23 Sep

VIDEO replay : l’Aneto à l’honneur dans l’émission « Chroniques d’en Haut »

Sur le glacier de l'Aneto ©Chroniques d'en haut

Sur le glacier de l’Aneto
©Chroniques d’en haut

L’émission de Laurent Guillaume, « Chroniques d’en haut » parcourt les massifs montagneux de France. Parmi ses récentes destinations se trouve le Pic Aneto. Le sommet le plus haut de la chaîne des Pyrénées (3404m). Par la même occasion, l’animateur fait un détour par le vaporarium de Luchon. 26 minutes sur un sentier mythique des Pyrénées entre France et Espagne.

Bien qu’il soit le sommet le plus haut des Pyrénées, le pic Aneto n’est pas le plus difficile à conquérir. Vous allez vous en rendre compte grâce au reportage de l’émission Chroniques d’en haut qui a suivi le sentier qui part de l’Hospice de France au-dessus de Luchon-Superbagnères à La Rencluse côté espagnol.
Un sentier qui au moyen âge était une route très fréquentée par les muletiers qui faisaient du commerce des deux côtés de la frontière.

L’histoire de sa conquête est intimement liée à celle de Luchon, ses thermes, et à l’époque romantique qui a fait la renommée européenne du massif Pyrénéen. 

Sur le sentier de l’Aneto avec Laurent Guillaume


Pour en savoir plus l’émission : sa page internet, sa chaîne youtube.

22 Sep

La falaise de Troubat (65) reçoit pour la deuxième fois à 30 ans d’intervalle le championnat de France d’escalade outdoor

Romain Pagnoux en 2014 © facebook Rassemblement Escalade Troubat 24&25 septembre

Romain Pagnoux en 2014
© Jean-Nöel Herranz –  Facebook Rassemblement Escalade Troubat 24&25 septembre

Le 14 septembre 1986, sur la falaise de Troubat (en Barousse) se déroulait le 1er championnat de France d’escalade outdoor. 30 ans après, le 24 et 25 septembre c’est également sur ce site mythique connu de tous les grands grimpeurs que va se tenir la rencontre anniversaire du Grand prix de France.

Ce week-end, de grands noms de l’escalade vont se retrouver sur le site de la falaise de Troubat pour le trentième Grand Prix de France. Le lieu avait accueilli la première (et dernière) édition de la compétition, en 1986. Gilbert Augier, originaire des Hautes-Pyrénées avait créé la surprise en remportant le titre devant les cadors de l’époque : Jerry Mofatt, Ben Moon Didier et Robyn Erbesfield-Rabatou.
En 1986 :

Grimper sur les parois de cette falaise calcaire s’adresse aux plus forts. Il s’agit d’une escalade difficile et soutenue, avec des voies verticales ou ou en dévers, cotées 7.

Clément Ozun et Romain Pagnoux parmi les plus performants de leur génération seront présents.  

Outre les démonstrations que les spécialistes et néophytes apprécieront. Il ne faudra pas rater le moment fort de l’événement : le spectacle de danse-escalade offert par Antoine Le Ménestrel, ancien athlète et ouvreur international, aujourd’hui un des maître de la danse de façades.
Pour tous, des initiations seront proposées ainsi que des démonstrations réalisées par les grimpeurs de toute nation. Au pied de la falaise également : une exposition et un marché artisanal.

>>>Tout le programme de la manifestation.
>>> Voir la page facebook dédiée.

VIDEO : l’incroyable descente en VTT du Montcalm (Ariège)

Descente du Montcalm en VTT ©Alexis Righetti

Descente du Montcalm en VTT
©Alexis Righetti

Le Montcalm est l’un des 222 sommets de plus de 3000m de la chaîne des Pyrénées. Son ascension (2000m) et sa descente en VTT n’ont pas effrayé Alexis Righetti et son compagnon de chemin, les vétestites de l’extrême que l’on suit à travers leurs exploits. Dans les paysages majestueux, on assiste à une démonstration de haute technicité et à une belle gamelle. Âme sensible s’abstenir.

Il faut noter l’exploit réalisé par les jeunes riders. 2100m de dénivelé avec portage du vélo pour accéder au sommet, et autant de descente sur un terrain de haute montagne, rocailleux, abrupt et étroit. Les randonneurs du jour ont stoppé leur ascension et apprécié l’effort. Pour les riders, c’est la descente VTT la plus dure qu’ils ont jamais réalisé.

Et il s’agirait d’une première pour le sommet du Montcalm.

Voici les images de l’incroyable descente :

Quelques photos :

 

21 Sep

Le début des travaux de la route des gorges de Luz repoussé de quelques jours

©Archives 2008 MaxPPP

©Archives 2008 MaxPPP

Ils devaient démarrer le 26 septembre. Finalement le début des travaux de consolidation de la falaise qui surplombe la RD 921, route des gorges de Luz, ne débutera que le 3 octobre. La circulation sur la RD 921 restera donc ouverte jusqu’à cette date.

Voici le détail des restrictions de circulation :

Du lundi 26 au 30 septembre 2016, la RD 921 reste ouverte à la circulation.
À partir du 03 octobre 2016 à 9 heures jusqu’au 07 octobre 2016 à 17 heures, la RD 921 sera totalement fermée à toute circulation de jour comme de nuit. L’unique accès routier aux communes situées dans le secteur en amont des travaux se fera par le Col du Tourmalet.

Du 10 octobre 2016 au 14 octobre 2016 : la route sera fermée de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Un alternat sera mis en place le reste du temps.

À partir du 17 octobre 2016 et durant toute la durée des travaux, un alternat permanent sera mis en place.
La circulation sera maintenue par alternat durant tous les week-ends.
Les usagers sont invités à la plus grande prudence dans la traversée de la zone de travaux pour leur propre sécurité et celles des agents.

19 Sep

La France n’est plus la première destination mondiale du ski

©MaxPPP

©MaxPPP

La France a été détrônée par les Etats-Unis en tant que première destination mondiale pour le ski, lors de l’hiver dernier, qui a vu la fréquentation des pistes tricolores reculer de 3%. Avec 52 millions de journées-skieurs vendues (-3%), l’Hexagone arrive ainsi en deuxième position derrière les États-Unis, qui enregistrent 53,9 millions de journées-skieur (+0,6%) mais devant l’Autriche (-4% à 49,9 millions de journées-skieurs).

Nous restons les premiers en Europe,

a souligné Laurent Reynaud, délégué général de DSF, un organisme professionnel qui réunit 238 opérateurs de remontées mécaniques en France.

Depuis quelques années, la France et les États-Unis se disputent la première place du podium, au gré des chutes de neige dans les deux pays.
La France est ainsi arrivée en tête des destinations les plus prisées pour le ski à quatre reprise, lors des hivers 2008/2009, 2011/2012, 2012/2013 et 2014/2015. Avant cela, les États-Unis décrochaient toujours la première place.

L’absence de neige en cause

La contre performance de cet hiver s’explique « par un démarrage très difficile en raison de l’absence de neige à basse et moyenne altitude, puis par une météo capricieuse créant des conditions d’exploitation perturbées », estime DSF dans un communiqué.
Aux États-Unis, la fréquentation a au contraire bondi sur la côte ouest par rapport à l’hiver précédent, marqué par une forte sécheresse.
Par rapport à la moyenne des quatre dernières saisons, la fréquentation des pistes hexagonales est en recul de 6% lors de l’hiver 2015/2016.
A l’issue de la saison, 72 dossiers d’indemnisation ont été ouverts, pour un montant total de 2,85 millions d’euros, dans le cadre du système d’assurance Nivalliance destiné à amortir les années difficiles pour les stations.
« C’est une grosse année d’indemnisation », a reconnu Laurent Reynaud, qui estime que c’est la pire depuis près de dix ans.

Les stations du Jura ont connu la plus forte baisse de fréquentation (-23% sur un an), devant les Vosges (-16%) et le Massif central (-15%). La Savoie (+1%) et la Haute-Savoie (+0,1%) tirent leur épingle du jeu, tandis que les Pyrénées ont limité la casse (-7%).
« Le savoir-faire et l’investissement des domaines skiables ont permis de réduire les conséquences d’un hiver particulièrement difficile. Somme toute, pour un hiver aux températures exceptionnellement douces et aux précipitations tardives, l’activité globale a bien résisté », estime Domaines skiables de France dans son communiqué.

Le syndicat professionnel appelle en outre à « optimiser » les systèmes de production de neige artificielle « afin d’exploiter au mieux les périodes de froid du début de saison ».
La fabrication d’une « sous-couche » de neige artificielle dès l’automne a permis à plusieurs stations de sauver leur début de saison.
Les stations de ski françaises avaient atteint un record absolu de fréquentation (58,9 millions de journées-skieurs) lors de la saison 2008/2009, soit 11,7% de plus qu’aujourd’hui. Aux États-Unis, le record de fréquentation a été atteint en 2010/2011, avec 60,5 millions de journées-skieurs, soit 11% de plus que l’hiver dernier.

AFP

16 Sep

Jean-François Marsalle, gendarme de haute-montagne et photographe

Jean-François Marsalle en affût ©Jean-François Marsalle

Jean-François Marsalle en affût
©Jean-François Marsalle

Jean-François Marsalle est un passionné des Pyrénées. Non seulement, il y exerce quotidiennement son métier de gendarme de haute montagne mais il y passe aussi une grande partie de son temps libre. A ses heures perdues, il parcourt les sentiers et les crêtes avec un appareil photo pendu autour du cou. 

Expos, rencontres, débats mais aussi des concerts et même des sorties terrain pour découvrir une tourbière ou naviguer sur le Gave, le 2ème festival image nature de Cauterets offre une vaste palette d’initiatives à destination des amoureux de montagne. Dans le petit monde de la photo de nature dans les Pyrénées figure des personnalités originales. Un de ces photographes est un gendarme du PGHM de Pierrefitte Nestalas dans les Hautes Pyrénées. Pour ce 2è rendez-vous à Cauterets, il porte aussi la casquette de conseiller auprès des organisateurs, il participe à la sélection des expos et des photographes. Rencontre.


Jean-François Marsalle, policier du PGHM et …photographe

Le festival pyrénéen de l’image nature a ouvert ce vendredi 16 septembre sa 2ème édition à Cauterets (65). Le public est invité à venir vois les plus beaux clichés nature de montagne jusqu’au 18 septembre.

Régis Cothias

Loi montagne : de nouvelles contraintes pour les aménagements dans les stations de ski

©France 3 Midi-Pyrénées

©France 3 Midi-Pyrénées

Jean-Michel Baylet a présenté le 14 septembre 2016 une nouvelle mouture de la loi montagne, en Conseil des ministres. L’objectif affiché est de moderniser et d’adapter les axes économiques de développement en tenant compte de la spécificité du territoire. Une des propositions fait réagir les élus de montagne car elle impacte les gros aménagements dans les stations de ski.

Désormais, tout projet d’aménagement devra être inscrit dans le plan local d’urbanisme. Une contrainte supplémentaire dont ce serait passée les élus de montagne.

« Le projet de loi procède à une simplification du régime des « unités touristiques nouvelles » (UTN) en distinguant les opérations stratégiques qui relèvent d’une planification dans les schémas de cohérence territoriale (SCoT) et celles, d’impact plus local, qui relèvent des plans locaux d’urbanisme (PLU). »

La longueur des procédures ainsi que les multiples recours possible constituent, selon eux, un frein à la mise en route de travaux de réaménagements ou de modernisation dont ont besoin les stations de ski des Pyrénées pour rester attractives. L’installation d’une remontée mécanique, c’est un projet qui se prépare au moins deux ans en avance et qui implique de très importants budgets.

Du côté des défenseurs de la nature, cette nouvelle disposition n’est pas une avancée en soi car il existe déjà de nombreuses règles pour protéger l’environnement.

Réactions sur le terrain recueillies par Régis Cothias et Jean-Yves Bascands :

Loi montagne : peu d’avancées

Toujours dans le domaine de l’immobilier, le projet de loi « encourage par ailleurs la réorientation de la construction vers la réhabilitation de l’immobilier de loisirs afin de lutter contre le phénomène des « lits froids » et de préserver les sols naturels, notamment pour des usages agricoles. »

La réactualisation de la loi montagne s’intéresse aussi à d’autres domaines notamment l’emploi saisonnier, la téléphonie mobile et le réseau internet.

La France a adopté il y a 30 ans une loi spécifique pour la montagne.

>>> Lire aussi l’édito de Patrick Noviello : loi montagne, ne pas dévisser 

15 Sep

Payolle accueille un grand parcours randonnée pour faire découvrir les bienfaits des activités de pleine nature au plus grand nombre

Lac de Payolle cc : Travail d'atelier AuthorENSA de Toulouse - Projet S4 2015 Christophe Hutin

Lac de Payolle
cc :  ENSA de Toulouse – Christophe Hutin

Tester des activités de pleine nature dans un des plus beaux sites des Pyrénées. C’est ce que vous pourrez faire ce week-end sur le plateau de Payolle dans les Hautes-Pyrénées. Pour cette fin de semaine également consacrée au patrimoine, le club alpin 65 organise un grand parcours randonnée. 

Le plateau de Payolle (1100m) est un lieu prisé par les pêcheurs pour son lac, par les cyclistes et les randonneurs pour ses cols et ses parcours (il débouche sur 3 cols qui s’ouvrent sur la vallée d’Aure) et par les skieurs en hiver pour sa station familiale de fond. Un lieu unique de la vallée de Campan à découvrir absolument et pourquoi pas lors de ces journées.

Le club alpin des Hautes-Pyrénées et Comité régional des Clubs Alpins de Midi-Pyrénées mettent en place plusieurs activités loisirs et sportives de pleine nature lors d’un week-end événement avec l’organisation de plusieurs disciplines comme la randonnée pédestre, la randonnée alpine, la marche nordique, le VTT, la slack line, le trail (samedi uniquement). Pour participer, il suffit d’en avoir envie et d’être en bonne santé.

L’encadrement, la sécurité et l’animation seront assurés par des instructeurs et initiateurs de la fédération des clubs alpins.

La mise en pratique de ces activités sera également l’occasion de faire un peu de pédagogie sur les bienfaits d’une activité physique quotidienne, comme les sports de nature, liée à une bonne alimentation, comme facteur de santé et de bien-être pour tous.

Samedi 17 septembre :

  • à 9 heures : Accueil et inscription des participants. De 9 h 30 à 12 heures : circuits sur la matinée.
  • à 13 h 30 : inscription des participants pour l’après-midi. De 14 heures à 17 heures : circuits de l’après-midi. à 16 heures : trails (5 et 10 km). à 18 heures : 2 mini- conférences sur les plantes de montagne et sur l’alimentation pendant l’effort. à 20 heures : repas montagnard.

 Dimanche 18 septembre :

  • à 9 heures : accueil et inscription des participants. De 9 h 30 à 12 heures : circuits sur la matinée.
  • à 13 h 30 : inscription des participants pour l’après-midi. De 14 heures à 17 heures : circuits de l’après-midi. à 17 heures : tirage de la tombola (de nombreux lots à gagner).

Un peu plus d’information et s’inscrire (attention les places sont limitées pour certaines activités)
Tarif : entre 5 € et 65 €, selon les options choisies.

Dans les Pyrénées : des oiseaux, des reptiles et des végétaux sont aussi menacés de disparition

Aétos, gypaéte né dans la réserve d'Aulon ©Yann Bourjade

Aétos, gypaète né dans la réserve d’Aulon
©Yann Bourjade

Il s’appelle Aetos et vole depuis le 25 juillet de ses propres ailes dans la réserve régionale d’Aulon, près de Saint Lary. L’envol d’un jeune gypaète barbu est en soi un petit événement tant la reproduction de cette espèce de vautour est capricieuse et aléatoire. En fait, à peine 1 naissance sur 3 réussit, issue heureuse par l’envol du jeune gypaète mais le froid, des neiges tardives, le manque de nourriture ou le dérangement à proximité du nid par le survol d’hélicoptère ou de parapente font échouer la reproduction. Du reste dans la réserve d’Aulon, pas de survol d’hélico depuis la naissance d’Aétos et c’est avec des ânes que les cabanes de berger sont ravitaillées. Avec 43 couples sur le versant nord des Pyrénées et 11 jeunes à l’envol cette année, les effectifs remontent doucement pour le plus grand des vautours mais d’autres espèces de rapaces voient leur population stagner pour le vautour percnoptère ou même régresser pour le milan royal.

Les oiseaux attirent les regards mais des espèces beaucoup plus discrètes figurent aussi sur la liste des espèces menacées établie par l’UICN l’Union Internationale de Conservation de la Nature et récemment remise à jour. Pour les reptiles et batraciens, 32 espèces sont menacées dans les Pyrénées, en particulier des lézards qui subissent les effets du réchauffement climatique.


De nombreux oiseaux, reptiles et végétaux des Pyrénées sont menacées de disparition

Régis Cothias

 

 

Le refuge de la Brèche de Roland – Sarradets, un abri providentiel par temps d’orages

Refuge de la brèche de Roland - Sarradets © France 3 Midi-Pyrénées

Refuge de la brèche de Roland – Sarradets
© France 3 Midi-Pyrénées

Randonner en montagne c’est s’adapter en permanence aux conditions météorologiques. Les orages fréquents en altitude poussent les randonneurs à s’abriter dans l’un des refuges gardés répartis sur la chaîne des Pyrénées. Ils trouvent un abri confortable pour se réchauffer, prendre des renseignements, se restaurer et trouver de la compagnie. Nous étions au refuge de la Brèche de Roland – Sarradets lors d’une nuit fort agitée.

On ne le dira jamais assez, mais s’adapter à la météo fait partie des préalables incontournables pour tout randonneur. Ces derniers jours, de nombreux et violents orages ont accompagné les marcheurs, comme c’est souvent le cas en été oue en début d’automne. Les plus prudents ont programmé leurs parcours pour être au sec en fin d’après-midi. D’autres se sont laissés surprendre et ont trouvé au refuge des Sarradets, un abri providentiel pour passer la nuit au chaud.

Tangi Kermarrec et Marc Raturat vous racontent une soirée et une nuit de mauvais temps à 2587m :


Une soirée au refuge de la Brèche de Roland

Le refuge de la brèche de Roland – Les Sarradets fait face à la légendaire brèche que Roland de Roncevaux, un site incontournable du Parc National des Pyrénées. Cette véritable porte naturelle taillée dans une muraille de 100 m de hauteur donne accès, dans un décor minéral, à de nombreux 3000 ainsi qu’au Parc National d’Ordesa et ses canyons (Espagne).

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