07 Nov

Pyrénées : Météo France prévoit d’importantes chutes de neige sur le massif jusqu’à dimanche

Webcam lac de Gaube
Jeudi 7 novembre 8h00

La couleur blanche est désormais bien visible sur les sommets des Pyrénées. Un manteau neigeux significatif est en train de se constituer. De nouvelles chutes avec des cumuls significatifs sont annoncées par Météo France jusqu’en fin de la semaine.

La neige est déjà tombée en quantité depuis le 5 novembre, notamment sur l’ouest des Pyrénées. En seulement 24h, les cumuls de neige fraîche atteignent souvent 30 à 40 cm au-dessus de 1 800/2 000 m. L’est des Pyrénées a été moins servi. Mais, d’ici la fin du week-end, 20 à 40 cm supplémentaires sont attendus au-dessus de 1 800 m. Et même plus, jusqu’à 50 cm supplémentaires sur les Pyrénées-Atlantiques.

Ce jeudi 7 novembre, la neige tombe drue sur la Pierre Saint-Martin dans les Pyrénées-Atlantiques

De la neige à 1000m d’altitude

Météo France indique que c’est le courant d’altitude de nord-ouest, humide et froid en altitude, qui apporte cette neige. Des flocons qui pourront descendre à moyenne altitude. Ce jeudi, les flocons tombent jusqu’à 1300 mètres ce jeudi. Elle est annoncée autour de 1000 mètres d’altitude entre jeudi et vendredi.

Les stations de ski ne sont pas encore ouvertes mais elles affichent un sourire de circonstance, alors que la mise en vente des forfaits saison, est ouverte pour tous les domaines skiables alpins et nordiques. Les dameuses sont en marche et avec le froid la production de neige artificielle est désormais possible.

A Cauterets, il est déjà tombé une quarantaine de cm de neige fraîche.

Si les conditions se maintiennent, et qu’un redoux, ne réduit pas à néant, les premières neiges, les ouvertures de domaines skiables annoncées pour la fin du mois de novembre pourraient avoir lieu. Notamment la station des Pyrénées-Orientales de Porté-Puymorens, ou encore Les Angles, souvent les premières à amorcer la saison sur le massif des Pyrénées.

Des cols fermés à la circulation

L’arrivée un peu en avance de la neige en quantité a entraîné la fermeture des cols Cols du Tourmalet, d’Aubisque et le Port de Balès dans les Hautes-Pyrénées.

04 Nov

Deux journées pour mieux appréhender le risque neige et avalanche à Tarbes et Toulouse

©MaxPPP / BONNAUD Guillaume

Les premières chutes de neige significatives viennent de se produire dans les Pyrénées, il est donc temps de s’informer sur les risques avalanches pour effectuer des sorties dans les Pyrénées.

Vous pratiquez régulièrement les promenades en raquettes, le ski hors piste ou de randonnée. Deux journées sécurité neige et avalanches sont organisées en Novembre à Toulouse et à Tarbes pour les adeptes de la montagne en hiver. Des journées suivies de mise en pratique sur le terrain proposées par l’ANEMA (Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches) et le Club alpin Français.

Comment se déclenche une avalanche ? Quels sont les signes qui permettent d’évaluer l’état de la neige ? Comment décrypter le bulletin neige de Météo France ? Quels sont les gestes à faire pour sauver des vies ? Ce sont autant de questions que vous vous posez et dont les réponses sont absolument nécessaires pour préparer et décider d’une sortie en montagne en hiver. Des spécialistes en nivologie, des guides formateurs de haute montagne des gendarmes du PGHM apportent leurs expertises.

Car, la neige représente un véritable danger. Chaque année les avalanches font des victimes soit en bordure de station de ski soit en pleine montagne lors de sorties en raquettes ou à ski de randonnée. En 2018, 13 personnes sont mortes des suites d’une avalanche dans les Pyrénées.

Deux dates pour s’informer :

  • le 23 novembre à Toulouse dans les locaux de Météo France
  • le 24 novembre à Tarbes à la bourse du travail.

Inscription obligatoire. Tarif 20 euros pour les adhérents FFCAM et 25 euros pour les autres.

 

 

VIDEO – Les images rares d’un gypaète barbu prenant un bain rafraîchissant dans les Pyrénées espagnoles

Gypaète barbu
©Philippe Clément

Apercevoir un gypaète barbu est rare et difficile, assister à son bain, l’est encore plus. C’est ce qu’a pourtant réussi à capter Javier Barrio de Pedro, un agent du Parc national d’Ordesa dans les Pyrénées aragonaises.

La vidéo a été dévoilée par « El Diario del Alto Aragon« . Un gypaète barbu, surnommé le casseur de pierres, a été filmé fin août dans le vasque du canyon d’Anisclo, alors qu’il prenait « avec un certain contentement » un bain dans le parc national du Mont Perdu et d’Ordesa.

Le rapace est le plus rare d’Europe. Sa population réussit à progresser grâce à un suivi scientifique important en France et en Espagne. En 50 ans, le nombre de couples dans le Parc Nationale des Pyrénées est passé de 3 à 4 couples à 14 couples en 2016.

15 Oct

Premier rafraîchissement et premières neiges, les Pyrénées se réveillent en blanc ce mardi

Capture image webcam Piau Engaly, vallée du Badet mardi 15 octobre à 8h30

La neige est tombée dans la soirée et dans la nuit de lundi à mardi sur les Pyrénées. Les flocons sont descendus en-dessous de 2000m. Il ne s’agit que de quelques centimètres. La circulation en montagne n’est pas perturbée.

Ce sont les premières chutes de neige du mois d’octobre. La quantité de neige n’est pas importante, mais elle arrive juste à temps pour refroidir les sols. D’autant que le saupoudrage est arrivé jusqu’à 1800m d’altitude. Depuis l’hiver dernier, il n’a neigé qu’une fois sur le massif en septembre. Un saupoudrage qui n’a pas résisté longtemps aux journées chaudes de septembre.

Les chutes de neige se poursuivent ce mardi matin :

Voici les premières photos glanées sur la toile.

A 2400m en Andorre au col d’Invalira, la neige accompagnée de vent a comencé à tomber dans la soirée de lundi

Images de webcam, Cauterets, Piau Engaly, Luz Saint-sauveur

La neige n’a pas boudée le versant espagnol

14 Oct

Pyrénées : Altiservice devient le nouveau gestionnaire de la station de ski catalane du Cambre d’Aze

Le domaine du Cambre d’Aze (Pyrénées Catalanes)© Cambre d’Aze

La société toulousaine Altiservice déjà gestionnaire des domaines skiables de Font-Romeu Pyrénées 2000 (Pyrénées-Orientales) et Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) a remporté l’appel d’offre pour la station de ski du Cambre d’Aze et la gestion de son domaine skiable.

Avec la gestion de l’exploitation du Cambre d’Aze (Pyrénées-Orientales), Altiservice s’implante un peu plus dans les Pyrénées. Et particulièrement dans les Pyrénées-Orientales. Puisque elle gère depuis plusieurs années les domaines alpins et nordiques de Font Romeu Pyrénées 2000.

La société travaille depuis le 1er octobre auprès du SIECA (Syndicat Intercommunal d’Exploitation du Cambre d’Aze) sur les base d’un contrat comprenant :

  • La direction de la station dans le cadre d’un management bienveillant
  • Une stratégie et un déploiement d’actions commerciales, marketing et communication en lien avec le conseil syndical pour donner à la station une visibilité optimale et agir positivement sur la fréquentation de la station
  • Une aide à la gestion des outils de production (neige, remontées mécaniques, dameuses, billetterie, parc roulant, etc.)
  • Un accompagnement dans les domaines Informatique, Billetterie, Technique, RH et QHSE.

La station prévoit, en fonction des conditions d’enneigement d’ouvrir ses pistes (en tout elle en compte 23) les week-end du 6 et 7 décembre et du 14 et 15 décembre. Puis une ouverture en continu à partir du 21 décembre jusqu’au 22 mars.

 

12 Oct

Pyrénées : une des coupoles du Pic du Midi ouverte au public pour se mettre dans la peau d’un astronome

Pic du Midi
©FTV

Une des coupoles de l’observatoire du Pic du Midi, jusque là réservée aux scientifiques ouvre ses portes au public. Cette visite unique de 20mn est l’occasion de se mettre dans la peau d’un astronome dans son lieu de travail entre lunettes et télescope. Visite.

L’observatoire du pic du midi est unique. Situé à 2877m d’altitude, il permet aux scientifiques d’étudier le ciel. Une étude qui se fait depuis les coupoles installées au sommet. Jusque là interdites d’accès, les coupoles titillaient la curiosité des visiteurs qui se demandaient ce qui pouvait bien se passer dans ces lieux. Désormais, les visiteurs trouveront réponse à leurs questions. En effet, l’une des coupoles est ouverte au public. Sous la forme d’une visite d’une 20aine de minutes de jour mais aussi de nuit dans le cadre des expériences « nuits au Pic ».

On ressent l’émotion des scientifiques qui consacrent toute leur vie à la recherche

précise une visiteuse.

La coupole de l’astronome a été construite dans les années 60 pour permettre l’observation du soleil. Rénovée et équipée d’un nouveau télescope pour un coût de 250 000 euros, elle accueille des groupes d’une 20 aine de personnes.

Le nouveau télescope de la coupole des astronomes
©FVT

Ils découvrent enfin pourquoi, il y a 140 ans, il a été décidé de créer un site d’observation pour les scientifiques.

Reportage au sommet :

08 Oct

Pyrénées ariégeoises : le lâcher de bouquetins prévu ce mercredi annulé en raison de problèmes sanitaires

©Jordi Esteve PNR

 

Le lâcher de bouquetins ibériques dans le parc régional des Pyrénées Ariègeoises prévu ce mercredi 9 octobre est annulé. Les 8 animaux capturés mardi ne présentent pas un niveau sanitaire suffisant. L’opération est donc annulée afin de préserver la santé de la population déjà en place.

Les bouquetins sont de retour dans les Pyrénées ariégeoises depuis 2014. Ce mercredi un 11ème lâcher d’animaux devait avoir lieu sur le territoire de la commune d’Ustou. 8 femelles capturées en Espagne devaient rejoindre le groupe du Parc Naturel des Pyrénées Ariègeoises. « Les animaux capturés mardi ne présentaient pas le niveau sanitaire suffisant pour permettre ce lâcher », indique le parc qui ne veut prendre aucun risque. Des analyses sont en cours. Pour l’heure aucune autre date n’est encore envisagée.

300 bouquetins dans les Pyrénées

Le bouquetin des Pyrénées françaises a disparu en 1910 et la dernière femelle des bouquetins pyrénéens est morte à Ordesa en Espagne en 2000. Mais depuis 2014, l’espèce reprend pied dans le massif, grâce à un plan de réintroduction mené conjointement par le Parc National des Pyrénées et le Parc naturel des Pyrénées ariégeoises.
5 ans après le début du plan environ 300 individus se développent sur les pentes des Pyrénées dont 140 en Ariège.

Le lâcher du 9 octobre a pour objectif de renforcer de façon quantitative la population déjà existante. A partir de 2020, le parc envisage d’introduire des animaux d’une autre provenance afin de diversifier le patrimoine génétique des populations.

Réintroduire un bouquetin coûte environ 1000 euros

La défense de la biodiversité a un coût. Le lâcher des 8 bouquetins ce 9 octobre coûte environ 8 000 €. Cela comprend les frais de capture (par piégeage), les’analyses, le suivi sanitaire et alimentaire pendant la période de quarantaine (intercalaire entre la capture et le lâcher). Le transport des animaux depuis le centre de l’Espagne coûte environ 3 000 €.

Une bonne dynamique de l’accroissement de la population

Cette année dans le seul noyau ariégeois, il y a eu 21 naissances, dont 3 paires de cabris. 31 cabris de l’année ont été recensés dans les Hautes-Pyrénées. C’est le signe incontestable d’une bonne acclimatation des animaux réintroduits.  Il y a une bonne dynamique, car la population augmente de façon exponentielle. Les deux parcs se coordonnent régulièrement sur les lâchers et le développement de la population. Car à terme, l’idée est que les différents noyaux se connectent. Sur le territoire du PNP, 3 noyaux existent au-dessus de Cauterets, à Gavarnie-Gèdre et dans le Béarn.

 


Un animal protégé sous surveillance

Les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et des forêts) ont pour mission de suivre les animaux via des itinéraires de suivi mis en place de manière collaborative avec les autres acteurs investis dans le projet : le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, la Fédération des Chasseurs de l’Ariège et les associations locales de chasses concernées, d’Ustou et de Aulus-les-Bains.

Du côté espagnol, ce sont les équipes du Parc Natural Alt Pirineu et des agents de la généralité de Catalogne. Un suivi qui consiste à surveiller la bonne santé des animaux et qui peut nécessité l’intervention des agents sur des animaux blessés. Mais cela ne s’est jamais produit.

Un site et une chaîne vidéos youtube ont été développés pour sensibiliser le public à la défense de l’animal.

 

04 Oct

Pyrénées : la coupe du monde de ski alpin 2023 se déroulera en Andorre

© Sebastien LAPEYRERE / MAXPPP; SOLDEU LE 17/03/2019; FINALE DE LA COUPE DU MONDE DE SKI ALPIN 2019 A GRANDVALIRA EN ANDORRE

L’Andorre a été sélectionnée pour accueillir en 2023, les épreuves de la coupe du monde de ski alpin. Les courses se dérouleront sur les secteurs de Soldeu El Tater et Granvalira.
Les 25 meilleurs skieurs au monde s’affronteront dans les épreuves chronométrées.

C’est confirmé depuis ce vendredi 4 octobre, par la FIS, fédération internationale du ski. La principauté d’Andorre a été choisie pour l’organisation des compétions 2023 de ski alpin face à la Suisse et son domaine de Lenzerheide et la Norvège avec Kvitfjell-Hafjell à Lillehammer.

L’Andorre bénéficie d’une bonne expérience dans l’organisation de compétions internationales de ski. En effet, lors de la saison 2019-2020, les pistes andorranes avaient accueilli 5 compétions majeures.

02 Oct

Pyrénées : retour en 1973, quand le ski alpinisme en était à ses débuts, lors du rallye du Pic d’Anie

Capture vidéo

Les sommets des Pyrénées ont de tous temps attirés les compétiteurs. Des journalistes de l’ORTF s’étaient intéressés au rallye du Pic d’Anie, une course de ski d’alpinisme qui se court encore aujourd’hui au printemps. Retour sur une épreuve où la montée se faisait en courant et le retour à ski.

65 ans d’existence

La course du pic d’Anie, est l’une des plus vieille course de ski alpinisme d’Europe. La première édition a eu lieu en 1954. Quelques dizaines de courageux, se lançaient en équipe de trois ou deux personnes à pied et ski sur le dos dans les 1200m de pentes à gravir pour atteindre le sommet à 2504m d’altitude. Le départ se faisait depuis le refuge de Laberouat dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques). A cette époque, les femmes qui s’alignaient au départ étaient rares. Et les conditions d’enneigement compliquées. Malgré le mauvais temps et la difficulté, les coureurs s’élançaient dans une ambiance conviviale.

Après le top départ, le retour des premiers coureurs étaient attendus dans les deux heures. Un chonomètre tout a fait honorable.

Plusieurs épreuves de ski alpinisme se déroulent chaque année dans les Pyrénées ski aux pieds du départ au retour. Parmi les rendez-vous les plus prisés se trouve l’Altitoy, dans les Hautes-Pyrénées. En mars 2018, 640 skieurs étaient au départ. Le catalan Kilian Jornet, avait remporté l’épreuve.

 

24 Sep

Ouverture des stations de ski dans les Pyrénées, le grand n’importe quoi du calendrier

Sport d’hiver
©MaxPPP / Franck Dubray

Chaque année c’est un rituel. Alors que que l’automne débute, les stations de ski amorcent leur campagne de communication et indiquent des dates prévisionnelles d’ouverture. Rien d’anormal en soi. Mais ces dates sont-elles crédibles ?

Météo France indique que l’été 2019 a été l’un des 3 étés les plus chauds jamais enregistrés en France et le plus chaud à l’échelle mondiale. Par ailleurs, une étude annonce un hiver glaciaire sur l’Angleterre et potentiellement l’Europe. Le changement climatique est en route et a pour conséquence une modification de plus en plus visible des saisons.

Un calendrier hautement hypothétique

S’il y a encore une vingtaine d’années, le top départ de la saison de ski dans les Pyrénées était envisageable fin novembre début décembre avec du froid et des chutes de neige qui arrivaient dès le milieu de l’automne, ces dernières années ont montré que ce scénario était de plus en plus hypothétique. Ou au moins imprévisible.

En effet, les modèles météo utilisés actuellement permettent de donner les grandes tendances pour chaque saison. Mais, c’est encore trop tôt pour savoir comment se dessine la météo de l’hiver 2019-2020. Et même en connaissant les grandes tendances, les quantités de précipitations restent incertaines massif par massif. Alors parler de calendrier d’ouverture reste on ne peut plus hypothétique.

Un impact certain pour les amateurs impatients de glisse

Pour autant, ces annonces ne laissent pas insensibles les amateurs de glisse en mal de sensations. Frustrés par plusieurs mois de privation.

L’arrivée de l’automne calendaire le 23 septembre, marque la fin d’un été qui s’est révélé particulièrement sec. Chaque année, l’automne est marqué par de premières neiges sur les plus hauts sommets. En effet, les Pyrénées se sont réveillées tout de blanc vêtues le 10 septembre 2019. Mais si l’hiver calendaire n’est pas pour tout de suite (le 21 décembre), on se prépare déjà. Car, on sait que le retour sur les planches n’est plus si éloigné. Et on commence à rêver doudoune, bonnets et gants.

Pour ceux qui veulent y croire, il est d’ores et déjà possible de consulter un calendrier prévisionnel des ouvertures. Vous l’avez compris fortement soumis aux aléas de la météo.
La station des Angles (Pyrénées-Orientales) prévoit un début de saison le 30 novembre 2019. Une annonce faite sur sa page facebook. Un calendrier est régulièrement mis à jour sur le site skiinfo pour l’ensemble des stations en France.

Capture facebook

Le domaine d’Artouste (Pyrénées-Atlantiques) table pour le 21 décembre 2019 pour l’ouverture de son domaine skiable.

Plus prudente, la plus grande station de l’Ariège, Ax-3-Domaines, parle d’une ouverture dans « environ » 3 mois. Une annonce plus réaliste, au regard des saisons précédentes.

 

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