29 Juil

L’enfermement, Florence Henry, Editions XO

Présentation de l’éditeur

Longtemps, Océane fut cette enfant recroquevillée sur elle-même, qui ne regardait personne et semblait compter les étoiles.

Dès la maternelle, médecins et instituteurs sont formels : l’enfant est autiste, aucun espoir d’amélioration n’est à attendre. Révoltée, Florence déscolarise Océane et met toute sa vie entre parenthèses pour se consacrer à sa fille.

Dix heures par jour, elle improvise des jeux, des consignes, des mises en scène. L’apprentissage devient acharnement. Mais bientôt, le miracle se produit : pour la première fois, Océane se met à rire. Elle renaît au monde…

Pendant six ans, Florence va mener cette guerre totale et solitaire. Malgré les obstacles, les jugements, elle ne lâche rien, bouleversée par les progrès spectaculaires de sa fille.

En septembre 2013, Océane réintègre enfin l’école. elle a douze ans. Brillante élève, elle prépare aujourd’hui son bac S et rêve de devenir astronome.

Une formidable leçon de vie, d’amour et de courage.

Notre avis :
Je n’ai pas encore lu le livre, que je ne manquerai pas de dévorer dès que j’en aurai le temps. Donc pas question pour moi de « faire comme si » et donner un avis sur un livre non encore lu…
En revanche, j’ai eu la chance de rencontrer l’auteure, la maman d’Océane, lors du salon du livre des Sables d’Olonne. Et pour avoir échangé avec elle, j’ai compris le message d’espoir contenu dans cet ouvrage. Florence Henry s’est battue contre les préjugés et les « spécialistes » qui lui affirmait que le cas de sa fille était sans espoir de rémission. Mais elle ne s’est jamais résignée, et son expérience lui a donné raison. Aujourd’hui, elle espère juste donner des pistes aux parents pour venir à bout de l’autisme : une disponibilité et une attention de chaque instant, la présence, l’humour, le temps, la patience…
Et un message en filigrane : ne jamais abandonner, ne jamais baisser les bras. Si cela a fonctionné pour elle et sa fille, cela peut fonctionner pour d’autres parents avec leurs enfants.
©Bob Garcia

26 Oct

La véritable histoire des chansons de Michel Sardou, de Fabien Lecoeuvre, chez Hugo Image

 

 

Présentation de l’éditeur

La véritable histoire des chansons de Michel Sardou, Fabien Lecoeuvre, chez Hugo Image

S’il existe des artistes que l’on peut qualifier de « majeurs », alors Michel Sardou en fait obligatoirement partie. Sur plusieurs générations, il a enchanté un vaste public, avec de nombreux tubes qui restent dans toutes les mémoires. Servi par des textes puissants et une voix sans nulle autre pareille, Michel Sardou a traversé les modes et les époques en imprimant sa marque dans la chanson française. Parfois attaqué et raillé, Michel Sardou a toujours su faire face aux critiques avec courage et talent, en assumant parfaitement ses textes, qu’il a souvent écrits lui-même. Depuis « Les Ricains », en 1967, à « La Maladie d’amour », en 1973, en passant par « Les Lacs du Connemara », en 1981, ou « Musulmanes », en 1986, sans oublier « La Rivière de notre enfance », en 2004,, ou « Le Figurant », en 2017, tous ses titres ont installé Michel Sardou sur la scène nationale en plus de cinquante ans de carrière. Cet ouvrage vous permettra de découvrir les nombreux secrets et anecdotes de ses cinquante plus grands succès, à l’image de son interprète qui a si bien su retranscrire l’âme de la société française du XXe siècle.

FABIEN LECOEUVRE, chroniqueur et consultant pour de nombreuses émissions de télévision, travaille depuis plus de trente ans dans l’ombre des stars. Il est depuis douze ans aux côtés de Patrick Sébastien, dans Les Années Bonheur, sur France 2. Il est aussi l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages sur la chanson, dont il connaît tous les secrets.

 

Notre avis :

J’ai eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer Fabien Lecoeuvre lors du salon du Livre d’Ile de France à Mennecy, en février 2018.

Fabien est un véritable passionné. En homme de média aguerri, il peut tenir son public en haleine pendant des heures, évoquant mille et une anecdotes vécues sur l’univers de la Variété, qu’il connaît si bien.

Ses livres sont à son image : regorgeant d’informations et d’anecdotes que lui seul connaît.

Les chansons de Michel Sardou ont toute une histoire, une identité, une raison d’être liée à l’actualité et/ou à sa vie personnelle. A travers son répertoire, Fabien nous fait découvrir des détails insoupçonnés sur une des dernières grandes icônes de la chanson française.

Que l’on soit passionné ou non par le chanteur, cet ouvrage est une référence incontournable !

©Bob Garcia

 

02 Oct

« Il faut sauver le soldat F1 » de Jean-Luc Roy

Jean-Luc Roy et la Formule 1, un livre entre dérive et passion

Depuis le mois d’août, un gigantesque mercato secoue, comme rarement dans son histoire, le monde de la Formule 1, entre rachat d’écurie et une valse des pilotes. Des événements qui ont donné une couleur particulière, voire prémonitoire, à « Il faut sauver le soldat F1 », le livre de Jean-Luc Roy sorti deux mois et demi plus tôt. Spécialiste reconnu sur les ondes de RMC, fondateur de la chaîne spécialisée Motors TV (devenue aujourd’hui Motorsport.tv), il livre, tout en restant accessible auprès des non-spécialistes, une analyse de la perte de popularité inquiétante de la discipline reine du sport automobile, victime selon lui de règlements sportif et technique trop complexes, ainsi que de sanctions en piste qu’il juge trop castratrices pour les pilotes. Regard d’un journaliste passionné qui, malgré le constat alarmant, garde la foi.

« Il faut sauver le soldat F1 » est-il un cri d’alarme, un réflexe de passionné, l’envie d’un avenir meilleur pour la F1, ou tout cela en même temps ?

Jean-Luc Roy : Il y a plusieurs années que l’envie, et même le besoin, d’écrire ce livre me trotait dans la tête. Ce livre est donc tout à la fois un cri d’alarme, parce que je ne peux pas supporter en tant que passionné de voir la F1 défigurée et en partie vidée de tout ce qui en faisait le charme unique, c’est aussi un réflexe de passionné parce que je voudrais que la FIA, qui gère les règlements sportifs et techniques, et Liberty Media, qui gère les aspects promotionnels et commerciaux se réveillent enfin et cessent de détruire ce magnifique championnat qui était le pinacle du sport automobile. Et c’est enfin plaider pour un avenir meilleur parce que je reste toujours optimiste et je pense qu’une prise de conscience peut et doit intervenir immédiatement !

Vous avez fait appel dans ce livre à de nombreuses personnalités, et pas seulement issues du monde du sport automobile. A votre avis, que pourrait apprendre la F1 actuelle d’autres disciplines sportives au-delà des sports motorisés ?

Il ne faut pas nier le fait que tous les sports, pratiquement sans exception, ont dû se transformer et subir des mutations pour s’adapter à leur développement, à l’arrivée de nouveaux partenaires, de nouveaux média, de puissants groupes financiers. Pour rester dans les sports mécaniques je citerai les Grands Prix Moto, que beaucoup d’anciens passionnés de F1 suivent de près aujourd’hui, les rallyes de Championnat du Monde, ou encore les 24 Heures du Mans. Dans d’autres domaines on peut citer le cyclisme, le ski ou même le tennis qui ont su préserver les fondamentaux et ne pas se galvauder et perdre leur âme. La F1 doit absolument conserver ses principes de base dont font évidemment partie intégrante le risque et le danger, même si certains voudraient croire que notre époque ne tolèrerait plus ce genre de notions… Pourtant la vie se termine toujours de la même manière, mais il y a beaucoup de moments exaltants à vivre auparavant !

Le fait de voir des investisseurs entrer dans le capital de certaines écuries (parfois pour financer la carrière de leurs enfants pilotes) est-il pour les équipes concernées une bouée de sauvetage ou un danger ?

Effectivement, voir un père acheter une équipe de F1 pour faire rouler son fils est tellement caricatural qu’on peut en rire. Mais il faut savoir que sur les dix équipes présentes aujourd’hui en F1, sept d’entre elles sont en situation difficile ou même périlleuse, et les trois plus puissantes survivront tant que leurs conseils d’administrations respectifs seront disposés à voter des budgets annuels de plusieurs centaines de millions d’euros… ce qui peut être remis en question du jour au lendemain. Le sauvetage rocambolesque d’une équipe est donc une « bouée de sauvetage », mais cela ne dispense pas d’apprendre à nager, et surtout de tout faire pour « Sauver le soldat F1 » et lui permettre de quitter le champ de bataille indemne, si possible ?

Enzo Ferrari, qui nous a quittés il y a trente ans, a dit un jour que « la F1 mourra un jour d’avoir faim ou d’avoir trop mangé ». Cette formule aurait-elle été prémonitoire par rapport à votre livre ?  

Je ne me souvenais plus de cette phrase, mais je crains qu’elle ne soit prémonitoire, et que la F1 finisse par mourir à force de ne pas avoir pris les mesures draconiennes indispensables pour perdre tous ces kilos superflus et retrouver une ligne de sportive ! Aujourd’hui, les règlements techniques concernant les moteurs et l’aérodynamique notamment exigent des milliers d’heures de recherche et de développement menés par des centaines d’ingénieurs et de techniciens pour obtenir éventuellement des gains illusoires ou seulement pour ne pas être totalement dominés, comme Honda et Renault aujourd’hui face à Mercedes et Ferrari. Ce gaspillage insensé ne produit aucun spectacle sur la piste, bien au contraire. Même remarque pour les pneumatiques dont l’utilisation est tellement réglementée que cela devient incompréhensible, y compris pour les spécialistes. Pour en terminer par les règlements sportifs trop tatillons et interventionnistes qui privent les pilotes de toute possibilité d’attaque et les contraignent souvent à suivre les consignes strictes imposées par radio par leurs ingénieurs et stratèges. Cette F1-là est vouée à l’échec et au désintérêt progressif, si on ne remet pas la batte dans la bonne direction très rapidement !

©Jean-Philippe Doret

Jean-Luc Roy « Il faut sauver le soldat F1 »

176 pages + cahier couleur 16 pages

L’Autodrome Editions

07 Juil

Les livres « Le Mans Classic 2018″…

Les chiffres de « Le Mans Classic » donnent le vertige !

  • 123 000 spectateurs en 2016
  • 8 500 voitures de clubs venues de toute l’Europe
  • 1 000 pilotes venus de plus de trente pays
  • 800 journalistes accrédités
  • 650 voitures de course historiques
  • 200 exposants
  • 18 courses en 24 heures
  • 2 concours (Le Mans Heritage Club & Clubs)
  • 1 vente aux enchères Artcurial

En soixante-dix ans d’histoire de la plus grande course d’endurance, nombre d’anniversaires sont chaque fois à célébrer.

  • 2018 verra le quarantième anniversaire de la victoire d’Alpine,
  • le vingt-cinquième anniversaire du triplé historique des 905 Peugeot, dont certains exemplaires viendront animer le peloton du Group C en course d’ouverture.
  • Et, c’était il y a soixante-dix ans, la véritable naissance de Porsche avec la production de sa première voiture en série : la célèbre 356. Nombreuses seront les célébrations d’autres marques et modèles iconiques. A commencer par les cinquante ans de Ligier, de la Ferrari 365 GTB/4 Daytona, de la BMW 2002…

Le Mans Classic prolonge le passé. Un passé qui ne s’oublie pas mais se cultive. L’édition 2018 qui se déroule du vendredi 6 au dimanche 8 juillet 2018 coïncide avec :

  • le 25e anniversaire du triplé victorieux des Peugeot 905 aux 24 heures du Mans;
  • le 40e anniversaire de la victoire de l’Alpine aux 24 Heures du Mans;
  • le 50e anniversaire de la Porsche 908;
  • le 70e anniversaire de Porsche, qui détient le record historique de 19 victoires aux 24 Heures du Mans, où pour l’occasion 70 Porsche historiques s’affronteront sur le circuit du Mans dans une course de 55 minutes intitulée « Porsche Classic Race Le Mans ».

Le samedi matin ce sont les Jaguar d’avant 1966 qui s’affrontent lors du Jaguar Classic Challenge, avec près d’une soixantaine de XK, Type-C, Type-D, Type-E, Mk II.

Cette année les 6 plateaux de voitures de compétition sont à nouveau rejoints par le Groupe C Racing, dans lequel Jenson Button concoure, et, nouveauté 2018, le plateau Global Endurance Legends regroupant les GT et prototypes ayant couru les épreuves d’endurance des années 1990 à 2000 pour deux démonstrations.

Pour la première fois, ce sont dix anciens vainqueurs des 24 heures du Mans qui sont présents en piste dan sles différents plateaux : Jürgen Barth, Romain Dumas, Loïc Duval, Jan Lammers, Gérard Larrousse, Klaus Ludwig, Jochen Mass, Stéphane Ortelli, Henri Pescarolo et Marko Werner.

C’est aussi l’occasion pour plusieurs éditeurs de sortir des livres liés à l’actualité de l’édition « Le Mans Classic ».

C’est précisément l’angle choisi par « Lire délivre » pour vous faire vivre cet événement hors du commun.

Chaque livre présenté sera accompagné des photographies réelles du Mans Classic prises tout au long du WE dans tous les lieux mythiques de l’événement : parcs de voitures, piste et course, village et lieux de dédicaces des auteurs.

Enjoy !!

 

© Bob Garcia & Amandine Gazeau

 

 

14 Juin

Les livres des 24 Heures du Mans 2018 : « L’histoire des 24 Heures du Mans pour les nuls », de Gérard de Cortanze

Présentation de l’éditeur :

La folle histoire des 24 Heures du Mans…

Les 24 Heures du Mans pour les Nuls, a pour ambition de tout dire sur une course mythique qui aura 100 ans dans quelques années. De sa naissance en 1923, au sortir de la Grande Guerre, à sa renaissance en 1949, après un silence de dix ans, en passant par la France des Trente Glorieuses, la crise pétrolière de 1974, les années Mitterrand et l’entrée dans le XXIe siècle, Le Mans se raconte et raconte le monde.

Précis, argumenté, clair, pédagogique, ce livre met en scène des histoires de voitures, de pilotes, d’événements, d’innovations, et répond à toutes les questions : lieux, dates, performances, records, statistiques, chiffres, marques, puissances… Les 24 Heures du Mans pour les Nuls : une somme phénoménale de connaissances, certes ici rassemblées, mais aussi le grand roman d’une course racontée par un écrivain qui la connaît de l’intérieur.

Un livre publié en partenariat avec l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), propriétaire et organisateur de l’épreuve reine d’endurance auto.

Présentation de Gérard de Cortanze (sur le site des éditions Albin Michel)

Ecrivain, éditeur aux éditions Albin Michel, membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, Gérard de Cortanze a publié plus de 80 livres, traduits en vingt-cinq langues. Parmi eux, des romans (Les Vice-Rois, prix du roman historique ; Cyclone, prix Baie des Anges Ville de Nice ; Assam, Prix Renaudot ; Banditi ; Laura ; Indigo, prix Paul Féval ; L’An prochain à Grenade, prix Méditerranée ; Les amants de Coyoacan…, Zazous, des essais (Jorge Semprun, l’écriture de la vie ; Hemingway à Cuba ; J.M.G. Le Clézio, le nomade immobile ; Pierre Benoit, le romancier paradoxal, prix de l’Académie française), et des récits autobiographiques (Une chambre à Turin, prix Cazes-Lipp ; Spaghetti ! ; Miss Monde ; De Gaulle en maillot de bain ; Gitane sans filtre…). On lui doit également des livres sur les peintres Zao Wou-ki, Antonio Saura, Richard Texier, et notamment Frida Kahlo, la beauté terrible.
Si l’ensemble de son œuvre, divisée en cycles, a pour thèmes de prédilection ses origines italiennes mêlées – vieille famille aristocratique piémontaise du côté du père, classe ouvrière napolitaine du côté de la mère, une descendante directe de Frère Diable, dit Fra Diavolo – on lui doit aussi plusieurs ouvrages sur l’automobile. Né au sein d’une famille de pilotes de courses il a publié La Légende des 24 heures du Mans, livre pour lequel il a reçu le Prix des écrivains sportifs, ainsi que Les 24 Heures pour les nuls.
Il est chroniqueur à Historia et président du Prix Jean Monnet de Littérature européenne.

18 Mai

« Michel Vaillant, le rêve du Mans » !

Qui ne connaît pas le célèbre pilote Michel Vaillant… Son créateur, le génial Jean Graton, a fait apparaître son héros aux Les 24 Heures dans 13 albums… Jusqu’à ce que la réalité rejoigne la fiction… Cette aventure incroyable méritait bien un film ! C’est ce qu’a réalisé Frédéric de Brabant avec le film documentaire « Michel Vaillant, Le rêve du Mans ».

Il était présenté le jeudi 17 mai 2018 au cinéma Grand Action (5, rue des Ecoles, 75005 Paris), devant une salle archi comble de fans et de journalistes.

Ce film a une histoire peu banale. C’est d’abord l’histoire d’une passion : celle des bandes dessinées de Michel Vaillant, et aussi celle de la mythique course des 24 Heures du Mans.

C’est aussi et surtout l’histoire de la rencontre de Philippe Graton (fils de Jean Graton, créateur de Michel Vaillant, et talentueux scénariste de la nouvelle série) et du cinéaste Frédéric de Brabant.

Au départ, de l’aveu des protagonistes de cette aventure cinématographique, il n’y avait pas de projet de film, ni bien sûr le moindre budget de réalisation. Deux fous de course automobile ont cependant décidé de filmer les moments forts de la course 2017, lors de laquelle deux Vaillante-Rebellion (n°13 et n°31) étaient engagées. Ce sont ces quelques heures de films qui ont donné naissance à ce documentaire passionnant.

Des documents d’archives et des extraits d’albums de Michel Vaillant complètent à merveille cette aventure, entre rêve et réalité.

On y apprend l’origine de la passion de Jean Graton, découvrant au passage un de ces premiers dessins réalisé à l’âge de 8 ans, où le futur grand dessinateur représente son papa « en train de réparer sa moto ». On y voit aussi – non sans émotion – des photos d’archives, où le petit Jean Graton découvre la première fois, en 1937, les 24 Heures du Mans en compagnie de son père. Une expérience qui le marquera à vie. Plus tard Jean Graton restera très proche de cet univers et cultivera de véritables amitiés avec des pilotes de légende, dont l’immense Jacky Ickx !

Au fil du documentaire, on voit aussi défiler les principaux protagonistes de l’aventure Vaillante-Rebellion : les pilotes (Bruno Senna, Nicolas Prost, Julien Canal, Nelson Piquet Jr., Mathias Bèche), le vice-président de Rebellion Racing (Calim Bouhadra), le constructeur de la mythique Oreca 07 (Hugues de Chaunac), Gérard Neveu (directeur général du WEC), des journalistes spécialisés, des collecteurs et passionnés. Chacun apporte son témoignage et son expérience. Tous semblent réunis par leur passion commune pour la course et en particulier pour l’univers incomparable de Michel Vaillant.

Le documentaire entre ensuite dans le vif du sujet. On découvre la première présentation officielle de la Vaillante-Rebellion, dévoilée sous les crépitements des flashes des photographes, puis l’arrivée des voitures au Mans pour la célèbre séance du pesage lors de laquelle une foule subjuguée se presse. La voiture de la BD existe donc « en vrai » !

L’action se déplace dans le stand Rebellion. On assiste aux séances chronométrées de changements de pilotes et de ravitaillements. L’horlogerie de précision Vaillante-Rebellion ne laisse au hasard.

Vient alors l’incroyable récit de la course, avec ses innombrables rebondissements. Cette partie du documentaire pourrait être un thriller, tant la tension et le suspense sont palpables. Le facteur humain, associé aux mécaniques de précision – pilotes, ingénieurs et mécaniciens – est magnifiquement bien rendu. Aucune mise en scène, nul besoin de « surjouer » ou de scénariser. Le fil des événements réels est à lui seul aussi hallucinant et palpitant qu’un album de Michel Vaillant.

« Tout peut arriver au Mans » rappelle Gérard Neveu.

Les scénarios les plus fous se déroulent sous les regards incrédules ou fascinés des acteurs et spectateurs de leur propre récit. Tous les éléments d’une dramaturgie existent dans la matière même du sujet.

La fin de la course, ponctuée d’innombrables rebondissements, déjoue les pronostics les plus invraisemblables.

Nous la laisserons découvrir – sans rien spoiler – aux spectateurs de ce magnifique documentaire qui ne connaîtraient pas encore le résultat de la course et des suivantes.

La projection, longuement applaudie, a été suivie d’une séance de dédicaces de Philippe Graton et Frédéric de Brabant. L’occasion aussi de croiser quelques personnalités, telles que Gérard Neveu, directeur général du championnat du monde d’Endurance (WEC), qui nous a confié avoir réellement apprécié ce film.

©Bob Garcia

 

 

 

 

 

04 Mai

Jean-Philippe Doret, spécialiste FIA WEC et rédacteur du programme officiel de Spa-Francorchamps !

Jean-Philippe Doret est un des principaux rédacteurs des programmes FIA WEC depuis la création de cette compétition en 2012. Il répond aux questions de « lire délivre ».

Que trouve-t-on dans le programme officiel FIA WEC ?

D’abord, les informations détaillées sur tous les équipages (pilotes, voitures, catégorie, numéro de course, etc.)

 

Ensuite, en cours de saison, on ajoute dans le programme des rétrospectives et analyses des courses précédentes remises en perspective par rapport à la course présentée dans le nouveau programme.

Il y a aussi des sujets annexes liés au pays où se déroule chaque manche ? Sur quels critères les choisissez-vous ?

Exact. On présente des concurrents du pays, que l’on pourrait appeler les « régionaux de l’étape ». Dans le cas de Spa, on braque bien sûr le projecteur sur l’unique pilote belge du plateau : Maxime Martin, qui m’a accordé une interview dans ce but. Ce coup de projecteur se justifie d’autant plus que Maxime Martin dispute sa première saison en FIA WEC, dans l’équipe Aston Martin Racing qu’il vient de rejoindre.

A propos du programme à venir pour les 6 Heures de Silverstone, il serait par exemple logique de trouver un sujet consistant sur l’écurie Aston Martin, qui engage une nouvelle voiture en catégorie LMGTE Pro.

A qui s’adresse ce programme, aux professionnels ou au grand public ?

Les deux. C’est à la fois un outil d’information pour les professionnels (il est d’ailleurs disponible en salle de presse à chaque course), et c’est aussi un outil de vulgarisation pour les spectateurs et passionnés du FIA WEC, dans lequel chacun peut trouver de précieux renseignements tels que l’agenda complet du WE de course, le plan du circuit ou encore les créneaux horaires de rencontre avec les pilotes.

Dans quelles langues est-il disponible ?

Comme la création graphique est réalisée en France, je livre mes textes en français. Ils sont ensuite traduits en anglais et dans la langue du pays où se déroule la course. Par exemple français/anglais pour le programme des 6 Heures de Spa-Francorchamps ; chinois/anglais pour les 6 Heures de Shanghai, etc. Avec un cas particulier pour le programme des 6 Heures de Silverstone puisque la langue du pays est précisément l’anglais. Pour cette raison, c’est celui qui présente le contenu le plus étoffé.

Pour revenir sur le programme de Spa, quel est l’article dont vous êtes le plus fier ? Pourquoi ?

Pour moi, tout est évidemment intéressant. Comme il s’agit de la première course de la saison, on est plus ici dans un cadre de présentation, d’information, voire de pédagogie. On a choisi certains pilotes comme Fernando Alonso, Bruno Senna ou encore Gianmaria Bruni, pour les enjeux que représente cette saison pour eux. On s’intéresse également aux nouveaux venus puisque dans ce programme, on a consacré un gros sujet sur l’entrée en FIA WEC de BMW.

Et quel serait votre plus gros défi pour les programmes à venir ?

Pour le programme des 6 Heures de Silverstone, une interview de l’ancien champion du monde de Formule 1 Jenson Button, qui va faire son entrée en FIA WEC aux 24 Heures du Mans !