20 Oct

Biathlon pour tous (ou presque) à Beille

Biathlon ©Ludovic Peron

Biathlon
©Ludovic Peron

En matière de nouveauté, les stations nordiques, ne sont pas en reste. Cette année, la station ariègeoise de Beille (1er espace nordique des Pyrénées) qui dispose d’un vrai pas de tir proposera aux skieurs quelque soit leur niveau des initiations au Biathlon. La seule condition est d’avoir au moins 8 ans.
Rares sont les stations qui ouvrent la discipline du biathlon au grand public. Les réussites sportives de nos deux pyrénéens Martin Fourcade et Marie-Laure Brunet y sont certainement pour quelque chose.

Le plateau de Beille, est l’un des plus grand domaines de ski de fond de la chaîne des Pyrénées.

L’initiation est ouverte à tous : skieurs débutants ou confirmés.

Pour les enfants :

  • Entre 8 et 12 ans, les enfants tirent à partir de 10 mètres avec une carabine laser.
  • Au-delà de 12 ans, le tir ce fait avec une carabine à air comprimé à partir de 10 mètres

Les skieurs confirmés qui font du biathlon tirent à balle réelle. Ils tirent à 50 mètres.

Plusieurs formules d’initiation sont proposées par les moniteurs de l’école de ski moyennant réservation et un nombre de personnes suffisantes par groupe d’a^ge et de niveau.

  • Cours collectif tous les dimanches de 14h à 16h : maximum 8 personnes. Prix 33€/séance comprenant l’encadrement et l’initiation par un moniteur diplômé, la mise à disposition du matériel de tir et le forfait pour l’accès sur toute la journée sur l’espace nordique
  • Cours collectif tous les jours pendant les vacances scolaires au même prix, même condition et même horaire
  • Mini stage pendant les vacances scolaires : 3 séances (lundi, mercredi et vendredi) : 85€/personne avec passage de test ESF à la fin : Biathlon bronze, argent ou or
  • Cours individuel d’initiation : séance d’une heure : 49€

Cette activité est proposée par l’ESF de Beille : renseignement et inscription sur www.beille.com  ou 05 34 09 35 34

16 Oct

Incendie du refuge de Barroude « Notre priorité est pour l’heure la mise en sécurité du refuge…  » pour Gilles Perron, directeur du Parc des Pyrénées

Ce qu'il reste du refuge de Barroude ©Pauline Vigneau

Ce qu’il reste du refuge de Barroude ©Pauline Vigneau

Dans la nuit du 11 au 12 octobre, le refuge de Barroude dans la haute vallée de la Gela (Hautes-Pyrénées) a été totalement détruit par un incendie. Gilles Perron, directeur du Parc national des Pyrénées, s’est rendu sur place avec le peloton de la gendarmerie. Voici ce qu’il a constaté.

Propos recueillis par Régis Cothias, journaliste à France 3 Midi-Pyrénées

Savez-vous ce qui a pu déclencher l’incendie ?

Gilles Perron : « Le refuge a été entièrement détruit par un incendie. Ce que l’on a constaté sur place, c’est que la partie la moins endommagée est celle où se trouvaient les installations du local électrique, le transformateur et le générateur des panneaux photovoltaïques. Par ailleurs, nous n’avons pas relevé d’indices accréditant l’idée d’une destruction volontaire, criminelle. Nous savons également que le sinistre a eu lieu au petit matin du dimanche 12 octobre et que cette nuit là l’activité électrique était particulièrement importante. Ce qui est un élément supplémentaire qui vient appuyer l’hypothèse de la foudre. A ce stade, nous attendons le rapport de la gendarmerie pour confirmer la cause même si le scénario le plus probable semble tendre vers la foudre. »

Que va-t-il se passer dans les jours qui viennent ?

Gilles Perron : « Notre priorité est pour l’heure la mise en sécurité du refuge…  enfin ce qu’il en reste. Sur place subsistent des tôles et des férailles calcinées que nous devons évacuer. L’autre objectif prioritaire est de prévenir les usagers de la montagne que cet hiver, les randonneurs ne pourront pas trouver d’abri à Barroude. La partie hivernale en libre accès a été détruite. Pour l’été prochain, même constat. Pas de refuge à Barroude pour des randonnées dans le vallon de la Géla pendant l’été 2015. »

Est-ce que le Parc envisage de reconstruire un refuge à Barroude ?

Gilles Perron : « Nous devons attendre l’examen précis et détaillé du contrat d’assurance du gardien pour savoir si le PNP, propriétaire du bâtiment, pourra aussi être indemnisé. De toutes façons entre l’idée de reconstruire le refuge, les  études de chantier, il ne passera pas grand chose avant 2 ou 3 ans. »

Le Parc Naturel régional des Pyrénées catalanes vu d’en haut

Partez en visite dans le Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes avec des images aériennes des hautes vallées du Conflent, du Capcir et de la Cerdagne. Chaque lieu est identifié. Ce qui permet de se situer alors que l’on découvre le relief d’en haut, et même si cela ne correspond pas à ce que l’on peut voir habituellment depuis le plancher des vaches. Les images ont été tournées entre 400 et 2900 m d’altitude en 2012.

Parmi les points intéressants du film, sa mise en perspective géographique des différents lieux et sommets entre plateaux, vallées et massifs. Le territoire du parc comprend le massif du Canigou, le pic Carlit et le Puigmal.

 

Le parc naturel régional des Pyrénées Catalanes est le premier parc naturel régional sur le massif pyrénéen et créé en mars 2004.

Il s’étend sur 138 000 hectares du Capcir, de Cerdagne, et du Conflent, et son territoire compte sept réserves naturelles et trois sites Natura 2000, l’objectif du projet de développement durable contenu dans la Charte du Parc est la protection des espaces naturels, mais également de développement économique de la région.

Dans le parc, on trouve par ailleurs neuf stations de ski, deux citadelles Vauban classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO et deux stations thermales. Il est traversé de part en part par le Train jaune, qui parcourt depuis 1910 les 62 km entre Villefranche-de-Conflent et Latour-de-Carol.

Son altitude varie entre environ 300 et 3 000 mètres. Il regroupe sur son territoire le massif du Canigou, le pic Carlit et le Puigmal.

 

15 Oct

Pyrandonnées.fr, un site internet sur et pour l’amour des Pyrénées

Vignemale ©Jérôme Cazala 2014

Vignemale
©Jérôme Cazala 2014

L’histoire du site Pyrandonnées.fr est la résultante de plusieurs amours. Celui des Pyrénées et celui de Jérôme et Adeline. Le couple partage depuis de nombreuses années une passion pour les Pyrénées, passion qu’ils ont voulu partager avec d’autres amoureux de la chaîne.

Une histoire qui n’en finit pas de grandir. Six ans après sa création le site compte aujourd’hui 172 itinéraires décrits sous forme de topos, 157 randonnées illustrées de photographies et 104 sorties à ski. Et également : 68000 photos de randonnées et 2300 photos de ski

Tous les parcours évoqués ont été testés par nos deux randonneurs. Les descriptions sont de ce fait très précises et relèvent du vécu. C’est aussi pour cette raison que Jérôme qui en plus d’avoir créé le site,  ‘anime en enrichissant chaque récit d’ :

  • une description précise de l’itinéraire à suivre une trace GPS qui peut être téléchargée sur un GPS pour suivre l’itinéraire sur le terrain
  • informations sur la durée et la difficulté, l’altitude
  • propositions d’autres itinéraires à réaliser à proximité
  • une courbe de niveau
  • photos prises sur le terrain
  • une carte détaillée (IGN française ou espagnole)
  • une carte d’ensemble avec vue aérienne satellite (google maps)
  • une visualisation de l’itinéraire en 3D avec google earth

L’ensemble de la chaîne est représentée. Les zones les plus couvertes sont les Hautes-Pyrénées et le Néouvielle, le Béarn, l’Ariège surtout le Couserans et le Pays Basque. Ce qui en fait un excellent guide en ligne pour évaluer les randonnées avant de les programmer.
La précision apportée aux descriptions des itinéraires ainsi que la proposition originale de classement par itinéraire les plus populaires en fait un site remarquable et remarqué par d’autres amoureux des Pyrénées.

Après tout ce chemin parcouru, Adeline et Jérôme continuent de sillonner la chaîne. Il leur faudra encore quelques heures, quelques jours pour tester les sentiers et mettre en partage sur Internet  leurs belles découvertes.

 

 

14 Oct

Le 3ème lâcher de bouquetins au-dessus de Cauterets en images

Un vieux mâle équipé d'un collier GPS ©France 3 Midi-Pyrénées

Un vieux mâle équipé d’un collier GPS
©France 3 Midi-Pyrénées

Finalement, ce sont 4 bouquetins (2 vieux mâles, 1 plus jeune et 1 femelle) qui ont été libérés vendredi 10 octobre au Clot au dessus de Cauterets. Les captures réalisées côté espagnol ont permis de prélever 4 bouquetins au lieu des 8 escomptés.  Deux beaux mâles âgés de 8 et 9 ans, un jeune de 3 ans et une femelle de 4 ans ont ainsi été relâchés. Les jeunes ont bondi très vite. Les vieux mâles ont pris leur temps.

D’autres lâchers sont prévus début avril. 16 bouquetins circulent dans le Parc National au-dessus de Cauterets en 2014. En 2015, 24 bouquetins devraient de nouveau être relâchés.

Le refuge de Barroude détruit par un incendie

Les restes du refuge de Barroude ©Facebook Marlène Teissèdre‎

Les restes du refuge de Barroude
©Pauline Vigneau

Le refuge de Barroude situé dans les Hautes-Pyrénées a été totalement détruit  dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2014.  Selon une information donnée par le site scoop-it vallée d’Aure puis confirmée par le Parc National des Pyrénées, il semblerait que la cause du sinistre soit liée à un incendie dont on ne connaît pas les circonstances pour le moment. L’hypopthèse de la foudre est évoquée.

Les conditions météorologiques étaient extrêmement mauvaises cette nuit là et il est possible que le refuge ait été victime de la foudre.

Les gardiens n’étaient pas présents. Seuls des dégâts matériels sont à déplorer. C’est au cours d’une randonnée que le sinistre a été découvert par des randonneurs dont voici le récit.

Les équipes du Parc national des Pyrénées et de la gendarmerie nationale sont actuellement sur place pour déterminer l’origine du sinistre. Le refuge a été entièrement détruit. Il était fermé, à l’issue de la saison d’été, depuis le lundi 29 septembre 2014.

Voici ce qu’il reste du bâtiment :

Refuge de Barroude après le sinistre ©Facebook Marlène Teissèdre‎

Refuge de Barroude après le sinistre
©Pauline Vigneau

Le refuge de Barroude est situé dans l’enceinte du Parc National des Pyrénées.

La vidéo impressionnante de dizaines de vautours des Pyrénées filmés de très près

Le film de Joseph Thirant montre plusieurs dizaines de vautours réunis sur une aire de nourrissage privée des Pyrénées espagnoles dans la province de Huesca (Aragon). Son titre « Dans l’haleine des vautours » est assez évocateur. On peut  y voir de très près des dizaines de volatiles qui se jettent sur la nourriture apportée par les nourrisseurs. Les images tournées à l’aide d’une caméra Go pro posée au sol nous immergent avec  les animaux. Leur nombre et leur rapidité contribuent à donner une dimension impressionnante au film.

Premières neiges sur les sommets pyrénéens

Le relief pyrénéen a pris les premières couleurs de l’hiver avec l’arrivée de quelques centimètres de neige sur les plus hauts sommets de la chaîne. Rien d’anormal pour une mi-octobre. D’autant qu’il ne s’agit que d’un léger saupoudrage comme on le voit sur les photos ci-dessous et que seuls les sommets les plus hauts sont concernés.
Cela reste toutefois un « petit événement »  pour les professionnels des sports d’hiver et les amateurs de ski ou de randonnées hivernales qui attendent impatiemment de pouvoir chausser planches et ou raquettes.
C’est juste le signe que l’hiver approche.

Comme ici, le Pic d’Aret (2939m) en vallée d’Aure (65)
Photo de Philippe Villette

Mont d'Aret (65) ©Philippe Villette

Mont d’Aret (65)
©Philippe Villette

Au dessus de Cauterets (65)

Au-dessus de Cauteret ©Mathieu Pinaud - Office du tourisme de Cauterets

Au-dessus de Cauteret
©Mathieu Pinaud – Office du tourisme de Cauterets

Au Pic du Midi (65) (2877m)

Pic du midi (capture images webcam) ©Pic du Midi

Pic du midi (capture images webcam)
©Pic du Midi

Au dessus de la station de Piau-Engaly (65)

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La neige est venue nous passer le bonjour à #PiauEngaly ! #Piau #WinterSeason #ValléeAure #Snow #WinterIsComing #NPY #HautesPyrenees #MidiPyerenees #Montagne #Mountain #SudOuest #PicOfTheDay #France #Pyrenees

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10 Oct

Brice des estives

©Brice Delsouiller

©Brice Delsouiller

Toute la saison, il a couru un peu partout le long de la chaîne des Pyrénées, que ce soit en France, en Catalogne, au Pays Basque ou en Andorre. Il est arrivé 5 fois en tête. Ce samedi 11 octobre, il se mesure aux champions internationaux de la course en montagne à Limonèse, en Italie. Pour une manche de coupe du monde. Profession : pâtre
BRICE1

Courir derrière ses vaches 5 mois de l’année à travers les estives d’Ariège lui a forgé un physique et un mental de champion.
Brice Dessouiller, pâtre, est l’étoile montante de la course en montagne côté français . Cette année, il a remporté médaille sur médaille en trail, ce sport de plus en plus en vogue sur les massifs. Les Espagnols en sont fous, et c’est justement contre eux qu’il a encore gagné lors de sa dernière course en Catalogne. En tête des 262 candidats…au milieu des éboulis, sur les pics et dans les descentes vertigineuses.
Entre 2000 et 3000 mètres d’altitude, de mai à octobre, il garde près de 400 vaches pour une dizaine d’éleveurs, ainsi que les siennes. Levé à 5h, couché à 22…il galope du matin au soir. Dès que ses Gasconnes lui laissent un peu de répit, il bascule dans l’entrainement intensif…escalade des pics, dévale des précipices…
De terrain de jeu et de travail, cette estive est peu à peu devenue son champ d’entrainement. Exigeant à l’extrême…et jamais plat. En fin de saison, il a couru tant de dénivelés qu’il a des mollets d’acier et un coeur résistant à toute épreuve.
Brice a l’entrainement de son métier. Et comme il peste et jubile en courant derrière ses vaches, pareil il s’arrache, s’éreinte et vole quand il court parmi les concurrents.
Tous sont connus, sponsorisés, identifiés sur internet, habillés, « marqués ». Brice, lui, court dans des baskets usagées et n’est joignable qu’à sa cabane d’altitude, à la nuit tombée. Pas de portable, pas de site internet, pas de communication. Il a choisi le silence, l’espace et le temps pour compagnie.
La montagne lui a enseigné l’adversité, le risque, le défi. Et puis la lumière, les orages, les premières neiges… Quand il évoque l’aube et les brouillards, les paysages à couper le souffle, le sanglier débusqué et qui court comme lui, le froid qui mord jusque dans son lit…c’est du Giono palpable.
Il est la montagne aux forceps, quand il y lance son corps comme un fou furieux. Il est la montagne ludique, et s’amuse comme un gosse de ses prises de risques dans son immense terrain de jeu. Il est la montagne spirituelle, et chaque pas affûte sa pensée. Il est fou, heureux, simple, sain, philosophe et poète.
Il cherche et cherche encore…Nouvelles voies, nouvelles pistes, nouveaux défis, nouveaux sommets, nouvelles victoires sur lui-même, nouveaux horizons pour ses yeux et son cerveau .
Derrière lui, les éleveurs commencent à s’unir…C’est lui qui défend le mieux leurs gasconnes ! En alliant sport de haut niveau et pastoralisme. C’est leur meilleur poulain pour défendre une certaine montagne, le métier, l’identité de l’Ariège…où il faut savoir batailler pour vivre.

Sandrine Mörch

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