20 Août

2500 traileurs au départ du Grand Raid des Pyrénées 2014

Capture écran du film Grand raid des Pyrénées 2013

Capture écran du film Grand raid des Pyrénées 2013

2500 c’est le nombre d’inscrits au départ du Grand Raid des Pyrénées dont le top départ de l’épreuve phare de l’ultra trail sera donné ce vendredi 22 août depuis le village de Vielle-Aure (Hautes-Pyrénées). En 2013, il étaient déjà 2000 à avoir participé à l’une des trois épreuves. Courir en montagne sous forme de compétitions réunis chaque année de plus en plus d’adeptes.

La vidéo de l’édition 2013

Le Grand Raid des Pyrénées est devenu la plus importante course en montagne dans le massif. Sa 7ème édition va se courir des 22 au 24 août 2014, trois épreuves pour trois courses sur les sentiers emblématiques des Pyrénées et des passages par des cols et des cirques dont les noms font rêver.

Le programme des trois courses :

    • le Grand, 80 km, 5000 m dénivelé positif. Le départ sera donné le samedi 23 août à 5 heures. Les coureurs monteront par des routes carrossables puis des pistes de ski au Col du Portet. Ils basculeront ensuite sur le secteur du Néouvielle pour rejoindre par le Col de Bastanet le refuge de Campana du Cloutou puis le hameau d’Artigues. Ensuite montée vers le Col de Sencours, au Pic du Midi, retour au Col de Sencours puis descente au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouveille pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 9 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 26 heures.

 

    • le Tour des Cirques, 120 km, 7000 m dénivelé positif. Le départ sera donné le vendredi 22 août à 9 heures de la station de ski de Piau-Engaly. On commence par une petite boucle au sommet de la station pour admirer le Cirque de Barroude et pour étaler le peloton. Ensuite la traversée du Port de Campbiel permet d’apercevoir le Vignemale et de rejoindre Gèdre. Une montée sèche mène en face du Cirque de Troumouse puis entre dans le sauvage Cirque d’Estaubé. La Hourquette d’Alans permet de basculer dans le Cirque de Gavarnie où l’on rejoint, au fond, le pied de la Grande Cascade. Du village de Gavarnie, une section alternant montées et descentes en estives puis forêts nous fait rejoindre Saint Sauveur où l’on retrouve le parcours de l’Ultra puis la base vie d’Esquièze Sère. On monte ensuite tranquillement au-dessus de Barèges puis au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouvielle pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 16 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 38 heures. Et,

 

  • l’Ultra, 160 km et 10000 m dénivelé positif.  Le départ sera donné le vendredi 22 août à 5 heures depuis Vielle Aure. Les coureurs monteront par des routes carrossables puis des pistes de ski au Col du Portet. Ils basculeront ensuite sur le secteur du Néouvielle pour rejoindre par le Col de Bastanet le refuge de Campana du Cloutou puis le hameau d’Artigues. Ensuite montée vers le Col de Sencours, au Pic du Midi, retour au Col de Sencours avant d’enchaîner les cols de la Bonida, d’Aoube, de Bareilles et d’Ouscouaou pour rejoindre Hautacam. Descente sur Pierrefitte où se trouve la première base vie. Une très longue montée mène au Pic de Cabaliros d’où l’on redescend à Cauterets avant d’attaquer le Col de Riou pour rejoindre Esquièze-Sère, deuxième base vie. On monte ensuite tranquillement au-dessus de Barèges puis au parking de Tournaboup afin de revenir dans la zone du Néouveille pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure. Les meilleurs pourraient mettre moins de 22 heures tandis que la barrière horaire est réglée pour que les derniers terminent en moins de 50 heures.

    Dimanche 24 août, place au podium et à la fête, toujours à Vielle-Aure. Ce sera l’heure du réconfort pour les coureurs mais également leurs accompagnateurs qui auront pu suivre à la trace ami ou membre de la la famille qui ont pris de le départ.

Qu’est-ce qui fait courir un traileur ?

Le traileur n’est ni un zombi, ni un extra-terrestre (même si parfois le doute est permis). Certains l’appellent le forçat des montagnes, d’autres l’admirent comme un sportif de haut niveau. Quoiqu’il en soit ce qui le fait avancer ce sont principalement les sensations et les émotions fortes procurées par l’effort physique et psychique, l’esprit de la compétition et le cadre grandiose de la nature en montagne. Et dans les tous les cas s’engager dans un trail court ou long exige une préparation physique rigoureuse axée sur l’endurance. Par ailleurs, il existe de nombreux programmes pour adapter sa préparation.