28 Août

Immersion dans la vie des bouquetins des Pyrénées en vidéo

Capture d’images

Ce sont des instants magiques que Jean-Paul Crampe, membre du Parc National des Pyrénées, nous invite à découvrir. Des images qu’il a tourné au cours de ses opérations de surveillance de la population des bouquetins des Pyrénées. Comment la maman cabri, s’en sort avec sa progéniture ? Immersion et explications.

Si par hasard vous avez la possibilité d’observer les bouquetins réintroduits dans les Pyrénées, vous tomberez peut-être sur une séquence familiale comme celle qui est proposée dans ce film. Mais vous n’en comprendrez peut-être pas tous les détails. Avec cette vidéo, on apprend comment une maman bouquetin gère sa petite famille. Une organisation qui n’est en rien laissée au hasard et qui donne la priorité au plus petit, au plus fragile.

Les bouquetins des Pyrénées sont issus de la réintroduction de bouquetins ibériques. Trois secteurs de la chaîne ont fait l’objet de réintroduction depuis 2014 (Cauterets, Gavarnie et Haute-Ariège). Plusieurs années après leur arrivée les animaux se portent bien. Chaque année apporte de nouvelles naissances (3 naissances en 2015, 20 en 2016 et 35 au moins en 2017). Aujourd’hui les deux foyers principaux comptent un peu moins d’une centaine d’individus.

27 Août

Pyrénées : le nouveau refuge d’Aygues-Cluses (Massif du Néouvielle) à l’horizon 2019-2020

Massif du Néouvielle (65)
©MaxPPP /Patrice HAUSER

Un nouveau refuge devrait voir le jour dans le massif du Néouvielle (Hautes-Pyrénées) à l’horizon 2019-2020. Il s’agira du refuge d’Aygues-Cluses (du nom du site). L’objectif de cette construction est de compléter l’offre d’hébergement d’été comme d’hiver attendue par les randonneurs et les skieurs.

L’ouverture est prévue pour 2019-2020. Ce nouveau refuge de 35 places avec un rez-de-chaussée accessible aux personnes handicapées, sera implanté sur le territoire de la commune de Barèges (65). Il fait partie d’un vaste projet de développement durable et touristique. La construction du refuge est portée notamment par l’association pour la valorisation du Néouvielle qui souhaite valoriser un tourisme quatre saisons de découverte de la montagne en faisant de la réserve un site majeur de découverte des Pyrénées notamment en permettant un maillage des refuges du Néouvielle et la création d’un Tour du massif.

Voir ici les informations (objectifs et contraintes) du projet :

07 Août

La Terre a tremblé dans les Hautes-Pyrénées

L’épicentre était situé à l’Est des Hautes-Pyrénées./ © Renass

Ce lundi soir à 22h49 un petit tremblement de terre de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans les Hautes-Pyrénées. L’épicentre se trouvait dans une zone se situant entre Sarrancolin et Lannemezan et Saint-Lary. La secousse a été ressentie par les habitants sans faire de dégât.

Dans les Pyrénées, la Terre tremble ponctuellement sans faire de dégâts plusieurs fois dans l’année. Il s’agit de secousse dont la magnitude dépassent rarement 4 sur l’échelle de Richter. Ce lundi 6 août en fin de soirée, un léger séisme s’est produit. Selon le Renass, le réseau national de surveillance sismique, il est évalué à 3,5. Il a été suivi par une deuxième secousse moins forte de magnitude 1,4, vers 0h01. L’épicentre se trouvait entre Saint-Lary et la frontière espagnole.

En 2017, ce sont 21 mini séismes qui avaient été enregistrés par les sismographes entre le 1er et le 24 février 2017. Les secousses étaient essentiellement concentrées en Andorre et Espagne (16 sur les 21) pour une magnitude maximum de 4 sur l’échelle de Richter.

 

31 Juil

Après le passage du Tour de France, le col du Portet se partage entre randonneurs et cyclistes amateurs

Cohabitation entre cyclistes te randonneurs au col du Portet
©France 3 Occitanie

Mercredi dernier, les coureurs du Tour de France grimpaient le col du Portet pour une arrivée inédite à 2200 mètres d’altitude. La route jusqu’au sommet a d’ailleurs été aménagée pour l’occasion. Mais que va devient le col désormais ?

5 jours après le passage du Tour de France, il reste encore quelques traces. Mais, la montagne reprend ses droits. Et le revêtement « tout neuf » du col du Portet (2215m) attire désormais un nouveau public. L‘endroit est devenu un  « spot » pour les grimpeurs à vélo, déjà en nombre dans les Hautes-Pyrénées, à la conquête des cols mythiques.

Si la destination est nouvelle pour les cyclotouristes, elle l’est moins des randonneurs, nombreux à partir du col pour se balader dans le secteur du Néouvielle. Et le bitume, ils apprécient moins, préférant les sentiers de pleine nature.
Alors, pour protéger le site d’une trop forte affluence, la mairie de Saint-Lary va mettre en place un système de régulation. A partir du 1er août, les voitures seront interdites sur les pentes du col entre 10h et 16h.

Maria Laforcade et Régis Cothias sont allés à la rencontre des visiteurs :

23 Juil

Une cabane de berger installée seulement pour l’été au coeur du Parc National des Pyrénées

Hélitreuillage de la cabane du berger dans la vallée de Gaube
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Une cabane a été héliportée à 2.600 m d’altitude dans le Parc National des Pyrénées pour faciliter la surveillance d’un troupeau de brebis en estive. Rien de luxueux, juste le strict nécessaire pour le berger et aussi un refuge en cas de mauvais temps.

800 kg pour cet abri hissé jusqu’à 2.600 m dans la vallée de Gaube en plein coeur du territoire du Parc National des Pyrénées, un secteur bien connu des randonneurs.
Pendant des décennies des « cadets » de famille s’occupaient des troupeaux en estive dans des conditions difficiles. Parfois, un simple abri de pierre, au mieux une cabane sombre pour passer l’été. En 2018, la présence des troupeaux en estive et le maintien de paysages ouverts grâce au pâturage des bêtes, passent par des conditions de confort minimales.

Reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon lors de l’opération d’hélitreuillage de l’abri :

12 Juil

Les gendarmes des Hautes-Pyrénées rappellent les règles de prudence pour partir en montagne

©Dave Wynne-Jones / MaxPPP

La présence en altitude de nombreux névés (plaques de neige) n’est pas habituelle en cette période de l’année. Ils sont potentiellement dangereux. Les gendarmes du PGHM de Pierrefite Nestalas vous donnent quelques conseils et comportements à adopter avant et pendant la progression.

Sur le terrain des crampons encore nécessaires
Raisons gardées, il faudra avoir la judicieuse perception de ce que l’on voit, de l’analyse que l’on en fait pour déterminer le choix de son itinéraire en haute-montagne.
Les conditions vont tendre vers une disparition de ces névés en raison de la chaleur, mais il faut laisser le temps au temps. Le passage de ces plaques de neige doit s’accompagner de l’utilisation de crampons.

Vérifier que tout le monde dispose du matériel nécessaire pour la randonnée
Les pentes, les combes et les itinéraires classiques peuvent être encore chargés de neige. Le contenu du sac aura toute son importance après une bonne préparation d’itinéraire.
Les incontournables, crampons, bâtons seront obligatoires et éventuellement piolet de randonnée sur certains itinéraires. Le tout complété d’un fond de sac correctement préparé (couverture de survie, eau, alimentation, moyen de communication…).

Se fixer sur un itinéraire et ne pas y déroger 
Fixer un horaire et se tenir au choix de l’itinéraire que l’on aura préalablement arrêté. Aller chercher l’information auprès des professionnels et des pratiquants de la montagne. Consulter le Bulletin Météo est également un gage incontournable de sécurité.

Evaluer à son juste niveau sa condition physique 
Connaître ses propres capacités et savoir s’écouter, parfois renoncer, la montagne vous attend, elle a toujours la patience de vous accueillir quand les conditions sont bonnes.

Tenir compte des réactions du groupe sur le terrain
Prendre en compte les observations du groupe et les craintes de certains.

Se préparer avec bon sens
Une bonne préparation, une solide expérience et une juste adaptation à la situation devraient permettre de pouvoir évoluer dans les bonnes conditions sans passion excessive. En cas de doute entourez vous des compétences des professionnels de la montagne.

Pour en savoir plus voir la page facebook du PGHM de Pierrefite Nestalas

Le pass Pyrénées2Vallées pour faciliter la vie des vacanciers entre Aure et Louron

Réserve du Néouvielle
©Patrice HAUSER / Maxppp

Le pass Pyrénées2Vallées c’est le nouvel outil de l’Office Communautaire Aure Louron à destination des vacanciers . Ce pass à pour vocation de faciliter la vie des touristes séjournant dans les vallées voisines du Louron et d’Aure. C’est un moyen de paiement qui permet de profiter de bons plans. Une première dans les Pyrénées françaises mise en route pour l’été.

Des réductions, des lots à gagner en plus d’être une carte sécurisée de paiement. C’est la promesse faite par ce nouveau pass proposée aux touristes en visite dans les vallées pyrénéennes d’Aure et du Louron (65). Après une version hivernale, le pass a été décliné a version estivale.

La formule permet notamment de profiter des offres promotionnelles sur plus de  65 activités, commerçants ou restaurateurs. Des offres exclusives destinées aux détenteurs du pass ou des remises immédiates de 10% à 15%.

Après avoir créditer sa carte via une plateforme sécurisée, le vacanciers et sa famille sont en mesure de profiter des diverses activités proposées sans s’encombrer du chéquier ou de la carte bancaire. Le pass suffit. Le solde est restitué à la fin de séjour.

Le pass a été développé par la startup PayinTech spécialisée dans les technologies de paiement notamment pour le développement du tourisme sous forme de bracelets ou de cartes tout en un.

Les vallées d’Aure et du Louron, ce sont 4 stations de ski ou de loisirs nature, le Parc National des Pyrénées, deux réserves naturelles, 4 centres thermoludiques, un centre thermal….

 

11 Juil

Hautes-Pyrénées : un nouveau trail en vallée d’Aure

Amateurs de course à pied dans la nature, un nouveau défi s’ouvre à vous. Le comité des fêtes du village de Bazus organise samedi 28 juillet, un trail nature « le challenge Didier Carrot » sur les hauteurs du village. Une première dans ce coin de la vallée d’Aure.

Une après-midi où chacun pourra prendre du plaisir soit en marchant soit en courant. Trois départs :

  • une course pour les enfants (4 ans minimum)
  • un trail nature de 11,6km et 760m de dénivelé positif
  • une marche de 10km et 600m de dénivelé.

Les inscriptions sont ouvertes.

flyer challenge didier carrot sans trais de coupe

10 Juil

Hautes-Pyrénées : le parking du site de la Gourgue d’Asque est devenu payant

Parking payant Gourgue d’Asque
©France 3 Occitanie

Le sentier, les passerelles, l’enlèvement des bois morts sont autant de tâches qui nécessitent un budget dédié à l’entretien. Un budget que ne peut supporter la commune de Gourgue. Elle a donc mis en place pour son site de la Gourgue d’Asque un système de stationnement payant sur le principe de celui du Pont d’Espagne ou de la réserve du Néouvielle.

La Gourgue d’Asque est visitée chaque année par plus de 12 000 promeneurs. Un afflux qui s’explique par la spécificité de ce petit coin des Baronnies aussi appelé « la petite Amazonie des Pyrénées ». La végétation y est exubérante et au fond d’une étroite et humide gorge creusée par les eaux claires de l’Arros. Un sentier d’interprétation avec de nombreux panneaux documentés, propose de mieux découvrir ce fabuleux endroit qui est accessible aux personnes handicapées sur le premier kilomètre.

Les moyens nécessaires pour entretenir les lieux pèsent lourd dans le budget de la mairie et de ses habitants, qui n’en tirent aucun bénéfice direct. Depuis le mois de mai, un système de stationnement payant a été mis en place. 4€ pour 8 heures de présence du véhicule, 5 € pour une heure et 17 € pour 12.

Un accès payant contesté

Cette mesure ne plait pas à tout le monde. Des passionnés de montagne s’offusquent de la marchandisation des Pyrénées. Un projet d’accès payant à la réserve du Néouvielle avait été imaginé puis abandonné suites aux nombreuses oppositions.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont rencontré les randonneurs. Réactions.

02 Juil

Depuis le Pic du midi, on mesure le radon pour évaluer la qualité de l’air

Au Pic du Midi, on mesure le radon depuis 2017
©France 3 Occitanie

Le Pic du Midi est essentiellement touristique mais il est toujours occupé par des scientifiques qui se consacrent à l’étude de la qualité de l’air. Depuis 2017, un appareil a été installé à 2877m pour mesurer la gaz radon, l’un des indicateurs de la pollution atmosphérique.

En France il existe 9 stations de mesure du gaz radon dans l’atmosphère, dont celle du Pic du Midi. Le gaz radon est présent dans l’atmosphère en très petite quantité, sa présence traduit les pollutions des masse d’air. Le mesurer depuis le sommet en altitude offre des avantages. En effet, les capteurs ne sont pas soumis à une source de pollution proche. Les données ainsi recueillies permettent doc d’évaluer de façon plus juste la présence des gaz à effet de serre dont le radon. D’autres gaz, indicateurs de pollution sont aussi analysés des polluants de l’air comme l’ozone, le monoxyde de carbone, les aérosols, les gaz à effet de serre, le mercure élémentaire et oxydé…

Régis Cothias et Emmanuel Fillon se sont rendus dans le bâtiment où les scientifiques travaillent :