23 Août

Le « skyvall » nouveau téléphérique reliant la vallée du Louron à Peyragudes prend son envol

SkyVall
©Sophie Loncan

C’est ce samedi 24 août que le nouveau téléphérique reliant la vallée du Louron à la station de ski de Peyragudes va être mis en service. Il s’agit d’un nouveau moyen de transport pour les touristes et un atout supplémentaire pour élargir le tourisme d’été.

Les vacances en montagne ont de plus en plus la côte. Les épisodes de canicule y sont peut-être pour quelques choses. Afin que les vacanciers de la vallée du Louron (Hautes-Pyrénées) puissent rallier sans prendre la voiture la station de Peyragudes, un téléphérique nouvelle génération baptisé Skyvall a été construit. Sa mise en service est prévue le samedi 24 août.
L’idée étant de profiter de la dernière semaine de vacances avant la rentrée des classes.

Nous avions assisté aux derniers essais.

Moins de CO2 dans la vallée

La liaison de 3 kilomètres sur un dénivelé de 700 mètres mettra moins de 9 minutes. 27 cabines 10 places permettant de transporter 800 personnes/heure pourront prendre le départ depuis la gare de départ à Loudenvielle (900 m). Ils arriveront à une gare à l’arrivée située sur une plateforme construite au niveau des pistes. Telles en sont les principales caractéristiques.
Le téléphérique permettra d’éviter le va et vient des voitures sur la route du col conduisant à Peyresourde. Les émissions de CO2 devrait être réduite de 274 tonnes de CO2 soit 89 072 trajets voiture/an en moins.

Une utilisation été comme hiver

En été, randonneurs, vttistes ou encore usagers de la trottinette pourront sans effort gagner les départs de promenade où les pistes de la station de Peyragudes.
En hiver, les skieurs et snowboarders rallieront en quelques minutes la station et cela quelque soit la météo

Notre objectif est de poursuivre le développement économique de cette vallée, notamment en faisant en sorte que les emplois créés ne soient pas que des emplois saisonniers d’hiver, mais des emplois à l’année pour un développement durable, harmonieux et équilibré. L’arrivée du Skyvall est un élément fondateur de l’offre touristique et sportive

explique Michel Pélieu, Président du Syndicat Intercommunal de la Vallée du Louron

21 Août

Andorre : la population des isards ne s’est jamais aussi bien portée depuis 20 ans

Isard ©MaxPPP/ Jean-Paul Crampe

1 168 isards  ont été recensés sur tout le territoire des Pyrénées andorranes. C’est le chiffre le plus élevé des 20 dernières années. La population est donc en pleine forme et s’épanouit sur la partie montagneuse montagneuse de la Principauté.

Une bonne croissance de la population des isards

L’augmentation du quota de chasse est en corrélation avec la bonne santé de la population des isards. Le temps chaud et aux conditions climatiques de l’été ont été favorable au développement de l’espèce. Les 81 analyses pour rechercher le pestivirus sont négatifs. Et le taux de fécondité global était de 0,8, et le taux de croissance de 21,88%. 153 échantillons de prélèvements conjonctivaux ont également été récupérés pour surveiller la kératoconjonctivite infectieuse pouvant affecter l’isard. Dans tous les échantillons, l’agent étiologique de la maladie a été détecté.

L’hiver 2018, des isards toniques se débattaient dans plus d’un mètre de neige

Avec 1168 animaux recensés, la population des isards n’a jamais été aussi prospère sur le territoire, indique dans un communiqué le gouvernement andorran.

Un recensement qui sert à établir le plan de chasse

La Commission de suivi de la chasse, présidée par la ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et du Développement durable, Silvia Calvó, a approuvé le plan de chasse 2019. L’arrêté ministériel fixe à 168 le nombre total de captures autorisées pour la semaine de la chasse à l’isard, qui aura lieu du 15 au 22 septembre 2019.

20 Août

Premier saupoudrage de neige sur les plus hauts sommets des Pyrénées

©Webcam Pica d’Estats

Chaque année ou presque à la mi-août, les flocons tombent en faible quantité sur le relief des Pyrénées. Dans la nuit de lundi à mardi 20 août les précipitations importantes et la chute brutale des températures ont fourni les premiers flocons. Aux alentours 3000m d’altitude, les sommets se sont parés d’un léger manteau blanc.

Nous sommes aux portes de l’automne, particulièrement en montagne où le temps est toujours plus contrasté. Où les événements météo prennent un ampleur plus grande. Les pluies tombées en quantité en plaine et en montagne ont apporté des flocons sur les plus hauts reliefs des Pyrénées. Quelques flocons seulement, on ne peut pas à l’heure actuelle parler de cm. C’est donc un petit saupoudrage qui va disparaître dans les heures qui viennent avec le retour d’un temps plus clément dont il s’agit.

Ce mardi matin, il neigeait au Pic du Midi (2877m). Comme en atteste la vidéo.

En Aragon, côté espagnol sur le sommet du Posets. Même constat. Avec un petit air d’hiver aux alentours de 3000m.

Au loin, l’Aneto, plus haut sommet de la chaîne, légèrement blanchi

09 Juil

Pyrénées : le cirque de Troumouse désormais accessible uniquement par petit train

Cirque de Troumouse
©Google maps

Le cirque de Troumouse dans les Hautes-Pyrénées est une destination appréciée des randonneurs. Désormais l’accès aux départs des balades se fait via un petit train. L’idée est de protéger le site et d’éliminer les voitures à plus de 2000m d’altitude.

La protection de l’environnement est aussi une préoccupation dans les Pyrénées. Plusieurs accès aux départs de balades sont réglementés, au Pont d’Espagne, au Néouvielle, par exemple et désormais au cirque de Troumouse. Un cirque dont la notoriété est moindre que celle du cirque de Gavarnie mais dont le décor est tout aussi majestueux en raison de sa configuration et de ses parois impressionnantes.

Durant l’été, les visiteurs sont invités à laisser leur voiture le parking du site du Maillet. 250 places situées à trois kilomètres en avant du Cirque de Troumouse. De là, un petit train touristique prend en charge les randonneurs.

La navette fonctionne jusqu’à fin septembre, de 8h30 à 19 heures. Son coût est de 5 euros par adulte et de 3,5 euros par enfant de moins de 12 ans. Le stationnement au parking du Maillet est gratuit.

Pour les randonneurs matinaux, il existe la possibilité d’un stationnement intermédiaire à 500 mètres en aval du cirque de Troumouse, avant 8h30 (horaire de démarrage de la navette). Attention, le nombre de place est limité. Il convient d’arriver tôt pour stationner.

Nous sommes allés sur place pour nous rendre compte. Reportage de Régis Cothias et d’Emmanuel Fillon

25 Juin

« La flore des Pyrénées » et les « 100 plus belles voies des Pyrénées occidentales » deux livres pour les amoureux des Pyrénées

Rando-éditions propose deux ouvrages pour les insatiables des Pyrénées. Le premier consacré à la flore est une encyclopédie à lui seul sur les essences de la chaîne. Le deuxième s’adresse aux amateurs de grimpe et de vertige.

Découvrir la flore des Pyrénées – 400 espèces dans leur milieu. ce livre de Françoise Laigneau est une mine d’or. 400 plantes des Pyrénées, y sont recensées, photographiées, expliquées. Pour chacune d’entre elles, on y découvre ses caractéristiques principales.
Françoise Laigneau est également accompagnatrice en montagne. Elle scrute la flore au gré de ses randonnées et en a fait une de ses spécialités.

100 plus belles voies des Pyrénées occidentales. Le livre propose une 100 aine de topos de grandes voies, des classiques aux plus sauvages sur les deux versants français et espagnols. L’ouvrage est le fruit d’un collectif de montagnards passionnés qui ont testés chacun des itinéraires. Le livre est parfait pour qui veut s’engager dans une voie car enrichi de nombreuses descriptions, de photos et de tracés précis.

Voir tous les livres de Rando-editions.

21 Mai

Pyrénées : la leçon de vie, et de paysages, d’Olivier Garance

Qui n’a pas rêvé d’avoir son havre de paix, à portée de main, mais coupé du monde. Sa cabane de berger « campée comme un balcon sur la vallée encore sauvage de la Barousse », ce géographe originaire du Tarn en a fait un conte mais aussi le récit d’une expérience de vie. Un grand bol d’air frais dont on ne ressort pas sans quelques bleus à l’âme.

Raconter un endroit, le rendre public, cela signifie s’en priver à jamais. Olivier Garance devait sans doute le savoir en écrivant ce livre. Ligne après ligne, celui qui fut un enfant à jamais marqué par la séparation de ses parents, et la perte de la maison familiale au bord du Tarn à Couffouleux, a sans doute cherché, à travers cette cabane, à retrouver un havre de paix mais aussi à se retrouver lui-même.

« J’aurais dû garder secret, juste pour moi, le bien qu’elle me faisait »

Celui qui « a toujours détesté la foule » va pourtant, à travers ses pages, lui livrer son mystère. « J’aurais dû garder secret, juste pour moi, le bien qu’elle me faisait » écrit vers la fin de son récit Olivier Garance. Mais auparavant il aura aussi avoué : « à force de ne voir personne, j’en viens à douter que j’ai une existence ».

Evoquant ses relations amoureuses compliquées et éphémères, l’auteur confie : « On ne vit pas continuellement avec un type qui marche sur une ligne de crête, dans les excès de l’euphorie ou de la détresse ». Parce que cette cabane, et la solitude qui va avec, le coupent du monde réel et des relations qu’il pourrait y nouer ou du moins consolider.

Ce monde réel c’était celui de sa mère, pas celui de son père qui l’emmenait voir les isards pendant des heures. Longtemps, il en voulut à la réalité maternelle préférant la chimère paternelle. D’ailleurs la narration suit ce rythme, alternant les souvenirs d’enfance difficile ou d’escales toulousaines au goût anxiolytique, et les longs passages descriptifs de sa vie autour de la cabane.

« Un paysage n’existe que parce qu’il est observé avec ses propres émotions »

Parce que ce récit est aussi celui de paysages tout autant que d’une quête personnelle. Ce n’est pas une coïncidence si son auteur est maître de conférences en aménagement de l’espace à l’université Jean Jaurès. « Un paysage n’existe que parce qu’il est observé avec ses propres émotions » explique-t-il au lecteur comme il le ferait à ses étudiants.

« Ma cabane » nous fait découvrir les Pyrénées sous un autre point de vue, « loin des funiculaires et des remonte-pentes de Saint-Lary ou de Luchon », avec « une couleur que je n’ai vue que dans les livres d’enfants » comme s’enthousiasme à nous les décrire l’auteur. Olivier Garance situe ainsi, dès la première page de son livre, l’écrin dans lequel se niche son paradis perdu (ou retrouvé) :

« De là-haut, on ouvre une fenêtre sur cent kilomètres de ciel. On domine le cratère immense où se cache la cabane et on embrasse le panorama. Au nord, le pays de Comminges, la ville de Saint-Gaudens, la zone du piémont ; au sud, le massif du luchonnais et sa ligne d’horizon dentelée par ses nombreux pics enneigés comme des morceaux de sucre au soleil, le Perdiguère, le Maupas ou les Gourgs Blancs ».

« Ma cabane » d’Olivier Garance avec Delphine Saubaber, éditions L’Iconoclaste, sortie le 29 mai.

 Patrick Noviello

©Iconoclaste récit

 

28 Fév

Pyrénées : le Fat Bike est devenu populaire dans les stations de ski

©France 3 Occitanie

Les vacances d’hiver passées à ne faire que du ski, c’est terminé. Les vacanciers souhaitent découvrir d’autres activités. Le fat Bike en est une. Ce vélo aux roues surdimensionnés permet de circuler sur la neige. Rencontres à Val Louron avec ces cyclistes d’un nouveau genre.

Il a des roues énormes. C’est de cela qu’il tire son nom. Ce vélo est tout terrain. En hiver il permet de rouler sur la neige grâce à une plus grande adhérence. A Val Louron, dans les Hautes-Pyrénées, des vacanciers ont testé cette nouvelle activité sur un parcours aménagé. Reportage de Maria Laforcade et Emmanuel Fillon :

Avec des périodes d’enneigement de plus en plus courtes, les stations de ski proposent des activités connexes à la seule glisse, cherchant à attirer du monde sur leur domaine. Ce sont d’autres sensations et d’autres découvertes à faire dans les paysages des domaines skiables des Pyrénées.

04 Jan

Thermoludisme : dans les Pyrénées, les vacanciers ont troqué la combinaison de ski pour le maillot de bain

©France 3 Occitanie

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Alors que les pentes de la vallée d’Aure ne sont toujours pas blanchies, les vacanciers profitent des installations thermoludiques de la vallée. A Saint-Lary, le centre a vu sa fréquentation grimper de 30%.

Les vacances de Noël s’achèvent alors que le manque de neige s’est fait cruellement sentir dans les Pyrénées. Pour autant, pas de déprime du côté des vacanciers qui ont su trouver à défaut de journées complètes sur les pistes des alternatives pour se distraire et profiter de la montagne. Parmi celles-ci, le bain dans les eaux chaudes des centres thermoludiques.
A Saint-Lary, la fréquentation de Sensoria augmenté de 30% par rapport à la même période l’an dernier. Même constat, dans la vallée du Louron à Balnéa où certaines journées la fréquentation a grimpé à 2900 visiteurs.

Maria Laforcade et Emmanuel Fillon sont allés à la rencontre de vacanciers heureux :

11 Déc

Pas assez de neige annoncée dans les Pyrénées, le top départ de la saison de ski encore repoussé

©Webcam La Mongie 1800m

Quelques centimètres de neige sont annoncés par Météo France ce jeudi. Mais ce sera loin d’être suffisant pour assurer une ouverture de saison le 15 décembre pour le Grand Tourmalet. De semaine en semaine, les domaines pyrénéens reportent leur ouverture.

La nouvelle est tombée ce mardi. Le Grand Tourmalet (Barèges et La Mongie) repousse son ouverture. Initialement le début de la saison était programmé pour le 1er décembre. Depuis, les températures ont été plus élevées que les moyennes de saison et les précipitations rares. Résultats, les pistes sont insuffisamment enneigées. Et il n’a pas été possible de faire fonctionner les canons à neige.

Les stations de Piau-Engaly, de Cauterets et de Peyragudes sont dans la même situation de disette. S’il n’y a pas encore eu d’annonce officielle, il y a fort à parier, que le calendrier d’ouverture soit encore décalé pour la 3ème fois dans les Hautes-Pyrénées.

Voir ici, le front de neige à Peyragudes

On skie dans les Pyrénées-Orientales ou sur le versant espagnol et andorran

L’est de la chaîne a profité d’une plus grande quantité de neige en novembre. Skier est donc possible dans les Pyrénées. Mais, il ne faut pas être très exigeant. Les domaines ne sont que partiellement ouverts et la densité de skieurs sur les pistes est importante.

Dans les Pyrénées-Orientales :

  • Les Angles
  • Font-Romeu Pyrénées 2000
  • Porte-Puymorens

En Espagne :

  • Baqueira Beret
  • La Molina et Massana

En Andorre :

  • GrandValira
  • Vallnord

28 Nov

Top départ de la saison de ski dans les Pyrénées : report, ouverture partielle ? Le point dans les stations

©MaxPPP / LP/ Matthieu de Martignac

Les conditions météorologiques des derniers jours jouent avec les nerfs des professionnels de la glisse et des amateurs. Entre chutes de neige et redoux, les caprices du ciel ne permettent pas d’envisager un lancement de saison sereinement. Plusieurs stations reportent leur ouverture. D’autres tentent leur chance dès ce week-end.

Ils l’avaient dit, il y a quelques mois, le gros de la saison hivernale pour les stations devaient débuter ce samedi 1er décembre. Oui mais voilà c’état sans compter sur dame météo qui tarde à se mettre en mode hiver. Mais tout n’est pas perdu pour les plus impatients.
Car, la neige du début de la semaine permet cependant à certains domaines d’envisager l’ouverture. Alors que d’autres font le choix de reculer le démarrage, malgré tout les efforts qui ont été mis en oeuvre par les équipes techniques.

Voici le point station par station

Pyrénées-Orientales

  • Font-Romeu Pyrénées 2000 : samedi 1er décembre mais avec une ouverture partielle

  • Les Angles : une ouverture partielle après un report d’une semaine avec la date initialement prévue du 24 novembre
  • Porté-Puymorens : après un tout premier week-end avec une offre spéciale et minimaliste les 11 et 12 novembre. La station lance vraiment sa saison ce samedi.
  • Formiguères ouverture le 5 décembre

Haute-Garonne

  • Luchon-Superbagnères : reporté, pas de date communiquée pour l’ouverture
  • Le Mourtis : ouverture le week-end du 15/16 décembre et à partir du 22  pour la saison

Hautes-Pyrénées

  • Peyragudes : report d’une semaine
  • Saint-Lary : report
  • Piau-Engaly : début de la saison le mercredi 5 décembre comme prévu
  • Le Grand Tourmalet (Barèges La Mongie) : report à la semaine prochaine
  • Cauterets : report à la semaine prochaine
  • Gavarnie-Gèdre : samedi 22 décembre
  • Luz-Ardiden : jeudi 6 décembre
  • Hautacam : samedi 22 décembre
  • Espace free ride du Pic du Midi : samedi 1er décembre

Pyrénées-Atlantiques :

  • La Pierre Saint-Martin : report au samedi 8 décembre
  • Artouste : samedi 22 décembre
  • Gourette : samedi 8 décembre

Ariège

  • Ax-3-Domaines : report à une date non communiquée
  • Guzet : le 12 décembre

Andorre

Espagne

  • Baqueirra-Beret : ouverture samedi 1er décembre
  • Formigal Cerler : report d’une semaine

Toutes ces dates sont soumises à l’état de l’enneigement et donc susceptibles d’être modifiées.