12 Juin

Ne touchez pas au faon, sa mère veille sur lui

C’est le sens du message posté par l’Office National de la chasse et de la faune sauvage. Le printemps est la saison des naissances et le randonneur peut se retrouver nez à nez avec un jeune faon esseulé. Sa mère n’est jamais très loin. Donc évitez de vous en approcher et surtout ne le touchez pas.

Faon de chevreuil ©PNP/ Cyril Denise

Faon de chevreuil©PNP/ Cyril Denise

Avec le printemps arrivent les naissances, à l’instar de ce faon de chevreuil tout nouveau dans cette nature bouillonnante de vie.
Bien entendu, si au détour d’un chemin vous en apercevez un, laisser le où il est ! Il n’est pas abandonné, sa mère veille à distance dans les environs, afin de détourner l’attention de potentiel prédateur.

11 Juin

Le photo reportage s’expose à Bourisp en vallée d’Aure

©Philippe Villette

©Philippe Villette

Bourisp, petit village de montagne de la vallée d’Aure (Hautes-Pyrénées), accueille du 18 au 21 juin une grande exposition consacrée au photo reportage. Huit photo reporters, travaillant, pour la presse internationale et nationale on accepté de montrer au public Aurois une partie de leur travail. Et de prendre le temps d’expliquer ce qu’est la réalité de leur métier.

Ce ne sont pas moins de 160 photos qui seront dévoilées aux visiteurs dans les rues du village de Bourisp pendant 4 jours. Ces journées visent aussi bien le public local et en
particulier les écoles que les visiteurs présents sur cette période.

En supplément de la grande exposition, des soirées avec des reportages photo, audio ou télévisuel en présence des réalisateurs, des conférences autour de thème, des animations en soirée, des ateliers « écriture et organiser un reportage » et  » écouter et réaliser un reportage audio ».
C’est une première pour le village et la vallée et c’est entièrement gratuit !

Les photographes invités :

Pierre Duffour, photographe né à Tarbes, il possède une grange au Moudang. Il est également l’auteur d’un ouvrage de photos, « Bigorre gens d’ici ». Il parcourt le monde pour faire des reportages pour différents journaux et magazines français et étrangers.

Fernand Fourcade, reporter photos sur de nombreux événements sportifs dont le Tour de France, travaille pour des agences de presse mais aussi pour l’Office des sports des Hautes Pyrénées. Fernand

Pierre Delaunay, un des créateurs de Barrobjectif, le festival charentais du photo reportage a accepté d’être le parrain de la première édition de ce Festival. Il vient à Bourisp avec une exposition de portraits réalisés en Inde.

Paul Robin présente un reportage sur la Kabylie, et en particulier des histoires de femmes. Ce reportage permet aussi voir l’ambiance de cette région d’Algérie, ses paysages…

Jean Louis Duzert  nous emmène sur les traces du flamenco : ambiance, spectacles, personnalités mais également importance de cet art pour un peuple.

Rosa Arregi, photographe espagnole, ayant une résidence secondaire à Bourisp vient avec un reportage sur les marchés en Chine. Découverte de la Chine, de sa diversité et de ses originalités, ce reportage semble parfois sorti de la nuit des temps

Philippe Villette, c’est le local de cette première édition. Créateur de Scoop it Vallée d’Aure, plate forme qui relaie toutes les infos de la Vallée, c’est aussi un passionné de photos, écrivain de livre pour enfants. Il nous fera voyager dans le Royaume de l’eau dans les Pyrénées.

Julien Chraïbi : photoreporter qui a beaucoup travaillé sur l’Afrique et l’Amérique du Sud. Vainqueur du prix du reportage Paris Match pour ses photos sur la ruée vers l’or au Burkina Faso, il vient avec un reportage sur l’eau en Afrique.

Le programme en détail est à consulter sur la page Facebook du Comité des fête de Bourisp, organisatrice de l’événement.

 

09 Juin

Un pic à dos blanc capturé et bagué pour la première fois dans le Parc National des Pyrénées

Baguage Pic à dos blanc ©PNP / Fontanilles

Baguage Pic à dos blanc ©PNP / Philippe Fontanilles

Cette espèce d’oiseaux est rare. En France, elle n’est présente que dans la partie occidentale des Pyrénées. Pour cette raison, elle fait l’objet d’un programme de suivi des gardes-moniteurs du parc national des Pyrénées. Pour la première fois un des spécimens a été capturé et bagué.

Cela fait maintenant 5 ans que le pic à dos blanc bénéficie d’un programme d’étude de capture et de baguage mené par le Parc national  en partenariat avec le Groupe Ornithologique des Pyrénées et de l’Adour. Le pic à dos blanc est reconnaissable par sa calotte rouge pour les mâles et noire pour les femelles. Il a l’habitude de creuser des trous avec son bec dont il se sert comme habitat.

C’est dans la partie occidentale de la chaîne des Pyrénées que l’oiseau a trouvé les vieilles hêtraies avec de nombreux arbres morts dans lesquelles il évolue.

Pic  à dos blanc ©PNP Laurent Nédélec

Pic à dos blanc ©PNP Laurent Nédélec

Jérémy Bauwin et Philippe Fontanilles, des gardes-moniteurs  ont réussi à en capturer un et à lui poser une bague. Il s’agit d’une première sur un pic à dos blanc. Des mesures, des photographies ont été réalisées et quelques plumes ont été prélevées sur le volatile. Ces dernières serviront à effectuer une étude génétique qui permettra de vérifier l’existence d’une spécificité locale dans les Pyrénées, la sous-espèce lilfrodi. Puis, l’oiseau a été relâché et à retrouver le cours normal de ses activités.

Le Pic à dos blanc fait partie de la liste de l’Union internationale de conservation de la nature dans la catégorie « espèce vulnérable ».

 

08 Juin

Le film « Voyage au Mont Perdu » pour comprendre la géologie des Pyrénées

Vallées, glaciers, névés, quelle est l’histoire géologique des Pyrénées ? Comment le territoire du Mont Perdu et son pendant français, le cirque de Gavarnie, se sont formés et façonnés au fil du temps ? Grâce au film scientifique « Voyage au Mont Perdu » la formation géologique des Pyrénées est expliquée de façon pédagogie et esthétique.

Le film est le fruit d’une collaboration entre le Parc National des Pyrénées (France) et la Comarca de Sobrarbe (Espagne) en collaboration avec l’UNESCO.

Voyage au Mont Perdu from White Fox Pictures on Vimeo.

Réalisateur et directeur photo : Emmanuel Rondeau (emmanuelrondeau.com) 1er assistant : Pierre Meyer Compositeur : Pierre Demange 3D : Alix Poulot Motion design : Pierre Salomé Mix et design sonore : Olivier Guillien Voix FR : Remi Atlan et John Hughes

Quand la marmotte vient renifler la caméra

Capture d'écran

Capture d’écran

Vous n’avez certainement pas eu l’occasion de voir une marmotte vaquer à ses occupations journalières de si près.  La marmotte filmée ici à la sortie de son terrier semble intriguée par la caméra go-pro posée à même le sol. Mais elle n’est pas du tout perturbée. De belles et rares images tournées dans les Pyrénées, de cet animal que l’on entend siffler lors de randonnées pour alerter d’un potentiel danger et qui se terre à l’approche de l’homme.

 

En effet, la marmotte est un animal craintif qui se cache sous terre en présence de l’homme. Ici, on peut l’observer de très près.

Un petit clin d’oeil animalier qui nous permet de parler des marmottes que l’on trouve un peu partout dans les Pyrénées. Le rongeur avait totalement disparu du massif dès 1948 dans la vallée de Luz (65). Vous pouvez consulter la page du site du parc National des Pyrénées sur laquelle vous trouverez toutes les informations sur son comportement et ses habitudes.

05 Juin

Photos : orages et grêle dans les Hautes-Pyrénées

Des orages de grêle éclatent ce vendredi sur la chaîne des Pyrénées. Ils sont la conséquence des fortes chaleurs enregistrées ces derniers jours. Ici Joël Adagas a photographié les grêlons tombés très vite en en quantité sur les hauteurs de Barèges dans les Hautes-Pyrénées.

Sur la photo satellite on peut distinguer les cellules orageuses qui se trouvent sur la chaîne des Pyrénées

D’autres coups de tonnerre et des précipitations sont annoncés pour le week-end par Météo France. Les randonneurs doivent faire preuve de la plus grande prudence et renoncer à partir si le temps est incertain. Les orages en montagne peuvent se révéler impressionnants et extrêmement dangereux. Page Facebook de Joël Adagas, on trouve une vidéo et d’autres photographies.

04 Juin

L’Ariège attend 10 bouquetins supplémentaires

Bouquetins ibériques dans les Hautes-Pyrénées ©Chalet du Clos

Bouquetins ibériques dans les Hautes-Pyrénées ©Chalet du Clos

Vendredi 5 juin, 10 bouquetins venus de la sierra de Guadarrama (Espagne), vont être lâchés dans le parc naturel ariègeois. Ils viendront agrandir la famille des 21 bouquetins déjà implantés en Ariège.

Pour ce lâcher ce sont les scolaires qui sont conviés. Plusieurs écoles, souhaitant s’impliquer dans un projet pédagogique autour du bouquetin sont invitées par le Parc naturel afin de permettre aux enfants d’assister à cet événement.

Ces lâchers font partie du « plan bouquetin ». Un noyau constitué de 31 animaux se développe dans les Hautes-Pyrénées où le 5ème lâcher a permis de réintroduire 7 nouveaux animaux. 

Voir ici la vidéo du Parc naturel des Pyrénées ariégeoises et le travail de ceux qui sont en charge du suivi des animaux

01 Juin

Diaporama : quand la couleur rose s’étale sur le cirque de Gavarnie

Depuis le refuge de Baysselance, on peut admirer l’un des plus beaux panoramas des Pyrénées. Pour ceux qui n’ont pas la possibilité d’y monter (2 651 m d’altitude), le refuge communique sur sa page Facebook et propose 4 superbes clichés du coucher de soleil du 29 mai 2015. Depuis le refuge, on a une vue imprenable sur les barres rocheuses vertigineuses du cirque de Gavarnie.

Le refuge de Baysselance est le plus haut et le plus ancien des Pyrénées. Situé dans le parc national des Pyrénées, il fait la jonction entre les vallées de Gaube et celle de l’Ossoue. Il se trouve également sur le chemin du Vignemale.

Les conditions d’enneigement jusqu’au refuge et pour monter au Vignemale nécessitent l’usage de crampons et du  piolet.

– Pour monter au refuge : le barranco est toujours enneigé (tracé bleu sur les cartes IGN), mais restez vigilants car il commence à s’ouvrir à quelques endroits. Le sentier d’été a également été emprunté ce week-end, attention tout de même aux pentes raides un peu exposées.

– Pour le Vignemale : bonnes conditions, un peu de neige dans la montée finale.

Pour joindre le gardien du refuge par téléphone 09 74 77 66 52

26 Mai

En images : le 5ème lâcher de bouquetins dans les Hautes-Pyrénées

Lâcher du 25 mai au Pont d'Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Lâcher du 25 mai au Pont d’Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Pendant le week-end de Pentecôte, 7 nouveaux bouquetins venus de la sierra de Guadarrama, près de Madrid, ont été relâchés au Pont d’Espagne, au dessus de Cauterets. Ils viennent compléter le cheptel des 24 individus introduits l’été dernier. La population compte désormais 31 animaux. Voici le lâcher en images.

Voir ici le lâcher du lundi 25 mai

Il s’agit de 5 femelles et 2 mâles qui ont été capturés en Espagne pour être réintroduits dans les Pyrénées françaises. Ce cinquième lâcher dans les Hautes-Pyrénées est l’occasion pour les responsables du suivi des bouquetins de faire le point sur les réintroductions précédentes et sur l’acclimatation des animaux.

Un taux de survie de 94%

C’est un excellent résultat pour les équipes en charge du suivi. L’hiver a été assez rude et seul un mâle bouquetin parmi les 25 présents sur le massif a succombé emporté par une avalanche. Par ailleurs, un tout jeune cabri a vu le jour récemment. Cabri qui a été conçu dans les Pyrénées. De nouvelles naissances sont attendues prochainement.
Les animaux sont actuellement remontés, ils se sont positionnés sur des pentes assez raides en altitude à la recherche des premières pousses après la disparition de la neige.

Leur adaptation se passe très bien, comme le confirme Eric Sourp du Parc National des Pyrénées

Le plan bouquetin va se poursuivre avec de nouveaux lâchers notamment dans sa partie ariègeoise. L’objectif étant d’atteindre une population de 200 individus. Ce qui rendrait la population viable à moyen terme.

A l’horizon 2017 deux autres lieux pourraient accueillir des bouquetins sur les hauteurs de Luz-saint-Sauveur et Gèdre et également dans le Béarn.