18 Fév

Découvrir Cauterets été comme hiver façon timelapses

Un joli film de moins de 2 minutes sur Cauterets, la Fruitière, en été, en automne, en hiver et au printemps. Des images comme on ne peut pas les voir dans la réalité qui accélèrent le temps en passant d’une saison à l’autre en toute fluidité et en quelques secondes. Ça se regarde à toute heure.
La vidéo a été réalisée par Mathieu Pinaud.

Cauterets Timelapses from matthieu.pinaud on Vimeo.

Le même auteur nous propose également une séquence filmée tournée au Pont d’Espagne le 8 février (au-dessus de Cauterets). Des conditions de ski qui semblaient idylliques.

3 runs au pont d'Espagne, le 8 février 2015. from matthieu.pinaud on Vimeo.

A Piau Engaly, règles de sécurité et responsabilité hors des pistes

Délimitation du domaine à La Pierre Saint-Martin ©MaxPPP- archive

Délimitation du domaine à La Pierre Saint-Martin©MaxPPP- archive

Se lancer dans la poudreuse récemment tombée est trés tentant. C’est le cas à Piau Engaly, mais également sur les autres domaines des Pyrénées. Le manteau blanc immaculé cache de mauvaises surprises. Sur la vidéo postée ce matin par la station, on vous rappelle que skier hors des pistes est dangereux et relève de la responsabilité du skieur.

Les pistes sont sécurisées. Des déclenchements préventifs d’avalanches sont effectués. Hors des pistes ce n’est pas le cas. Des panneaux de signalisation indiquent la dangerosité de certaines pentes. Et les pistes balisées sont nettement délimitées. Une fois engagé hors des pistes, le danger est présent, et le skieur engage sa responsabilité. La station ne sera pas tenue responsable d’un accident.

 

Dans le dernier bulletin risque avalanche publié mardi 17 février par Météo France le risque est évalué à 3/5 en vallée d’Aure. En voici un extrait : Stabilité du manteau neigeux : A la faveur des éclaircies, les pentes les plus raides prenant bien le soleil vont se purger de leur neige récente. Ces coulées ou avalanches sont petites à parfois moyennes si elles mobilisent également la neige tombée ce week-end. Risque de déclenchements provoqués: avec la succession de chutes de neige depuis samedi, plus ou moins ventées, des plaques se sont formées en de nombreux endroits. Ces plaques sont parfois sensibles au passage d’un skieur, et il convient de se méfier de toutes les pentes suffisamment raides. Pour consulter l’ensemble des bulletins neige et avalanche publiés par Météo France. Avant tout départ, il est important de s’y reporter afin de connaître l’état du manteau neigeux et les risques.

Suite à l’avalanche de Gourette; la préfecture des Pyrénées-Atlantiques mis en ligne un rappel des règles de prudence pour les pratiquants de ski de randonnée et de raquettes. Des règles qui sont à appliquer en montagne.

Après les fortes chutes de neige observées ces derniers jours sur les massifs pyrénéens, le risque avalanche demeure élevé. Il convient de rester vigilant quant à l’évolution du manteau neigeux. La surcharge naturelle observée en altitude et sur de fortes pentes est susceptible de faire partir des avalanches puissantes. Les conditions nivologiques actuelles rendent toute randonnée à ski ou en raquette dangereuse pour les jours à venir en dehors des pistes.

Consignes de sécurité suivantes. Ce qu’il faut savoir.

Dans les stations de ski éviter absolument toutes les zones non sécurisées .

La pratique de toute activité hors piste est absolument à proscrire. éviter toutes les pentes raides, tous les versants étant actuellement menaçants ; éviter toutes les randonnées exposées à des pentes raides , y compris les randonnées considérées comme faciles ou comme des « classiques ». Aucune randonnée ne doit être entreprise sans renseignement préalable sur les conditions météorologiques, nivologiques et sur les itinéraires auprès des professionnels de la montagne, de l’unité de secours en montagne des sapeurs-pompiers ou du PGHM. Quelle que soit l’activité (randonnée/raquette/ski de randonnée), ne pas partir sans le triptyque de sécurité Pelle/Sonde/ détecteur victime d’avalanche (DVA ); au cours de l’évolution, ne pas se déplacer en groupes trop importants et conserver des distances de sécurité suffisantes ; ne pas stationner de véhicules ou s’arrêter sous des ravins, vallons et autres couloirs ; même pour regarder. Renseignez vous auprès des professionnels de la montagne avant de vous engager.

Que faire en cas d’accident d’avalanche ?
Si vous êtes pris dans une avalanche, tout va généralement très vite et vous n’aurez certainement pas le temps de réfléchir. Voici cependant quelques conseils du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) et du Groupe Montagne des Sapeurs Pompiers (GMSP) qui préconisent ces réflexes qui peuvent contribuer à sauver des vies :

  • essayez de garder votre sang-froid ;
  • tentez de vous échapper latéralement ;
  •  tentez de vous cramponner à tout obstacle ;
  • essayez de rester en surface (se débarrasser si possible des bâtons, des skis ou du surf, éventuellement prendre appui sur des blocs de neige, ou, si celle-ci est poudreuse, essayer de faire des mouvements de « natation ») ;
  • protégez vos voies respiratoires (fermez la bouche) ;
  •  à l’arrêt de l’avalanche, essayez de vous ménager une poche d’air devant le visage (elle sera une réserve d’air pour respirer) avec vos mains et vos bras repliés devant le visage. »

La neige de retour sur les routes de montagne

©MaxPPP

©MaxPPP

Certaines routes vers les stations de ski sont glissantes et donc dangereuses. Les équipements spéciaux sont indispensables pour accéder aux pistes. C’est le cas notamment dans les Hautes-Pyrénées et l’Ariège.

Voici le détail :

  • entre Bérié de Lahorre et Val d’Azun Couraduque D928
  • entre Arnassat et Col du Soulor D126
  • entre Hautacam et Tramassel D100
  • entre Artigues et La Mongie D918

La chaussée est également glissante :

  • entre Espiaube et Pla d’Adet D123
  • entre Pont des Templiers et Piau Engaly D118

Côté ariegeois, la RN320 vers l’Andorre est enneigée. Les équipements hivernaux sont nécessaires à partir des entrées sud et nord du tunnel du Puymorens.

Et aussi :

  • Accès PLATEAU DE BEILLE de Aulos (N20) au Plateau de Beille Massat (D18) – Boussenac (PR65) D618
  • Accès GUZET NEIGE de Ustou (D8F) à la Station D68
  • Accès ETANG DE LERS de Courtignou ( Commune de Le Port) à la Station D18 St Lary (Limite Haute Garonne) – Audressein (D4) D618

Toutes les informations sur l’état de routes en Ariège dans les Hautes-Pyrénées et du tunnel du Puymorens.

17 Fév

Puyvalador, la petite station des Pyrénées-Orientales, invente le « ski dating » pour la Saint-Valentin

@Puyvalaneige

@Puyvalaneige

De peur de «se faire piquer son idée», la station de Puyvalador (Pyrénées-Orientales) «n’avait commencé à communiquer sur cet événement qu’en milieu de semaine», a expliqué son directeur, Didier Tissot. «Il y a un mois et demi, une personne chargée de la communication, jeune et dynamique, nous a soumis cette idée qui nous a séduits car le Ski Dating, dans les Pyrénées, ça ne s’était jamais fait et on a l’a réservé à la fête des amoureux», a-t-il dit.

De 09H00 à 17H00, les volontaires ont donc eu droit à des tête-à-tête très particuliers sur télésiège, les tout nouveau couples s’élevant de 1.700 à 2.400 mètres d’altitude. Et si la rencontre se révélait très vite lassante ou embarrassante, chacun pouvait au moins profiter de la vue et apercevoir Carcassonne, la Méditerranée, le Canigou et les massifs de la Montagne noire. «Quelques minutes en plus, ça peut faire la différence»

«On a la chance d’avoir un télésiège en bas de station qui offre 12 minutes de remontée mécanique. Le Speed Dating, c’est habituellement 7 minutes. Quelques minutes en plus, ça peut faire la différence ou ça peut être très long, c’est à double tranchant», a commenté Didier Tissot. Les candidats célibataires se voyaient attribuer un bracelet bleu pour les Français, jaune pour les Espagnols, un«guide du Cupidon» (comprenant des phrases en français et en espagnol pour engager la conversation) ainsi qu’une sucette chacun, «pour que ce soit un peu ludique», selon la station. >> A lire aussi: La Saint-Valentin, un mauvais moment à passer pour les célibataire Aux frontières du Capcir, la petite station de Puyvalador appartient à la commune et est gérée par une régie municipale.

AFP

Val d’Azun. A chacun sa piste à Couraduque

Panorama depuis Couraduque - Val d'Azun ©Val d'Azun

Panorama depuis Couraduque – Val d’Azun©Val d’Azun

Ambiance familiale et détendue sur le domaine de Couraduque. La station du Val d’Azun s’adapte idéalement aux familles qui cherchent des pistes de ski alpin tranquilles pour les jeunes enfants, des sentiers pour les raquettistes et des kilomètres de fond.

Dans le Val d’Azun, les familles sont à la fête. Chacun trouve chaussure à son pied en matière d’activité. Du ski alpin, au fond, à la promenade en raquette ou la descente en luge, la neige prend toutes les formes loisirs. Pendant les vacances scolaires, des animations sont organisées sur le site de Couraduque, sculpture sur glace avec l’artiste Jean Jacques Abdallah (16 février) et musique avec la fanfare  « La Grasse Bande », jeudi 19 février à 10h30.

Vidéo / Régis Cothias et Jean-Yves Bascands

Photos / régis Cothias – France 3 Midi-Pyrénées

A voir aussi : la page facebook du Val d’Azun et le site internet de la station.

Les mégots sur les pistes, c’est terminé pour Altiservice

©MaxPPP

©MaxPPP

Le réseau Altiservice a mis en place cette année dans les quatre stations dont il a la gestion (Saint-Lary, Font-Romeu Pyrénées 2000, Guzet et Artouste) une opération zéro mégot sur les pistes. La récupération des mégots de cigarettes est réalisée grâce à des poubelles spécifiques et bien identifiables (puisque en forme de cigarette) installées directement sur les pistes.

Skier vert. C’est ce dans quoi s’est engagé Altiservice en proposant en collaboration avec la société Terracycle, cette vaste opération appelée « La brigade des mégots ». Ainsi les quatre stations du réseau s’engagent à laisser des pistes propres avec la récupération des mégots de cigarettes par l’intermédiaire de poubelles dédiées. Les mégots ainsi collectés sont ensuite recyclés. Quand on sait qu’un mégot met environ 12 ans pour disparaître dans la nature, on imagine mieux la pollution et l’impact sur l’environnement que peuvent laisser des milliers de skieurs fumeurs après leur passage. C’est désormais terminé à Saint-Lary, Font-Romeu Pyrénées 2000, Guzet et Artouste.

Altiservice s’investit dans le respect de l’environnement

  • L’électricité utilisée pour le fonctionnement des remontées mécaniques est d’origine renouvelable,
  • Les dameuses sont alimentées en huiles biologiques,
  • Les forfaits sont recyclables et surtout rechargeables d’une saison à l’autre et cela via internet sur altiservice.com.

16 Fév

Immobilier des stations de ski : Cauterets est la plus chère des Pyrénées

webcam Cauterets village

webcam Cauterets village

Vous pensez investir dans l’immobilier de montagne et vous regardez de près les offres dans les stations de ski. Le site en courtage immobilier Meilleursagents.com a établi un classement dans lequel la station de Cauterets sort en tête sur la chaîne des Pyrénées pour le prix au mètre carré.

Pas de surprises, les stations pyrénéennes sortent loin derrière les stations alpines qui concentrent à elles seules les 10 premières places du classement. Neuf des dix stations de ski françaises les plus chères sont dans les Alpes du Nord. En tête du hit-parade, Megève,Val d’Isère et Courchevel. 

C’est la station de Cauterets qui arrive en haut du classement pour les Pyrénées au 22e rang national (2 801 € / m2) entre les alpines Les Arcs (21è -3118€ /m2) et Villars de Lans (23è – .2514€ / m2)/  Suit Peyragudes, 24e (2 491 €/m2), et deux places plus loin Les Angles à la 26e place (2 226 €/m2) puis Font-Romeu Odeillo (28è – 2040€ /m2) au coude à coude avec  Ax les thermes (29è – 2036€ m2).

L’intégralité du classement est à consulter ICI.

Les Pyrénées, premier site de France pour l’hivernage du Milan Royal

Milans royaux dans le Louron ©Patrick Harlé

Milans royaux dans le Louron©Patrick Harlé

Plus de 4000 Milans royaux se sont installés dans les Pyrénées pour passer l’hiver…

C’est le résultat d’un comptage organisé pour la 9ème fois consécutive dans plusieurs pays européens. Un comptage simultané des dortoirs de Milans royaux hivernants qui est effectué par près de 170 observateurs issus de 17 structures environnementales . L’objectif : répertorier le nombre d’individus de cette espèce, classée vulnérable par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

En France, la Ligue PO pilote l’opération . Elle bénéficie d’un Plan national d’action piloté par l’Etat. Les 10 et 11 janvier derniers en Suisse, Espagne, Italie, Allemagne, Portugal, Danemark, République tchèque, Belgique, Luxembourg et en France, les ornithologues amateurs ou professionnels sont mobilisés pour dénombrer les oiseaux sur les dortoirs, lieux de rassemblement nocturne.

Les Pyrénées sont le premier site d’accueil de l’espèce en France en hiver : plus de 4000 milans royaux sur 90 dortoirs, répartis sur 7 départements, ont pu être dénombrés.

Ces résultats sont sensiblement identiques à ceux des années passées, malgré un début d’hiver peu marqué et tardif.

Présence d’oiseaux étrangers ou issus d’autres territoires français.

12 milans royaux équipés de marques alaires ont pu été identifiés : ils sont originaires d’Allemagne, de Lorraine, de Rhône-Alpes ou d’Auvergne. Et enfin, observation insolite, pour la 3ème année consécutive et toujours dans le même périmètre, un milan royal leucique a été observé dans le piémont. Son plumage exceptionnellement blanc écru, n’a pas trompé les observateurs du réseau !

Confort et qualité de la restauration, le pari du refuge de l’Oule pour attirer plus de vacanciers

Refuge de l'Oule Saint-Lary (65) ©France 3 Midi-Pyrénées

Refuge de l’Oule Saint-Lary (65)
©France 3 Midi-Pyrénées

Voilà presque deux ans les travaux effectués au refuge de l’Oule sur le domaine skiable de Saint-Lary, redonnaient de la splendeur au bâtiment. Le confort bien sûr a été soigné proposant chambres et dortoirs. C’est également le cas du service de restauration, toujours dans un esprit montagne. Objectif monter en gamme dans l’offre de services et attirer plus de touristes étrangers.

Le refuge de l’Oule est idéalement placé pour ceux qui recherchent un peu de quiétude et la proximité de la nature tout en profitant du ski. En hiver on y accède via une piste et un télésiège depuis la station de ski de Saint-Lary. Afin d’attirer un large public, des efforts ont été faits sur la qualité de la restauration. Un exercice pas si facile quand on sait que le nombre de couvert peut varier de 20 à 300 pour une seule journée et que la seule possibilité de ravitaillement se fait par télésiège.

Reportage sur place de Thierry Sentous et Jean-Yves Bascands

Le budget des travaux réalisés s’est élevé à 800 000 euros.

>>> Plus de photos sur le refuge de l’Oule.

Quel avenir pour les stations de ski des Pyrénées ?

A Puyvalador (PO) EG/ France 3 Midi-Pyrénées

A Puyvalador (PO)
EG/ France 3 Midi-Pyrénées

La Cour des comptes dresse un tableau inquiétant de la situation financière des stations de ski des Pyrénées, en raison notamment d’un « tassement » de leur activité, et préconise un rapprochement des domaines ainsi que leur diversification.

Dans ce rapport intitulé « L’avenir des stations de ski des Pyrénées : un redressement nécessaire, des choix inévitables », publié mercredi, la Cour souligne le niveau d’endettement élevé des stations pyrénéennes, qui « atteint régulièrement 300% ou 400% du chiffre d’affaires ».

La Cour évoque aussi la vétusté des installations et un recul des investissements ces dernières années (800.000 euros en 2013, contre 13 millions d’euros en 2010).

Les difficultés rencontrées sont imputables à plusieurs saisons « très difficiles » et au « caractère aléatoire de l’enneigement » dont souffrent les massifs pyrénéens en raison de leur faible altitude et du réchauffement climatique.

Mais la Cour avance d’autres explications à la dégradation de la situation financière des stations: un accès routier difficile, l’absence « totale » de services au pied des pistes et un prix moyen pour les forfaits insuffisant.

Pour remédier à la situation et permettre aux stations de se doter d’équipements modernes indispensables, la Cour propose trois pistes: la mise en commun des politiques commerciales entre les stations, la professionnalisation des moyens de gestion et le développement d’activités sportives autre que le ski alpin.

La Cour conclut que le soutien public via les collectivités locales (conseils généraux et intercommunautés notamment) doit être « désormais réservé » aux stations de ski, capables d’assurer leur équilibre d’exploitation.

Les Pyrénées françaises comptent une trentaine de stations, dont les deux tiers enregistrent un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions d’euros.

AFP

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