20 Juil

De la plage aux salles obscures… Les cinémas de bord de mer vous attendent

C’est les vacances, on est loin des soucis du quotidien, on a enfin du temps pour soi, pour la famille… Pourquoi ne pas aller au cinéma !?

Contrairement à certains cinémas associatifs en ville ou en campagne qui prennent leur quartier d’été faute de bénévoles ou de spectateurs, les cinémas de bord de mer voient eux leur fréquentation augmenter avec le nombre de touristes. Que ce soient sur les plages de Vendée ou de Loire-Atlantique, ces cinémas de 1 ou 2 écrans doivent faire face à une organisation différente par rapport au reste de l’année.

Comment s’y préparent-ils ? – Réponse avec Stéphane Geffard, directeur du cinéma Agnès Varda à La Tranche sur Mer en Vendée

« En hiver, La Tranche sur Mer c’est 2 700 habitants avec une majorité de plus de 60 ans et 8 000 maisons secondaires, nos spectateurs sont des cinéphiles avertis et fidèles, notre programmation est donc adaptée à cette population avec une forte présence de films classés art et essai.

Mais l’été, la station balnéaire voit sa population atteindre les 150 000 habitants, le cinéma doit donc faire face à une hausse de la fréquentation de nos salles. »

Juillet et août est donc une période « chaude » pour ce cinéma de 2 salles qui passe alors de 6 à 10 séances par jour. « La programmation est donc plus classique, plus familiale avec les traditionnels blockbusters de l’été, mais sans oublier l’âme de ce cinéma » comme le précise Stéphane, ainsi peuvent se côtoyer le très attendu « Les indestructibles 2 » de Brad Bird et le plus intimiste « Ma fille » de Laura Bispuri.

Cette hausse d’activité ne peut être possible que par l’engagement et la fidélité de bénévoles qui s’investissent dans leur cinéma. En période estivale, ils sont une douzaine de 16 à 90 ans. « Ce qui est incroyable c’est que l’été ce sont les enfants et petits-enfants de nos bénévoles qui sont mis à contribution ! »

On est une grande famille – Stéphane Geffard

Le cinéma Agnès Varda de la Tranche sur Mer est un succès avec 40 000 entrées par an : 20 000 en hiver et 20 000 pendant les 2 mois d’été.

Toute l’année Stéphane fait vivre ce cinéma : ciné-débats, avant-premières, rencontres avec des réalisateurs, comédiens, soirées à thème … les idées ne manquent pas pour combler un public exigeant. Ce passionné, est un véritable homme-orchestre : exploitant, programmateur, animateur, projectionniste … il a fait de ce cinéma un véritable lieu culturel qui fait la joie des habitants de la Tranche et des vacanciers.

Prochain événement, le 8 août : « La nuit du cinéma » avec la programmation à partir de 20h30 de 4 films dont « Mission impossible – fallout ». Des animations, jeux, cadeaux, … sont prévus pour cette folle nuit sur grand écran.

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09 Juil

Les jardins se transforment en salles de cinéma pour le festival Aux heures d’été de Nantes

Aux heures d’été, c’est le festival nantais et gratuit des cultures d’ici et d’ailleurs avec des concerts, spectacles, cinéma et lectures, du 10 juillet au 17 août. Une belle manière de partager 6 semaines d’apéros et de pique-niques avec des musiciens, comédiens et cinéastes du monde entier, en toute simplicité.

Le mercredi soir c’est cinéma ! Avec une sélection de films à découvrir allongé dans l’herbe d’un joli parc nantais. Chaque semaine, on change de salle ou plutôt de jardin pour une nouvelle séance sur un écran géant gonflable.

►11 juillet à 22h45 au Parc Potager de la Crapaudine – Djam de Tony Gatlif (2017)

La jeune grecque Djam est envoyée à Istanbul par son oncle pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une française de 19 ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour être bénévole auprès des réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile.

►12 juillet à 22h45 au Jardin des Plantes – Le cadet d’eau douce de Charles Reisner (1928) avec Buster Keaton, un ciné-concert exceptionnel mis en musique par Ekko.

À la fin de ses études, le jeune William Canfield retrouve son père, propriétaire d’un vieux bateau qui navigue sur le Mississippi. Le vieux Canfield voudrait que son fils l’aide mais William a mieux à faire…
Pour mettre ce Cadet d’eau douce en musique, Ekko a choisi de s’affranchir des codes du cinéma muet en proposant une partition résolument moderne : acoustique et électronique se mêlent pour offrir un regard nouveau sur ce film drôle, poétique, émouvant et empreint d’humanité.

►18 juillet à 22h30 au Parc de Bottière-Chénaie – Bienvenus ! de Rune Denstad Langlo (2016) 

Propriétaire d’un hôtel quasiment en faillite dans les montagnes norvégiennes, Primus entreprend de le transformer en centre d’accueil des réfugiés pour profiter des subventions. Cette idée ne s’avère pas si simple!

►25 juillet à 22h30 à l’Embarcadère de Port-Boyer – Ma vie de courgette film d’animation de Claude Barras (2015)

Courgette est un vaillant petit garçon. Quand sa mère meurt, il croit qu’il est seul au monde. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Il va découvrir et apprendre des tas de choses et pourquoi pas même, être heureux !

►1er août à 22h15 au Parc de la Méta Bellevue – Un vent de liberté de Behnam Behzadi (2017)

A 35 ans, Niloofar vit seule avec sa mère à Téhéran. Pour protéger cette dernière de la pollution de l’air de cette grosse mégalopole, la famille décide unilatéralement que Niloofar devra déménager et suivre sa mère à la campagne. Alors qu’elle s’est toujours pliée aux exigences des autres, Niloofar entend, cette fois-ci, penser à sa vie.

►8 août à 22h15 à l’Hippodrome de Nantes – Paris la blanche de Lidia Terki (2017)

Rekia vit seule dans un village de Kabylie alors que son mari travaille en France depuis les années 1960. Elle n’a plus de nouvelles de lui depuis son dernier passage au pays il y a quatre ans. Bien décidée à le retrouver, elle traverse l’Algérie, la France et part à sa recherche dans Paris.

►15 août à 22h00 au Bassin des Dervallières – Le fils de Jean de Philippe Lioret (2016)

À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu’il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d’aller à l’enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n’a connaissance de son existence…

Venez pique-niquer avant la séance pour profiter de l’ambiance et du soleil couchant dans les parcs ! 

Retrouvez toute la programmation Aux heures d’été

03 Juil

Balades de cinéma

Qu’ont en commun : le passage Pommeraye, la rue de Vaux ou la plage des Dames ?

Ce sont des lieux devenus célèbres sur grand écran! Vous les avez vus dans Lola, Cyrano de Bergerac ou Les vacances du petit Nicolas.

Comme chaque année, Film France, organisme chargé de la promotion des tournages, organise les Balades Film France, une façon de découvrir les sites emblématiques qui ont servi de décor pour de nombreux films.

Partenaire, le Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire propose trois parcours développés autour de lieux de tournage à Nantes, Le Mans et sur l’Île de Noirmoutier. Ce ciné-tourisme donne l’occasion d’explorer librement à pied ou à vélo, et ce tout au long de l’année, des sites d’exception… des sites cinématographiques.

Le Mans au cinéma :
Se balader dans les rues de la cité Plantagenêt, au cœur de la ville du Mans, c’est se retrouver plonger dans les films de capes et d’épées comme Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau ou Le Bossu de Philippe de Broca.

Nantes, un vrai décor :
Ce circuit explore l’univers des réalisateurs qui ont choisi Nantes comme décor. En évoquant les films de Jacques Demy, Agnès Varda, Claude Chabrol ou encore Abdellatif Kechiche, le parcours emmène le public dans les rues de Nantes entre le Passage Pommeraye, le théâtre Graslin, la brasserie La Cigale…

Découverte de l’île de Noirmoutier :
Une mer azur, une nature sauvage, des villages typiques aux volets bleus, voilà un décor que l’on retrouve dans Les fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin, Les vacances du petit Nicolas de Laurent Tirard, ou encore Americano de Mathieu Demy. Un parcours d’une vingtaine de kilomètres qui valorise, le Gois, la jetée Jacobsen ou encore la plage des Dames.

►Toutes les informations sur les parcours dans les offices de tourisme