Les doigts de pieds en éventail et la casquette vissée sur la tête… c’est le Sofilm Summercamp, le festival de cinéma décalé et décontracté du 20 au 24 juin à Nantes.
Pas de tapis rouge, pas de paillettes, pas de compétition, juste le plaisir du cinéma en toute simplicité, dans la joie et la bonne humeur.
Voici 5 bonnes raisons pour venir au Sofilm Summercamp :
*Des événements…
Roger Corman « le roi de la série B » en masterclass, Edouard Baer animera depuis Nantes son émission matinale sur radio Nova, Abel Ferrara viendra fêter les 25 ans de son « Bad Lieutenant » présenté ici en version restaurée, Barbara Carlotti en showcase, Benoît Delépine, alias Michael Kael rendra un hommage à Salengro, le président de Groland et Pierre Bellemare…
Une équipe de France 3 Pays de la Loire a rencontré Farid Lounas, le directeur du festival, qui nous parle de son invité d’honneur le célèbre réalisateur-producteur Roger Corman, qui a révélé Jack Nicholson ou encore Francis Ford Coppola.
Avec les extraits de « The Intruder » (1961) (Carlotta Films) et de « Attack of the Crab Monsters » (1957)
*Des cartes blanches…
Des artistes viennent présenter à leur manière un film qui leur tient à cœur, comme Dominique A avec « Le retour » (2003) d’Andrey Zvyagintsev – Lion d’Or à la Mostra de Venise 2003 ou Camille Vidal-Naquet avec « Psycho » (1960) d’Alfred Hitchcock.
*des avant-premières cannoises de prestige… « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda (Palme d’Or 2018), « Climax » de Gaspar Noé ou encore « Blackkklansman » de Spike Lee
*des séances plein air sous les Nefs… « La la land » de Damien Chazelle, « Asterix et Obelix : mission Cléopâtre » d’Alain Chabat, « The Rocky horror picture show » de Jim Sharman, « Les hommes préfèrent les blondes » d’Howard Hawks.
*des moments de convivialité ouverts à tous…
Apéros, ciné-karaoké géant, barbecue…
Le festival du cinéma décontracté, c’est maintenant dans les salles du Concorde et du Katorza, sous les Nefs, à Stereolux et à Trempolino. ► Demandez le programme !
Plongez dans l’univers des ports, ces villes qui évoquent le dur labeur, la lutte, mais aussi l’espoir, la fuite, l’ailleurs … avec le Festival « ZONES PORTUAIRES – rencontres internationales cinéma et villes portuaires » qui cette année nous embarque vers les ports de l’Italie du suddu 6 au 12 juin à Saint-Nazaire.
Ce festival de dimension internationale nous embarquedans l’univers des villes portuaires : Comment et pourquoi ces villes-ports nourrissent-elles le cinéma et son imaginaire? Comment les cinéastes du monde les représentent-elles? Qu’apprenons-nous ainsi des évolutions sociales, économiques, humaines, urbanistiques de ces villes ?
Pour cette 3ème édition, la programmation est de nouveau exigeante et variée, ouverte à tous les publics avec 24 films, dont 5 avant-premières, comme le biopic sur Romy Schneider« 3 jours à Quiberon » de Emily Atef.
Le festival fait aussi la part belle aux films patrimoines avec notamment « Le voleur de bicyclette »de Vittorio De Sica et aux documentaires comme le très beau « Les œuvres vives »de Bertrand Latouche*
Des films d’animation, des courts-métrages, une soirée cinéma plein-air sur la plage, une soirée karaoké, une projection itinérante nocturne dans les rues de la ville sont également au programme ainsi que des temps de rencontres et d’échanges avec le public.
Zones Portuaires est un rendez-vous annuel initié par l’association Cales Obscures, proposé en partenariat avec la Salle Jacques Tati, le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire et les festivals Zones Portuaires Marseille et Gênes.
* Le documentaire « Les oeuvres vives » de Bertrand Latouche sera diffusé sur France 3 le 23 juillet prochain et projeté le 12 juin au Cinématographe de Nantes.
Le cinéma Le Katorza de Nantes accueille du 29 mai au 2 juin : Cinépride, le festival du film Gay, Lesbien, Bi, Trans et Intersexe (LGBTI)
Pour cette quinzième édition, CinéPride affiche plus que jamais sa volonté d’échange, d’engagement et de découverteautour d’une sélection de films évoquant chacun à sa manière, la pluralité de la représentation LGBTI+. Parmi les sujets évoqués, celui de la famille se retrouve au centre de plusieurs récits pour illustrer sa diversité.
Certes, Cinépride se veut un événement militant, mais c’est aussi un festival d’ouverture, avec une programmation qui parle au public LGBTI+ et qui sait piquer la curiosité des cinéphiles. Ainsi, des avant-premières sont proposées au public comme le très attendu « Désobéissance » de Sebastián Lelio (auteur de « Une femme fantastique », Oscar 2018 du Meilleur Film Étranger), un drame sombre et lumineux porté par Rachel Weisz et Rachel McAdams.
Des réalisateurs ont répondu présent pour venir rencontrer et échanger avec les festivaliers, à l’image de Yann Gonzales, pour son dernier film « Un couteau dans le cœur » avec Vanessa Paradis. Autre moment fort, la projection du documentaire de Régine Adabia « Entre deux sexes », qui donne la parole aux personnes intersexes, il est présenté ici en version sous-titrée pour sourds et malentendants, suivi d’un débat traduit en langue des signes par TIC44.
Cinépride, c’est du cinéma mais c’est aussi des rencontres avec l’espace Simone de Beauvoir, l’association CONTACT et AIDES. Sans oublier les incontournables nocturnes du vendredi et du samedi qui explorent d’autres territoires avec la projection de « The Misandrists », le nouveau projet radical de l’éternel cinéaste underground Bruce LaBruce et la soirée des courts-métrages ouvrant les portes de la soirée CinéPride proposée par Usées Coutumes avec pas moins de trois DJ sets !
Petite nouveauté cette année : le public est invité à décerner un prix pour un court et un long-métrage.
Clap de fin pour le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes.
Hier soir avait lieu la soirée de clôture du festival avec le palmarès des différentes catégories.
La maladie du dimanche (La Enfermedad del domingo) de Ramón Salazar, a reçu le prix du public ET le prix Jules Verne. C’est donc un réalisateur heureux qui est monté sur la scène du théâtre Graslin pour recevoir ces récompenses et remercier ses deux actrices formidables sans qui le film n’aurait pu se faire. Tournée en partie en France, cette histoire de retrouvailles entre deux femmes, une mère et sa fille a particulièrement touchée le public et le jury.
Le prix Jury Jeune a récompensé Selfie de Víctor García Léon.
L’occasion de demander à Paul, membre de ce jury jeune que nous avions rencontré avant le festival, de nous donner ses impressions : « Participer à ce festival en tant que jury a été une expérience enrichissante,j’ai mis ma vie entre parenthèse pendant ces 10 jours« . A l’issue des projections les jeunes membres de ce jury, devaient faire une liste des 2 films qui avaient retenu leur attention pour ensuite commencer les délibérations. Le choix n’a pas été facile, Paul nous confie que tous les films avaient au moins une voix, mais au final c’est Selfie qui a fait la différence. Le jury a particulièrement aimé le thème traité, la manière de filmer en apostrophant directement face caméra le public, l’humour corrosif. Pour Paul « récompenser ce film a aussi été une manière de mettre en avant un film à petit budget mais très innovant ». Une expérience à refaire pour ce jeune passionné de cinéma.
Le prix opéra prima qui récompense un premier film, va à Pieles de Eduardo Casanova, les membres de ce jury composé de journalistes, ont souligné l’audace toute espagnole de cet ovni.
Le prix des courts-métrages a récompensé El escarabajo al final de la calle de Joan Vives et le prix du documentaire a été attribué à La Chana de Lucija Stojevic
Tous ces films primés sont projetés au cinéma Katorza lundi 9 et mardi 10.
La soirée était suivie de la projection en avant-première du dernier film d’Isabel Coixet « La Libreria » (the bookshop) en présence de la réalisatrice. Auréolée de 3 Goya reçus en février dernier pour ce plaidoyer en faveur de la littérature, Isabel Coixet est devenue la réalisatrice espagnole la plus primée en Espagne. La Libreria sortira dans les salles françaises en novembre.
Cette 28ème édition a été un beau succès. Le public, la qualité des débats, les rencontres, … ont prouvé que Nantes était bien la plus espagnole des villes françaises! Rendez-vous l’année prochaine …
Une envie de soleil dans la grisaille nantaise ?Rendez-vous sous les projecteurs du Festival du Cinéma Espagnol. Jusqu’au 8 avril, c’est l’occasion de découvrir des films inédits, d’assister à des masterclass, d’échanger avec des réalisateurs … tout un programme pour cette 28ème édition qui promet aussi une belle compétition !
Après notre entretien avec Paul, membre du jury Jeune Public, rencontre avec Madame la Présidente du Jury Jules Verne, Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera, le musée de la mode de la ville de Paris.
–Quelle cinéphile êtes-vous ?
J’imagine que je vis le cinéma comme presque tout ce qui m’intéresse : passionnément. Je consomme des films de tout genre, de toute époque et de toute origine. On pourrait dire que je suis une cinéphile éclectique et passionnée.
–Quel regard portez-vous sur le cinéma espagnol ?
Le Festival de Nantes comme le Festival de San Sebastián offrent dans leurs programmations respectives une image très plurielle du cinéma produit dans l’État espagnol : tant du point de vue des genres que de celui des auteurs, des langues… C’est l’une des cinématographies les plus riches d’Europe (…)
– Vous êtes originaire de Bilbao, vous devez être très attentive au cycle « la fenêtre basque » du festival, qui depuis 18 ans propose de découvrir les plus grands cinéastes basques ?
En tant que basque, je suis avec grand intérêt « La Fenêtre basque » et le parcours des films qui y sont présentés. L’an dernier, j’ai eu l’occasion d’assister au festival comme directrice de l’Institut Basque Etxepare qui, en tant qu’institution chargée de la promotion de la culture basque à l’étranger, soutient ce cycle historique. La Fenêtre basque du Festival de Nantes est le cycle de cinéma basque le plus vétéran et complet hors des frontières du Pays basque, ce n’est pas rien !
Cette section, qui fête sa majorité, a permis aux principaux cinéastes basques des dernières décennies de visiter la ville de Jules Verne et de présenter leurs travaux devant le public français. J’ai l’impression que ce travail de longue haleine a familiarisé les cinéphiles français aux filmographies de nos auteurs, a souvent favorisé leur distribution en France et leur a permis de parler de notre histoire, de notre culture et de notre langue basque ou euskara.
-Quelle présidente allez-vous être ? Est-ce une première pour vous ?
Effectivement, c’est la première fois que je suis présidente, même si j’ai déjà fait partie d’un jury récemment. Lors de la dernière édition du Festival de San Sebastián, j’étais membre du jury du Prix Irizar au meilleur film basque, une expérience vraiment extraordinaire. J’ai donc appris de l’écrivaine Itxaro Borda, présidente de notre jury, qu’il n’y a rien de plus sage que de présider avec responsabilité et beaucoup de respect envers les opinions du reste des membres. J’espère pouvoir mettre ça en pratique.
-Qu’attendez-vous d’un film ?
Qu’il m’émeuve, qu’il me provoque, qu’il me fâche, qu’il me trouble. J’attends qu’il me fasse entrer dans l’histoire qu’il veut raconter, quelle qu’elle soit.
–Par votre parcours lié à l’art, votre regard sur l’esthétisme du film va-t-il être primordial ?
Par déformation professionnelle, je ne peux pas éviter de prêter une attention toute particulière aux costumes d’un film. Mais je ne m’arrête pas seulement à la rigueur historique, dans les films d’époque par exemple, ou à leur plus ou moins grande virtuosité technique, qui est importante bien sûr.
Je suis fascinée par la capacité d’un costume à nous transmettre la personnalité, les intentions ou les frustrations d’un personnage. Quoi qu’il en soit, au-delà des aspects esthétiques, c’est l’ensemble du film qui m’attrape et auquel j’accorde de l’importance.
–Votre dernier coup de cœur cinématographique ?
“Phantom Thread”, de Paul Thomas Anderson
Retrouvez dimanche 8 avril à 18h30 au Théâtre Graslin, Miren Arzalluz et tous les autres membres du jury pour la remise des prix aux lauréats.
C’est une relecture d’une oeuvre par un auteur pour la rendre propre à son univers.
Et c’est ce que propose de mettre en lumière du 30 mars au 8 avril le Cinemovida de Cholet avec Adaptations, festival dédié aux œuvres littéraires transposées à l’écran.
Avec une sélection de plus de 30 films, cette 6ème édition promet de belles découvertes, de belles émotions, de belles rencontres.
Jérémy Cacheux, directeur du Cinemovida, explique : « Il y a déjà quelques années que je réfléchissais à la possibilité de créer un festival », mais c’est en arrivant à Cholet pour l’ouverture du cinéma, que son idée a pu prendre forme. « Le choix du thème des adaptations littéraires est venu assez rapidement, je me suis dit que chaque année il y aurait matière à trouver des films (…) les adaptations sont de grands viviers d’idées pour les scénaristes, les réalisateurs. Le Festival Adaptations est donc né comme cela ! »
Pour Jérémy, le temps fort sera sans aucun doute l’ouverture du Festival, vendredi 30 mars à 20h00, avecla venue de Jean-Pierre Améris pour la présentation, 2 mois avant sa sortie, de sa dernière comédie Je vais mieux.
De nombreux réalisateurs sont aussi attendus comme Nicolas Giraud pour son 1er film Du soleil dans mes yeux, Christophe Leclaire pour Le portrait et les frères Vital-Durand qui viennent présenter Et mon cœur transparent. Des rencontres très appréciées du public, toujours plus nombreux.
Jérémy précise qu’il y a un événement qui lui tient particulièrement à cœur : « J’ai un petit faible pour la nuit au cinéma consacrée à David Fincher car j’adore ce réalisateur ! ». Une occasion de (re)voir Fight Club ou Gone Girl.
Autre particularité du festival, le ciné-concert du film Metropolis de Fritz Lang, le directeur du Cinémovida explique que l’idée d’un ciné-concert vient de son amitié avec Christophe Patrix, professeur de hautbois au Conservatoire du Choletais et membre du quintette à vent : Nominoé. « C’est la 3ème fois que nous collaborons, nous avions déjà proposé un ciné-concert sur Nosferatu et L’Aurore. »
Une fois l’œuvre choisie, Christophe se met à la composition, pour Jérémy « c’est ça l’originalité ! Il compose une nouvelle musique complètement différente de l’originale ! Et cette année pour Metropolis ce sera un grand moment car au-delà de la qualité du film et de la musique qu’il a écrite pour l’occasion, il y a comme un défi physique : 2h30 de musique ! (mais on fera quand même un petit entracte !) »
Adaptations, c’est aussi 5 films en compétition pour le prix du public et le prix des lycéens, car un accent tout particulier est mis dans ce festival pour attirer les jeunes vers la littérature et apporter un autre regard sur le cinéma. C’est dans cette idée que deux ciné-conférences ouvertes à tous sont proposées.
Nicolas Blondel, président de l’association Au film de la Moine (organisatrice du festival) précise que ces séances à fort intérêt pédagogique sont pensées et préparées par des enseignants. Elles donnent à réfléchir sur le monde et les autres cultures. Avec L’étreinte du serpent de Ciro Guerra, le thème de l’Amazonie et des différences de civilisation va être abordé.
Ces ciné-conférences permettent surtout d’apporter un éclairage et une lecture différente de certaines œuvres de la littérature. C’est le cas cette année, avec le film La reine Margot de Patrice Chéreau qui offre un autre regard sur certains personnages du livre de Mme de La Fayette La princesse de Montpensier, au programme de la Terminale Littérature.
Le festival Adaptations c’est lire des films et voir des livres – Nicolas Blondel
Du 28 mars au 8 avril, Nantes devient la capitale du cinéma espagnol, Olé !
Pour cette 28e édition, le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes propose : 70 films projetés en version originale au Katorza, des rencontres avec les réalisateurs, les acteurs, les professionnels du cinéma, des tables rondes, des expositions, des soirées thématiques.
Mais qui dit festival, dit compétition, dit jury …
Rencontre avec Paul, membre du jury Jeune Public, âgé de 24 ans, cet étudiant en deuxième année de master LLCER (aire culturelle hispanique) à l’Université de Nantes fait partie de ce jury composé de 5 cinéphiles âgés de 18 à 30 ans.
.– Quel cinéphile êtes-vous ?
Le cinéma a toujours été depuis le lycée le vecteur culturel qui m’était le plus accessible (…) J’avoue que je suis très centré « cinéma d’auteur », je suis sensible aux belles images, aux regards, à l’ambiguïté, aux sous-entendus, aux problèmes sociétaux… qu’on peut retrouver dans ce genre de film. Bien que parfois j’aime regarder un film pour me marrer tout simplement. Les deux choses ne sont d’ailleurs pas incompatibles, c’est une des raisons pour laquelle j’aime le ciné espagnol.
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– Etes-vous un fidèle du festival du film espagnol ? Est-ce que c’est un cinéma qui vous touche particulièrement ?
J’ai découvert le festival de l’intérieur en étant bénévole il y a deux ans et par l’intermédiaire de Pilar Martinez-Vasseur, professeure à l’Université et co-directrice du Festival. C’est vraiment un coup de cœur, un moment hors du temps, de partage et d’échange autour de quelque chose de beau ! Bien sûr, personnellement ce cinéma me touche parce que c’est une culture et une langue qui m’intéresse beaucoup et sur laquelle je travaille. Pour moi ce que le ciné espagnol a que les autres n’ont pas (…) c’est le fait de traiter des sujets de société sérieux ou graves à travers le prisme de l’humour. C’est vraiment ça qui me plaît et je pense que cette année nous allons être servis vu le thème choisi.
(un cycle « rires et délires » est au programme)
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– Comment s’est passé votre sélection pour être membre du Jury Jeune Public ?
La sélection s’est faite sous la forme d’une candidature que nous devions déposer avant le 5 mars, et dans laquelle devait figurer une lettre de motivation ainsi qu’un CV.
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– En quoi cela consiste ? Vous avez eu des consignes ?
Nous devons visionner tous les films de la compétition officielle et ensuite se retrouver tous pour procéder aux délibérations. Je trouve ça bien de ne pas avoir de consignes particulières avant de voir les films, on va pouvoir se confronter au produit brut, en donner nos propres impressions et les partager avec les autres. On ne se connaît pas ou peu parmi les membres du jury, ça va être sympa d’apprendre à se connaître à travers nos impressions de cinéphiles. En plus l’accréditation va nous permettre d’aller voir autant de film que l’on veut, c’est génial pour profiter un maximum de l’événement !
– Quel jury allez-vous être ? Qu’attendez-vous d’un film ?
Quand je vais au cinéma habituellement, je m’attache à ne pas attendre quelque chose en particulier du film que je vais voir, j’essaie de ne pas regarder les bandes annonces pour vraiment être dans la découverte, dans la spontanéité (…) C’est cela que j’attends en voyant un film, être surpris, touché émotionnellement. Et pour cela je vais tout faire pour me laisser porter par les histoires qui seront racontées sur la toile lors du Festival.
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– Votre dernier coup de cœur au cinéma ?
C’est probablement « Call me by your name » de Luca Guadagnino pour la BO, les vacances, l’amour, les belles images, les acteurs… et côté cinéma espagnol c’était « Carmina o revienta » et « Carmina et Amen », deux films de Paco Leon (réalisateur primé au Festival l’année dernière) sur une mère courage qui tente de survivre financièrement tant bien que mal, très drôle et touchant, j’ai adoré. D’ailleurs « Carmina o revienta » est programmé cette année dans le cycle « Rires et Délires », je le recommande fortement !!
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Le prix du Jury Jeune Public, existe depuis 2003 et récompense un film parmi la sélection officielle :
– El autor de Manuel Martin Cuenca
– Fe de etarras de Borja Cobeaga
– Incerta glòria de Agustí Villaronga
– Handia de Jon Garaño et Aito Arregi
– La enfermedad del domingo de Ramón Salazar
– Selfie de Víctor García León
Cette sélection est soumise au jury du prix Jules Verne, il y a aussi le prix Opera Prima qui récompense une première œuvre, un prix du documentaire et un prix du court-métrage.
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Résultats pour découvrir notamment le choix de Paul et de ses camarades, dimanche 8 avril à 18h30 au Théâtre Graslin pour la remise des prix aux lauréats.
Du 19 au 25 mars au cinéma Renaissance de Fontenay-le-Comte, le cinéma donne rendez-vous aux passionnés, aux curieux, aux amoureux des mots, aux cinéphiles de tous âges …
Sous-titré « De la Littérature au Cinéma », le Festival du Film de Fontenay-le-Comte se propose de creuser les liens entre le cinéma et toutes les formes d’écriture. Cinéastes, scénaristes, écrivains, spécialistes sont invités à venir partager leurs sentiments sur les rapports entre l’image et l’écrit.
C’est donc tout naturellement que la programmation fait la part belle aux adaptations d’oeuvres littéraires, avec notamment la projection en avant-première du dernier film de Jean BeckerLe collier rouge d’après le livre éponyme de Jean-Christophe Rufin ou Rester vivant – méthode d’Erik Lieshout adapté de l’essai de Michel Houellebecq avec Iggy Pop.
Cette 7ème édition met un coup de projecteur surl’enfance(s), thème majeur du cinéma de The Kid à Ma vie de courgette en passant par Les 400 coups. Pour les organisateurs du festival : « Il existe un lien naturel entre l’enfance et le 7ème art. Une sorte de passage secret comme celui dans lequel tombe l’héroïne d’Alice au pays des merveilles. Voir ou revoir les jeunes personnages à l’écran, c’est aussi traverser l’histoire du cinéma et observer l’évolution du regard posé sur la jeunesse. »
L’occasion de (re)découvrir des classiques comme La nuit du chasseur de Charles Laughton ou Le labyrinthe de Pan du récemment oscarisé Guillermo Del Toro, mais le festival n’oublie pas les plus petits avec une programmation rien que pour eux.
Des séances-rencontres sont proposées pour permettre des échanges entre le public et des invités de marque comme Alaa Ashkar réalisateur du documentaire On récolte ce que l’on sème, Gabor Rassov scénariste du dernier film de Samuel Benchetrit d’après son roman Chien, ou Patrice Gautier réalisateur de Moi et le Che.
Le Festival du Film de Fontenay-le-Comte c’est aussi une compétition de courts-métrages sur le thème de la littérature, un ciné-concert « Alice Comedies » de Laurent Pontoizeau, des ateliers d’initiation à la création de films d’animation, …. De quoi passer un bon festival !
Du 8 au 10 mars, le cinéma Le Trianon en Mayenne, propose une programmation 100% jeune, des rencontres et un concert en live !
Il faut une bonne dose de persévérance pour demander à un jeune de venir au cinéma voir autre chose qu’un Marvel, ou le énième Labyrinthe. Avec Festi-jeune le défi est relevé ! La sélection est faite par des ados pour des ados, 5 films classés « art et essai » pour découvrir un autre cinéma.
Daniel Blanchetière, président de l’association Le Trianon, explique l’origine de ce festival « Le cinéma Le Trianon a mis en place il y a deux ans, une commission jeunes âgés de 15 à 18 ans, avec pour objectif de les faire venir au cinéma. L’idée est de proposer des films originaux, voire « audacieux » qui ne sont pas programmés dans les salles grand public (…) Ce festival est l’occasion de mettre l’accent sur cette commission et de créer un petit événement pour sensibiliser ce jeune public. »
Pour cette édition, 5 films à thème sont proposés :
Jeudi 8/03 à 20h30 – soirée foot avec le film La surface de réparation de Christophe Régin. Séance suivie d’une rencontre avec Régis Buron, éducateur au Stade Lavallois.
Vendredi 9/03 à 20h00 – découverte d’une petite pépite du cinéma indépendant, The Florida project de Sean Baker.
22h15 – soirée grand frisson avec Carrie au bal du diable de Brian de Palma (interdit aux moins de 12 ans).
Samedi 10/03 à 16h30 – le rap est à l’honneur dans Patti Cake$ de Geremy Jasper. Projection en présence d’Estelle Chesné, chargée du dispositif scolaire de l’association Atmosphère53.
Samedi 10/03 à 20h00 – soirée spéciale musique, avec un concert acoustique d’Archimède, le célèbre groupe lavallois des frères Boisnard.
21h30 – musique toujours avec Sing Street de John Carney qui ressuscite la scène rock des années 80.
De quoi donner envie aux jeunes et moins jeunes de venir au cinéma !!
Avec l’arrivée des vacances, le festival de cinéma Télérama Enfants tombe à pic ! Rendez-vous dans vos salles obscures en famille jusqu’au 6 mars.
Pour cette 2ème édition, redécouvrez une sélection des 11 meilleurs films pour enfants projetés pendant l’année 2017 mais aussi 3 avant-premières…
Dans la région, plusieurs cinémas proposent cet événement :
►Cinéma Jacques Tati à St Nazaire
Un choix de 6 films, pour petits et grands : 2 avant-premières, 1 grand classique, 1 conte qui en contient plusieurs, 1 programme de courts-métrages hauts en couleurs et la dernière merveille des studios Pixar. Durant toute la quinzaine sont proposés aux enfants : des goûters, un concours d’affiches, un quizz ludique avec des cadeaux à la clef !
Les enfants de 3 à 6 ans seront charmés par La ronde des couleurs. Les plus grands seront passionnés par les aventures rocambolesques de Agatha, ma voisine détective.La Vallée des loups, nous emmènera à la rencontre des loups sauvages dans leur milieu naturel. Le patrimoine sera également à l’honneur avec Cadet d’eau douce de Buster Keaton, un classique intergénérationnel proposé en version restaurée.
Une sélection de 7 films dont Paddington 2 ou Des trésors plein ma poche sont proposés. Des séances avec des goûters, mais aussi des rencontres avec Simon Astier réalisateur-plasticien ou Romain Ollivier de la librairie Azu Manga.
Au programme cette année au Cep, 8 films, 2 avant-premières, et des animations sur certaines séances comme le très attendu ciné-concert qui suit la projection de Polichinelle et les contes merveilleux.
Pour bénéficier du tarif festival (3,50€ par personne et par séance ) il vous suffit de présenter à la caisse, dûment rempli, le pass pour 2 personnes à découper dans les Télérama des 21 et 28 février.