27 Mar

Festival Adaptations à Cholet, de la page à l’écran

Pour la 7ème édition, le Festival de cinéma Adaptations qui met en lumière des films inspirés d’œuvres littéraires, propose une programmation riche en avant-premières, événements, soirées spéciales, rencontres,… au Cinémovida de Cholet du 28 mars au 6 avril.

Des avant-premières :

Le festival s’ouvre jeudi 28 mars à 19h par une exclusivité, avec la projection du film d’Ivan Calbérac, adapté de son roman du même nom « Venise n’est pas en Italie« , l’histoire d’une famille fantasque dont les parents décident d’accompagner leur fils retrouver sa petite amie à Venise pour les vacances. Un road trip en caravane aussi rocambolesque qu’initiatique.

Une séance en présence du réalisateur.

4 autres avant-premières sont au programme :

« Cœurs ennemis » de James Kent, une adaptation de « The aftermath » de Rhidian Brook, « Duelles » d’Olivier Masset-Depasse d’après « Derrière la haine » de Barbara Abel, le très attendu « Simetierre » de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer tiré de l’oeuvre de Stephen King et « L’incroyable aventure de Bella » de Charles Martin Smith adapté de « A Dog’s Way Home » de W. Bruce Cameron.

Des événements :

Soirée spéciale Anthony Hopkins avec 2 films à re(découvrir) : « 360 » de Fernando Meirelles et le célèbre, le terrifiant « Le silence des agneaux » de Jonathan Demme

Une nuit hommage à l’oeuvre de Tim Burton, un habitué des adaptations avec une programmation-marathon de 6 de ses films comme « Alice au pays des merveilles » adapté du roman de Lewis Carroll ou « Dark shadows » inspiré d’une série télévisée de Dan Curtis.

Rendez-vous pour les plus petits :

Des séances sont prévues pour le jeune public, avec des films d’animation de qualité eux aussi adaptés d’œuvres littéraires, une programmation en collaboration avec la Ludothèque.

L’occasion de voir « Princesse Mononoke« , « Balto chien loup » ou encore « Dumbo » la dernière version de Tim Burton.

A noter un ciné-goûter et un ciné-théâtre en collaboration avec le théâtre de l’Equinoxe…  Il y en aura pour tous les goûts !!

La compétition officielle :

5 longs-métrages font partie de la sélection officielle et concourent pour le Prix du public et le Prix du jury lycéen.

Des avant-premières ou des films encore en recherche de diffuseurs… On peut souhaiter que ces prix leur permettent de se lancer dans l’aventure avec plus d’assurance – Nicolas Blondel, président du festival

  • « Un homme est mort » du réalisateur Olivier Cossu, adapté de la bande dessinée d’Etienne Davodeau & Kris
  • « Premier amour » de Stepan Burnashev, inspiré du roman « Plissada et Micha » de Nikolaï Gabyshev – une séance accompagnée par Émilie Maj, distributrice et éditrice du film
  • « Les blessures du vent » de Juan Carlos-Rubio, une adaptation de sa pièce de théâtre
  • « Derniers remords avant l’oubli » de Jean-Marc Culiersi, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce – une projection en présence du réalisateur
  • « Raoul Taburin » de Pierre Godeau, tiré du récit animé « Raoul Taburin » de Sempé – en présence du réalisateur

Le public sera invité à voter à l’issue des projections des films en compétition. Ces films seront programmés à 20h15, du lundi 1er au vendredi 5 avril.

Les membres du jury lycéen, quant à eux, se réuniront en fin de festival pour délibérer avec les membres de l’association Aux films de la Moine, organisatrice du festival, avant la remise des prix prévue samedi 6 avril à 20h15.

►Tout le programme du Festival Adaptations au Cinemovida de Cholet du 28 mars au 6 avril.

 

22 Mar

Au Festival du Film de Fontenay-le-Comte, un seul mot d’ordre : chantons !

Cette année le Festival du Film de Fontenay-le-Comte se fredonne car la chanson est à l’honneur et va envahir le grand écran du 25 au 31 mars.

Chantons ! C’est le maître mot de cette 8ème édition, alors venez pousser la chansonnette avec le foisonnant « On connait la chanson » d’Alain Resnais, le jubilatoire « Les aristochats » de Wolfgang Reitherman ou encore avec le déjanté et cultissime « The rocky horror picture show » de Jim Sharman.

La chanson est ici explorée sous toutes ses formes cinématographiques. La comédie musicale y a bien sûr toute sa place avec un hommage au tandem incontournable Jacques Demy – Michel Legrand qui ont donné toutes ses lettres de noblesse à la comédie musicale à la française avec « Peau d’âne« , « Les Demoiselles de Rochefort ».

Un détour par les États-Unis est lui aussi inévitable, véritable berceau de ce genre cinématographique avec, entre autres, « Chantons sous pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly, « West Side Story » de Robert Wise et Jeremy Robbins ou le plus récent « La La Land » de Damien Chazelle.

La programmation du festival montre toute la richesse des films musicaux, documentaires, films d’animation, biopics…. et propose de (re)découvrir des œuvres marquantes du cinéma musical, comme le documentaire « Woodstock » de Michael Wadleigh, film de 1970 sur le premier festival du même nom, ou le très beau « Farinelli » de Gérard Corbiau, grand cinéaste de la musique au cinéma (Le Maître de MusiqueLe Roi danse) présent durant le festival.  

Si la chanson est donc à l’honneur au cinéma Le Renaissance de Fontenay-le-Comte, les séances-rencontres sont l’occasion d’échanges avec des artistes de cinéma.

Ainsi, outre la présence de Gérard Corbiau, l’actrice Valérie Mairesse vient présenter « L’une chante, l’autre pas » d’Agnès Varda, le réalisateur Nicolas Drolc propose en avant-première son dernier film « Bungalow Sessions » sur le folk, blues et gospel américain. Le réalisateur Pierre Godeau vient quant à lui accompagner son dernier film, « Raoul Taburin a un secret« , adapté de l’œuvre de Sempé, avec Édouard Baer et Benoît Poelvoorde.

Des séances pour le jeune public et pour les scolaires sont au programme du Festival du Film de Fontenay-le-Comte et pour la troisième année la compétition de courts-métrages récompense les meilleurs films de différents prix (jury, public et lycéens).

20 Mar

Cinéma Le Concorde de La Roche-sur-Yon : avant-première de « Synonymes » de Nadav Lapid, primé à la Berlinale

Une avant-première exceptionnelle à ne pas manquer ce samedi 23 mars au cinéma Le Concorde de La Roche-sur-Yon, avec la projection du dernier film de Nadav Lapid « Synonymes », suivie d’un échange avec le réalisateur israélien.

Un long-métrage remarqué qui vient de remporter l’Ours d’Or au Festival de Berlin !

L’occasion de découvrir un artiste majeur du cinéma contemporain, audacieux, aventurier et unique en son genre, de retour dans la capitale vendéenne après avoir été membre du jury de la dernière édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon.

Présent pour cette avant-première, le cinéaste nous raconte l’histoire de Yoav, un jeune israélien, qui atterrit à Paris, avec l’espoir que la France et le français le sauveront de la folie de son pays.

Sa réalisation reste au plus près de son personnage qui fait le choix de rejeter tout lien d’appartenance à Israël, à commencer par sa langue, pour renaître en tant que français.

Avec « Synonymes », Nadav Lapid présente un ovni cinématographique d’une cruauté burlesque à la narration elliptique. Un style résolument affirmé qui ne laisse pas indifférent, voire qui dérange.

Le réalisateur s’inspire de sa vie et de son arrivée à Paris après avoir fui son pays : « J’ai choisi la France à cause de mon admiration pour Napoléon, ma passion pour Zidane, et à cause d’un ou deux films de Godard que j’avais découvert deux mois auparavant. Mon français était basique, je n’avais ni papiers ni visa et je ne connaissais personne. »

Il s’initie au cinéma grâce à une rencontre : « Il m’a fait comprendre que la seule chose qui est aussi belle qu’un beau film, est la capacité de parler du film, de penser le film, d’écrire sur le film. »

Malgré les difficultés de survie au quotidien, pauvreté, monotonie, marginalité, Nadav tente la FEMIS, l’école parisienne de cinéma, recalé à la dernière épreuve, il retourne dans son pays. Mais le virus du cinéma est là, monteur, scénariste, dès 2003 il commence à réaliser des courts-métrages, pour ensuite passer au format long avec son premier film « Policier« .

 

 

A l’occasion de la venue de Nadav Lapid, samedi 23 mars, le Concorde programme une soirée dédiée au réalisateur israélien avec la projection de deux de ses courts-métrages présentés au Festival de Cannes, à voir à partir de 19h00 :

« La petite amie d’Émile » (2006 – copie en 35 mm) : Yoav reçoit la visite de Delphine. Il veut lui montrer Tel-Aviv, l’emmener à la plage, dans un bar. Elle est venue pour d’autres raisons.

« Journal d’un photographe de mariage » (2016) : Un photographe de mariages, épouse une mariée, en tue une autre, et rentre chez lui.

La soirée se poursuit à 20h30 avec la présence de Nadav Lapid. Le réalisateur vient présenter son troisième long-métrage « Synonymes », récompensé d’un Ours d’Or en février dernier à la Berlinale, le festival de cinéma de Berlin.

►Nadav Lapid, sa filmographie :

  • 2016 « Journal d’un photographe de mariage » (Moyen-métrage) – Festival de Cannes 2016 Semaine de la Critique
  • 2015 « Lama? » (Court-métrage) – Berlinale 2015 Sélection Court-métrage
  • 2014 « L’Institutrice » Festival de Cannes 2014 Semaine de la critique – BAFICI 2015 Prix Meilleur réalisateur – Seville European Film Festival 2014 Prix Meilleur film – Festival de Taipei Prix du Meilleur Film – Festival International de Goa 2014 Prix du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice
  • 2013 « Footsteps in Jerusalem » (Documentaire collectif) et « Amunition Hill » (Court-métrage)
  • 2011 « Le Policier » Festival de Locarno 2011 Prix Spécial du Jury – BAFICI 2012 Prix Meilleur Film et Prix Meilleur réalisateur  – San Francisco International Film Festival Prix Meilleur film – Philadelphia Film Festival 2011 Prix du Jury
  • 2006 « La Petite amie d’Emile » – Festival de Cannes 2006 Sélection Cinéfondation
  • 2005 « Kvish » (Court-métrage) – Berlinale 2005 Sélection Panorama
  • 2003 « Proyect Gvul » (Moyen-métrage collectif) et « Mahmud travaille dans l’industrie » (Court-métrage) – Festival de Cannes 2004 Sélection Cinéfondation

14 Mar

Avec le Festival Enfants des Toiles, la jeunesse s’empare du grand écran à Sablé sur Sarthe

Comme tous les ans, le Festival Enfants des Toiles donne la parole à la jeunesse, et part à la recherche d’œuvres cinématographiques
uniques et rares dont les héros et héroïnes sont des enfants ou des adolescents.

 

 

Du 15 au 23 mars, ce festival propose de découvrir des œuvres singulières qui mettent un coup de projecteur sur la jeunesse de 9 à 18 ans, issue de différents horizons, une occasion de faire connaissance avec Elle Marja, Léa, Angel, Abby, Segundo, Anaïs, Catia, Clément, Elia ou encore Yao.

Le festival Enfants des Toiles avec ses 43 séances, dont certaines sous-titrées pour malentendants, est une véritable invitation à un voyage cinématographique audacieux, sensible et rempli d’émotions.

Pour cette édition, trois jeunes réalisatrices seront mises à l’honneur avec la diffusion de leurs premiers longs-métrages : « Sami, une jeunesse en Laponie » d’Amanda Kernell, « Reine d’un été » de Joya Thome et « Long way home » de Jordana Spiro.

Cette nouvelle génération d’auteur porte un regard sans fard et sans jugement sur la jeunesse de leur pays. Elle renouvelle l’art subtil des récits de jeunesse en abordant des thèmes comme l’émancipation ou la relation filles/garçons.

Des temps forts ont été concoctés par l’équipe de l’Entracte, l’association organisatrice du festival, ainsi le public va découvrir en avant-première lors de la soirée d’ouverture, « Joel » le film de l’argentin Carlos SorÍn sur le chamboulement de la vie d’un couple lors de l’adoption d’un enfant de 9 ans.

Et une projection inédite de « Jellyfish » de James Gardner sera proposée lors de l’ultime soirée du festival, une occasion unique de voir ce film anglais non distribué en France qui décrit l’épanouissement d’une jeune fille par le théâtre.

Cette édition 2019 permet au public de découvrir des films récompensés dans de nombreux festivals comme « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda, Palme d’Or du dernier festival de Cannes, ainsi que le très beau prix du jury de ce même festival « Capharnaüm » de Nadine Labaki ou encore « Mon père » du péruvien Alavaro Delgado-Aparicio primé à Berlin.

L’Ultime soirée le samedi 23 mars dévoilera les différentes récompenses du festival : les spectateurs ont droit au chapitre avec le Prix du Public et Le Prix du Jury sera, quant à lui, attribué par dix cinéphiles s’engageant à voir l’ensemble des films du festival.

Durant ces 8 jours de cinéma, de nombreuses rencontres et des ateliers accompagnés par des professionnels du cinéma sont proposés, ainsi Michel Zana producteur du documentaire « Premières solitudes » de Claire Simon est attendu. Le festival Enfants des Toiles c’est donc tout un programme !

02 Mar

Mayenne : Reflets du Cinéma Scandinave

Le froid, la nature sauvage, les vikings… la Scandinavie c’est tout cela mais bien plus encore ! Et son cinéma le prouve.

©Thomas Baudre

Du 8 au 19 mars le Grand Nord arrive sur les écrans de cinéma mayennais. Après l’Inde l’année dernière, le festival porté par l’association Atmosphères 53 a concocté une belle programmation pour découvrir le cinéma scandinave.

L’occasion de revoir quelques grands chefs d’œuvre d’Ingmar Bergman, comme « Scènes de la vie conjugales« , mais aussi des œuvres plus récentes, à l’image de « Guilty » huis-clos à la tension extrême de Gustav Möller ou du surprenant « Border » d’Ali Abbasi.

Cette programmation variée et éclectique, a pour objectif de faire découvrir au public au travers d’une quarantaine de longs-métrages, le reflet de l’état de la cinématographie d’un pays.

Cette année, Reflets du cinéma offre au public une image de la société scandinave hors des clichés :

Froide, austère, réservée, pondérée la Scandinavie ? Sans doute pour partie. Mais elle est tout autant bouillonnante, chaleureuse, contrastée, déjantée, révolutionnaire ! Un feu sous la glace !

Ce festival fait aussi la part belle à l’animation, une manière d’offrir au jeune public un cinéma différent, aux techniques d’animation variées, porteur de messages forts de solidarité et d’entraide, avec des films comme « Frantz et le chef d’orchestre » de Uzi Geffenblad et Lotta Geffenblad ou « Wardi » du réalisateur norvégien Mats Grorud, 

La soirée d’ouverture le 8 mars à Laval met à l’honneur le film danois « The idealist » de Christina Rosendahl, un thriller haletant sur une dissimulation nucléaire au Groënland.

Et après 10 jours d’immersion en Norvège, au Danemark ou en Suède, c’est au cinéma Vox à Mayenne que se termine le voyage avec « Garden Lane » du suédois Olof Spaak en film de clôture.

L’originalité de cet événement c’est aussi sa couverture géographique. En effet, 10 salles de la région participent aux projections, ainsi des cinémas de Laval, Gorron, Château-Gontier ou Ernée proposent des séances.

Des événements accompagnent le festival :  des expositions notamment un parcours artistique : « A la découverte des dessinatrices venues de Suède » qui se déroule à la bibliothèque Albert-Legendre et à L’art au Centre à Laval, des conférences sur la BD ou la musique métal, des rencontres autour de la littérature scandinave,…

Comme tout bon festival qui se respecte, Reflets du cinéma scandinave, c’est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des professionnels du 7ème art.

Erik Poppe, auteur du très stressant « Utoya, 22 juillet » sera présent aux différentes projections de son film, et certaines séances sont accompagnées et présentées par des critiques de cinéma, spécialistes du cinéma scandinave ou professeurs d’université. Voilà tout un programme !