24 Jan

Un festival de courts-métrages !

Dans la Sarthe, si le chiffre 24 est synonyme des 24 heures du Mans auto, moto et Cie, il est aussi attaché à un festival de cinéma hors-norme, le festival des 24 courts.

Cet événement qui a lieu du 26 janvier au 4 février, met à l’honneur le cinéma d’un genre très particulier : le court-métrage. Exercice qui se révèle un vrai défi : raconter une histoire, faire vivre des personnages, provoquer des émotions, le tout en moins de 30 minutes.

24 courts

A l’origine de ce festival, une association Au Film des Mots, créée en 2001 par des réalisateurs sarthois pour développer des projets et aider à la diffusion de courts-métrages. Mais c’est en 2004, que le festival des 24 courts est lancé par un passionné du 7ème art, Claude Saussereau, enseignant, scénariste et réalisateur. Dès la première année, le public répond présent pour cet événement qui n’a cessé depuis de confirmer ce succès.

Pour cette 15ème édition, 68 courts-métrages ont été sélectionnés sur les 1000 films reçus, une chance pour ces réalisateurs de voir leurs œuvres sur grand écran, mais aussi l’occasion de rencontres et d’échanges avec des festivaliers de plus en plus fidèles.

Et si ce festival entièrement consacré aux courts-métrages est assez unique, l’originalité est aussi de proposer la projection des différentes catégories dans 4 lieux de la région, à la ville comme à la campagne, au Mans comme à Bouloire :

Vendredi 26 janvier à 20h30 : Ciné d’ici à la salle François Rabelais à Changé. C’est la 2ème édition pour cet événement en marge du festival qui propose une sélection de films d’auteurs sarthois. Un vrai moment d’échanges, sans compétition.

Vendredi 2 février à 20h : Les 24 tout courts au cinéma Les Cinéastes au Mans. Le festival dans le festival, les 24 tout courts a pour objectif de valoriser la production et le travail des auteurs de courts-métrages d’animation ou de fiction de moins de 5 minutes. La projection est suivie du palmarès pour cette catégorie.

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Samedi 3 février de 16h à 22h30 : Les 24 courts – sélection internationale au théâtre Epidaure à Bouloire. Dans cet ancien hospice reconverti en théâtre, ce sont 8 films qui nous viennent de Bulgarie, de Belgique ou de Russie qui seront jugés. Et la soirée se clôturera après le palmarès, par un cabaret-spectacle-projection « Argentic Rodéo »

Dimanche 4 février de 10h à 18h : Les 24 courts – sélection nationale au cinéma Simone Signoret à Mulsanne. C’est une programmation très attendue par les fidèles de ce festival, l’occasion d’apprécier une sélection de films porteurs de thèmes forts comme le racisme, la famille ou la vieillesse.

24 courtsCette année, le jury est co-présidé par deux acteurs de talent : Marie-Christine Adam (vue dans de nombreux films comme Disco de Fabien Onteniente ou Le Capital de Costa-Gavras) et Philippe Caroit (présent sur le petit écran avec la série RIS Police scientifique ou au cinéma dans Les Randonneurs à Saint-Tropez de Philippe Harel).

Le public jeune sera aussi bien représenté avec la participation d’un jury d’étudiants, et une sélection de coups de cœur des collégiens et lycéens de la région.

Toutes les infos sur le site : www.24courts.fr

21 Jan

Les cinémas de Mayenne prennent soin de vous…

Avec Les Rencontres Cinéma et Santé du 22 au 30 janvier 2018, le grand écran vient ausculter notre relation à la santé.

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Pour la 14ème année consécutive, les salles de cinéma du nord Mayenne proposent un programme de 6 films sur des thèmes de santé comme la drogue, la greffe ou l’enfermement psychiatrique. Ces documentaires ou fictions seront accompagnés de débats, d’échanges avec les réalisateurs, acteurs ou professionnels de santé.

rencontres (1)►Le Vox Mayenne accueillera la soirée d’ouverture lundi 22 janvier à 20h30, avec la projection en avant-première du film « La fête est finie », en présence de la réalisatrice Marie Garel-Weiss et des deux actrices principales, Zita Hanrot (César du Meilleur Espoir Féminin pour Fatima, en 2016), et Clémence Boisnard. Ce long-métrage aborde le thème de la toxicomanie chez les jeunes et du cheminement pour s’en sortir.

 

► »Réparer les vivants » de Katell Quillévéré sur le don d’organe sera diffusé mardi 23 à 20h30 au cinéma l’Aiglon de St Pierre-des-Nids et sera suivie d’une rencontre avec les médecins de ce secteur.

►Mercredi 24 au cinéma de Gorron, Arnaud Ray viendra présenté son tonitruant documentaire « Huguette the Power » où les seniors trouvent une deuxième jeunesse grâce à un projet musical.

►A Ernée jeudi 25, le documentaire « Les sentinelles » donne la parole aux agriculteurs, ouvriers, empoisonnés par l’amiante ou les pesticides, une soirée en présence de son réalisateur, Pierre Pézerat.

► »12 jours » de Raymond Depardon sera l’occasion de parler de l’enfermement psychiatrique, avec Xavier Talois, cadre supérieur de santé, pôle santé mentale du CHNM. Rendez-vous au Vox à Mayenne, vendredi 26 à 20h30.

►Et toujours au Vox, le film « Roues libres » d’Attila Till viendra clôturer ces rencontres, mardi 30 janvier à 20h30. Une comédie noire, grinçante sur des bad boys en fauteuil roulant. Un film digne des frères Cohen ou d’un Tarantino !

Pour compléter cet événement, une exposition photo est proposée par Sophie Faguer, jeune photographe mayennaise. Elle expose une série de portraits en 16/9 aux couleurs désaturées, de son frère Léo, mettant ainsi en scène celui pour qui la parole était devenue un obstacle infranchissable. A découvrir jusqu’au 30 janvier au cinéma le Vox à Mayenne.

►Toutes les infos sur le site Atmosphère53

19 Jan

Succès pour les documentaires algériens au festival Premiers Plans

Il y avait un parfum d’Orient mercredi soir au festival Premiers Plans d’Angers …

Trois films issus du laboratoire documentaire d’Alger étaient présentés ce soir là et ce fut un véritable succès.

Xavier Liébard, réalisateur nantais de documentaires dont le récent « Les voix du large », est à l’initiative de ce projet, il nous raconte cette soirée forte en émotion pour ces jeunes réalisateurs algériens présents.

« C’est un carton plein pour la première projection des quatrièmes labos d’Alger, la salle était complète et le public particulièrement attentif aux oeuvres présentées :
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►Louisa Beskri, réalisatrice de « Birds » a fait le déplacement depuis Alger pour rencontrer le public angevin. Âgée d’à peine 25 ans, elle porte un premier film documentaire sans concession qui suit pas à pas Abderaman, jeune enfant d’immigré de 6 ans qui fait la manche dans les rues de Tipaza. Ce document brut, montre une enfance rude, mais qui sait garder une belle part d’insouciance, comme si la jeunesse d’où qu’elle vienne permettait tous les possibles.
« Birds » est déjà sélectionné dans plusieurs festivals au Nigéria, à Palerme en Sicile et à Stockholm en Suède.
►Zidani El Keyer a également fait le déplacement pour présenter « Nice very Nice », un portrait tendre de Didou, vieil habitant d’un quartier mythique d’Alger : la Casbah. Didou a construit dans son appartement une improbable fresque mauresque en mémoire à sa femme disparue, qui s’étend jusque dans la rue en contrebas. Malgré ses 89 ans, il continue à sculpter son oeuvre. Cet hommage amoureux, à l’image du facteur cheval, attire de nombreux touristes en visite dans le vieil Alger.
Zidani a découvert Didou il y’a quelques années. Marqué par cette rencontre, ému par ce geste, le jeune réalisateur avait à cœur de filmer ce personnage et d’en laisser une trace. Les Labos d’Alger lui ont permis de mettre en lumière un thème fort, ce que nous sommes capables de faire par amour.
Son film vient également d’être sélectionné en Sicile et au festival du film africain de Louxor en Egypte.

 

soirée labo (1)►Enfin le 3ème film, dont le réalisateur Narcisse Youmbi n’a pu faire le déplacement, « Dr Fatma » évoque le portrait d’une femme gynécologue et obstétricienne au moment des consultations avec ses patientes. Son cabinet, lieu d’intimité et de confidence devient un véritable révélateur de la place de la femme. Dans un ton drôle et un véritable sens de la mise en scène le Dr Fatma exhorte ses patientes a ne pas se laisser diriger et à choisir leur destin.

A l’issue de la projection de ces trois films, Xavier Liébard nous confirme que « charmée par la diversité et la force de ces propositions, la salle a su encourager ces jeunes graines de cinéastes algériens à continuer. »

Le festival Premiers Plans qui a une véritable vocation de découvreur de talents, prouve encore une fois son attachement et sa motivation à faire émerger et à épauler de nouveaux réalisateurs. Avec le laboratoire documentaire d’Alger, ces jeunes algériens ont pu donner à voir au public des films forts et engagés.
A n’en pas douter voici de jeunes auteurs à suivre …
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La reprise de la projection des labos d’Alger est prévue ce soir à 19h45, Salle 6 au cinéma Les 400 coups d’Angers – séance gratuite dans la limite des places disponibles.
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14 Jan

Festival Premiers Plans, zoom sur le labo d’Alger

PREMIERS PLANS

Angers déroule le tapis rouge au 7ème art jusqu’au 21 janvier avec le Festival Premiers Plans qui met en lumière le jeune cinéma européen.

Si Premiers Plans, qui fête cette année son 30ème anniversaire, a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable du cinéma, ce que l’on sait moins, c’est qu’il œuvre à son développement grâce à des échanges et des partenariats avec des pays comme la Chine ou l’Algérie.

Depuis sa première édition en 1989, Premiers Plans se définit comme un véritable découvreur de talents, de nombreux réalisateurs qui y ont présenté leurs premières œuvres, sont maintenant des artistes confirmés à l’image d’Arnaud Desplechin, Danny Boyle ou Joachim Trier. De cette envie de se mettre au service de réalisateurs en devenir et de faire émerger de nouveaux talents, est né un partenariat avec l’Algérie, basé sur la formation aux films documentaires.

► Zoom sur le laboratoire documentaire d’Alger : avec Xavier Liébard, réalisateur de la région, à l’initiative de ce projet.

Pour Xavier, le Festival Premiers Plans est une affaire de cœur et de fidélité, il y collabore depuis de nombreuses années. Durant 6 ans, il s’est occupé du laboratoire documentaire dans le cadre des Ateliers d’Angers, qui a permis à une centaine d’amateurs passionnés et professionnels de se former à ce genre cinématographique, et de réaliser 30 courts-métrages documentaires.

cette expérience, s’était permettre aux gens d’aimer le cinéma, mais aussi de le pratiquer

Suite à ce succès, Xavier Massé, l’administrateur du festival et Pénélope Lamoureux chargée de mission culturelle à l’ambassade de France à Alger, ont proposé à Xavier d’exporter l’idée du laboratoire en l’adaptant aux besoins professionnels algériens.

Ainsi en 2014, l’aventure « Laboratoire documentaire d’Alger » est mise en place avec pour enjeu de former des professionnels algériens à tous les postes de construction d’un documentaire (réalisation, cadre, son, montage), avec une entrée spécifique sur le son dirigée par l’ingénieur du son, Arnaud Marten. Karim Moussaoui programmateur à l’institut français d’Alger et réalisateur reconnu (« En attendant les hirondelles » sélectionné en 2017 à un certain regard à Cannes), en coordonne la partie algérienne.

Cette formation pratique sur la réalisation documentaire, la seule existante en Algérie regroupant la totalité du processus de création de ce genre cinématographique, est désormais bien identifiée et reconnue. Les partenariats s’étoffent, notamment avec Dzair Tv pour l’Algérie et les ateliers Varans pour la France qui octroient des bourses aux réalisateurs algériens. Un vrai tissu de professionnels commence à apparaître autour de ces ateliers, offrant à la jeune génération une occasion de porter un regard neuf sur la société algérienne.

labo alger

Depuis sa création, une quarantaine de professionnels algériens a ainsi été accompagnée dans l’écriture et la réalisation, 12 films documentaires ont été produits, 12 petites formes sonores montées et mixées. Preuve du succès de cette formation : ces films ont obtenu une soixantaine de sélections dans des festivals à travers le monde et reçus 10 prix internationaux.

Projections, formations, réalisateurs invités à Angers puis à Alger, cartes blanches : c’est un véritable partenariat sur le long terme qui est monté dans le cadre de ce laboratoire entre l’Institut Français d’Alger et le festival Premiers Plans. Et cette année encore, cette collaboration permet à 12 professionnels algériens de présenter leur réalisation lors du festival.

Pour cette nouvelle édition, ils ont relevé un pari fou et audacieux : tourner 3 films documentaires en 20 jours sur le thème de « l’ombre et la lumière », avec un nouvel exercice : présenter une série de photos pour illustrer son thème. Pour ce contre-la-montre qui oblige à la coordination et l’efficacité, ils ont été accompagnés pédagogiquement par Xavier Liébard (réalisation), Yacine Bouaziz (montage) et Arnaud Marten (son).

Retrouvez ces 3 films : « Birds » de Louisa Beskri, « Nice, very nice » de Zidani El Kheyer et « Dr Fatma » de Narcisse Youmbi, au Festival Premiers Plans, lors de 2 soirées exceptionnelles : 

  • mercredi 17 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 Coups  – projection suivie d’une rencontre avec Xavier Liébard, Louisa Beskri, Zidani El Kheyer (réalisateurs) et Abdenour Hochiche (Institut français d’Alger)
  • vendredi 19 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 coups.

 

 

11 Jan

Sortie du film « la surface de réparation », le FC Nantes au cœur de l’histoire

Dans les sorties de ce début d’année, à noter le 17 janvier, l’arrivée sur nos écrans du film « la surface de réparation » de Christophe Regin, tourné à Nantes.

la surface

« La surface de réparation », c’est l’histoire de Franck, ancien joueur de foot, qui ne peut faire le deuil de ses rêves de jeunesse et qui vit actuellement dans les coulisses du FC NantesSans statut, ni salaire, il connait bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. A la fois espion pour un dirigeant, intermédiaire des joueurs, chaperon des plus jeunes, il est parvenu à devenir un maillon essentiel du club mais sans en faire véritablement partie. 

Pour son premier long-métrage, Christophe Regin a choisi de situer l’action de son film à Nantes, il tenait à ce que l’action se déroule dans une ville de province ordinaire, avec un cadre plutôt bourgeois. il ne voulait surtout pas d’une ville avec un passé footballistique lié à une forte identité ouvrière, comme Lens ou Saint-Etienne.

Le réalisateur explique : « Il fallait que la géographie des lieux soit répétitive, car le quotidien de Franck s’articule toujours autour des mêmes endroits : le centre d’entraînement, le stade, le café des supporters, les entrées de boîte de nuit. Il a une connaissance et une maîtrise parfaites de ces lieux et de leurs faunes, mais il n’en fait jamais tout à fait partie. Il vit dans un appartement qui n’est pas le sien, « travaille » au centre sans y être salarié, il connaît les stadiers mais vend des places à la sauvette… Il n’est ni vraiment dedans, ni vraiment dehors … » – propos recueillis par allociné.

►Retrouvez l’interview de Franck Gastambide, acteur principal du film dans le JT de France 3 Pays de la Loire du vendredi 12 janvier 2018

►Reportage sur l’avant-première du film, lors du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon qui a eu lieu en octobre 2017

10 Jan

Un tournage à la maison…

Dans le cadre du tournage du prochain court-métrage du nantais Guillaume Mainguet « Lait Poivre », produit par Acrobates Films, le réalisateur recherche le décor principal :

tournage

Maison ou appartement en rez-de-chaussée à Nantes

T4/T5 (4 pièces + cuisine) dans quartier calme, fenêtres au nord (facultatif), bâtiment des années 60/70.

Le lieu doit être vide.

Durée d’occupation : 4 jours de tournage entre le 19 février et le 3 mars

 

Les personnes ayant des décors (propriétaires uniquement) ou des pistes peuvent envoyer leurs propositions par mail à laitpoivre@gmail.com avec : coordonnées, adresse exacte et photos en précisant dans tous les cas la superficie, le nombre de pièces, l’orientation.

Synopsis du film :  Jean, la soixantaine, rend visite à son fils Vincent, fâché avec lui depuis quelques années, pour lui annoncer qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer. Entre la pudeur et la maladie naissante, les deux hommes laissent surgir leur animosité et leur besoin d’affirmer leur parole respective.

Ce film est soutenu par la région des Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC, et est accompagné par le Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire.

08 Jan

La Plateforme accueille les professionnels du cinéma des Pays de la Loire

 

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Moteur… ça tourne… action !

Faire un film, c’est une histoire de passion et un vrai travail d’équipe pour arriver au clap final.

Le cinéma est un domaine où chaque acteur a son importance et où les métiers sont multiples, liés les uns aux autres : auteurs, comédiens, techniciens, producteurs, distributeurs,… tous unis pour un même projet : donner à voir une oeuvre cinématographique.

Mais, il n’est pas simple de mettre en relation tous ces professionnels, présents en grand nombre dans notre région. C’est dans ce but que l’association La Plateforme a été créée en 2013, elle se définit comme un Pôle Cinéma Audiovisuel qui œuvre à structurer, fédérer et faire reconnaître ce secteur en Pays de la Loire.

Zoom sur cette association avec Adrien Heudier, son directeur :

La région avec ses nombreux décors naturels, ses professionnels, son attractivité … est-elle une véritable terre de cinéma?

La Plateforme, vous donne rendez-vous en janvier pour 2 temps forts.

►Toutes les infos sur le site de La Plateforme