11 Déc

Pas assez de neige annoncée dans les Pyrénées, le top départ de la saison de ski encore repoussé

©Webcam La Mongie 1800m

Quelques centimètres de neige sont annoncés par Météo France ce jeudi. Mais ce sera loin d’être suffisant pour assurer une ouverture de saison le 15 décembre pour le Grand Tourmalet. De semaine en semaine, les domaines pyrénéens reportent leur ouverture.

La nouvelle est tombée ce mardi. Le Grand Tourmalet (Barèges et La Mongie) repousse son ouverture. Initialement le début de la saison était programmé pour le 1er décembre. Depuis, les températures ont été plus élevées que les moyennes de saison et les précipitations rares. Résultats, les pistes sont insuffisamment enneigées. Et il n’a pas été possible de faire fonctionner les canons à neige.

Les stations de Piau-Engaly, de Cauterets et de Peyragudes sont dans la même situation de disette. S’il n’y a pas encore eu d’annonce officielle, il y a fort à parier, que le calendrier d’ouverture soit encore décalé pour la 3ème fois dans les Hautes-Pyrénées.

Voir ici, le front de neige à Peyragudes

On skie dans les Pyrénées-Orientales ou sur le versant espagnol et andorran

L’est de la chaîne a profité d’une plus grande quantité de neige en novembre. Skier est donc possible dans les Pyrénées. Mais, il ne faut pas être très exigeant. Les domaines ne sont que partiellement ouverts et la densité de skieurs sur les pistes est importante.

Dans les Pyrénées-Orientales :

  • Les Angles
  • Font-Romeu Pyrénées 2000
  • Porte-Puymorens

En Espagne :

  • Baqueira Beret
  • La Molina et Massana

En Andorre :

  • GrandValira
  • Vallnord

03 Déc

Il fait trop chaud : la saison de ski tarde à démarrer dans les Pyrénées

Webcam Cauterets
3/12/2018

 

Le mercure est élevé. Trop élevé en altitude et pour la saison. Les activités autour de la neige sont mises à mal. Le début de la saison est pour plusieurs stations de ski des Pyrénées à nouveau repoussé de plusieurs jours.

Ce n’es pas la première fois que les Pyrénées sont confrontées à une météo trop chaude pour démarrer début décembre la saison de la glisse. Cette année, c’est du moins le scénario qui se profile. Les chutes de neige ont été rares et toujours suivies de périodes de grande douceur qui ont annulé (ou presque) les chutes de neige. Autre conséquence, l’impossibilité de fabriquer de la neige artificielle qui peut constituer jusqu’à 60% du manteau neigeux.

La station de Piau-Engaly dans les Pyrénées a annoncé ce lundi, le report de son ouverture prévue initialement le 5 décembre. Cauterets et Peyragudes repoussent pour la deuxième fois et annonce le 15 décembre comme prochaine échéance.

Même régime de disette dans les Pyrénées-Atlantiques; la Pierre Saint-Martin est dans l’impossibilité d’ouvrir pour le week-end de l’Immaculada.

En Espagne également chez les stations du groupe Aramon Formigal Panticosa

Plusieurs domaines partiellement ouverts
C’est le cas de Porte-Puymorens, Font-Romeu Pyrénées 2000. Baqueira Beret et les stations andorranes se sont lancées. Mais leur manteau neigeux va être impacté par cette semaine de douceur.

En raison de la douceur des températures, la station de ski de Piau-Engaly renonce à son ouverture du 5 décembre

©Webcam Piau Engaly (3/12/2018)

Il y a encore quelques jours, tous les espoirs étaient permis. Mais à l’approche de l’échéance, il faut se rendre à l’évidence. Il n’y a pas assez de neige et la douceur du temps met en péril le manteau neigeux déjà mince. La station de Piau-Engaly n’ouvrira pas ce 5 décembre comme c’était initialement prévu.

La décision a été prise ce lundi matin. En raison de la remontée des températures ce jour et jusqu’à vendredi, il n’est pas raisonnable d’ouvrir le domaine. L’enneigement de ce début décembre est faible en bas de domaine. Et, les canons à neige ne peuvent pas fonctionner.

La station de Piau-Engaly avait annoncé un début de saison le 5 décembre pour le long week-end de l’Immaculada, fort prisé des skieurs espagnols. Un rendez-vous manqué qui va compliquer les résultats de la saison 2018-2019.

Explications avec les dirigeants de la station haut-pyrénéenne :

La douceur sur le massif doit se prolonger jusqu’à samedi, où un véritable changement de temps est prévu avec l’arrive d’un temps nettement hivernal.

22 Nov

Deux tremblements de terre modérés se sont produits près de Lourdes

©Rénass

Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux secousses considérées comme modérées se sont produites entres Lourdes et Laruns aux alentours de 22h30. Deux séismes de magnitude 3. Aucun dégât n’a été constaté.

La première secousse s’est produite à 22h26, puis deux minutes plus tard à 22h28 la terre a tremblé pour la deuxième fois. Deux séismes mineurs dont les épicentres se trouvaient à 18 km de Lourdes et 25 km de Gan à seulement quelques kilomètres d’écart.

L’activité sismique dans les Pyrénées s’est poursuivie. En effet, dans la même nuit, deux autres secousses ont eu lieu dans les Pyrénées. A 2h51, près d’Andorre la Veille (magnitude 2,4) et à 3h55, près de Tarbes (magnitude 1,7).

Le 13 novembre deux séismes d’une magnitude de 3,2 puis de 3, ont été ressentis dans le Béarn.

 

 

13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.

09 Nov

Pyrénées : la hausse du prix du carburant inquiète (aussi) les stations de ski

©France 3 Occitanie

Les skieurs ne sont pas encore sur les pistes, et les dameuses attendent les prochaines chutes de neige. Des dameuses qui ont besoin de carburant pour fonctionner. Les stations de ski des Pyrénées s’inquiètent, leur budget carburant risque d’exploser.

Les automobilistes appellent à manifester le 17 novembre pour protester contre la hausse rapide du prix du gas-oil. Ils sont inquiets, mais ils ne sont pas les seuls. L’équilibre budgétaire déjà fragile des stations de ski pourrait se trouver mis à mal.
Des mesures sont déjà prises pour économiser au maximum la consommation de carburant. Mais malgré tous les efforts, la facture va augmenter. Et augmenter considérablement.

Au Grand Tourmalet, la facture carburant pour le travail de damage représente une part importante du budget.

« C’est une nuit à 2.500 euros de carburant sur une nuit de damage donc une augmentation sur une saison complète de 150.000 euros ce qui porte le budget total à 450.000 euros », indique Guilhem Richard
Station du Grand Tourmalet.

Si des mesures ne sont pas prises, le carburant va peser lourd dans les comptes. Reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :

24 Oct

Hautes-Pyrénées : un téléphérique au départ de Loudenvielle pour faire de Peyragudes une station 4 saisons

©station de Peyragudes

Une nouvelle télécabine est en construction pour relier le village de Loudenvielle (Hautes-Pyrénées) à la station de ski de Peyragudes. En plus de permettre aux skieurs de loger dans le village et rejoindre la station, l’investissement doit permettre à la station de développer une activité 4 saisons. Une nécessité à l’heure du réchauffement climatique.

Dans les Pyrénées, le réchauffement climatique est une menace pour l’activité hivernale. Les chutes de neige sont attendues pour engager la prochaine saison hivernale et l’ouverture des domaines skiables prévue début décembre. Des stations à l’équilibre économique fragile avec en plus des craintes sur l’enneigement dans les années à venir en raison du changement climatique. A Peyragudes, on poursuit les investissements dans l’idée de développer des activités estivales. La télécabine entre la station de ski et le village de Loudenvielle dans la vallée engage un investissement de 10 millions d’euros.

Les travaux préparatoires ont été engagés. Il se limitent pour le moment à déboiser la trajectoire de la future télécabine. L’essentiel du chantier : construction des gares, installation des pylônes est prévu au printemps prochain. La télécabine doit être opérationnelle pour l’été 2019 et permettra de réduire l’emprise des parkings toujours difficile à construire en montagne.

Une mise en place que sont allés filmer Régis Cothias et Sarah Kamara :

 

23 Oct

Hautes-Pyrénées : reprise des travaux pour sécuriser la route des gorges de Luz

©Régis Cothias / France 3 Occitanie

En janvier 2017, un énorme bloc de 8 tonnes était tombé sur la chaussée.sans faire de victime. Depuis des campagnes de travaux sont réalisées en automne pour dégager les rochers instables. Un tunnel désaffecté, remis en service pendant les travaux, permet une circulation alternée. La route habituelle est neutralisée pour justement précipiter la chute de cailloux et rochers.

Les automobilistes qui empruntent régulièrement la RD 921 sont habitués. D’importants travaux de purge et de sécurisation de la falaise surplombant la route sont conduits en plusieurs phases. Depuis le 22 octobre et jusqu’au 30 novembre, la voie routière est à nouveau en travaux. La circulation y est possible sous conditions et interdite à partir de 22h30 pour les automobilistes.

©Préfecture Hautes-Pyrénées

Des contraintes qui sont plus ou moins acceptées par les automobilistes obligés de prévoir leurs déplacements et d’anticiper leur retour s’ils ne veulent pas être contraint d’emprunter la longue et sinueuse route du col du Tourmalet. Des témoignages recueillis par Régis Cothias et Sarah Karama :


 

18 Oct

Il descend l’Arbizon, le sommet mythique de la vallée d’Aure, à VTT

Descente de l’Arbizon ©Alexis Righetti

On connaît Alexis Righetti et son appétence pour les défis extrêmes. Après l’Endron, le Valier, le Carlit, le Canigou ou encore le Montcalm, c’est l’Arbizon (2831m) qui a été conquis par le rider Alexis Righetti et son acolyte Dimitri. Il en a fait une vidéo impressionnante.

Faire l’Arbizon est un classique pour les randonneurs amateurs de haute-montagne. Mais en vélo, c’est une autre histoire. Il faut d’abord hisser le vélo tout au long des 1400m de dénivelés. Puis se lancer dans une descente vertigineuse et particulièrement technique.

Rien de ne fait plus peur à Alexis Righetti qui nous régale une fois de plus de beaux paysages et nous fait frissonner au fil de son ride. Notons les belles images de drones qui permettent d’être dans l’ambiance arérienne du sommet.

Voici le film :

16 Oct

Pyrénées : une vache en perdition sauvée grâce à l’intervention d’un hélicoptère

©CsvBarège Christine

La fin des estives s’est soldée par une balade en hélicoptère pour une vache du Pays Toy. Dans l’impossibilité de sortir du ruisseau dans lequel elle s’était engagée, la vache se trouvait en perdition. C’est donc un hélicoptère qui est venu la chercher. La classe pour une vache !

Il a fallu les grands moyens pour sauver l’animal qui se porte désormais comme un charme indique Christine sur sa page Facebook. Apeurée, isolée, la vache n’a pas pu profiter sereinement de ses dernières heures en estives. Prise au piège dans la gorge dans laquelle elle s’était engagée et après plusieurs tentatives pour la faire sortir, il a fallu faire appel à un hélicoptère. Une promenade dans les airs inhabituelle mais salutaire.

Voici le sauvetage en images :