28 Août

Travaux d’été dans les stations de ski du Grand Tourmalet et de Saint-Lary

Dans les stations de sport d’hiver, l’heure est aux grands travaux. C’est le cas dans les stations des Hautes-Pyrénées du Grand Tourmalet et de Saint-Lary où d’importants aménagements permettront aux skieurs de mieux profiter de l’espace de glisse.

Au Grand Tourmalet, les travaux d’aménagement d’une nouvelle piste entre les deux versants de la station sont en cours. Une portion de 20 mètres dont l’objectif est de permettre à des skieurs de tous niveaux de relier les deux versants de la station celui de Barèges et celui de La Mongie. Une zone qui jusqu’à aujourd’hui était réservée à des skieurs confirmés. Parallèlement, la station poursuit les travaux d’aménagement d’une piste de crête. Pour une facture de 5,5 millions d’euros au total.Travaux qui ont été partiellement suspendus à la suite de la découverte sur la zone du lézard de Bonnal, une espèce endémique et protégée des Pyrénées.

A Saint-Lary également, on prépare activement la saison de ski. Les moyens sont mis sur la capacité à produire plus de neige artificielle. Pour cela, une canalisation de 1,2 km permettra d’acheminer l’eau du lac de l’Oule jusqu’au compresseur des canons à neige. Un gros effort est aussi fait sur la modernisation des pompes. Le budget des travaux est évalué à 2 millions d’Euros.

Vidéo / le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascands

 

26 Août

Vacances dans les Pyrénées-Orientales : Pic Carlit et Gorges de la Carança

Corniche dans les Gorges de la Carança ©Marjolaine.Brunon

Corniche dans les Gorges de la Carança ©Marjolaine.Brunon

Deux destinations de choix se situant dans la partie la plus orientale du massif. Les images du film posté par Martin Singla nous emmènent au sommet du point culminant de la région Languedoc-Roussillon à 2921m sur le Pic Carlit, puis on redescend plus au sud pour s’engouffrer dans les gorges de Carança et parcourir à pas prudents la vire impressionnante.
La vidéo a été réalisée à l’aide d’une caméra go-pro (également appelée caméra embarquée). Hormis les pitreries des trois protagonistes, le film donne un bel aperçu de l’ascension du Pic Carlit qui a été conquis pour la première fois en 1864 par le pyrénéiste Henry Russell. Le panorama y est époustouflant.

En redescendant du plateau du Capcir, le parcours des Gorges de la Carança arrive comme une alternative ludique. Passerelles, ponts suspendus et passage en corniche apportent quelques sensations fortes. La vire surplombe le ruisseau pendant une trentaine de minutes. C’est assez impressionnant mais sans difficulté à condition toutefois d’être attentif.

 Infos pratiques sur l’ascension du Pic Carlit
L’ascension est possible même pour des randonneurs peu expérimentés. Elle s’effectue par l’est à partir du lac des Bouillouses, ou par l’ouest à partir de l’Étang de Lanoux qui dessert la face Nord qui est la plus difficile. De ce côté, il faut compter 300 mètres de dénivelé dans les éboulis dans la partie finale, sans difficulté majeure à part la pente et le terrain instable. La partie finale demande cependant l’utilisation des mains car le terrain n’est pas si facile.

Infos pratiques sur les gorges de la Carança
Depuis Mont-Louis pendre le N116 jusqu’à Thuès-entre-vals. Se garer sur le parking payant de Thuès-entre-vals, au départ des gorges (entre 2 et 4€ en 2013). Sentier bien sécurisé. A déconseiller toutefois pour les personnes sujettes au vertige. L’altitude maximale est de 1040m. La randonnée ne compte pas plus de 200m de dénivelé pour 6km de distance. Le temps estimé de la promenade est de 1h20 aller et 1h pour le retour.

Escapade en forêt d’Ens (Hautes-Pyrénées)

Forêt dans le brouillard ©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Forêt dans le brouillard©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Le plaisir de la promenade en montagne n’est pas réservé aux seuls alpinistes de haut-niveau. Les Pyrénées sont une source infinie de dépaysement et d’itinéraires parfois à découvert, parfois à couvert. Mi-août la forêt au-dessus du petit et charmant village d’Ens (situé à 1216 mètres d’altitude, l’un des plus hauts villages du massif) était une destination idéale en ce jour où les sommets boudaient le regard. C’est dans une ambiance particulière, que nous avons suivi le chemin, puis le sentier, puis plus rien, entre des arbres de plus en plus denses et une végétation sauvage découvrant ici et là quelques traces de « civilisation ».

Thierry Troupeau est arrivé à « bon port »

Thierry Troupeau à son arrivée à Banyuls-sur-mer ©Facebook de Gr10.fr

Thierry Troupeau à son arrivée à Banyuls-sur-mer ©Facebook de Gr10.fr

C’est un pari réussi ! Thierry Troupeau, randonneur unijambiste, s’était donné pour objectif de réaliser la traversée des Pyrénées par le sentier du GR10. Cet amoureux du massif a su dépasser son handicap en parcourant 895 km du mythique sentier avec une jambe valide et l’autre équipée d’une prothèse spécialement adaptée. 
Trois mois à braver, les pentes abruptes, les névés encore nombreux, pour réaliser son rêve. Tout cela dans des conditions météo particulièrement difficiles. L’arrivée à Banyuls-sur-mer, samedi 23 août, en était  l’aboutissement. Il est désormais le premier homme à avoir réalisé la traversée des Pyrénées par le GR10 avec une prothèse de jambe. Et hasard ou pas du calendrier pour la 50ème année du sentier. Chapeau bas !

Le voici, réalisant les derniers pas de l’épopée sur la plage des Pyrénées-Orientales :
(La photo et la vidéo ont été réalisées par Eric CHAIGNEAU, administrateur de la page Facebook de Gr10.fr)

Quelques chiffres pour mesurer l’ampleur de l’exploit
  • Il aura fallu 90 jours en 14 semaines à Thierry Troupeau, pour relier Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à Banyuls-sur-mer.
  • Il a marché sur 900km avalant 5000 mètres de dénivelé avec des passages à 2800 mètres d’altitude sans que son moral soit entamé.
  • Son expédition a débuté le 25 mai et s’est achevée le 23 août. Il est possible de la retrouver jour par jour sur son site Internet « Le GR10 sur une jambe« , photos et vidéos à l’appui.

25 Août

Grand Raid des Pyrénées : résultats et palmarès complets de l’édition 2014

Grand raid des Pyrénées Photo (c) Anne-Marie Dunhill

Grand raid des Pyrénées Photo (c) Anne-Marie Dunhill

Malgré un temps maussade et  froid, le Grand Raid des Pyrénées s’est achevé, dimanche 24 août dans de bonnes conditions. Trois courses, 80km, 120km et 160km, auxquelles ont participé 2500 traileurs ont été courues dans les Hautes-Pyrénées et au départ de Vieille-Aure. Voici les résultats et les classements des concurrents.

Résultats et classements du 80km

Ils étaient 1180 à prendre le départ samedi 23 août et ils sont pour la plupart arrivés au bout des 80km et des 5000 mètre de dénivelé positif. C’est Julien Navarro du team New Balance qui s’est imposé en un peu plus de 9h 24 minutes et 8 seconde, devançant de presque 8 minutes le second Mikael Pasero, également de l’équipe New Balance. Arrive en troisième position Guiillaume Bauxis (équipe Salomon) 9h et 57 minutes.

Chez les femmes, Juliet Blanchet de l’équipe Trail Isostar est arrivée en tête en 11h et 59 minutes. La haut-pyrénéenne Sandrine Prissé monte sur la deuxième marche 3 minutes et 10 secondes plus tard. Christine Bénard complète le podium encore à 3 minutes d’écart.

Résultats et classements du 120km, également appelé la course des cirques.
Les 500 traileurs ont pris le départ de la station de ski de Piau-Engaly. Ils ont eu  38h maximum.pour boucler le parcours comptant 7000 m de dénivelé positif. Un podium composé de l’ariégeois Sébastien Buffard (New Balance) avec un temps de 17 heures et 22 minutes puis de Martin Jocelyn arrivé 41 minutes plus tard suivi Matthieu Bourguignon en (19 heures 11 minutes et 16 secondes). Du côté des femmes, Véronique Douat s’impose en 22 heures et 42 minutes. Sur la deuxième marche Camille Batisse (+7 minutes et 51 secondes) et sur la troisième marche Caroline Senzier (CCs Sagem Kikourou) arrivée 8 minutes et 42 secondes plus tard.

 

Résultats et classements de l’Ultra Tail, 160km
Les 850 traileurs devaient parcourir en un maximum de 50h, les 160km du tracé et les 10 000 mètres de dénivelé positif. Il aura fallu un tout petit peu plus de 25h (25h 3 minutes et 25 secondes) à Patrick Bohard (équipe Les Saisies). Suivi à une minute à peine par Imanol Aleson (team Urriti Sport) et Bruno Silva (Amigos Da Montanha). La meilleure féminine a bouclé l’Ultra en 30 heures et 40 minutes. Il s’agit de l’aveyronnaise Véro Chastel (Team Hoka). Sylvie Mathys arrive deuxième et Christine Heimer troisième.

 

 

22 Août

Le top départ du Grand Raid des Pyrénées a été donné ce vendredi à 5h

C’est parti ! Les coureurs se sont élancés ce matin sur les 160km du parcours de l’Ultra trail depuis Vielle-Aure. Soient 160km et 10 000 m de dénivelé qui devront être parcourus par les 850 traileurs en un maximum de 50h. Ces fous de courses à pied en montagne viennent parfois de loin pour participer au Grand raid des Pyrénées. Ce matin des concurrents de 20 nationalités différentes étaient sur la ligne de départ et une trentaine de départements français étaient représentés.

L’ambiance était à la bonne humeur et à la concentration. Les conditions météo, fraîcheur et ciel couvert étaient plutôt un avantage pour démarrer même si le temps annoncé maussade aura tendance à se dégrader dans les heures qui viennent avec des averses orageuses et un plafond bas. La pluie et les rafales de vent n’épargneront pas les traileurs ce vendredi. La suite de la course devrait se dérouler sous un ciel plus clément samedi et dimanche.

Au départ des 160km de l'Ultra trail du Grand Raid ©Régis Cothias - France 3 Midi-Pyrénées

Au départ des 160km de l’Ultra trail du Grand Raid©Régis Cothias – France 3 Midi-Pyrénées

Ce vendredi matin à 9h, le 120km (course des cirques)  à également pris le départ de la station de ski de Piau-Engaly. Les 500 concurrents devront boucler leur parcours en 38h maximum. Ceux qui iront au bout auront 7000 m  de dénivelé positif dans les jambes. Mais pour les paysages ils seront servis avec la traversée des plus beaux cirques de la chaîne, Gavarnie, Estaubé ou encore Troumouse.

Au départ de la course des cirques depuis la station de Piau Engaly © Régis Cothias - France 3 Midi-Pyrénées

Au départ de la course des cirques depuis la station de Piau Engaly © Régis Cothias – France 3 Midi-Pyrénées

Premier ravitaillement tôt ce matin. Obejectif pour les coureurs se réhydrater et s’alimenter avant d’enchaîner. A chaque point de ravitaillement, l’équipe technique, contrôle l’état de santé du coureur et lui donne l’autorisation de poursuivre.

Point de ravitaillment à Piau-Engaly © Régis Cothias - France 3 Midi-Pyrénées

Point de ravitaillment à Piau-Engaly © Régis Cothias – France 3 Midi-Pyrénées

Ne reste plus que la course des 80 km dont le départ sera donné le samedi 23 août à 5 heures. Il s’agit du parcours qui réunit le plus grand nombre de coureurs 1180 y sont inscrits. Ils ont pour ambition de gravir en moins de 26h, 5000 m dénivelé positif. Les derniers arrivants sont attendus dimanche 24 août au matin à Vielle-Aure.

Vidéo / Régis Cothias et Benoît Bracot 

 

 

>>> Lire aussi : 2500 traileurs au départ du Grand Raid des Pyrénées

L’Estaragne, ça nous gagne !

Montée au pic par le val d'Estaragne ©EG

Montée au pic par le val d’Estaragne ©EG

Le pic d’Estaragne fait partie de ces sommets qui permettent aux promeneurs de passer la barre des 3000 en un peu plus de 2 heures de marche et sans prendre de risque inconsidéré. Avec le Pic du Néouvielle, il est considéré comme l’un des 212, 3000 les plus facilement accessibles. 950 mètres de dénivelé et trés peu de distance à parcourir. Le temps estimé de l’ascension est de 2h à 2h30 pour un marcheur moyen. Le tracé du chemin est direct et de ce fait très raide. Ça chauffe assez vite dans les mollets. Mais la récompense est vite au rendez-vous.

Au sommet en 3 étapes :

    • Le cheminement par le Val d’Estaragne. Dès le départ, vous ne saurez plus ou poser vos yeux. Le lac d’Oredon que l’on domine, le vallon qui se dessine devant, et les crêtes du Pic Méchant sur la gauche et de l’Estaragne sur la droite chantent l’appel de la montagne. On chemine en bordure de ruisseau jusqu’à l’entrée de la réserve naturelle du Néouvielle.

 

    • Le passage des verrous rocheux. Les choses sérieuses commencent. La pente devient très raide. Il s’agit du premier verrou. Le cheminement à travers les plaques de gispet et quelques éboulis ne sont qu’une mise en jambe. Pas de difficulté du côté du chemin mais une certaine attention est toutefois nécessaire sur ce terrain inégal et parfois escarpé. Ce qui ne doit pas vous empêcher de commencer à admirer le paysage grandiose qui s’offre avec la prise rapide d’altitude. On laisse le col sur la gauche et on emprunte le sentier qui se poursuit à flanc de montagne à travers une série d’éboulis parfois instables.

 

  • La dalle rocheuse. Entre la crête finale et les éboulis, le sentier longe une dalle sur laquelle il faudra grimper. Soit on passe au-dessus directement (petit passage où il faut parfois s’aider des mains) et la progression se fait sur la dalle dans des éboulis instables, soit on longe la barre rocheuse jusqu’à une petite cheminée facile à aborder. Le sentier bien marqué continue jusqu’à crête puis jusqu’au sommet que l’on atteint une dizaine de minutes plus tard.

L’ascension du Pic d’Estaragne est souvent associée à celle du Pic de Campbielh. Ils se trouvent sur le territoire de la réserve naturelle du Néouvielle (Hautes-Pyrénées).

20 Août

2500 traileurs au départ du Grand Raid des Pyrénées 2014

Capture écran du film Grand raid des Pyrénées 2013

Capture écran du film Grand raid des Pyrénées 2013

2500 c’est le nombre d’inscrits au départ du Grand Raid des Pyrénées dont le top départ de l’épreuve phare de l’ultra trail sera donné ce vendredi 22 août depuis le village de Vielle-Aure (Hautes-Pyrénées). En 2013, il étaient déjà 2000 à avoir participé à l’une des trois épreuves. Courir en montagne sous forme de compétitions réunis chaque année de plus en plus d’adeptes.

La vidéo de l’édition 2013

Le Grand Raid des Pyrénées est devenu la plus importante course en montagne dans le massif. Sa 7ème édition va se courir des 22 au 24 août 2014, trois épreuves pour trois courses sur les sentiers emblématiques des Pyrénées et des passages par des cols et des cirques dont les noms font rêver.

Le programme des trois courses :

    • le Grand, 80 km, 5000 m dénivelé positif. Le départ sera donné le samedi 23 août à 5 heures. Les coureurs monteront par des routes carrossables puis des pistes de ski au Col du Portet. Ils basculeront ensuite sur le secteur du Néouvielle pour rejoindre par le Col de Bastanet le refuge de Campana du Cloutou puis le hameau d’Artigues. Ensuite montée vers le Col de Sencours, au Pic du Midi, retour au Col de Sencours puis descente au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouveille pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 9 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 26 heures.

 

    • le Tour des Cirques, 120 km, 7000 m dénivelé positif. Le départ sera donné le vendredi 22 août à 9 heures de la station de ski de Piau-Engaly. On commence par une petite boucle au sommet de la station pour admirer le Cirque de Barroude et pour étaler le peloton. Ensuite la traversée du Port de Campbiel permet d’apercevoir le Vignemale et de rejoindre Gèdre. Une montée sèche mène en face du Cirque de Troumouse puis entre dans le sauvage Cirque d’Estaubé. La Hourquette d’Alans permet de basculer dans le Cirque de Gavarnie où l’on rejoint, au fond, le pied de la Grande Cascade. Du village de Gavarnie, une section alternant montées et descentes en estives puis forêts nous fait rejoindre Saint Sauveur où l’on retrouve le parcours de l’Ultra puis la base vie d’Esquièze Sère. On monte ensuite tranquillement au-dessus de Barèges puis au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouvielle pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 16 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 38 heures. Et,

 

  • l’Ultra, 160 km et 10000 m dénivelé positif.  Le départ sera donné le vendredi 22 août à 5 heures depuis Vielle Aure. Les coureurs monteront par des routes carrossables puis des pistes de ski au Col du Portet. Ils basculeront ensuite sur le secteur du Néouvielle pour rejoindre par le Col de Bastanet le refuge de Campana du Cloutou puis le hameau d’Artigues. Ensuite montée vers le Col de Sencours, au Pic du Midi, retour au Col de Sencours avant d’enchaîner les cols de la Bonida, d’Aoube, de Bareilles et d’Ouscouaou pour rejoindre Hautacam. Descente sur Pierrefitte où se trouve la première base vie. Une très longue montée mène au Pic de Cabaliros d’où l’on redescend à Cauterets avant d’attaquer le Col de Riou pour rejoindre Esquièze-Sère, deuxième base vie. On monte ensuite tranquillement au-dessus de Barèges puis au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouveille pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 22 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 50 heures.

    Dimanche 24 août, place au podium et à la fête, toujours à Vielle-Aure. Ce sera l’heure du réconfort pour les coureurs mais également leurs accompagnateurs qui auront pu suivre à la trace ami ou membre de la la famille qui ont pris de le départ.

Qu’est-ce qui fait courir un traileur ?

Le traileur n’est ni un zombi, ni un extra-terrestre (même si parfois le doute est permis). Certains l’appellent le forçat des montagnes, d’autres l’admirent comme un sportif de haut niveau. Quoiqu’il en soit ce qui le fait avancer ce sont principalement les sensations et les émotions fortes procurées par l’effort physique et psychique, l’esprit de la compétition et le cadre grandiose de la nature en montagne. Et dans les tous les cas s’engager dans un trail court ou long exige une préparation physique rigoureuse axée sur l’endurance. Par ailleurs, il existe de nombreux programmes pour adapter sa préparation.

18 Août

Qui sont les maîtres du ciel en vallée d’Aure : les vautours ou les parapentistes ?

Ils se partagent le ciel Aurois. Vautours et parapentistes volaient de concert ce dimanche 17 août dans la vallée d’Aure dans les Hautes-Pyrénées. Une cohabitation qui semble se passer au mieux et qui vous est proposée par Philippe Villette avec son magnifique diaporama.

Entre le bleu du ciel, le vert des prairies, la majesté des sommets et l’agilité du vautour et du parapentiste, on assiste à un tableau parfait à admirer à volonté.

Toute l’actualité de la vallée est à retrouver sur le site de curation Scoop-it Vallée d’Aure et sur le site MontagnePyrénées.info

Vautour pecnoptère empoisonné : la ligue pour la protection des oiseaux porte plainte

Vautour pecnoctère empoisonné ©Erick Kobierzycki

Vautour pecnoctère empoisonné ©Erick Kobierzycki

Les faits remontent au 28 juin dernier. Un vautour pecnoctère, espèce protégée,  est retrouvé mort sur la commune d’Arthez d’Asson par un exploitant agricole. Ce type  de rapaces nécrophages compte parmi les espèces concernées par le dispositif Vigilance Poison. L’analyse toxicologique effectuée a permis de déterminer que l’oiseau était mort des suites de l’ingestion d’un insecticide interdit à la vente et à l’utilisation en France depuis 2008.
La ligue pour la protection des oiseaux a donc décidé de porter plainte contre X pour l’infraction de destruction d’espèce protégée.

La population de vautours pecnoctères dans les Pyrénées est constituée de 73 couples qui vivent principalement sur le versant nord des Pyrénées. L’oiseau figure sur la liste rouge des espèces considérées en danger de l’UICN et bénéficie d’un plan d’actions pour sa protection animée par la LPO Pyrénées vivantes depuis 2006.

En 2009 et en 2012, 2 vautours pecnoctères, 8 vautours fauves et 1 milan noir avaient été retrouvés morts suite à l’ingestion d’appâts empoisonnés par ce même insecticide.