18 Sep

Vidéo : le gypaète barbu blessé puis soigné a retrouvé la liberté

Le gypaète barbu retrouve sa liberté © Grégoire Trunet/ Hegalaldia

Le gypaète barbu retrouve sa liberté © Grégoire Trunet/ Hegalaldia

Récupéré en avril 2015 par les gardes moniteurs du Parc national des Pyrénées, de nuit, sur une vire rocheuse en vallée d’Aspe, le gypaète barbu a été soigné par l’association Hegalaldia. Cinq mois de soins intensifs, deux opérations ont été nécessaires pour rétablir sa patte et son blanc et enlever deux plombs qui l’empoisonnaient. Le 15 septembre, le rapace a retrouvé la vie sauvage en vallée d’Aspe (64), soigné et équipé d’un GPS qui permettra aux soigneurs de l’équipe Hegalaldia de suivre sa convalescence.

Le rapace avait été retrouvé perché sur une vire rocheuse. Son sauvetage avait été réalisé par les gardes du parc national au prix de nombreux efforts et de plusieurs tentatives.
L’oiseau a été suivi et c’est finalement dans la vallée d’Aspe qu’il avait pu être capturé pendant la nuit. L’oiseau avait a été aussitôt transféré au centre de soins spécialisés d’Hegalaldia.

Voir le dossier sur le gypaéte barbu dans les Pyrénées.

 

11 Sep

#Pyrénées : une marmotte pas vraiment sauvage et incontestablement gourmande

©José M. Acín

©José M. Acín

Rencontre étonnante d’une marmotte et d’une jeune femme près de la brèche de Roland. La marmotte, animal réputé sauvage, amadoue une jeune randonneuse pour obtenir un peu de nourriture. En général, dans le parc national des Pyrénées, les marmottes et autres animaux ne s’approchent pas des hommes. Ce n’est pas le cas de cette marmotte particulièrement téméraire.

©José M. Acín

©José M. Acín

La scène se passe au refuge des Sarradets, de la Brèche de Roland en plein coeur du Parc national des Pyrénées. Une jeune randonneuse espagnole sort son pique-nique de son sac à dos. Une marmotte s’approche d’elle et crée le contact. L’animal réclame « sa part » de sandwich. Une complicité inattendue entre la marmotte sauvage et la jeune femme partageant le même repas. L’événement a été capturé en plusieurs photographies (auteur José M. Acín) que l’on peut voir sur la page Facebook Ordesa.com.

Pour rappel, il est interdit de donner à manger aux animaux dans le Parc national des Pyrénées (voir le règlement).

10 Sep

Appel aux volontaires pour un service civique au sein du Parc National des Pyrénées

©MaxPPP

©MaxPPP

Le Parc National des Pyrénées informe les jeunes de 16 à 25 ans qu’ils peuvent postuler pour effectuer leur service civique au sein du Parc. Six jeunes sont attendus pour accueillir le public, apporter conseils et informations aux visiteurs et également à mener des missions d’éducation sur l’environnement.

Le service civique est un engagement volontaire. Il s’adresse à des jeunes qui ont entre 16 et 25 ans qui souhaitent remplir des missions d’intérêt général. Réaliser son service civique au Parc National des Pyrénées consiste à s’engager dans des actions de défense de l’environnement. Aucun diplôme ni expérience ne sont requis. Le service dure 6 mois. Pendant lesquels le jeune sera en contact avec le public. Son rôle consistera à accueillir, informer et conseiller les touristes et à mener des démarches d’éducation à l’environnement.

Pour en savoir plus sur le service civique. L’inscription sur le site est obligatoire. 

03 Sep

Pourquoi certains parkings des Pyrénées sont-ils payants ?

Le Pont d'Espagne au dessus de Cauterets attire plus de 500 000 visiteurs par an ©MaxPPP

Le Pont d’Espagne au dessus de Cauterets attire plus de 500 000 visiteurs par an©MaxPPP

Certains sont étonnés, d’autres abondent, le fait de payer sa place de parking pour accéder à un site naturel n’est pas toujours compris. Stationner sur le parking du Puntas au pied du Pont d’Espagne est payant. Un prix forfaitaire qui permet à son gestionnaire, le Parc National des Pyrénées, d’assurer l’entretien des installations proposées au public.

5,50 €, c’est le prix à payer par véhicule pour pouvoir stationner sur le parking du Puntas au pied du Pont d’Espagne aux portes du Parc National des Pyrénées pendant une journée.

Pourquoi le parking est-il payant ?

L’idée est de limiter le nombre de véhicules qui stationnent en montagne et qui apportent de la pollution. La mise en place d’un système est issue de la volonté de re-naturaliser les sites remarquables, parfois des sites d’altitude.Il y a 30 ans on trouvait des véhicules jusqu’au chalet du Clot. Avec le parking actuel, les voitures sont cantonnées en un seul lieu organisé pour recevoir les 1800 véhicules jours présents au plus fort de la saison estivale soit 80 000 véhicules par an.
Afin de limiter les nuisances tout en développant le tourisme des navettes permettent de relier Cauterets et le Pont d’Espagne.

A quoi sert l’argent encaissé ?

En payant sa place de parking, le visiteur finance également l’accès au site protégé et aux installations qu’il va trouver tout au long de son parcours. L’entretien des structures d’accueil, des remontées, des sentiers et des aires aménagées pour la public sont incluses dans le prix. C’est la  rançon du succès. Le site reçoit 500 000 visiteurs par an. Des randonneurs plus ou moins avertis et habitués à marcher dans des zones natures de montagne qu’il faut accompagner dans leur appréhension du lieu.

Voici le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascands

 

 

01 Sep

Suivi du bouquetin dans les Hautes-Pyrénées : le jeune cabri Chiva en pleine forme

Le jeune cabri Chiva, photographiée le 25 août par Jean-Paul Crampe ©PNR

Le jeune cabri Chiva, photographiée le 25 août par Jean-Paul Crampe©PNR

Les 48 bouquetins qui constituent la population dans le Parc National des Pyrénées se portent bien. Tout particulièrement Chiva, tel est son nom, le cabri conçu et né dans le Parc. Le cabri, a désormais 3 mois et demi. Il s’est révélé être de sexe féminin et fait preuve d’une excellente vitalité. Premier signe de réussite du plan de réintroduction du bouquetin ibérique dans les Pyrénées françaises.

Des nouvelles de Chiva

Chiva (petite chèvre en espagnol) est née le 15 mai 2015. Son comportement observé par les équipes du suivi des bouquetins montre qu’elle est en parfaite santé. Un expert espagnol a relevé que son pelage est beaucoup plus épais que chez les cabris des sierras dont Isis sa mère est originaire. Il est vrai que Chiva supporta une importante chute de neige le lendemain même de sa naissance. sa vitalité se traduit par des comportements ludiques avec les autres femelles du groupe.

Une seule naissance en 2015 dans les Hautes-Pyrénées

Cela s’explique par  le petit nombre de femelles réintroduites en 2014 dans la période couvrant la durée nécessaire au cycle de reproduction (seulement quatre en âge de reproduction). Les 22 femelles lâchées en 2015 ont fait qu’il était trop tard en saison pour espérer d’elles de nouvelles naissances. Tous les espoirs se portent donc sur le printemps 2016.
Actuellement, 48 bouquetins, peuplent le Parc National des Pyrénées.

Les autres informations sur le suivi du bouquetin ibérique dans les Pyrénées

13 Août

Quelles sont les raisons du succès du parc animalier des Pyrénées d’Ayzac-Ost ?

Marmotte ©MaxPPP

Marmotte ©MaxPPP

Le parc animalier des Pyrénées d’Ayzac-Ost, près d’Argeles-Gazost dans les Hautes-Pyrénées, vient de se hisser à la 3ème place du classement des parcs francais par Tripadvisor. Un succès conforté par la venue de nombreux visiteurs. Ils sont plus de 2500 à s’y rendre chaque jour. Mais quelles sont les clés de cette réussite ?

Le parc animalier des Pyrénées, ce sont 600 animaux de 120 espèces différentes qui circulent en semi-liberté dans des enclos. Et le public a la possibilité d’évoluer tout près des animaux. Et pour ceux qui sont les moins dangereux, il est même possible de les caresser. Les marmottes font la joie des enfants, qui ont rarement l’occasion de prodiguer des caresses à ce rongeur réputé sauvage.

Son fondateur, Serge Mounard, privilégie la qualité du bien-être animal. Une politique qui semble payante pour les animaux mais aussi pour les visiteurs qui apprécient de pouvoir observer des animaux plein de vitalité.

Nous nous sommes rendus sur place, voyez ci-dessous le reportage de Cécile Fréchinos et Youshaa Hassenjee :

 

 

 

 

17 Juil

Le Parc National des Pyrénées décline la marque « Esprit Parc National »

Sortie de terrain du programme d'été du Parc national des Pyrénées, avec Philippe Fontanilles, juillet 2011. ©Maud Cadu/ PNP

Sortie de terrain du programme d’été du Parc national des Pyrénées, avec Philippe Fontanilles, juillet 2011.©Maud Cadu/ PNP

Etre marqué « Esprit Parc National » est pour les produits et les services qui ont reçu l’agrément  un gage de qualité. Le Parc National des Pyrénées décline sous la marque des hébergements, des sorties, des produits de l’artisanat, de l’élevage. Pour se distinguer chaque parc a sa version couleur du logo.

Des produits ancrés dans le naturel et le local

La marque répond à certaines exigences. Les produits et services doivent être issus de pratiques écologiques qui préservent la biodiversité et qui s’inspirent de la nature.
Des valeurs associées sont l’engagement, l’authenticité, le respect, le partage et la vitalité. Un cocktail indispensable garant de « L’esprit Parc national ».
Grâce à la marque, le PNR entend mettre en valeur des services qui vont dans le sens de la préservation et de la valorisation des patrimoines. Et des produits, qui sont soient issus de l’artisanat (objets en bois, textile en laine), soient des hébergements (13 dont dix gîtes et chambres d’hôtes, un hôtel et deux campings), soient des sorties découvertes (150 en tout organisées par les accompagnateurs en montagne). La liste des produits est disponible sur le site du Parc National des Pyrénées.

150 adhérents à l’horizon 2017

Actuellement « Esprit parc national » réunit 31 adhérents dans les Pyrénées. En 2017, le parc se fixe un objectif de 150. La liste des produits éligibles va s’agrandir. On y retrouvera prochainement le vin, les fromages, la restauration et les séjours.

 

 

07 Juil

Le pont d’Espagne, un des 25 grands sites touristiques des Pyrénées

Pont d'Espagne au-dessus de Cauterets (Hautes-Pyrénées) ©MaxPPP

Pont d’Espagne au-dessus de Cauterets (Hautes-Pyrénées)©MaxPPP

Le grand public connait le cirque de Gavarnie ou le Pic du Midi parmi les grands sites touristiques de Midi-Pyrénées situés dans les Pyrénées. Le pont d’Espagne au-dessus de Cauterets fait également partie de la liste des 25 ans. On vous y conduit pour une immersion dans la nature sauvage et la haute montagne.

Sauvage, pure, le pont d’Espagne est un des lieux incontournables et remarquables de Midi-Pyrénées. Chaque été, 3000 visiteurs par jour parcourent les sentiers qui mènent en haute montagne et conduisent les plus courageux au lac de Gaube puis plus haut au pied du Vignemale. Le site a été aménagé pour accueillir une masse importante de touriste avec la contrainte évidente de préserver la nature. Un des moyens consistant à délimiter les lieux de passage et à aménager des aires d’observation. Même si la nature même du relief forme à elle seule un rempart de protection naturel.

Le site du Pont d’Espagne fait partie du Parc National des Pyrénées qui a été fondé en 1967.

Bol d’air frais en altitude avec Christine Ravier et Jack Levé :

26 Juin

Nouveau lâcher de bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Isis et Jaime ©PNR / Jean-Paul Crampe

Isis et Jaime©PNR / Jean-Paul Crampe

Vendredi  26 juin 2015, sur le site du Clot à Cauterets, une dizaine d’animaux capturée en Sierra de Guadarrama sera lâchée dans le Parc national. Ils viendront agrandir la famille des bouquetins des Pyrénées.

En provenance du centre de l’Espagne, ils sont attendus sur le lieu du lâcher vers 19h00. Les parrains des 3 femelles bouquetins sont invités à assister au lâcher. En effet, le Parc a lancé une grande opération de récolte de fonds sous la forme de parrainage pour pouvoir acquérir des animaux supplémentaires. L’achat de trois femelles peut d’ores et déjà être réalisé grâce aux dons. Elles rejoindront leurs congénères dans le Parc national des Pyrénées lors du lâcher organisé après la rentrée scolaire.
Pour parraine un bouquetin ibérique.

10 Juin

Payez moins d’impôts en parrainant un bouquetin des Pyrénées

Lâcher de bouquetin au Clot au-dessus de Cauterets ©Thomas Friedrich - PNP

Lâcher de bouquetin au Clot au-dessus de Cauterets ©Thomas Friedrich – PNP

C’est une façon pour le moins originale de promouvoir l’appel aux dons nécessaire au financement de la réintroduction des bouquetins dans les Pyrénées. 66% du montant du don feront directement l’objet d’une réduction d’impôt sur la déclaration du donateur. Le Parc National des Pyrénées espère ainsi stimuler la générosité du public en mettant en avant les avantages fiscaux de l’opération. Voilà qui pourrait accélérer le repeuplement en bouquetin des Pyrénées.

Sur le site internet du Parc tout est clairement expliqué :

  • les dons ouvrent droit à une importante réduction fiscale : 66% de celui-ci vient en réduction de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Par exemple, un don de 100 € vous revient en réalité à 34 € et vous fait bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 €)
  • et cerise sur le gâteau, vous recevrez une invitation à venir voir le lâcher du bouquetin que vous parrainez

Une trentaine de bouquetins sont actuellement en liberté sur les hauteurs de Cauterets. Or, la population n’est considérée comme étant viable qu’à partir de 200 individus. Pas besoin de faire les comptes, il en manque encore pour que le bouquetin puisse de façon pérenne repeupler les pentes des Pyrénées.

Les dons s’effectuent en ligne depuis le site internet du Parc National des Pyrénées.