12 Mai

« Les Jumeaux de Piolenc » de Sandrine Destombes, prix VSD RTL du meilleur thriller 2018.

Présentation de l’éditeur:

« Un vrai page-turner, addictif et haletant, porté par une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée.  » Michel Bussi

Août 1989. Solène et Raphaël, des jumeaux de onze ans originaires du village de Piolenc, dans le Vaucluse, disparaissent lors de la fête de l’ail. Trois mois plus tard, seul l’un d’eux est retrouvé. Mort.
Juin 2018. De nouveaux enfants sont portés disparus à Piolenc. L’histoire recommence, comme en macabre écho aux événements survenus presque trente ans plus tôt, et la psychose s’installe. Le seul espoir de les retrouver vivants, c’est de comprendre enfin ce qui est arrivé à Solène et Raphaël. Au risque de réveiller de terribles souvenirs.

Notre avis:

« Les Jumeaux de Piolenc » de Sandrine Destombes aux éditions Hugo Thriller, prix VSD RTL du meilleur thriller 2018.

Il est vrai que l’on utilise souvent des expressions récurrentes pour qualifier un bon thriller: page Turner, addictif, claque… mais que voulez-vous, même si la langue française regorge d’adjectifs, il est parfois difficile de trouver les bons mots pour qualifier une lecture. Alors je vais tenter de ne pas tomber dans les lieux communs pour vous faire comprendre à quel point ce thriller est une réussite et qu’il est indispensable de le lire…

« les jumeaux de Piolenc » s’ouvre sur un prologue original, le récit de la disparition de jumeaux, vu au travers des médias. Sandrine Destombes y évoque les évolutions scientifiques et notamment le travail autour de l’ADN. L’utilisation de ce procédé met tout de suite le lecteur en conditions, le climat est posé. Qui ne s’émeut pas de la disparition d’enfants? Sujet qui a inspiré Sandrine. Mais ne vous y trompez pas, ce petit bijou de littérature noire ne peut pas se résumer à la disparition de Solène et Raphaël…

Dès les premiers chapitres, Sandrine passe au crible les mécanismes de la machine judiciaire et certains passages ne sont pas sans rappeler « l’affaire Grégory », notamment par le fait que l’enquête sur la disparition des jumeaux est confiée à un jeune enquêteur.

Tout au long du roman, Sandrine évoque la fragilité émotionnelle des enfants, ces adultes en devenir, l’importance de la construction de leur personnalité, les dangers des réseaux sociaux et des rencontres virtuelles.

Le combat du papa des jumeaux, Victor, renvoie à  celui du papa de la petite Estelle, similitude troublante qui renforce la charge émotionnelle à la lecture.

J’ai également été émue du lien tissé entre Victor et Jean, premier officier a avoir enquêté sur les jumeaux. Cette enquête qui a été son graal, le combat de sa vie au point de tout lui sacrifier:

« Il y avait quelque chose de triste et beau à la fois dans ce lien qui unissait ces deux hommes. A les observer dans ce cadre plus intime, Fabregas se demanda à quel moment leur relation s’était éloignée du cadre professionnel pour devenir cette amitié à la fois pudique et sincère ».

Sandrine décrit d’ailleurs de manière remarquable le sentiment d’impuissance de l’enquêteur qui, malgré tous les moyens mis en œuvre, n’avance pas d’un pas.

Enfin, au delà de tous les sujets traités, du travail remarquable autour de la psychologie tant de l’enfant que de l’adulte; au delà de la construction précise et admirable des personnages qui vous hanteront un petit moment, il y a l’intrigue.

Le rythme et la tension montent crescendo au fil des éléments que Sandrine distille habilement, nous renvoyant d’une piste à l’autre, bousculant nos soupçons pour en faire naître d’autres, multipliant les possibilités pour nous amener vers un final surprenant. 

Dans la catégorie thriller, « Les jumeaux de Piolenc » flirte avec la perfection. Il va falloir dorénavant compter avec Sandrine Destombes qui vient de rejoindre les maîtres du genre!

Chez Hugo Thriller, paru le 03 mai 2018, 400 pages.

@Ophélie Cohen

11 Mai

Les super-héros de DC-Comics : des BD… aux LEGO® !

DC Comics (abréviation de « Detective Comics ») fait partie du conglomérat Time Warner.

Véritable institution dans le monde de la bande dessinée, DC Comics est aussi l’une des principales maisons d’édition américaines de comics qui détient plusieurs filiales, notamment Vertigo, plutôt dédiée au fantastique et Wildstorm plutôt dédiée à la science-fiction et aux aventures de super-héros plus modernes.

L’origine de DC Comics remonte à l’année 1934 lorsque Malcolm Wheeler-Nicholson, un ancien major de l’armée américaine devenu auteur pour des pulps, fonde la société National Allied Publications. En février 1935 est publié le premier numéro de New Fun Comics qui propose des comics inédits, ce qui alors le démarque des autres comic books dans lesquels on ne trouve que des rééditions de comic strips.

En avril 1938 DC qui publie le premier numéro d’Action Comics, qui va révolutionner le monde la bande-dessinée américaine car Superman, le premier super-héros, y fait son apparition.

C’est ensuite dans le 27e numéro de Detective Comics, en 1939, qu’apparaît Batman créé par Bob Kane et Bill Fingern.

Suivront toute la série de super-héros tels que Green Lantern, Flash, Wonder Woman,

DC Comics traverse une crise dans les années 80, mais grâce au génie de nouveaux scénaristes tels qu’Alan Moore, qui revisitent les personnages emblématiques, la revue connaît un nouvel essor.

Le grand public redécouvre les héros de DC Comics grâces aux BD et aux films.

Aujourd’hui, un passionné de Lego, Nathan Sawaya, recrée les personnages et leurs univers dans l’exposition présentée The Art of the Brick: DC Super Heroes à l’Espace Chapiteaux de La Villette, à paris, et promet : « Cette exposition LEGO® des super-héros, destinée aux fans et à toute la famille, utilise plus de 2 millions de briques pour ses sculptures gigantesques inspirées de l’univers DC Comics : Batman™, Superman™, Wonder Woman™, Le Joker™… Laissez-vous emporter par tous ces super-héros et super-vilains à travers une série de décors immersifs et d’animations pour petits et grands. »

Amandine Gazeau et Bob Garcia se sont laissés emportés pour « Lire délivre » !

Retour en images :

Les couvertures mythiques de DC Comics reproduites en briquettes !

   

    

    

   

    

    

    

    

    

Les fans retrouveront aussi leurs héros favoris, réalisés en grandeur nature et dans leur « environnement » avec une débauche de briquettes multicolores !

L’exposition propose encore d’innombrables réalisations et trouvailles… pour finir par une visite de la Batcave, où l’on trouve la mythique Batmobile réalisée avec près de 500.000 briquettes !!

De quoi donner envie aux petits comme aux grands de (re)découvrir la richesse et l’inventivité des bandes dessinées de DC Comics qui tapissent les murs de l’exposition…

 

©Bob Garcia

©Amandine Gazeau

 

 

05 Mai

« Les 800 Heures » retours sur la carrière incroyable de Paul Frère, journaliste Belge, ingénieur et pilote de légente !

Paul Frère est un mythique pilote Belge, unanimement admiré en Belgique et dans le Monde de l’automobile.

Il fut en effet à la fois journaliste, ingénieur et pilote.

Admiré pour ses facultés d’analyse, de développement et de mise au point, il fut aussi le premier Belge à monter sur le podium d’un Grand Prix de Spa-Francorchamps en 1956 lorsqu’il se classa deuxième sur Ferrari derrière son co-équipier Peter Collins. Il fut aussi et surtout l’UNIQUE journaliste à avoir gagné les 24 Heures du Mans (en 1960).

Ses amis et proches louent en outre ses qualités humaines exceptionnelles.

Antoine Seyler, que Paul Frère considérait comme « le fils qu’il n’avait jamais eu » (Paul Frère eut trois filles) n’hésite pas à affirmer qu’il incarnait à ses yeux une forme de perfection !

Paul Frère est l’auteur de plusieurs livres dont « Les 800 heures »

Description

Quatre-vingt-onze photos n/b hors-texte – Table des matières : Une course entièrement originale – Les premières pages de l’album aux souvenirs – Pilote aux 24 heures du Mans – Suprématie et chute de Maranello – Un tour de circuit de La Sarthe – Les voitures des 24 heures – Un an de travail pour 24 heures de course – Quo Vadis 24 heures ? – Règlement.

 

Et

«  Un des vingt au départ », évoquant les débuts de sa carrière comme pilote.

 

La Belgique et l’automobile : une histoire de passion. Un beau livre sur APAL, le dernier constructeur auto belge !

La Belgique et l’automobile, c’est une histoire de passion.

Claude Yvens et Christophe Gaascht consacrent un livre passionnant à la saga mouvementée de la marque APAL, témoin d’une époque révolue où le talent pouvait s’exprimer à travers les expériences les plus diverses.

Présentation de l’éditeur

Avec plus de 6000 autos construites de façon quasi artisanale durant une trentaine d’années et grâce à la technique du polyester, APAL a été une des marques belges les plus prolifiques.

Née dans l’enthousiasme et l’insouciance des années soixante, la marque liégeoise APAL a connu des fortunes diverses. Les débuts prometteurs du Coupé, l’éclat éphémère de la Formule Vé et la célébrité consacrée du Buggy ne font cependant pas oublier l’insuccès d’autres modèles tels que l’Horizon ou l’APAL Francorchamps ainsi que les collaborations hasardeuses avec les grands constructeurs.

Avec plus de 6000 autos construites de façon quasi artisanale durant une trentaine d’années et grâce à la technique du polyester, APAL a été une des marques belges les plus prolifiques.

APAL, c’est aussi le portrait d’une époque où les rêveurs passionnés avaient encore droit au chapitre pour autant qu’ils disposent d’un certain talent et du sens des affaires.

 

 

04 Mai

Jean-Philippe Doret, spécialiste FIA WEC et rédacteur du programme officiel de Spa-Francorchamps !

Jean-Philippe Doret est un des principaux rédacteurs des programmes FIA WEC depuis la création de cette compétition en 2012. Il répond aux questions de « lire délivre ».

Que trouve-t-on dans le programme officiel FIA WEC ?

D’abord, les informations détaillées sur tous les équipages (pilotes, voitures, catégorie, numéro de course, etc.)

 

Ensuite, en cours de saison, on ajoute dans le programme des rétrospectives et analyses des courses précédentes remises en perspective par rapport à la course présentée dans le nouveau programme.

Il y a aussi des sujets annexes liés au pays où se déroule chaque manche ? Sur quels critères les choisissez-vous ?

Exact. On présente des concurrents du pays, que l’on pourrait appeler les « régionaux de l’étape ». Dans le cas de Spa, on braque bien sûr le projecteur sur l’unique pilote belge du plateau : Maxime Martin, qui m’a accordé une interview dans ce but. Ce coup de projecteur se justifie d’autant plus que Maxime Martin dispute sa première saison en FIA WEC, dans l’équipe Aston Martin Racing qu’il vient de rejoindre.

A propos du programme à venir pour les 6 Heures de Silverstone, il serait par exemple logique de trouver un sujet consistant sur l’écurie Aston Martin, qui engage une nouvelle voiture en catégorie LMGTE Pro.

A qui s’adresse ce programme, aux professionnels ou au grand public ?

Les deux. C’est à la fois un outil d’information pour les professionnels (il est d’ailleurs disponible en salle de presse à chaque course), et c’est aussi un outil de vulgarisation pour les spectateurs et passionnés du FIA WEC, dans lequel chacun peut trouver de précieux renseignements tels que l’agenda complet du WE de course, le plan du circuit ou encore les créneaux horaires de rencontre avec les pilotes.

Dans quelles langues est-il disponible ?

Comme la création graphique est réalisée en France, je livre mes textes en français. Ils sont ensuite traduits en anglais et dans la langue du pays où se déroule la course. Par exemple français/anglais pour le programme des 6 Heures de Spa-Francorchamps ; chinois/anglais pour les 6 Heures de Shanghai, etc. Avec un cas particulier pour le programme des 6 Heures de Silverstone puisque la langue du pays est précisément l’anglais. Pour cette raison, c’est celui qui présente le contenu le plus étoffé.

Pour revenir sur le programme de Spa, quel est l’article dont vous êtes le plus fier ? Pourquoi ?

Pour moi, tout est évidemment intéressant. Comme il s’agit de la première course de la saison, on est plus ici dans un cadre de présentation, d’information, voire de pédagogie. On a choisi certains pilotes comme Fernando Alonso, Bruno Senna ou encore Gianmaria Bruni, pour les enjeux que représente cette saison pour eux. On s’intéresse également aux nouveaux venus puisque dans ce programme, on a consacré un gros sujet sur l’entrée en FIA WEC de BMW.

Et quel serait votre plus gros défi pour les programmes à venir ?

Pour le programme des 6 Heures de Silverstone, une interview de l’ancien champion du monde de Formule 1 Jenson Button, qui va faire son entrée en FIA WEC aux 24 Heures du Mans !

03 Mai

Power par Michael Mention

Présentation de l’éditeur:

« Ici, comme dans les autres ghettos, pas d’artifice à la Marilyn, ni de mythe à la Kennedy. Ici, c’est la réalité. Celle qui macère, mendie et crève. »

1965. Enlisés au Vietnam, les Etats-Unis traversent une crise sans précédent : manifestations, émeutes, explosion des violences policières. Vingt millions d’Afro-Américains sont chaque jour livrés à eux-mêmes, discriminés, harcelés. Après l’assassinat de Malcolm X, la communauté noire se déchire entre la haine et la non-violence prônée par Martin Luther King, quand surgit le Black Panther Party : l’organisation défie l’Amérique raciste, armant ses milliers de militants et subvenant aux besoins des ghettos. Une véritable révolution se profile. Le gouvernement déclare alors la guerre aux Black Panthers, une guerre impitoyable qui va bouleverser les vies de Charlene, jeune militante, Neil, officier de police, et Tyrone, infiltré par le FBI. Personne ne sera épargné, à l’image du pays, happé par le chaos des sixties.

Notre avis:

J’écris toujours mes chroniques à l’instinct, guidée par l’émotion du moment. Les mots sortent seuls pour refléter mon ressenti, pas besoin de réfléchir, le livre me guide. Pour « POWER » c’était impossible. J’ai dû la rédiger avant pour être certaine de ne rien oublier et surtout réussir à vous livrer une chronique à la hauteur de ce livre.

J’ai lu beaucoup de roman dans ma vie: de la blanche, de la noire, du bon et du moins bon, de la passionnante comme des décevantes, et de ma vie de lectrice, je pense que « POWER » est la plus grande claque littéraire que j’ai prise.

Écrit avec les tripes, ce roman se lit avec les tripes. Michaël a su m’emporter dans les sixties, au cœur d’une Amérique déchirée. De la naissance du Black Panther Party en passant par l’explosion de la soûl et du Funk, de la guerre du Vietnam aux hippies sans oublier Armstrong sur la Lune ou encore le tueur en série « Le Zodiac », tout les événements marquant de cette décennie ont été évoqués.

J’ai eu souvent le sentiment de vivre en direct certains des moments de l’ Histoire relatés dans le roman. De lire les discours de Martin Luther King ou de Bobby Kennedy, de lire leurs assassinats j’en avais la chair de poule tant Michaël a su donner vie, par la magie de ses mots et sa qualité d’écriture, à l’histoire de son roman.

Documenté, précis, rempli de références historiques (Jeux Olympiques de Mexico…), musicales (une playlist de folie), POWER est un saut dans le temps.

J’ai pensé aux films « Détroit » ou encore « J.Edgar », j’ai senti la poussière, le tabac froid, la puanteur des ghettos, la drogue, la peur des habitants de ces quartiers en proie aux émeutes… J’ai entendu les cris de chagrins des mères, les détonations des armes, les ronronnements des buicks, les crissements de pneus…

Dans la première partie de son roman, Michaël Mention plante le décor, évoque la mort de Malcolm X, la naissance du black power et du Black Panther Party:

« De Fanon ils ont gardé la révolution.

De Malcolm, ils ont gardé la rage.

De King, ils ont gardé la mesure.

Du Che, ils ont gardé l’anti-impérialisme […] »

Dans la seconde partie, il nous invite à suivre les destins croisés de trois personnages:

Charlène, en recherche de repères et d’identité, aspirée par ses idéos.

Tyrone, enfant du ghetto qui accepte de travailler pour le FBI et infiltrer les Black Panther pour sortir de prison.

Neil, jeune flic, personnage complexe qui ne comprend plus l’Amérique dans laquelle il vit.

Leur évolution, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs désillusions, « POWER » est aussi leur histoire.

« POWER » est un grand roman, plein d’humanité. Il relate non seulement les années soixante aux Etats-Unis mais il est également très actuel. Sur l’ensemble du récit, l’évolution des mouvements politiques mais aussi la radicalisation de certains personnages vers les extrêmes rappelle ce qui se passe dans notre société aujourd’hui: la montée des haines raciales, l’intolérance, la peur de la différence.

« POWER » est un chef d’œuvre, admirablement bien écrit, qui, je n’en doute pas, sera un grand succès littéraire,et peut être même plus…
L’écriture est tellement visuelle qu’il ferait aussi un très grand film.

Vous l’avez compris, ce roman est plus qu’un coup de cœur. Il est inclassable.

Laissez vous tenter et plongez au cœur de « POWER ».

Chez Stéphane Marsan éditeur, paru le 04 avril 2018, 464 pages.

@Ophélie Cohen

Bientôt un beau livre sur « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans » !

 

Lors du salon « Lire à Limoges » 2018, Bob Garcia, interviewé par 7ALimoges, présente son prochain livre, loin du polar et de l’univers de Hergé : « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans » !

L’équipe Suisse a gagné le championnat du monde FIA WEC dans la catégorie LMP2 lors de la saison 2017, une performance dans une concurrence particulièrement relevée…

Le « beau livre » est annoncé pour les 24 Heures du Mans 2018 !

 

La vie de Jacky Ickx, pilote de légende, en BD !

L’incroyable destin de Jacky a déjà fait couler beaucoup d’encre ! Le pilote belge de légende, sextuple vainqueur des 24 Heures du Mans, méritait bien une BD, lui qui figurait déjà dans de multiples albums de la série « Michel Vaillant ». Une réussite !

Jacky Ickx – Tome 1 – Le Rainmaster

Auteurs : 

Vincent Dugomier (Scénario) /

Jean-Marc Krings (Dessin) /

Bertrand Denoulet (Couleurs)

Date de parution : 30 Novembre 2016

Présentation de l’éditeur

Fils d’un grand journaliste sportif et frère du plus jeune pilote d’avion au monde, Jacky Ickx montre très vite qu’il a lui-aussi de l’essence dans le sang. À seize ans à peine, il participe à ses premiers championnats. En trial d’abord, puis en tourisme, en courses d’endurance et en monoplace, Jacky cultive un éclectisme et une polyvalence qui le rendront invincible sur tout type de circuit. Évoluant en F2 en 1967, il fait sensation sur le circuit de Nurbürgring en surclassant la plupart des F1 malgré son manque de puissance. Quelques années plus tard, dans une édition des 24 Heures du Mans restée mythique, son « départ marché » et sa victoire finale le feront entrer définitivement dans la légende…

Grâce à ce diptyque 100% belge de la collection Plein Gaz, découvrez la vie de Jacky Ickx, probablement l’un des pilotes automobiles les plus célèbres de tous les temps, renommé à la fois pour son palmarès, sa belle gueule et son comportement de gentleman.

Plus d’info sur le site glenatbd.com !

Jacky Ickx, le plus grand pilote belge, a côtoyé le célèbre « pilote de papier » Michel Vaillant !

Le 1er janvier 2015, Jacky Ickx, fêtait ses 70 ans.

A cette occasion, le journal belge Le Soir rendait hommage à ce pilote belge hors pair au palmarès impressionnant, surnommé « Monsieur Le Mans » en raison de ses 6 victoires aux 24 Heures du Mans.

Le Soir propose alors à ses lecteurs une collection de 6 doubles albums de Jean Graton reprenant l’intégrale des aventures BD de Jacky Ickx aux côtés de Michel Vaillant. Chaque tome est enrichi d’une reproduction sur papier à dessin de ses plus belles voitures et d’un bonus de 8 pages de Daniel Couvreur, Jean-François Lauwens et Thierry Wilmotte avec des photographies d’époque inédites.

Ces ouvrages, publiés en quantité limitée, sont désormais des « collectors » que les fans s’arrachent… quand ils ont la chance de les trouver !

Plus d’info sur l’excellent site bedeteque.com !

02 Mai

Un célèbre vampire et le harcèlement scolaire…

Présentation de l’éditeur :

Comme chaque matin de la semaine, Dracula va à l’école. Mais c’est avec une boule au ventre car certains de ses camarades de classe, de gros balourds, n’arrêtent pas de l’embêter. Certes, quelques-unes de ses particularités font de lui un garçon différent mais est ce une raison suffisante pour qu’il subisse ce harcèlement constant ? Comment y remédier ? Un soir, il franchit le pas et en parle à son papa…

Notre Avis :

C’est un coup de cœur plein d’émotion que je partage avec vous !

Je ne suis pas une grande fan de BD. Je n’en lis quasiment jamais par manque d’intérêt. Quand j’ai vu la couverture de celui ci, elle a piquée ma curiosité à cause du dessin. Les histoires de vampires m’attirent depuis toujours. Mais ce qui a fait que j’ai eu envie de la lire c’est la quatrième de couverture…

Dracula n’a pas toujours été un grand méchant vampire, il a aussi été un petit garçon qui va à l’école. Mais sa différence va attirer l’attention de ses camarades. Il va subir les moqueries des enfants de son âge. Ce petit garçon va endurer sa souffrance seule. Il se refuse à en parler jusqu’au jour où ce sera la confrontation de trop…

Cette BD aborde le thème du harcèlement scolaire. C’est quelque chose dont on entend beaucoup parler depuis plusieurs années suite à des affaires comme celle de Marion Fraisse .

On ressent toute la souffrance de ce petit garçon qui en plus d’être différent physiquement est aussi le premier de sa classe. Les auteurs on réussit à retranscrire en dessin et en mot à la perfection la manière dont cela se passe. J’ai été beaucoup touché par ce petit garçon. On se demande comment il va faire pour s’en sortir.

Quand il trouve enfin le courage de parler, tout change pour lui.

Cette BD s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux parents. Un passage avec le père montre aux parents qu’ils peuvent se sentir coupable de n’avoir rien vu mais qu’il ne faut pas en rester là. La libération de la parole est très bien montrée.

Cette BD m’a beaucoup touchée de part le sujet et la manière dont il est abordé. Le dessin est aussi très beau, très doux et traduit les sentiments parfois mieux que les mots.

Elle est à mettre entre toutes les mains pour sensibiliser les enfants et les parents à ce phénomène qui gangrène les cours de récréation.

 

« Chaque jour Dracula » par Loic Clément et Clément Lefèvre chez Delcourt Jeunesse. Parue le 25 Avril.

© Amandine Gazeau