07 Sep

Un troisième sentier karstique de montagne à Saint-Pé-de-Bigorre (65)

La creque Noelle, l'un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre ©Comité régional de spéléologie

La creque Noelle, l’un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre
©Comité régional de spéléologie

Un nouvel itinéraire de découverte sur un territoire géologique karstique est proposé aux randonneurs par le Comité de spéléologie régional à Saint-Pé-de-Bigorre (65). Sur un parcours d’un peu moins de 5 km, promeneurs découvrent les curiosités qu’offrent la formation calcaire caractérisée par une topographie unique ou grottes et gouffres sont multiples.

Le sentier de Saint-Pé-de-Bigorre est le 3ème sentier sur un karst forestier de montagne en Occitanie, après celui d’Aspet (Haute-Garonne) et celui de Sorèze (Tarn). Son inauguration est prévue le 23 septembre.

445m de dénivelé, 4440m de sentier. Il faut environ 3 heures pour effectuer le parcours qui se situe dans la Réserve Naturelle Régionale du Pibeste-Aoulhet près de Lourdes (65). Celui-ci est indiqué par un balisage jaune et un  fléchage « Sentiers karstiques » spécifique.

Au cours de la promenade évoluant entre 390m et 780m d’altitude, neufs lieux remarquables indiqués par des bornes sont suggérés aux randonneurs.

Afin de compléter la balade,  un livret pédagogique d’accompagnement explique en quoi le site est particulier, notamment par la présence de gouffre et de grottes, creusés par l’érosion au fil des ans.
Le sentier est accessible à tout public à condition toutefois de rester prudent à l’approche des cavités. Il est conseillé de se munir d’une lampe pour visiter la Crèque Noèle, entre autres.

Le livret pédagogique peut être acheté pour la somme de 5 euros auprès du Comité de spéléologie régional Occitanie et des offices de tourisme et relais touristiques et culturels.

Qu’est-ce qu’un relef karstique ?

Le relief karstique est une forme de paysage provoqué par l’action de l’eau qui s’infiltre dans le sous-sol de certaines régions. Cette eau va dans un premier temps dissoudre la roche puis dans un second temps, redéposer cette matière dissoute en créant des formations caractéristiques.

Le mot «Karst » vient de Kras, région de Slovénie où ce relief est bien présent. Dans les reliefs karstiques, l’eau, plutôt que de couler en surface comme dans d’autres régions, s’infiltre dans le sous-sol. Ce relief (on utilise souvent en France le mot « causse » pour le désigner) se rencontrera le plus souvent dans le cas où le sous-sol est constituée de roches calcaires : calcaires et dolomies surtout, mais aussi craie, marbre, et travertin.
Les paysages karstiques sont caractérisés par des formes de corrosion de surface mais aussi par des formations souterraines étonnantes. Un certain nombre de mots de vocabulaire géologique sont à rapporter à ce type de relief et nous les expliquerons ici : doline, stalagmite, stalactite, résurgence, lapiaz, aven, paysage ruiniforme…..

06 Sep

A la découverte de la vallée de Gaube dans le Parc National des Pyrénées

©Capture écran

©Capture écran

Du pont d’Espagne au refuge des Oulettes de Gaube dans le Parc National des Pyrénées. Une balade bucolique sur l’un des territoires les plus emblématiques des Pyrénées avec une arrivée au panorama splendide sur la face nord du Vignemale

3 minutes 30 secondes d’évasion pure sur le sentier des vallées du Mercadau et de Gaube. Passage par le Pont d’Espagne, Cascade du Pont d’Espagne où la randonnée débute puis au lac du Pourtet, aux lacs de l’Embarrat, au lac de Gaube,  pour arrivée à portée du refuge des Oulettes de Gaube et sa vue unique sur le sommet du Vignemale (3298 m) et son glacier.

« A sense of adventure » un film à regarder sans modération

04 Sep

Nouveau lâcher de bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Sofia et ses jumeaux ©Jean-Paul Crampe / PNP

Sofia et ses jumeaux
©Jean-Paul Crampe / PNP

De nouveaux bouquetins ibériques sont attendus dans le Parc National des Pyrénées. Un lâcher est prévu samedi 16 septembre sur le territoire de Luz Saint Sauveur. En tout début de journée, les ongulés seront relâchés un par un devant tous ceux qui auront fait le déplacement.

Ils sont actuellement 80 individus à gravir les pentes du territoire du Parc National des Pyrénées. Venus d’Espagne de Sierra de Guadarrama, les animaux ce sont parfaitement adaptés. Au printemps dernier 19 cabris ont vu le jour.
Le plan de repeuplement des Pyrénées se poursuit avec un nouveau lâcher organisé samedi 16 septembre. Les bouquetins arrivés par camions d’Espagne seront relâchés un à un samedi 16 septembre 2017 à 8 heures 30 au quartier pastoral de l’Estibe sur le territoire de la commune de Luz Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées).
Les spectateurs sont invités à venir assister à l’événement

Côté organisation :

  • Un parking sera mis en place sur une prairie à proximité du site de lâcher. Accessible par une piste praticable mais étroite, il est recommandé de pratiquer le co voiturage au départ du collège de Luz -Saint-Sauveur,
  • La piste d’accès sera fléchée depuis le collège de Luz Saint Sauveur. Il faut alors compter à minima 35 minutes pour accéder au site. La piste sera fermée à 8 heures par la gendarmerie nationale.

La survie de la population dépend du nombre d’individus. Il faut un minimum de 200 bouquetins pour assurer la pérennité des ongulés.

Une journée au sommet du Pic du Midi résumée en 25 secondes

Capture image

Capture image

Cet été vous n’avez pas eu l’occasion de vous rendre au Pic du Midi, ce n’es pas grave. Dans cette vidéo de 25 secondes vous allez passer une journée à 2877m du lever au coucher du soleil. Un grand bol d’air dépaysant.

La vidéo en timelapse offre une belle vue sur les coupoles de l’observatoire astronomique et de sa terrasse. Entre les va-et-vient des touristes et le jeu des bancs de nuages qui s’enroulent et se déroulent sur les sommets environnants le Pic du Midi prend vie.

Au sommet se trouve un important observatoire et de recherche. La météorologie puis l’astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire. L’astronomie est encore à l’heure actuelle le domaine d’investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L’observatoire est rattaché à l’Observatoire Midi-Pyrénées. Depuis 135 ans, chercheurs et techniciens de l’espace y scrutent la galaxie à la recherche de phénomènes célestes inconnus.

01 Sep

Une journée nationale pour la défense des vautours

Vautour fauve ©Bruno Berthémy

Vautour fauve ©Bruno Berthémy

La ligue pour la protection des oiseaux organise, ce samedi 2 septembre, une journée pour la protection des vautours dont de nombreux spécimens vivent dans les Pyrénées. L’occasion de comprendre quel rôle joue le rapace dans la protection de l’environnement.

Un journée de sensibilisation le 2 septembre

Une journée pour mettre en lumière la situation très délicate des populations de vautours à travers le monde. Une journée pour s’émerveiller de la présence de ces magnifiques planeurs sur nos territoires.
En Inde et en Afrique, 90% des populations de Vautours ont disparu en moins de 30 ans. En Europe, la situation est toutefois meilleure grâce aux programmes de préservation et ou de réintroduction pour
les espèces les plus menacées.
La LPO France coordonne les actions de sensibilisation lors de cette journée autour des 4 espèces nécrophages présentes sur notre territoire. Cette journée mondiale des vautours est l’occasion de pouvoir répondre aux questions les plus fréquemment posées par le public à ce sujet.

Combien y-a-t-il de vautours dans les Pyrénées ?
Dans les Pyrénées, les 4 espèces de Vautours sont présentes. Les derniers comptages effectués cette année par les réseaux de suivi permettent d’avoir des chiffres très précis pour les espèces menacées :

    • 44 couples de Gypaètes barbus (2.55 – 2.90 m d’envergure) pour le versant nord et environ 130 pour le versant sud
    • 73 couples de vautour percnoptère (1.50 – 1.70 m d’envergure) pour le versant nord et environ 300 versant sud
    • Quelques couples de Vautour moine (2.50 – 2.95 m d’envergure) uniquement présents sur le versant sud en Catalogne
    • Enfin pour le Vautour fauve (2.40 – 2.80 m d’envergure), 826 couples ont été dénombrés lors du dernier comptage effectué en 2012 versant nord et la population est évaluée à 9000 couples entre la
      Navarre, l’Aragon et la Catalogne

En Europe, l’Espagne abrite plus de 90% des effectifs de vautours européens. La France arrive en deuxième position avec des effectifs bien moindre.

Quel est leur rôle dans la nature ?
Les services écologiques rendus par les 4 espèces de vautours sont essentiellement l’équarrissage naturel et l’élimination des agents pathogènes des écosystèmes montagnards. Culs de sacs épidémiologiques, les virus et bactéries des carcasses sont éliminés par des sucs gastriques surpuissants évitant la propagation de maladies. Chacune des 4 espèces est spécialisée dans la consommation d’une partie de la carcasse : les tissus mous et viscères par le Vautour fauve, les parties plus coriaces (tendons, cartilages) par le Vautour moine, les fins morceaux par le Vautour percnoptère et enfin les os par le Gypaète barbu.

Quel rôle économique jouent-ils dans les Pyrénées ?
Les vautours sont les alliés des éleveurs : outre le rôle sanitaire difficilement quantifiable économiquement, leur régime alimentaire assure une élimination rapide et gratuite des bêtes mortes soit une économie substantielle pour les éleveurs. L’action des vautours évite le stockage, le transport et l’incinération des bêtes mortes dans des usines spécialisées coûteuses en investissement et en fonctionnement. Ces services écologiques sont reconnus par l’Etat qui dans les départements des Pyrénées-Atlantiques par exemple a mis en place des placettes d’équarrissage gérées par les éleveurs.
D’autre part les vautours font partie de l’image touristique des Pyrénées. Ce massif largement pourvu en diversité d’espèces attire nombre d’observateurs issus d’Europe du Nord, adeptes du tourisme
ornithologique. L’ensemble de ces services sera prochainement finement évalué par le CNRS et l’INRA dans le cadre du programme POCTEFA ECOGYP financé par les régions, l’Etat et l’Europe associant les structures environnementales catalanes, aragonaises, navarraises et françaises.

Les vautours trouvent-ils de quoi se nourrir en quantité suffisante ?
Un vautour fauve a besoin en moyenne de 300 à 350 kg de cadavres par an. Les Pyrénées accueillent près d’un million d’ovins en production laitière ou viande. Les pertes habituelles des éleveurs en estives sont en moyenne de 3%. Le cheptel présent sur la zone montagne et la population d’ongulés sauvages suffisent largement à nourrir l’ensemble de la cohorte des nécrophages à l’année.
Les vautours fauves ont-ils changé brusquement de comportement, sont-ils devenus prédateurs ? 
Le vautour fauve est un rapace nécrophage dont le rôle écologique est de débarrasser la montagne des carcasses. Ses pattes sont incapables de préhension. La forme de son bec et son cou couvert de duvet sont adaptés pour entamer une carcasse par les orifices naturels puis s’en nourrir. C’est la vision d’une bête immobile et la présence de corvidés ou d’autres rapaces qui va déclencher l’approche d’un vautour. Un changement de comportement demanderait une évolution biologique de l’espèce qui ne peut qu’être étalée sur des millénaires et non sur un temps court d’une ou deux décennies.

Comment se fait-il que les vautours fauves soient rapidement très nombreux sur une carcasse ? 
Les vautours fauves sont adeptes de la technique de prospection alimentaire en réseau. Alors que nos yeux humains ne sont pas assez performants pour détecter leur présence, les vautours fauves sont en contact visuel avec leurs congénères évoluant dans le ciel. Si l’un deux détecte une bête morte au sol, rapidement plusieurs dizaines de vautours peuvent s’approcher et se posent à proximité de la carcasse.

Les vautours sont-ils menacés ? 
En Asie et en Afrique, c’est un déclin massif voire une extinction prochaine avec plus de 90% de perte exposant ces pays à de graves problèmes de santé publique. En Europe, les populations se portent mieux. Les espèces les plus fragiles en France sont le Gypaète barbu, le Vautour moine et le Vautour percnoptère, toutes bénéficiaires d’un plan national d’actions piloté par l’Etat et mis en oeuvre par la LPO et ses partenaires. Dans les Pyrénées, grâce aux actions de suivi et de soutien alimentaire, aux actions de conservation et de sensibilisation des usagers de la montagne, la population de Gypaète barbu est en accroissement constant depuis 20 ans.

Cette journée mondiale des Vautours est une occasion de découvrir ces espèces, de s’émerveiller en les regardant voler ou en écoutant des contes et des histoires fantastiques, d’en savoir plus sur les actions développées en leur faveur, les partenaires impliqués sur l’ensemble du massif. Toutes les animations à découvrir sur le site

25 Août

Gardes et promeneurs ont célébré les 50 ans du Parc National des Pyrénées par une grande randonnée

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Le Parc National des Pyrénées a été créé il y a juste 50 ans. Il est l’un des 10 parcs nationaux français et le troisième à voir le jour en 1967. Pour jeter cet anniversaire le parc a décidé d’organiser une grande randonnée traversant tout le parc d’ouest en est. Nous avons suivi la 4è et la plus haute de ces étapes reliant Cauterets au cirque de Gavarnie.

Les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées e quelques randonneurs privilégiés ont réalisé durant cinq jours de randonnées, d’Urdos en vallée d’Aspe à Saint-Lary en Vallée d’Aure une traversée du territoire du parc à l’occasion des 50 bougies du parc. Ils sont passés de refuge en refuge avec l’idée d’élargir le rayonnement du parc, expliquer leur métier et transmettre leur passion pour la nature et ses merveilles.
A chaque étape des animations étaient organisées : des anciens gardes venus parler leurs missions, les secours en montagne..
Pour le grand public, une grande journée festive est organisée samedi 26 août à Saint-Lary Soulan avec une multitude d’animations autour de la montagne, du terroir et du sport.

Nous avons accompagné cette expérience unique :

A Lercoul dans l’Ariège, les chèvres se chargent de la réouverture paysagère du village

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Depuis deux ans une chèvrerie s’est implantée dans la commune de Lercoul en Ariège. En plus de dynamiser le territoire, les chèvres se chargent de débroussailler gratuitement et de façon naturelle les ronces qui ont envahi les parcelles. Elles contribuent à la réouverture paysagère du village.

La présence des chèvres dans le petit village de Lercoul est une véritable aubaine. La chevrière « La ferme des jardins de Pyrene » installée avec l’appui de la commune produit des savons à base de lait de chèvres. Mais les caprins ont un autre rôle d’importance. Ils débroussaillent les sous-bois et les parcelles qui entourent le village. Une façon de reconquérir le territoire laissé à l’abandon par les hommes où la nature a repris ses droits. Après l’opération de nettoyage, les arbres seront coupés. Le village à flanc de montagne, aujourd’hui cerné par la forêt, pourra à nouveau être visible des habitants de la vallée.

Un échange de bons procédés où l’éleveur et la municipalité se rendent mutuellement service.

Reportage d’Olivier Faissolle et Laurent Winsback :

24 Août

Quand le ciel au-dessus des Pyrénées est éblouissant

Moins de pollution lumineuse et l’air pur de l’altitude font des ciels de montagne des tableaux naturels magnifiques. Des passionnés photographes amateurs et professionnels nous invitent sur les réseaux sociaux à admirer leurs beaux clichés. Petite sélection majoritairement nocturne pour le plaisir des yeux.

Lever du soleil depuis la Hourquette d’Ancizan (65)

Collioure et la voie lactée (66)

En vallée d’Aspe, ciel nocturne(64)

Dans le Val d’Aran (ESpagne) sublieme voie lactée

Le spectre de Borken capturé depuis le sommet du Montaigu (65)

Le lac de l’Oule et le Néouvielle sous la brume en valle d’Aure (65)

23 Août

Grand Raid des Pyrénées : ils courent pour faire valoir les droits des filles

©Grand Raid des Pyrénées

©Grand Raid des Pyrénées

11 participants du Grand Raid des Pyrénées vont courir au profit de Plan International. Sept hommes et quatre femmes seront au départ du tour du Néouvielle samedi 26 août avec le dossard solidaire. Leur objectif faire parler du combat pour le droit des filles et récolter des fonds qui serviront à appuyer sur le terrain les actions de l’ONG.

Pour la 10ème édition du Grand Raid des Pyrénées (du 23 au 27 août), 11 coureurs solidaires vont participer au circuit du tour du Néouvielle (40km) pour une bonne cause. Celui de la défense des droits des filles dans le monde soutenus par la fondation Plan International. En parallèle de la course une page internet a été mise en place afin de collecter des fonds. L’objectif est d’atteindre 300 euros pour chaque dossard. Tout le monde est invité à faire un don.

Le Grand raid des Pyrénées c’est 5 jours de courses à travers les paysages de haute montagne des Hautes-Pyrénées. 5000 coureuses et coureurs participent à l’un des 5 circuits.

  • le tour Néouvielle (40km)
  • le tour des lacs (80km)
  • le tour des cirques (120km)
  • l’ultra tour (220km)
  • le Pyrénées Tour trail ( course en 5 étapes, plus de 100km)

 

22 Août

2017 une année faste pour les jeunes gypaètes barbus des Pyrénées

Gypaète barbu adulte ©Bruno Bartemy

Gypaète barbu adulte
©Bruno Berthemy

Cet été 16 gypaètes barbus ont pris leur envol dans les Pyrénées. Une année record comparée aux deux dernières années. Le gypaète barbu reste l’un des rapaces parmi les plus menacés d’Europe. Il est particulièrement sensible au dérangements et à la présence de l’homme qui affecte sa reproduction.

Un bon résultat mis qui reste inférieur au taux de reproduction dans les Alpes

2015 et  2016 ont été de mauvaises années. 9 et 11 jeunes gypaètes avaient réussi à prendre leur envol. En 2017, 16 gypaétons sont nés et ont réussi à prendre leur envol dans les Pyrénées françaises.
Le taux de natalité et de survie des jeunes s’établit à 0,4 jeune par couple seulement dans les Pyrénées contre 0,6 dans les Alpes. Mais le résultat 2017 reste le meilleur de ces 10 dernières années. Espèce extrêmement sensible aux dérangements, la fréquentation accrue des espaces montagnards (survols motorisés, travaux, activités de loisirs…) affecte sa reproduction.

44 couples sont présents sur le versant français des Pyrénées

La reproduction se passe mieux dans les territoires protégés. C’est la cas dans le Parc national des Pyrénées notamment et sur les territoires où des conventions de protection ont été établies.
Bénéficiaire d’un Plan national d’actions piloté par la DREAL Nouvelle-Aquitaine (délégation régionale du Ministère de l’environnement) et coordonné à l’échelle du massif par la LPO (Ligue pour le Protection des Oiseaux).11 couples vivent dans les Pyrénées-Atlantiques, 13 dans les Hautes- Pyrénées, 3 en Haute-Garonne, 9 en Ariège, 2 dans l’Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales, soit 22% de l’effectif total du massif. Cette population nord-pyrénéenne est la plus importante en France en termes d’effectifs, mais elle reste extrêmement fragile.

La population des gypaètes dans les autres massifs montagneux français

Dans les Alpes, 14 couples sont recensés côté français grâce à 30 années d’efforts de réintroduction menés sur l’ensemble de l’Arc Alpin, et renforcent les probabilités d’avenir de cette espèce. En Corse, de 10 couples en 2010, il ne reste que 4 couples qui ne se produisent plus depuis plusieurs années et un renforcement de population est mis en oeuvre actuellement, dernier espoir de ne pas voir s’éteindre cette population insulaire pourtant présente depuis des millénaires. Enfin, un programme de réintroduction est en cours dans le sud du massif central et dans les Préalpes du Vercors et des Baronnies afin de favoriser les échanges génétiques entre la population autochtone des Pyrénées et celle des Alpes.

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