07 Juil

La terre a tremblé trois fois dans les Hautes-Pyrénées en moins de 24h

©Capture RéNaSS

©Capture RéNaSS

Un séisme de magnitude  2,8 sur l’échelle de richter s’est produit dans les Hautes-Pyrénées ce matin aux alentours de 4 heures. En moins de 24h, la terre a tremblé 3 fois dans les Hautes-Pyrénées. L’événement le plus fort évalué à 3,3 sur l’échelle de Richter s’est produit mercredi dernier dans l’après-midi.

Dans la nuit de mercredi à jeudi vers 4 heures du matin, un léger séisme a eu lieu. Le dernier de la série des 3 événements sismiques recensés à cette heure. Précédemment mercredi 6 juin à 19h26, la terre a de nouveau tremblé une deuxième fois. La force du phénomène a été évaluée à 1,8 sur l’échelle de richter. Quelques heures auparavant, un phénomène sismique modéré côté à 3,3 sur l’échelle de la force qui compte 9 stades, s’était produit  mercredi après-midi dans les Pyrénées-Atlantiques vers 16h30. Son épicentre se situait à 6km de Pau.

Trois petits séismes se sont donc produits dans les Hautes-Pyrénées entre mercredi et ce jeudi. Les deux derniers étant des répliques du premier, également le plus intense. Aucun dégâts n’a été recensé.

Les Pyrénées sont situés sur une zone sismique,  la chaîne est donc fréquemment secouée par des tremblements de terre modérés.

06 Juil

Séquence vidéo de VTT extrême à la Pierre Saint-Martin

Capture écran

Capture écran

Ambiance pour cette escapade sur les hauteurs de La Pierre Saint-Martin dans les Pyrénées-Atlantiques. Les riders de VTT extrême ne se sont pas laissés impressionner par le mauvais temps. Après une montée dans les nuages, le retour s’est fait entre éclaircies et pluie.

La virée en VTT d’Alexis Righetti et de son compère rider prend dans cette vidéo une dimension plus austère. Un visage de la montagne que l’on ne voit pas souvent si on est prudent et que l’on suit les recommandations de Météo France. C’est dans le mauvais temps que l’ascension puis la descente ont été réalisées. Les contrastes de couleurs sont marqués et le relief mis en valeur. Au fil de la vidéo, on passe de l’étage rocheux, à celui des estives, puis des sous-bois. La promenade est agréable et impressionnante bien installé devant un écran d’ordinateur. Sur le terrain, c’était une autre histoire pour VTTistes qui en plus de l’effort soutenu ont du braver des conditions météo hostiles.

Voir la vidéo HIDDEN RIDERS

Pour suivre la chaîne vidéos d’Alexis Righetti

05 Juil

Avis de recherche pour trouver le randonneur disparu sur le GR10

Gérard Dufour est parti d'Handaye pour rejoindre Banyuls par le GR1. Il randonne seul sur le GR10.

Gérard Dufour est parti d’Hendaye pour rejoindre Banyuls par le GR1. Il randonne seul sur le GR10.

Le sexagénaire parti faire le GR10  n’a pas donné signe de vie depuis 7 jours. Ce mardi matin, les recherches pour le retrouver ont repris. Et un avis de recherche a été lancé.

Sa famille est inquiète. Gérard Dufour s’est engagé dans la traversée des Pyrénées en juin dernier. Arrivé au refuge d’Ayous mardi dernier, il ne donne plus de nouvelles depuis et il reste introuvable. Des recherches ont été engagées par le PGHM d’Oloron et et les gendarmes du peloton de Pierrefitte Nestalas. Son téléphone a été localisé près de Laruns mercredi dernier. Puis, jeudi dernier à Arrens-Marsous, selon une information de la préfecture. Il devait se rendre à Cauterets.

L’homme vêtu de couleur sombre et portant un sac à dos rouge randonne seul. Un avis de recherche pour disparition inquiétante a été publié.

Toute information susceptible de le concerner doit être transmise à la brigade de gendarmerie d’Argelès Gazost.

04 Juil

[Insolite] Des lamas s’installent au col du Tourmalet pour voir passer le Tour de France

Lamas au col du Tourmalet ©Joel Adagas

Lamas au col du Tourmalet
©Joel Adagas

Vous avez entendu parler d’isards, de marmottes et même d’ours. Mais saviez-vous qu’il y avait des lamas dans les Pyrénées ? N’en doutez plus, voici la preuve en images de la présence de l’animal originaire d’Amérique du Sud. Ils se sont installés, malgré la brume, aux premières loges au col du Tourmalet pour attendre les coureurs du Tour de France.

Lamas au col du Tourmalet ©Joël Adagas

Lamas au col du Tourmalet
©Joël Adagas

Une vingtaine de lamas circule sur les estives de La Mongie et du Tourmalet . Les animaux ont été introduits par un éleveur de la vallée de Campan en 2000. Leur adaptation s’est parfaitement déroulée. Le 2 juillet, ils ont grimpés à 2115m et se sont installés avec un peu d’avance à la meilleure place pour voir le peloton du Tour de France. Le tour ne passera par le col que samedi 9 juillet. Le Tourmalet fait partie des incontournables, il compte parmi les cols plus connus et est pris d’assaut par les cyclistes amateurs dès son déneigement effectué au mois de mai.

A priori, inoffensifs, il faut tout de même se méfier des camélidés. Ils pourraient cracher et mordre s’ils sont dérangés. Avec un chien, la situation peut se compliquer. Tenez le en laisse et ne vous approchez pas. En revanche, ils aiment se faire photographier et ils se laissent approcher facilement.

Un randonneur activement recherché sur le GR10

dufour

Un sexagénaire originaire de la région parisienne n’a pas donné signe de vie depuis 6 jours, alors qu’il effectuait la traversée des Pyrénées par le GR10. Des recherches ont été engagées tout le week-end, sans succès. Une enquête de gendarmerie est ouverte. 

Le sexagénaire est parti d’Hendaye le 10 juin dernier pour faire la traversée intégrale des Pyrénées, en autonomie. Tous les deux jours, ils donnaient des nouvelles à son épouse par téléphone. Vendredi, sans nouvelle de son mari depuis mercredi sa femme a alerté les secours en montagne de Pierrefitte-Nestalas (65).


Les gendarmes du PGHM d’Oloron  et les pompiers montagne ont engagé en vain des recherches le long du GR10 entre Ayous et le Val d’Azun  samedi et dimanche. Il aurait été aperçu pour la dernière fois le jeudi 30 juin à Arrens-Marsous (65) et devait se rendre à Cauterets (65) pour rejoindre Luz-Saint-Sauveur (65).
Depuis, toujours aucun signe de vie. Le randonneur reste introuvable. Sa famille a lancé un appel sur Facebook. 

Une enquête pour disparition inquiétante est ouverte afin d’analyser les informations recueillies.

01 Juil

Randonneurs, soyez prudents pour traverser les névés

Partie sommitale du pic du Rhule ©Facebook refuge du Rhule

Partie sommitale du pic du Rhule
©Facebook refuge du Rhule

L’activité randonnée est en plein essor. Principalement en été où les marcheurs sont plus nombreux à arpenter les sentiers des Pyrénées. Mais cette année les conditions en montagne affichent un bon mois de retard, et donc la présence de névés plus conséquents à franchir. Adoptez-donc la bonne attitude pour limiter les risques de glissades et leurs conséquences.

Les été se suivent et ne se ressemblent pas surtout en montagne, où les conditions climatiques influent sur la faisabilité et la technicité d’une randonnée. Passer un névé, n’est pas forcément chose aisée et sans risque. Le matin, la neige est souvent gelée et le risque de chute non négligeable. Le franchissement de névés requiert quelques précautions. Certains d’entre eux peuvent se révéler infranchissables sans une connaissance technique suffisante et un matériel adapté. Si vous n’êtes pas sûr de vous, renoncez ou changez d’itinéraire.

Pour les plus courants, ceux que vous rencontrerez sur les sentiers à flanc de pente ou coincés dans des cheminées encaissées, ne vous y engagez pas si vous n’êtes pas équipés de chaussures de randonnée suffisamment rigides pour prendre appui avec l’ensemble de la semelle. Munissez vous de bâtons qui vous permettront de mieux vous équilibrer et enfin couvrez-vous. En effet, tomber et glisser sur la neige peut entraîner de graves brûlures.

Voici un aperçu des conditions d’enneigement avec les photos du refuge de la Brèche de Roland

Les crampons et le piolet peuvent être nécessaires pour franchir les derniers mètres des plus hauts sommets des Pyrénées au-dessus de 2700m, comme ci-dessous au Mont Perdu.

Mont Perdu, espagne ©Refuge de Goriz

Mont Perdu, espagne
©Refuge de Goriz

Enfin, les lacs d’altitude sont partiellement dégelés. Il est particulièrement imprudent de mettre un pied sur les plaques qui recouvrent leur surface. Elles sont fragilisées par les chaleurs estivales, peuvent céder à tout moment. Les lacs en plein dégel magnifient le paysage, contentez-vous de les admirer depuis la berge.

lac de Barroude au mois de juin ©Facebook Marie Ger

lac de Barroude au mois de juin
©Facebook Marie Ger

29 Juin

Les Pyrénées sous « le feu » des orages

© capture écran

© capture écran

Ils étaient annoncés, ils sont là. De forts orages se produisent ce mercredi après-midi sur les Pyrénées. Grâce aux images satellites, on se rend compte de l’intensité de l’activité orageuse et de leur concentration. A ce stade, les cellules orageuses sont essentiellement regroupées sur le versant espagnol de la chaîne.

Des orages forts ont été annoncés sur les Pyrénées centrales des deux côtés de la frontière. Ils sont accompagnés de fortes averses. L’épisode qui a démarré côté espagnol devrait gagner la France et se prolonger et s’intensifier jusqu’en fin de soirée. 

Pour en savoir plus sur les phénomènes orageux, vous pouvez consulter le site de Météo France accessible aux curieux comme aux initiés.

VIDEO- La féérie du ski au Pic du Midi le soir du premier jour de l’été

Capture d'écran - Ski d'été au Pic du Midi

Capture d’écran – Ski d’été au Pic du Midi

Toute cette neige est bien tentante. Le soir du premier jour de l’été, lundi 20 juin, Guillaume Saenz, s’est offert une petite séance de ski sur les pentes du Pic du Midi de Bigorre. Fin de parcours à la frontale, pour profiter de la neige une dernière fois avant l’hiver prochain.

Quand on aime le ski et les beaux paysages, il est difficile de patienter entre les saisons. Alors autant profiter des gros névés encore présents en altitude. C’est ce qu’a fait Guillaume Saenz, le soir du 20 juin au Pic du Midi. Une descente dans une ambiance féérique dans les lumières du coucher du soleil le jour le plus long de l’année. La vidéo fait le buzz. En quelques jours elle a été vue plus de 30 000 fois.

28 Juin

Les 4 maux du randonneur

©MaxPPP

©MaxPPP

Quelle est belle la montagne ! Certes mais pour en profiter en toute sérénité, voici quelques clés, souvent ignorées des listes de conseils publiées dans les guides de randonnée mais qui pourtant vous garantissent une promenade agréable.

Les ampoules

Aïe, aïe aïe. Impossible de prendre du plaisir avec les pieds en feu et l’envie pressante de se déchausser. Les ampoules, une véritable torture qu’il faut à tout prix éviter. Premier conseil de bon sens, ne jamais partir en longue randonnée avec des chaussures neuves. Elles ont besoin d’être « cassées » pour devenir votre meilleur allié. Pour ceux qui ont la peau délicate, acheter des chaussettes anti-ampoule, le résultat n’est pas garanti à 100% mais cela évite aux pieds de chauffer trop vite. Et munissez-vous de pansements spécifiques à poser avant le départ si vous savez où vont se situer les ampoules ou à la première sensation de brûlure. Sans ça vous n’irez pas loin.

Des chaussures inadaptées

Toujours, les pieds. Il faut dire qu’ils sont fortement mis à contribution. Ni trop grandes, ni trop petites, les chaussures sont LE matériel à choisir avec le plus d’attention. Faites confiance à vos sensations quand vous les achetez et prévoyez une demi pointure de plus pour les chaussettes, plus épaisses que celles des chaussures de ville. Pensez à l’espace nécessaire pour que vos petits orteils ne soient pas trop comprimés en descente. Ça fait très vite très mal. Inutile également de prendre trop grand. Vos appuis seront mauvais, inconfortables et le risque d’ampoules accru.

Un sac trop lourd

Quand vous le remplissez, une chose essentielle doit occuper votre esprit « vous allez devoir le porter ». Et là commence une autre histoire. On diminue de nombre de tee-shirt et une quantité trop importante de nourriture pour privilégier des vêtements fonctionnels respirants et légers. Des barres énergétiques adaptées, plutôt que le cake maison qui va arriver en miette. Bref on se renseigne et on met sur le dessus du sac ce dont on va se servir le plus souvent. En été, la casquette, la crème solaire et l’eau.
La bière on la boira une fois rentré. comme le dit l’adage « après l’effort, le réconfort ».

Le vêtement de pluie au fond du sac

En montagne, le temps change souvent parfois brutalement. Alors si vous avez le moindre doute sur la météo avant de partir, en cas de prévisions instables. L’habit pluie et vent doit se trouver à portée de main. Pas au fond du sac. Imaginez-vous sur une vire ou une pente glissante en train de déballer votre sac, pressé par la pluie d’orage. Vous risquez de perdre une partie du contenu de votre sac. Le mieux donc est d’anticiper.

Rassurez-vous, ces erreurs on les a toutes faîtes. Mais comme on aime partager, on préfère vous en faire part. Maintenant à vous de les prendre ou pas. Dans tous les cas, profitez bien des paysages somptueux et sauvages des Pyrénées. Et, on compte sur vous pour nous envoyer vos plus belles photos sur webtoulouse@francetv.fr.

 

24 Juin

Les Pyrénées haut lieu du cyclotourisme

©MaxPPP

©MaxPPP

Attirés par ses paysages, ses routes et ses cols mythiques, les Pyrénées sont un terrain de sport prisé des cyclotouristes. Sous le label « Pyrénées cyclo » des hôteliers, photographes, transporteurs, loueurs se sont regroupés pour étendre la gamme des services à leur proposer.

Le col du Tourmalet, le col d’Aspin, le plateau de Beille, le col du Soulor font partie de l’univers sportif de tous les amateurs de vélo. A l’approche du Tour de France et depuis l’ouverture des routes d’altitude fermées l’hiver, les cyclistes sont nombreux à sillonner le massif en pédalant.
Les professionnels du tourisme tentent de capter ces touristes. Il se sont regroupés sur le label « Pyrénées cyclo ».

Régis Cothias et Jean-Yves Bascands sont allés à la rencontre de cyclistes amateurs sur les routes des Hautes-Pyrénées :


Ls Pyrénées haut lieu du cyclotourisme

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