04 Mai

Jean-Philippe Doret, spécialiste FIA WEC et rédacteur du programme officiel de Spa-Francorchamps !

Jean-Philippe Doret est un des principaux rédacteurs des programmes FIA WEC depuis la création de cette compétition en 2012. Il répond aux questions de « lire délivre ».

Que trouve-t-on dans le programme officiel FIA WEC ?

D’abord, les informations détaillées sur tous les équipages (pilotes, voitures, catégorie, numéro de course, etc.)

 

Ensuite, en cours de saison, on ajoute dans le programme des rétrospectives et analyses des courses précédentes remises en perspective par rapport à la course présentée dans le nouveau programme.

Il y a aussi des sujets annexes liés au pays où se déroule chaque manche ? Sur quels critères les choisissez-vous ?

Exact. On présente des concurrents du pays, que l’on pourrait appeler les « régionaux de l’étape ». Dans le cas de Spa, on braque bien sûr le projecteur sur l’unique pilote belge du plateau : Maxime Martin, qui m’a accordé une interview dans ce but. Ce coup de projecteur se justifie d’autant plus que Maxime Martin dispute sa première saison en FIA WEC, dans l’équipe Aston Martin Racing qu’il vient de rejoindre.

A propos du programme à venir pour les 6 Heures de Silverstone, il serait par exemple logique de trouver un sujet consistant sur l’écurie Aston Martin, qui engage une nouvelle voiture en catégorie LMGTE Pro.

A qui s’adresse ce programme, aux professionnels ou au grand public ?

Les deux. C’est à la fois un outil d’information pour les professionnels (il est d’ailleurs disponible en salle de presse à chaque course), et c’est aussi un outil de vulgarisation pour les spectateurs et passionnés du FIA WEC, dans lequel chacun peut trouver de précieux renseignements tels que l’agenda complet du WE de course, le plan du circuit ou encore les créneaux horaires de rencontre avec les pilotes.

Dans quelles langues est-il disponible ?

Comme la création graphique est réalisée en France, je livre mes textes en français. Ils sont ensuite traduits en anglais et dans la langue du pays où se déroule la course. Par exemple français/anglais pour le programme des 6 Heures de Spa-Francorchamps ; chinois/anglais pour les 6 Heures de Shanghai, etc. Avec un cas particulier pour le programme des 6 Heures de Silverstone puisque la langue du pays est précisément l’anglais. Pour cette raison, c’est celui qui présente le contenu le plus étoffé.

Pour revenir sur le programme de Spa, quel est l’article dont vous êtes le plus fier ? Pourquoi ?

Pour moi, tout est évidemment intéressant. Comme il s’agit de la première course de la saison, on est plus ici dans un cadre de présentation, d’information, voire de pédagogie. On a choisi certains pilotes comme Fernando Alonso, Bruno Senna ou encore Gianmaria Bruni, pour les enjeux que représente cette saison pour eux. On s’intéresse également aux nouveaux venus puisque dans ce programme, on a consacré un gros sujet sur l’entrée en FIA WEC de BMW.

Et quel serait votre plus gros défi pour les programmes à venir ?

Pour le programme des 6 Heures de Silverstone, une interview de l’ancien champion du monde de Formule 1 Jenson Button, qui va faire son entrée en FIA WEC aux 24 Heures du Mans !

03 Mai

Power par Michael Mention

Présentation de l’éditeur:

« Ici, comme dans les autres ghettos, pas d’artifice à la Marilyn, ni de mythe à la Kennedy. Ici, c’est la réalité. Celle qui macère, mendie et crève. »

1965. Enlisés au Vietnam, les Etats-Unis traversent une crise sans précédent : manifestations, émeutes, explosion des violences policières. Vingt millions d’Afro-Américains sont chaque jour livrés à eux-mêmes, discriminés, harcelés. Après l’assassinat de Malcolm X, la communauté noire se déchire entre la haine et la non-violence prônée par Martin Luther King, quand surgit le Black Panther Party : l’organisation défie l’Amérique raciste, armant ses milliers de militants et subvenant aux besoins des ghettos. Une véritable révolution se profile. Le gouvernement déclare alors la guerre aux Black Panthers, une guerre impitoyable qui va bouleverser les vies de Charlene, jeune militante, Neil, officier de police, et Tyrone, infiltré par le FBI. Personne ne sera épargné, à l’image du pays, happé par le chaos des sixties.

Notre avis:

J’écris toujours mes chroniques à l’instinct, guidée par l’émotion du moment. Les mots sortent seuls pour refléter mon ressenti, pas besoin de réfléchir, le livre me guide. Pour « POWER » c’était impossible. J’ai dû la rédiger avant pour être certaine de ne rien oublier et surtout réussir à vous livrer une chronique à la hauteur de ce livre.

J’ai lu beaucoup de roman dans ma vie: de la blanche, de la noire, du bon et du moins bon, de la passionnante comme des décevantes, et de ma vie de lectrice, je pense que « POWER » est la plus grande claque littéraire que j’ai prise.

Écrit avec les tripes, ce roman se lit avec les tripes. Michaël a su m’emporter dans les sixties, au cœur d’une Amérique déchirée. De la naissance du Black Panther Party en passant par l’explosion de la soûl et du Funk, de la guerre du Vietnam aux hippies sans oublier Armstrong sur la Lune ou encore le tueur en série « Le Zodiac », tout les événements marquant de cette décennie ont été évoqués.

J’ai eu souvent le sentiment de vivre en direct certains des moments de l’ Histoire relatés dans le roman. De lire les discours de Martin Luther King ou de Bobby Kennedy, de lire leurs assassinats j’en avais la chair de poule tant Michaël a su donner vie, par la magie de ses mots et sa qualité d’écriture, à l’histoire de son roman.

Documenté, précis, rempli de références historiques (Jeux Olympiques de Mexico…), musicales (une playlist de folie), POWER est un saut dans le temps.

J’ai pensé aux films « Détroit » ou encore « J.Edgar », j’ai senti la poussière, le tabac froid, la puanteur des ghettos, la drogue, la peur des habitants de ces quartiers en proie aux émeutes… J’ai entendu les cris de chagrins des mères, les détonations des armes, les ronronnements des buicks, les crissements de pneus…

Dans la première partie de son roman, Michaël Mention plante le décor, évoque la mort de Malcolm X, la naissance du black power et du Black Panther Party:

« De Fanon ils ont gardé la révolution.

De Malcolm, ils ont gardé la rage.

De King, ils ont gardé la mesure.

Du Che, ils ont gardé l’anti-impérialisme […] »

Dans la seconde partie, il nous invite à suivre les destins croisés de trois personnages:

Charlène, en recherche de repères et d’identité, aspirée par ses idéos.

Tyrone, enfant du ghetto qui accepte de travailler pour le FBI et infiltrer les Black Panther pour sortir de prison.

Neil, jeune flic, personnage complexe qui ne comprend plus l’Amérique dans laquelle il vit.

Leur évolution, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs désillusions, « POWER » est aussi leur histoire.

« POWER » est un grand roman, plein d’humanité. Il relate non seulement les années soixante aux Etats-Unis mais il est également très actuel. Sur l’ensemble du récit, l’évolution des mouvements politiques mais aussi la radicalisation de certains personnages vers les extrêmes rappelle ce qui se passe dans notre société aujourd’hui: la montée des haines raciales, l’intolérance, la peur de la différence.

« POWER » est un chef d’œuvre, admirablement bien écrit, qui, je n’en doute pas, sera un grand succès littéraire,et peut être même plus…
L’écriture est tellement visuelle qu’il ferait aussi un très grand film.

Vous l’avez compris, ce roman est plus qu’un coup de cœur. Il est inclassable.

Laissez vous tenter et plongez au cœur de « POWER ».

Chez Stéphane Marsan éditeur, paru le 04 avril 2018, 464 pages.

@Ophélie Cohen

Bientôt un beau livre sur « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans » !

 

Lors du salon « Lire à Limoges » 2018, Bob Garcia, interviewé par 7ALimoges, présente son prochain livre, loin du polar et de l’univers de Hergé : « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans » !

L’équipe Suisse a gagné le championnat du monde FIA WEC dans la catégorie LMP2 lors de la saison 2017, une performance dans une concurrence particulièrement relevée…

Le « beau livre » est annoncé pour les 24 Heures du Mans 2018 !

 

La vie de Jacky Ickx, pilote de légende, en BD !

L’incroyable destin de Jacky a déjà fait couler beaucoup d’encre ! Le pilote belge de légende, sextuple vainqueur des 24 Heures du Mans, méritait bien une BD, lui qui figurait déjà dans de multiples albums de la série « Michel Vaillant ». Une réussite !

Jacky Ickx – Tome 1 – Le Rainmaster

Auteurs : 

Vincent Dugomier (Scénario) /

Jean-Marc Krings (Dessin) /

Bertrand Denoulet (Couleurs)

Date de parution : 30 Novembre 2016

Présentation de l’éditeur

Fils d’un grand journaliste sportif et frère du plus jeune pilote d’avion au monde, Jacky Ickx montre très vite qu’il a lui-aussi de l’essence dans le sang. À seize ans à peine, il participe à ses premiers championnats. En trial d’abord, puis en tourisme, en courses d’endurance et en monoplace, Jacky cultive un éclectisme et une polyvalence qui le rendront invincible sur tout type de circuit. Évoluant en F2 en 1967, il fait sensation sur le circuit de Nurbürgring en surclassant la plupart des F1 malgré son manque de puissance. Quelques années plus tard, dans une édition des 24 Heures du Mans restée mythique, son « départ marché » et sa victoire finale le feront entrer définitivement dans la légende…

Grâce à ce diptyque 100% belge de la collection Plein Gaz, découvrez la vie de Jacky Ickx, probablement l’un des pilotes automobiles les plus célèbres de tous les temps, renommé à la fois pour son palmarès, sa belle gueule et son comportement de gentleman.

Plus d’info sur le site glenatbd.com !

Jacky Ickx, le plus grand pilote belge, a côtoyé le célèbre « pilote de papier » Michel Vaillant !

Le 1er janvier 2015, Jacky Ickx, fêtait ses 70 ans.

A cette occasion, le journal belge Le Soir rendait hommage à ce pilote belge hors pair au palmarès impressionnant, surnommé « Monsieur Le Mans » en raison de ses 6 victoires aux 24 Heures du Mans.

Le Soir propose alors à ses lecteurs une collection de 6 doubles albums de Jean Graton reprenant l’intégrale des aventures BD de Jacky Ickx aux côtés de Michel Vaillant. Chaque tome est enrichi d’une reproduction sur papier à dessin de ses plus belles voitures et d’un bonus de 8 pages de Daniel Couvreur, Jean-François Lauwens et Thierry Wilmotte avec des photographies d’époque inédites.

Ces ouvrages, publiés en quantité limitée, sont désormais des « collectors » que les fans s’arrachent… quand ils ont la chance de les trouver !

Plus d’info sur l’excellent site bedeteque.com !

02 Mai

Un célèbre vampire et le harcèlement scolaire…

Présentation de l’éditeur :

Comme chaque matin de la semaine, Dracula va à l’école. Mais c’est avec une boule au ventre car certains de ses camarades de classe, de gros balourds, n’arrêtent pas de l’embêter. Certes, quelques-unes de ses particularités font de lui un garçon différent mais est ce une raison suffisante pour qu’il subisse ce harcèlement constant ? Comment y remédier ? Un soir, il franchit le pas et en parle à son papa…

Notre Avis :

C’est un coup de cœur plein d’émotion que je partage avec vous !

Je ne suis pas une grande fan de BD. Je n’en lis quasiment jamais par manque d’intérêt. Quand j’ai vu la couverture de celui ci, elle a piquée ma curiosité à cause du dessin. Les histoires de vampires m’attirent depuis toujours. Mais ce qui a fait que j’ai eu envie de la lire c’est la quatrième de couverture…

Dracula n’a pas toujours été un grand méchant vampire, il a aussi été un petit garçon qui va à l’école. Mais sa différence va attirer l’attention de ses camarades. Il va subir les moqueries des enfants de son âge. Ce petit garçon va endurer sa souffrance seule. Il se refuse à en parler jusqu’au jour où ce sera la confrontation de trop…

Cette BD aborde le thème du harcèlement scolaire. C’est quelque chose dont on entend beaucoup parler depuis plusieurs années suite à des affaires comme celle de Marion Fraisse .

On ressent toute la souffrance de ce petit garçon qui en plus d’être différent physiquement est aussi le premier de sa classe. Les auteurs on réussit à retranscrire en dessin et en mot à la perfection la manière dont cela se passe. J’ai été beaucoup touché par ce petit garçon. On se demande comment il va faire pour s’en sortir.

Quand il trouve enfin le courage de parler, tout change pour lui.

Cette BD s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux parents. Un passage avec le père montre aux parents qu’ils peuvent se sentir coupable de n’avoir rien vu mais qu’il ne faut pas en rester là. La libération de la parole est très bien montrée.

Cette BD m’a beaucoup touchée de part le sujet et la manière dont il est abordé. Le dessin est aussi très beau, très doux et traduit les sentiments parfois mieux que les mots.

Elle est à mettre entre toutes les mains pour sensibiliser les enfants et les parents à ce phénomène qui gangrène les cours de récréation.

 

« Chaque jour Dracula » par Loic Clément et Clément Lefèvre chez Delcourt Jeunesse. Parue le 25 Avril.

© Amandine Gazeau

Honneur aux pilotes Belges : un livre et une exposition dans le cadre magnifique d’Autoworld à Bruxelles !

Ce week-end, « lire délivre » vous emmène sur le mythique circuit automobile de Spa-Francorchamps pour la première manche de la « super saison » WEC 2018-2019. L’occasion de mettre en lumière les grands pilotes belges (à Spa et sur les autres grands circuits du monde).

Le livre « Les Belges aux 24 Heures du Mans » compte 101 pilotes belges, et est publié à 101 exemplaires ! Un ouvrage déjà collector !!

Description

Depuis 1923, une belle histoire commune s’est construite entre les Belges et la plus grande course du Monde. 101 pilotes et 296 participations, ont ramené 12 victoires au classement général, 24 podiums 48 victoires de classe et une coupe des Dames. Une fameuse moisson, on en conviendra ! Les Swaters, Beurlys, Bianchi, Frère, Gendebien, Mairesse, Rousselle ou Dubois furent les fers de lance de la première armada jaune.

La seconde vague n’eut rien à lui envier, avec des noms comme Ickx, Boutsen, Dieudonné, van de Poele, Duez, De Drijver, Witmeur, Libert, « Christine » Beckers, Regout et bien d’autres.

A l’occasion de la sortie du livre, l’exposition « Les Belges au Mans » (soutenue parla section belge de l’Automobile Club de l’Ouest) qui sera présentée dans le cadre magnifique d’Autoworld en mai et juin 2018, tentera de leur rendre hommage en présentant au public quelques-unes des voitures qui ont contribué à la réalisation de leurs exploits. On peut déjà annoncer une Peugeot 905, une Argo-Porsche, une Porsche 934, une Shelby 350GT etc… Plusieurs automobiles emblématiques de l’épreuve mancelle, exposées habituellement au Musée du Mans, viendront compléter ce magnifique tableau.

12 Avr

Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres par Maxime Gillio

Présentation de l’éditeur:

« Je vois Gabrielle, ma fille, m’observer de son regard indéchiffrable. Pourquoi ce livre ? Après tout, c’est notre passé, sa vie, mes sentiments. Il ne concerne qu’elle et moi, pourquoi l’exposer aux yeux de tous ? Parce que nous en avons besoin. Parce que nous devons guérir de cet amour contrarié et nous retrouver. Je n’écris pas un livre sur l’autisme, encore moins un guide ou un mode d’emploi, j’offre les souvenirs que je nous ai volés. L’histoire banale d’un père et d’une fille ». Chaque jour, les chiffres concernant l’autisme nous alertent. 650 000 cas en France… Si chacun est différent, la souffrance de l’enfermement est, pour eux comme pour leurs proches, commune. Une souffrance que Maxime Gillio tente de contourner avec la force de ses mots, sincères et émouvants.

Notre avis:

Beaucoup d’entre vous connaissent Maxime Gillio en tant qu’auteur de romans noirs, pour ma part je l’ai découvert en tant que père. Un papa aimant, qui avec « Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres », nous fait un cadeau: une déclaration d’amour à sa fille, Gabrielle, autiste.

Ce récit, cette déclaration d’amour à sa fille, mais aussi à son épouse (en filigrane au fil des pages), n’est pas un livre sur l’autisme: comment le gérer ou que sais-je dans cette veine… non ce récit est « juste » un moyen que Maxime a trouvé  pour dire à sa fille combien il l’aime et il nous en a fait cadeau.

Cet amour que chaque parent ressent, pas un amour qui se voudrait différent parce que Gabrielle est autiste, non. Cet amour simple d’un père pour sa fille. Certes, le récit est émaillé de combats, mais pas de victimisation,  simplement le constat de l’inadaptation chronique de notre société et de notre système éducatif face à des enfants qui n’entrent pas dans les cases dites de la « normalité ». 

Il y a de la tendresse, de l’amour, de la sincérité, beaucoup de sincérité dans la narration de Maxime. Il nous offre un peu de son intimité, partage avec nous ses joies et ses peines, ses douleurs aussi. Pas de pathos, pas de phrases larmoyantes, en revanche des émotions et beaucoup de pudeur.

L’amour d’un père ou d’une mère est, le plus souvent, inconditionnel pour son (ses) enfant(s), qu’il soit dit « normal » ou handicapé ou malade… C’est aussi ça le message de Maxime, il n’est pas un père extraordinaire parce que Gabrielle souffre de ce handicap. Il est un père exceptionnel comme chaque père qui donne de l’amour à ses enfants, comme chaque père qui donne de son temps pour ses enfants, comme chaque père qui aide son enfant à construire son avenir. Un papa aimant, tout simplement.

Le récit terminé, Maxime a ajouté une nouvelle écrite pour un recueil caritatif « Asperger mon amour ». Bouleversante, cette nouvelle raconte l’arrivée au Collège de Pauline, atteinte d’Asperger. Une plongée dans son quotidien, son maelström d’émotions, ses difficultés face à des ados cruels…

Maxime, merci pour ce cadeau que tu fais aux lecteurs de ton récit. J’espère qu’un jour Gabrielle et toi vous vous retrouverez comme quand elle te scrutait les narines….

Chez Pygmalion, paru le 22 mars 2017- 185 pages

© Ophélie Cohen

07 Avr

Le Rocker en pantoufles par Nadine Monfils

Présentation de l’éditeur :

En Normandie, à Dives-sur-Mer, dans le magnifique petit village d’art de Guillaume le Conquérant, va se dérouler une intrigue très troublante. Elvis Cadillac, ze sosie belge et bedonnant du King, est invité avec sa chienne Priscilla à venir chanter à l’enterrement d’un fan d’Elvis Presley. Or, la veille, il a pris en stop un étrange personnage qui n’est autre que… le mort ! Dives-sur-Mer est alors plongée dans la stupeur après la découverte des cadavres de deux jeunes filles, sauvagement assassinées, dans une bouée-balise en mer. Le mystérieux auto-stoppeur d’Elvis est-il lié à ces crimes affreux, inspirés de l’oeuvre de Lewis Carroll Alice à travers le miroir ? Dans cette petite ville, chacun a ses secrets…
Un polar pimenté d’humour noir, sur les pas des peintres et écrivains célèbres qui se sont inspirés de la Côte Fleurie. À déguster avec un p’tit Calva, bien sûr !

Notre avis :

Depuis longtemps j’entendais parler de Nadine Monfils. Mais comme beaucoup je ne peux pas lire les livres de tout le monde !

Je savais que son style était proche de celui de Stanislas Petrosky dont le dernier livre a été un immense coup de cœur. Donc du coup je me suis lancé dans son petit dernier !

Nadine fait revenir son personnage d’Elvis Cadillac comme dans son précédent roman. Ne l’ayant pas lu j’ai eu peur d’être un peu perdue mais en faite non ! Il y a des références aux précédents mais rien qui empêche le lecteur de lire ce livre.

Le livre commence avec une scène un peu étrange mais qui m’a accroché de suite. Elvis prend en stop une personne plutôt étrange. Il y a de suite comme un brin de mystère qui s’installe. Cela se confirme par la suite quand on sait que c’est la personne dont Elvis va à l’enterrement.

Il va donc mener l’enquête dans ce petit village de Normandie si joliment décrit par Nadine Monfils.

La mort de ce personnage va faire remonter à la surface d’autres morts auxquelles il semble lié. Elvis va donc mener l’enquête dans le petit village de Dives sur mer.

Dans ce livre il y a de nombreux personnages. Il faut être attentif pour ne pas se perdre. Ils sont tous très intéressant et bien décrits. Mais ce qui est le plus intéressant, ce sont les lieux. L’auteure a attachée beaucoup d’importance pour les décrire. Ce petit village m’a beaucoup fait rêver et j’ai très envie d’aller le voir en vrai. On sent que l’auteure le connaît parfaitement car à travers cette histoire c’est une visite du patrimoine et de son histoire auxquelles nous avons droit.

Ce qui m’a aussi beaucoup marqué dans ce livre c’est le langage. On a le droit au patois local mais aussi aux expressions belges ! Cela m’a beaucoup plus. Ça donne un petit côté sympathique, drôle à ce livre et on apprend aussi.

L’histoire est construite de manière intéressante. Il n’y a que le lecteur qui connaît tous les éléments pour répondre aux différentes questions qui se posent. On soupçonne chaque personnage mais l’auteure arrive à nous surprendre !

Je ne m’en suis pas rendue compte de suite mais j’étais captivée par cette histoire. Les chapitres sont courts donc on va très vite en retenant son souffle jusqu’à la fin !

La plume de l’auteure m’a séduite. C’est à la fois drôle mais aussi très beau sur certains passages. Il y a quelques réflexions sur la vie, sur notre manière de voir les choses qui m’ont beaucoup plu.

Ce fut une belle lecture et une belle découverte. J’ai adorée l’univers de Nadine Monfils avec son personnage d’Elvis Cadillac. Ce polar sans prétention remplit sa mission et nous fait passer un bon moment de lecture.

Chez Fleuve Editions. Paru le 8 Mars 2018 – 224 pages

© Amandine Gazeau

06 Avr

Rebellion Racing affiche ses ambitions !

Prologue FIA WEC, Castellet : conférence de presse de Rebellion Rcaing, menée par Calim Bouhadra, entouré des pilotes (Gustavo Menezes, Thomas Laurent, Mathias Beche) et des partenaires de Rebellion (Oreca/Hugues de Chaunac et TVR/Les Edgar).

L’ambition de Rebellion est de devenir la meilleure équipe privée dans la catégorie reine LMP1 et « pourquoi pas essayer de concurrencer l’unique LMP1 constructeur de la saison 2018-2019: Toyota ».

Affaire à suivre dans un beau livre en préparation, quoi doit sortir à l’occasion des 24 Heures du Mans 2018 : « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans »…