29 Mai

Court&49, une association angevine dédiée aux courts-métrages

Une passion pour le 7ème art, une envie de cinéma, un désir de tenter l’expérience de la réalisation… le court-métrage est souvent la réponse pour faire ses premiers pas dans le cinéma. C’est un format qui permet toutes les narrations, toutes les audaces.

À Angers, l’association Court&49 regroupe des talents de la région et apporte son aide pour des projets de réalisation de court-métrage.

Pour ses fondateurs, Court&49 c’est d’abord un collectif, né d’une envie, celle de réaliser et de se réaliser.

Le but est de pouvoir partager ses connaissances et ses expériences aux membres du groupe et de proposer des projets.

►Entretien avec Johan Neveu, président de l’association :

  • Comment est née cette association ?

Court&49 est une association née à Angers en 2014 à l’initiative de Vincent Malaisé, qui au moment de se lancer dans la réalisation n’a pas trouvé sur place écho à ce qu’il voulait faire, d’où l’idée de rassembler des gens intéressés comme lui par la création audiovisuelle.

Elle est composée de passionné(e)s de cinéma qui se retrouvent, échangent et réalisent des courts-métrages.

Deux fois par mois nous nous réunissons pour faire avancer nos projets. Nous organisons aussi des ateliers pratiques ou théoriques ouverts à tous.

Nous sommes actuellement une quinzaine d’adhérents et chaque année s’ajoute de nouvelles têtes ! 

© David Lair

  • Pourquoi le choix du format court ?

Le format court est très versatile et permet d’expérimenter.

La création audiovisuelle est chronophage et la plupart de nos membres évoluent dans des milieux différents de celui du cinéma ou de la vidéo. En général, ils commencent avec des formats très courts (2 ou 3 minutes), ensuite les scénarios se complexifient et la durée s’allonge !

  • Quels sont vos champs d’actions ? 

Un membre vient avec une idée, et nous l’accompagnons de l’écriture au montage. Le but n’est pas de produire des films « one shot » mais que les réalisateurs d’un jour participent aussi au tournage et à la préparation des projets des autres membres en tant que technicien, régisseur,…

Nous servons un peu de structure de production en finançant certains postes particuliers comme des plans de drone, du conseil en montage, prise son ou la mise en place de la régie.

Lorsqu’un film est prêt, nous organisons une avant-première, mais ensuite, c’est au réalisateur de décider comment il souhaite faire vivre son film en terme de projection et de festival.

© David Lair

  • Quels ont été les événements marquants depuis sa création ?

En tout nous avons aidé à réaliser 11 films de 6 réalisateurs différents !

Notre dernier film « La Dormance » de Vincent Malaisé, a été récompensé par plus de 20 prix (dont celui du meilleur court-métrage français au Paris Art Movie ou le prix de la meilleure actrice pour Aurélie Garault au Redline International Film Festival de Toronto – Canada)

Synopsis : Au début du cycle de la dormance, moment où la vigne va devoir vivre sur ses réserves, Mélanie se fait renvoyer de l’exploitation vinicole qui l’emploi. Dépendante et vivant dans sa voiture, elle entre en errance.

Court&49 a accompagné au développement et à la production de plusieurs courts-métrages dont « Le Boa » de Jérôme et Stéphanie Lebeau, « Zetematium » de Yulia Nikiforova ou encore « Clown » de Johan Neveu.

L’association participe également à l’éducation à l’image en organisant plusieurs rencontres au profit de ses membres et du public avec des techniciens ou réalisateurs reconnus, comme la mise en place d’une masterclass avec Cécile Pradère, monteuse professionnelle.

Nous organisons des rencontres entre les angevins et des professionnels du milieu cinématographique. Nous avons ainsi accueilli Stéphane Brizé, (réalisateur de « La loi du marché », césar du meilleur acteur pour Vincent Lindon) ou encore Alexandre Charlot (scénariste notamment de « Bienvenue chez les Ch’tis »).

Toujours dans cet esprit de rencontre, nous mettons en place des avant-premières pour nos différents films, en invitant toutes les personnes qui permettent à nos films d’exister et qui sont nombreux (ceux qui prêtent les lieux, les accessoires, les figurants,…).

Et nous avons également organisé avec d’autres associations productrices de courts-métrages des soirées de projection sur Angers et Nantes, « Court sur le Grill » qui eurent un grand succès.

  • Vous avez des partenariats avec le Festival Premiers Plans, le cinéma Les 400 Coups ?

Nous sommes encore une association jeune et avons à faire nos preuves. Le Cinéma Les 400 Coups nous accueille pour nos événements de manière classique.

Le festival Premiers Plans est lui réservé aux professionnels, sortant d’école de cinéma, et ne programme pas de films amateurs. Cependant nous connaissons les dirigeants, et ils nous connaissent. L’idée de créer un festival « Off » nous trotte derrière la tête depuis quelques années !

  • Quels sont les prochains projets de Court&49 ?
Plusieurs personnes ont des scénarios en cours qu’ils souhaitent réaliser. Pour ce qui me concerne, je termine un script pour un tournage en fin d’année. 
Nous cherchons aussi à faire plus d’ateliers pratiques pour faire plus d’images et tout apprendre ! 

© David Lair

Le tournage de « Se dévoiler par le Cœur« , de Benoit Rolandeau, vient de s’achever, un atelier écriture sur la transformation des personnages est prévu avec Gildas Jaffrennou et un concours d’affiche est lancé pour le prochain film « A new born man »
  • En quoi consiste ce concours d’affiche ?

Le concours d’affiche est un moyen pour nous de faire connaître notre association ainsi que de permettre à des graphistes en herbe de s’essayer à la création d’affiche. Les participants reçoivent un lien du film et ont ensuite carte blanche sur leur création.

Il n’est pas à l’adresse de professionnels. Nous cherchons toujours des « amateurs éclairés », comme nous le sommes, pour partager notre amour du cinéma !

  • Votre dernier coup de cœur cinématographique ?

C’est « Us » de Jordan Peele. Je n’aime pas forcément les thriller mais j’aime beaucoup sa direction artistique et sa façon de souligner son thème avec le cadre. Ça et l’inventivité du scénario m’ont conquis. Jordan Peele a eu une carrière comique avant de passer à la réalisation, qui je pense lui offre une grande maîtrise du rythme, essentiel en comédie. 

►Johan Neveu est un réalisateur installé depuis 2014. Après des études d’ingénieur en horticulture et paysage, il se lance par passion dans la réalisation. Autodidacte, il a travaillé sur des projets diversifiés allant de la vidéo de communication web au court-métrage en passant par les webdocs avec le Parc naturel régional Loire Anjou Touraine. Son premier court-métrage ‘Bol D’Ouest’ est sélectionné au concours de courts du festival Accroches Cœurs.

Il est cadreur sur le court-métrage « Madeleine » de Vincent Malaisé, sur « Zetematium » de Yulia Nikiforova et lors de la réalisation du Clip « Bouge » du collectif Culture Contre Attaque. Il passe à la réalisation avec « Clown » un court-métrage poétique tourné à Angers en 2017.

22 Mai

Première édition du festival Aventures Cinéma au Ciné’fil de Vihiers

Le festival Premiers Plans d’Angers fait un petit tour à la campagne… et s’associe au cinéma le Ciné’fil de Vihiers pour proposer la première édition du Festival Aventures Cinéma du mercredi 22 au samedi 25 mai.

L’idée de cette aventure est née de l’envie du Festival Premiers Plans d’Angers de mener des actions dans le département et du désir pour l’association Ciné’fil de créer un événement cinématographique fort sur son territoire.

Une belle idée… pour une belle aventure !

L’Aventure : c’est la découverte, l’inconnu, l’expérience, l’échange,… à découvrir durant ces 4 jours de cinéma qui s’adressent à tous les spectateurs autour d’un programme de 4 journées thématiques :

  • 22 mai : journée spéciale Costa Gavras dès 14h30 avec la projection de « Compartiment tueurs »

La soirée d’ouverture sera dédiée elle aussi à ce grand réalisateur, invité d’honneur du dernier festival Premiers Plans.

L’occasion de voir ou revoir « Le couperet« , film de 2005 avec José Garcia et Karine Viard. Cette séance est présentée par Louis Mathieu, président de l’association angevine Cinéma Parlant

  • 23 mai : le court-métrage à l’honneur

La région est aussi à l’honneur avec la projection de courts-métrages en lien avec les Pays de la Loire, la possibilité de découvrir des films et des artistes de notre territoire, à l’image de « En cordée » de Matthieu Vigneau

Une soirée coups de cœur pour ce format court a été concocté par les équipes du festival Premiers Plans et du Ciné’fil qui proposent de découvrir leur sélection de 5 courts-métrages d’animation et de fiction.

A noter que cette journée spéciale court-métrage propose aussi la découverte de l’audiodescription en partenariat avec la Fondation Visio, avec le film d’animation « Pépé le morse » de Lucrèce Andreae.

  • 24 mai : une journée avec Marc Picavez

Rencontre et projection des œuvres de ce jeune auteur, réalisateur à qui l’on doit : « France, Brésil et autres histoires« , « Sea my country« , « Yaadikoone » et qui vient présenter son dernier film « Mineral« , sur les vins dans la vallée du Layon

  • 25 mai : du cinéma pour toute la famille

Des courts-métrages, des projections adaptées pour les plus petits, … tout un programme pour faire découvrir le cinéma aux plus jeunes à travers des séances familiales et des animations.

Pour la soirée de clôture samedi soir, chut !…. Une avant-première surprise est prévue pour conclure ce premier festival Aventures Cinéma

Et une aventure c’en est une pour tous les organisateurs de cette première !

Pour l’association Ciné’fil qui compte environ 50 bénévoles et qui relève ce défi, pour la commune nouvelle de Lys Haut Layon qui regroupe les anciennes communes de Les Cerqueux-sous-Passavant, La Fosse-de-Tigné, Nueil-sur-Layon, Tigné, Trémont et Vihiers et pour le Festival Premiers Plans d’Angers qui s’aventure en dehors de ces terres angevines !

Bienvenue à ce nouveau festival de cinéma de la région, qui prouve encore une fois combien le 7ème art a une place de choix dans les cinémas de la région, et notamment dans ces cinémas associatifs, qui avec des bénévoles passionnés portent de beaux projets.

Longue vie à ce festival Aventures Cinéma !!

07 Mai

Rencontre avec Matthieu Haag, réalisateur de « L’Orphelinat »

Le réalisateur nantais, Matthieu Haag, présente son premier long-métrage documentaire « L’Orphelinat », mardi 14 mai à 20h30 au cinéma Le Concorde à Nantes.

Entretien avec le réalisateur, il revient sur son parcours et la genèse de ce projet, une rencontre avec le directeur d’un orphelinat à Hanoï  qui nous donne à appréhender la vie de cet homme, pour mieux nous conter une histoire universelle.

Sans titre (1)

« Petit fils d’une immigrée slovaque venue en France à pied, je ne me sens nulle part chez moi. Lors d’une errance au Vietnam, je fais la rencontre d’un père adoptif en série, Monsieur Vu Tiên, qui me confie son histoire alors même que je ne parle pas sa langue. Débute alors un parcours initiatique sur ma place d’homme, et de père, fait de rencontres et de révélations.« 

Ce film est bien né d’une rencontre et la rencontre est ce qui résume le parcours atypique et surprenant de Matthieu Haag.

Je n’aimais pas aller au cinéma jusqu’à l’âge de 25 ans.

Voilà une entrée en matière pour le moins surprenante de la part d’un réalisateur. Matthieu explique : « j’avais un besoin de confrontation plus directe, de comprendre le monde« . Il devient scientifique, agrégation de physique, bac+5 en robotique, c’est ce que l’on appelle une tête… mais toujours en connexion direct avec l’humain.

C’est l’achat d’une caméra et sa curiosité pour la technique qui pousse Matthieu vers le cinéma. Il profite d’un voyage en Côte d’Ivoire pour faire l’expérience d’un film. Le virus est là.

Dès lors, il devient un spectateur assidu, presque « gargantuesque », visionnant un film par jour, il a la maturité, la curiosité et se forge sa propre culture cinématographique.

Le déclic a lieu devant « To Be or Not to Be » réalisé par Ernst Lubitsch en 1942, « on peut faire passer de telles émotions ! » Il découvre aussi les films de fiction et de documentaire d’Alain Cavalier, et croise le réalisateur angevin Pascal Bonnelle, avec qui il collabore sur certains projets.

Il maîtrise de plus en plus la narration, le montage, … et se bâtit une expérience dans le documentaire.

Le documentaire, c’est aller saisir des choses qui existent déjà.

En 2008, Matthieu décide de passer à la fiction, pour se confronter à une écriture différente et à la direction d’acteurs. Plusieurs de ses courts-métrages sont remarqués comme Etat des lieux (2012) ou Un parfum de Liban (2014) qui sera sélectionné dans de nombreux festivals et qui obtiendra 5 prix.

Son désir de cinéma est là, mais c’est une rencontre qui va amener Matthieu Haag à réaliser L’Orphelinat.

« Un ami me contact pour faire un film institutionnel sur une ONG en Asie du Sud Est. Le deal : je n’étais pas rémunéré mais je bénéficiais d’une équipe sur place et de 20 jours de tournage en plus pour faire un film » raconte Matthieu. Il écrit alors une fiction, mais sur place le projet n’aboutit pas. Et c’est une rencontre qui va tout changer, il fait la connaissance du directeur d’un orphelinat à Hanoï, se lie d’amitié avec lui et filme ce vieil homme qui lui raconte sa vie.

Une vie d’engagements et entièrement dédiée aux autres.

Matthieu rentre en France avec des rushs dont il n’a pas toute la traduction, le temps passe. « Lors d’une soirée, je fais la connaissance d’un vietnamien installé en France depuis de nombreuses années, qui me propose de traduire les propos du directeur de l’orphelinat ». A l’issu des traductions, Matthieu est décidé, il va faire un film sur Monsieur Vu Tiên et son incroyable histoire. Après un mois d’écriture, il retourne à Hanoï, compléter le tournage.

Mais un problème se pose : produire le film. Et là encore, c’est une rencontre qui va faire aboutir ce projet. Après quelques refus, Matthieu prend contact « au culot » avec la productrice d’Alain Cavalier, qui au vu d’un premier visionnage donne son accord. « Assis au bureau de cette femme qui a côtoyé Clint Eastwood ou Orson Wells, je vis un rêve ! »

Rêve qui devient réalité : L’Orphelinat sort au cinéma !

Il y a un avant et un après cette expérience.

► Rendez-vous mardi 14 mai à 20h30 au cinéma Le Concorde à Nantes, la projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur

► « L’orphelinat » a reçu le Grand Prix du meilleur documentaire à Cleveland, Etats-Unis (Great Lakes Film Festival) , Grand Prix du meilleur documentaire à Baku, Azerbaïdjan (Zoroaster Film Festival) et le Grand Prix du meilleur documentaire en Martinique (MIFF)

02 Mai

Ludivine Sagnier, marraine d’Eden 3, le nouveau cinéma du pays d’Ancenis

Avec Eden 3, le rêve des habitants du pays d’Ancenis devient réalité : un cinéma à la hauteur de leurs attentes. Ce nouvel équipement ouvre ses portes les 4 et 5 mai pour deux jours de fête avec des avant-premières, des animations et quelques surprises.

Une marraine prestigieuse…

Et pour ce week-end d’inauguration, le cinéma Eden 3 a vu les choses en grand et déroule le tapis rouge pour la venue très attendue de la comédienne Ludivine Sagnier, marraine de ce cinéma flambant neuf.

Ludivine Sagnier / © Franck Castel – Maxppp

Présente samedi 4 mai, la jeune actrice est une marraine idéale, car elle représente pour les organisateurs, par sa filmographie éclectique, les valeurs de la programmation de ce nouveau complexe.

Révélée par François Ozon dans le déjanté « Gouttes d’eau sur pierres brûlantes », Ludivine Sagnier s’est illustrée dans un cinéma aussi bien d’auteur que populaire « Swimming Pool » du même réalisateur, « La fille coupée en deux » de Claude Chabrol, « Les chansons d’amour » de Christophe Honoré ou plus récemment « Lola et ses frères » d’Antoine Blossier.

Programme du week-end…

Samedi 4 mai

. 14h : Ouverture des portes

. 15h : Avant-première Jeune public « Stubby » avec un jeu quizz.

. 19h : set DJ de Mr Cornelius autour de musiques de film.

. 20h30 : Carte blanche à Ludivine Sagnier, la marraine d’Eden 3, en sa présence : projection de « Pieds nus sur les limaces », de Fabienne Berthaud (2010), avec notamment Ludivine Sagnier et Diane Kruger.

Dimanche 5 mai

. 10h30 : P’tit ciné « Ariol prend l’avion » (et autres têtes en l’air).

Cadeaux et goûter offerts, en partenariat avec le réseau Bibliofil (bibliothèques du secteur d’Ancenis- saint-Géréon).

. 18h00 : Avant-première : « Venise n’est pas en Italie » d’Ivan Calbérac, avec notamment Benoit Poelvoorde et Valérie Bonneton. (Surprise impromptue de 30 mn en avant-séance)

Un bel écrin…

Adieu l’Eden de la rue Saint-Fiacre !

L’Eden 3 prend ses quartiers près de la gare et occupe le bâtiment de l’ancienne usine de Manitou.

Le bâtiment est une invitation au voyage cinématographique : la façade avec son ruban d’inox symbolise la bobine de film et suggère au public de converger vers un seul point, l’entrée du bâtiment.

Eden 3, avec ses trois salles et ses 549 fauteuils, répond aux critères actuels de qualité d’image et de son, notamment avec la technologie de son immersif Dolby Atmos qui offre aux spectateurs encore plus de réalisme.

Cinéma Eden 3 / © COMPA Nathalie Gautier

L’association Louis Lumière…

Pour gérer ce nouvel équipement, un partenariat a été conclu entre la COMPA (Communauté de communes du Pays d’Ancenis) et l’association Louis Lumière, qui gère depuis 1971 le cinéma Eden de la rue Saint-Fiacre.

Avec ses 3 salariés et ses 80 bénévoles, l’association franchit aujourd’hui une grande étape : proposer dans un équipement professionnel et moderne, une grande variété de films, mais sans perdre son ADN.

L’Eden est, et on l’espère, restera avec l’Eden 3, un cinéma à la programmation grand public, mais aussi ouverte sur d’autres cinémas… plus pointus, tout en développant des animations et l’éducation à l’image.

Il s’agit pour nous de présenter une programmation riche et variée et de l’ouvrir à toutes les cultures, à toutes les générations – Philippe Rigollier, président

Un peu d’histoire…

Héritier de la première salle de cinéma implantée à Ancenis en 1920, le Cinéma Eden, originellement entreprise familiale, a été exploité par la Société Ancienne de Cinéma, sous statut de SARL, de 1946 à 1965, date à laquelle l’association Louis Lumière a repris la gestion de la salle.

Durant toutes ces années, le cinéma Eden, véritable institution locale, s’est appuyé en grande partie sur des bénévoles adhérents de l’association pour faire fonctionner cet équipement cinématographique mono-salle.

Maintenant place à l’Eden 3…