22 Août

L’altiport rénové de Peyragudes ravit les pilotes de montagne

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

L’altiport de Peyragudes est unique dans les Pyrénées. D’importants travaux ont permis de rénover la piste. Les pilotes pyrénéens de montagne peuvent à nouveau exercer leur passion. D’autres pilotes suivent un stage pour obtenir l’agrément nécessaire pour atterrir et décoller sur les pistes de montagne.

600 000 euros ont été nécessaires pour refaire le tarmac de la piste d’atterrissage et la rallonger. La structure a été complétée par un hangar qui peut permet de protéger les avions par temps de pluie. L’altiport de Peyragudes peut désormais accueillir des vols privés notamment pendant la saison de ski. Quelques privilégiés arriveront directement en avion aux pieds des pistes.

Une situation unique dans le massif des Pyrénées. En France il n’existe que 5 aéroports d’altitude.

Rencontres à 1580 mètres d’altitude

 

18 Août

Pléthore d’animations à Saint-Lary pour les 50 ans du Parc National des Pyrénées

Vallée de Luz/ Gavarnie © Patrice Hauser / MAXPPP

Vallée de Luz/ Gavarnie
© Patrice Hauser / MAXPPP

Samedi 26 août, la commune de Sant-Lary va fêter en grand le cinquantenaire du Parc national des Pyrénées avec de très nombreuses animations. De la culture à la nature en passant par les produits du terroir, la faune et la flore, la découverte des paysages, l’économie durable, le pastoralisme…Une 40aine d’animations originales s’adressant à tous les publics sont prévues. Prenez date.

Afin de clôturer une longue série d’événements organisés pour les 50 bougies du Parc National des Pyrénées, une grande journée festive et gratuite est prévue pour le grand public samedi 26 août à Saint-Lary en vallée d’Aure. Une occasion unique pour faire connaissance avec l’essence même du parc, son territoire, sa faune, sa flore, les produits de son terroir en tant que zone de montagne. Mais aussi des ateliers et des jeux pour réfléchir à l’avenir, à la protection de l’environnement…

Petits et grands sont invités à tester la balade à dos d’âne ou en vélo électrique, à déguster d’un délicieux smoothie, à rencontrer les éleveurs d’ovins et de bovins, où à découvrir les animaux sauvages sous forme d’atelier, de conférences ou de film notamment le bouquetin récemment réimplanté ou le desman des Pyrénées, un petit-rat trompette endémique des Pyrénées.

Au programme également des food-trucks pour se restaurer, en plus des restaurants sur place et musique rythmée pour finir la journée en rythme avec les groupes Kolinga et Karpatt. La soirée sera animée par des scènes d’improvisation par le Trio d’Impro.

Voir ici l’ensemble du programme de la fête :

17 Août

Ariège : le cheval de Mérens apprécié des centres équestres

Cheval de Merens ©Christian Watier/ MaxPPP

Cheval de Merens
©Christian Watier/ MaxPPP

On l’appelle le prince noir des Pyrénées. Le Mérens, cheval endémique de la haute Ariège a failli disparaître dans les années 70. Mais aujourd’hui on en trouve dans toute l’Europe et il est beaucoup utilisé dans les centres équestres car il est très maniable et docile. Grace à la sélection génétique et à la labellisation ce cheval montagnard a été préservé.

Le Mérens a des qualités, docilité, agilité, souplesse et de la facilité à pratiquer les chemins de montagne, qui le font apprécier des cavaliers. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. L’équidé à la robe noire a bien failli disparaître. Afin de veiller à la conservation de la race, deux journées spéciales sont organisées chaque année afin de sélectionner les meilleurs reproducteurs.

Cette année à Bouan, les plus beaux spécimens ont fait la démonstration de leurs qualités.

Olivier Faissolle et Pascal Dussol se sont rendus sur place pour rencontrer cheveux et éleveurs et assister aux tests :

Ariège : le cheval de Merens est trés apprécié des centres équestres

16 Août

Un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette ©Régis Cothias

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette
©Régis Cothias

Il s’appelle Cimgo. C’est un fauteuil tout terrain adapté aux personnes qui ne peuvent pas marcher. Grâce à cet engin et à son conducteur, Timothé 10 ans qui souffre de myopathie, a pu réaliser l’un de ses rêves, se rendre au sommet du Pic du Midi et en redescendre par le sentier de randonnée.

Une vue imprenable sur les sommets depuis le Pic du Midi de Bigorre. C’est ce dont a pu profiter Timothé. Le jeune garçon ne peut pas marcher car il souffre de myopathie. Après avoir effectué la montée à 2877m par le téléphérique, et passer quelques heures sur la terrasse à admirer sur 360° le panorama sur les Pyrénées, c’est par le sentier de randonnée qu’il est redescendu.

Une descente rendue possible grâce au fauteuil Cimgo, un fauteuil de descente tout terrain sans moyen de propulsion qui rend la montagne accessible à tous. François Laboissette était aux commandes sur le chemin caillouteux de la descente.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont accompagné Timothé dans sa journée mémorable :


Pyrénées : un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

14 Août

Quand l’envie de courir en montagne te prend

©EG / France 3 Ocitanie

©EG / France 3 Ocitanie

Tu as envie de te mettre à l’épreuve et le besoin de diversifier tes sensations autres que celles de la rando et ou du footing. On a testé la rando – course à pieds. Direction l’Andorre et un circuit autour du pic et du lac de Montmalus, un itinéraire sans surprise déjà réalisé l’hiver en ski de randonnée. Mais pourquoi ce besoin soudain d’explorer les Pyrénées autrement ?  Début d’explications.

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre) ©EG

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre)
©EG

Tu te dis que les autres y arrivent et ont l’air d’aimer, alors, pourquoi pas toi. L’engouement pour les trails explose à tel point qu’il est « presque » devenu difficile de s’inscrire à une compétition. Alors sans se prendre pour un athlète de haut niveau, et avec un tout petit peu d’entraînement, on ose se lancer. A cette étape, tu ne sais pas encore combien tu vas en baver !

Ne pas oublier d'admirer la vue. ©EG

Ne pas oublier d’admirer la vue.
©EG

Tu te rends vite compte de tes limites physiques. La course en montagne a peu de point commun avec le footing en plaine. Le dénivelé et l’altitude calment tout de suite tes ambitions. Souffle court, cœur au bord de l’implosion et mollets en feu, malgré toute la force de ton mental (quand tu en as), la montagne te met vite au diapason.

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Tu profites du paysage quand tu peux te permettre de ne pas regarder où tu dois poser les pieds. Impossible d’avancer sans regarder le chemin. Pierres, trous, pentes sont autant de pièges pour les chevilles et les genoux. Mais à courir en montagne autant profiter du paysage. Alors débutant ou pas, les pauses s’imposent pour se remplir des beaux paysages et de ses jeux de lumière uniques.

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l'approche des cols et vers les sommets. ©EG

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l’approche des cols et vers les sommets.
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Tu sais que tu vas faire du bien à tes poumons, certes, mais surtout à ta tête. Loin de la circulation, tu peux enfin enlever le casque de tes oreilles pour écouter le vrai bruit de la nature. Et ainsi te reconnecter avec un environnement naturel pur et brut et retrouver un sens à courir et plus encore.

©EG

Moi, contente d’être au sommet mais loin d’être au bout de mes peines. ©EG

Tu vas de surprise en surprise. Chaque sortie est unique, en fonction de la saison, de la météo. Chaque course apporte sa part de nouveauté. Et tu trouveras même la plage de sable fin paradisiaque et l’eau limpide que l’on te fait miroiter dans les catalogues de vacances pour les Caraïbes.

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l'eau glacée. ©EG

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l’eau glacée.
©EG

Tu te sens léger et libre. Au placard les lourdes et rigides chaussures de montagne et le sac de 15kg. Tu pars léger et « court vêtu » pour une course rapide. Et là, tu remercies Kilian Jornet d’avoir révolutionné la façon dont tu peux aborder la montagne.

Si ta première tentative côté plaisir et expérience sportive est réussie. Tu seras volontaire pour renouveler l’expérience tout en restant lucide sur tes ambitions. Car ce qui compte c’est avant tout de courir pour te faire plaisir et non de courir pour courir après… on ne sait quoi.

10 Août

De l’énergie 100% verte produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Comme pour d’autres produits de la consommation courante, les consommateurs s’intéressent aussi à l’origine de l’énergie ainsi qu’à son empreinte carbone. Ainsi, le fournisseur d’électricité Engie propose un abonnement avec l’assurance pour le client de disposer d’une énergie « verte » produite dans des usines hydro-électriques. Une énergie Made in Pyrénées.

L’électricité produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées est une énergie entièrement renouvelable. L’eau des lacs descend des barrages de montagne dans des conduites forcées et arrive à grande vitesse dans des usines qui transforment cette énergie en électricité. Ce mode de production donne la garantie d’une énergie verte.

Désormais les clients peuvent même choisir l’origine de leur énergie. Le fournisseur d’électricité Engie, grâce à sa filiale, la SHEM : Société Hydro-Electrique du Midi, propose un contrat d’abonnement avec de l’électricité uniquement produite dans des centrales hydro-électriques, comme celle d’Eget, dans les Hautes-Pyrénées. L’activité de la centrale est capable d’assurer la consommation électrique d’une ville moyenne comme celle de Tarbes (environ 40 000 habitants). Elle produit 33 mégawatt par heure.

Explications avec Régis Cothias et Julien Lanchas depuis la centrale d’Eget


Dans les Pyrénées, c’est de l’énergie qui eest issue des centrales hydro-electriques

13 Juil

L’extraordinaire photo de l’altiport de Peyragudes avant l’arrivée des coureurs du Tour de France

©Tour de France

©Tour de France

Quelle belle photo ! L’altiport de Peyresourde, le lever du soleil sur les Pyrénées en fond et la mer de nuages dense du deuxième plan. C’est magnifique ! Et c’est l’un des décors naturel que peuvent admirer les organisateurs du Tour de France et les supporters au petit matin.

Le cliché a été pris ce jeudi matin et postée sur le réseau social twitter par @LeTour de France. Elle offre un contraste saisissant entre le soleil qui éclaire les sommets et la vallée enfermée dans une mer de nuages opaque. L’altiport déroule sa toute nouvelle piste jusque aux sommets lointains et qui pourtant paraissent si proches.
La qualité de la photographie tient aussi à la netteté de la lumière.

Le col de Peyresourde est l’un des passages mythiques du tour cycliste. Il a été au programme du Tour de France plus de 60 fois depuis le début de la compétition. Il sera une nouvelle fois un passage obligé pour les coureurs de la 12e étape du Tour de France ce jeudi. Les coureurs sont attendus pour l’arrivée de la 12ème étape ce jeudi 13 juillet vers 17 heures dans les Hautes-Pyrénées.

12 Juil

Un guide de randonnées pour tout comprendre de la géologie des Pyrénées

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Des géologues de la région viennent de sortir un guide  qui permet de comprendre la formation des Pyrénées. Il les présentent sous forme de randonnées dans des coins des Hautes-Pyrénées qui permettent aussi un voyage dans le temps jusqu’au primaire, il y a 300 millions d’années.

Pour comprendre la formation des Pyrénées, il ne faut pas forcément marcher des heures. Parfois il suffit de s’éloigner de quelques mètres du bitume et savoir regarder à ses pieds.
Dans la station de ski de Gavarnie, sous la ligne haute tension, sur le liapaz du plateau de Saint André le randonneur peut faire de drôles de découvertes. Le livre s’intéresse aussi à la faune et à l’économie des Pyrénées contemporaines où le tourisme compte beaucoup.


Un guide pour comprendre la formation des Pyrénées

Le guide géologique des Hautes-Pyrénées d’Alain Péré, Yves Hervouët et Dominique Rossier propose 10 itinéraires de randonnée pour découvrir les différents environnements : le Massif du Pibeste, le cirque de Gavarnie, la brèche de Roland, Cauterets, les anciennes mines d’Estaing accompagnés de  10 fiches découvertes pour apprécier les spécificités régionales : les tourbières d’altitude, la flore, le pastoralisme, le thermalisme, les séismes en Bigorre.

En 10 randonnées accessibles à tous le Guide Géologique des Hautes Pyrénées permet de saisir l’histoire des Pyrénées et fonctionne comme une machine à atteindre les temps immémoriaux.

10 Juil

Un quatrième refuge gardé en Andorre pour faire le tour du pays

Le nouveau refuge gardé d'Illa ©GrandValira

Le nouveau refuge gardé d’Illa
©GrandValira

Un nouveau refuge gardé vient d’être inauguré dans les Pyrénées andorranes. Situé dans la vallée de Madriu-Perafita-Claror, l’ancien bâtiment du refuge d’Illa a été entièrement rénové grâce à d’importants travaux. Il est désormais le 4ème refuge gardé du plus petit pays pyrénéen.

Désormais 50 randonneurs peuvent être accueillis dans ce refuge situé à 2 488 mètres d’altitude, dans la paroisse d’Encamp.  Il compte aujourd’hui 6 chambres pouvant accueillir 8 personnes.
Pour rénover l’ancien bâtiment, le bois a été choisi. L’installation de panneaux photovoltaïques le rend énergétiquement indépendant et il bénéficie d’un système spécial pour le recyclage des eaux usées. Le montant des travaux est évalué à 1,7M d’euros.

L’ouverture gardée de ce nouveau refuge permet aux randonneurs d’envisager le tour de l’Andorre de façon plus confortable. 92km et 6449 de dénivelé sur un chemin de haute montagne qui relie les refuges de Comapedrosa, Sorteny, Incles et vallée de Madriu (classée au patrimoine mondial de l’Unesco).

Pour en savoir plus sur le refuge d’Illa et réserver en ligne.

 

 

07 Juil

Deux, trois petites choses à savoir pour passer de bonnes vacances dans les Pyrénées

Refuge du Maupas CC : Joan Simon

Refuge du Maupas
CC : Joan Simon

Cet été destination les Pyrénées pour les vacances. On vous donne quelques conseils afin que tout se passe au mieux parce que les vacances, c’est sacré !

Si la notoriété des Pyrénées est moindre que celle du massif alpin, il n’en reste pas moins que vous êtes nombreux à choisir ces montagnes comme destination vacances. L’engouement pour la randonnée est tel qu’il vaut mieux anticiper car vous serez probablement très nombreux sur les sentiers cet été.

Réserver sa nuit en refuge

La quarantaine de refuges des Pyénées est située sur des axes connus de randonnée et ont une capacité d’accueil limitée. Pour y passer une ou plusieurs nuitées en période de vacances estivales, il est plus prudent de réserver et même de s’y prendre en avance. Certaines structures proposent de passer la nuit sous une tente commune faute de places suffisantes pour accueillir les nombreux randonneurs. L’autre possibilité, s’il est trop tard pour trouver un matelas, les aires de bivouac. Elles sont généralement limitées autour des refuges. On peut y planter la tente, à condition toutefois de respecter les règles. Les tentes ne doivent être installées qu’à partir de 19h et doivent être démontées au plus tard à 9h du matin le lendemain.

Se renseigner sur la réglementation et les accès aux parcs et réserves naturelles

La faune et la flore de la chaîne des Pyrénées sur son versant français est protégée par le Parc National des Pyrénées. Versnat espagnol, il existe deux parcs nationaux, le parc national d’Aigüestortes et lac Saint-Maurice en « Encantats » et le parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu, frontalier avec la France. À cela, s’ajoute le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises et des réserves naturelles nationales comme celle du Néouvielle, du Soussouéou dans la vallée d’Ossau dans les Pyrénées occidentales, ou les nombreuses réserves naturelles catalanes (Prats-de-Mollo, Nohèdes, Py, Mantet, Vallée d’Eyne, Jujols, Conat, La Massane). Il existe enfin des réserves naturelles régionales en Ariège (Embeyre), dans les Pyrénées-Orientales (Nyer) et dans les Hautes-Pyrénées (Pibeste).

Sur ces territoires, les accès sont réglementés. Au Pont d’Espagne par exemple, un parking payant permet de laisser son véhicule aux portes du parc national. Dans la réserve du Néouvielle, comme celle des Bouillouses, un système de bus (payant) permet d’accéder au lac des Bouillouses.
Faire une sortie montagne peut rapidement devenir un casse tête, si l’on n’a pas anticipé. En effet, randonner en été, nécessite de partir tôt le matin, quand les températures sont encore supportables et de rentrer avant les premiers orages de la fin d’après-midi.

Dans ces zones, la nature fait l’objet d’une attention toute particulière. Des panneaux indiquent les restrictions et les règles à respecter, notamment concernant les chiens, mais aussi la cueillette, les feux, les zones de bivouac… Des panneaux indicateurs informent le public en bordure du parc ou de la réserve.

Connaître le vocabulaire pour s’y retrouver

Dans les Pyrénées, lacs et étangs sont très nombreux. C’est le pays des 2000 lacs mais ils ne sont jamais très grands (comparés à ceux du massif alpin). Ils sont alimentés par de nombreux torrents de montagne qui dans la vallée prennent le nom de gaves ou de nestes.

Les cols, peu nombreux, se trouvent à des altitudes élevées (pour les Pyrénées). Leur accès peut être escarpé. Sur les cartes et les panneaux indicatifs vous les trouverez aussi sous les mentions ports, portillons, hourquettes. Ils sont les passages obligés pour atteindre les sommet et l’un des 212 trois mille que compte la chaîne.
 Sachez aussi que le parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu est inscrit depuis 1997 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.

En savoir plus sur ses animaux emblématiques

Isard vs chamois. Les deux cervidés font partie de la même famille et ont de nombreuses caractéristiques physiques communes. L’isard est un peu plus petit et svelte que son homologue alpin. Il peut facilement être observé dans les réserves où il vit en nombre protégé des chasseurs.

Plus que le loup, c’est l’ours qui fait le plus parler de lui. La présence du loup est confirmée dans les Pyrénées. Mais c’est celle de l’ours qui alimente la rubrique environnement et élevage du massif. En 2017, 39 ours ont été détectés. Les éleveurs sont nombreux à s’élever contre l’ursidé qui commet des prédations contre leurs troupeaux ou les ruches. Cependant, il est aussi l’emblème de la biodiversité dans le massif. Les ours ont été presque totalement éradiqués au fil des siècles au point qu’aujourd’hui, il n’existe plus d’ours de souche 100% pyrénéenne. Canelle, la dernière représentante a été abattue par un chasseur en 2004.
Plus de 20 ans après sa réintroduction, sa présence fait encore l’objet de polémique. Mais le randonneur, peut se promener tranquillement. Le plantigrade ne cherche pas sa présence bien au contraire.

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