04 Nov

VIDEO – Les images rares d’un gypaète barbu prenant un bain rafraîchissant dans les Pyrénées espagnoles

Gypaète barbu
©Philippe Clément

Apercevoir un gypaète barbu est rare et difficile, assister à son bain, l’est encore plus. C’est ce qu’a pourtant réussi à capter Javier Barrio de Pedro, un agent du Parc national d’Ordesa dans les Pyrénées aragonaises.

La vidéo a été dévoilée par « El Diario del Alto Aragon« . Un gypaète barbu, surnommé le casseur de pierres, a été filmé fin août dans le vasque du canyon d’Anisclo, alors qu’il prenait « avec un certain contentement » un bain dans le parc national du Mont Perdu et d’Ordesa.

Le rapace est le plus rare d’Europe. Sa population réussit à progresser grâce à un suivi scientifique important en France et en Espagne. En 50 ans, le nombre de couples dans le Parc Nationale des Pyrénées est passé de 3 à 4 couples à 14 couples en 2016.

15 Oct

Premier rafraîchissement et premières neiges, les Pyrénées se réveillent en blanc ce mardi

Capture image webcam Piau Engaly, vallée du Badet mardi 15 octobre à 8h30

La neige est tombée dans la soirée et dans la nuit de lundi à mardi sur les Pyrénées. Les flocons sont descendus en-dessous de 2000m. Il ne s’agit que de quelques centimètres. La circulation en montagne n’est pas perturbée.

Ce sont les premières chutes de neige du mois d’octobre. La quantité de neige n’est pas importante, mais elle arrive juste à temps pour refroidir les sols. D’autant que le saupoudrage est arrivé jusqu’à 1800m d’altitude. Depuis l’hiver dernier, il n’a neigé qu’une fois sur le massif en septembre. Un saupoudrage qui n’a pas résisté longtemps aux journées chaudes de septembre.

Les chutes de neige se poursuivent ce mardi matin :

Voici les premières photos glanées sur la toile.

A 2400m en Andorre au col d’Invalira, la neige accompagnée de vent a comencé à tomber dans la soirée de lundi

Images de webcam, Cauterets, Piau Engaly, Luz Saint-sauveur

La neige n’a pas boudée le versant espagnol

14 Oct

Pyrénées : Altiservice devient le nouveau gestionnaire de la station de ski catalane du Cambre d’Aze

Le domaine du Cambre d’Aze (Pyrénées Catalanes)© Cambre d’Aze

La société toulousaine Altiservice déjà gestionnaire des domaines skiables de Font-Romeu Pyrénées 2000 (Pyrénées-Orientales) et Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) a remporté l’appel d’offre pour la station de ski du Cambre d’Aze et la gestion de son domaine skiable.

Avec la gestion de l’exploitation du Cambre d’Aze (Pyrénées-Orientales), Altiservice s’implante un peu plus dans les Pyrénées. Et particulièrement dans les Pyrénées-Orientales. Puisque elle gère depuis plusieurs années les domaines alpins et nordiques de Font Romeu Pyrénées 2000.

La société travaille depuis le 1er octobre auprès du SIECA (Syndicat Intercommunal d’Exploitation du Cambre d’Aze) sur les base d’un contrat comprenant :

  • La direction de la station dans le cadre d’un management bienveillant
  • Une stratégie et un déploiement d’actions commerciales, marketing et communication en lien avec le conseil syndical pour donner à la station une visibilité optimale et agir positivement sur la fréquentation de la station
  • Une aide à la gestion des outils de production (neige, remontées mécaniques, dameuses, billetterie, parc roulant, etc.)
  • Un accompagnement dans les domaines Informatique, Billetterie, Technique, RH et QHSE.

La station prévoit, en fonction des conditions d’enneigement d’ouvrir ses pistes (en tout elle en compte 23) les week-end du 6 et 7 décembre et du 14 et 15 décembre. Puis une ouverture en continu à partir du 21 décembre jusqu’au 22 mars.

 

12 Oct

Pyrénées : une des coupoles du Pic du Midi ouverte au public pour se mettre dans la peau d’un astronome

Pic du Midi
©FTV

Une des coupoles de l’observatoire du Pic du Midi, jusque là réservée aux scientifiques ouvre ses portes au public. Cette visite unique de 20mn est l’occasion de se mettre dans la peau d’un astronome dans son lieu de travail entre lunettes et télescope. Visite.

L’observatoire du pic du midi est unique. Situé à 2877m d’altitude, il permet aux scientifiques d’étudier le ciel. Une étude qui se fait depuis les coupoles installées au sommet. Jusque là interdites d’accès, les coupoles titillaient la curiosité des visiteurs qui se demandaient ce qui pouvait bien se passer dans ces lieux. Désormais, les visiteurs trouveront réponse à leurs questions. En effet, l’une des coupoles est ouverte au public. Sous la forme d’une visite d’une 20aine de minutes de jour mais aussi de nuit dans le cadre des expériences « nuits au Pic ».

On ressent l’émotion des scientifiques qui consacrent toute leur vie à la recherche

précise une visiteuse.

La coupole de l’astronome a été construite dans les années 60 pour permettre l’observation du soleil. Rénovée et équipée d’un nouveau télescope pour un coût de 250 000 euros, elle accueille des groupes d’une 20 aine de personnes.

Le nouveau télescope de la coupole des astronomes
©FVT

Ils découvrent enfin pourquoi, il y a 140 ans, il a été décidé de créer un site d’observation pour les scientifiques.

Reportage au sommet :

08 Oct

Pyrénées ariégeoises : le lâcher de bouquetins prévu ce mercredi annulé en raison de problèmes sanitaires

©Jordi Esteve PNR

 

Le lâcher de bouquetins ibériques dans le parc régional des Pyrénées Ariègeoises prévu ce mercredi 9 octobre est annulé. Les 8 animaux capturés mardi ne présentent pas un niveau sanitaire suffisant. L’opération est donc annulée afin de préserver la santé de la population déjà en place.

Les bouquetins sont de retour dans les Pyrénées ariégeoises depuis 2014. Ce mercredi un 11ème lâcher d’animaux devait avoir lieu sur le territoire de la commune d’Ustou. 8 femelles capturées en Espagne devaient rejoindre le groupe du Parc Naturel des Pyrénées Ariègeoises. « Les animaux capturés mardi ne présentaient pas le niveau sanitaire suffisant pour permettre ce lâcher », indique le parc qui ne veut prendre aucun risque. Des analyses sont en cours. Pour l’heure aucune autre date n’est encore envisagée.

300 bouquetins dans les Pyrénées

Le bouquetin des Pyrénées françaises a disparu en 1910 et la dernière femelle des bouquetins pyrénéens est morte à Ordesa en Espagne en 2000. Mais depuis 2014, l’espèce reprend pied dans le massif, grâce à un plan de réintroduction mené conjointement par le Parc National des Pyrénées et le Parc naturel des Pyrénées ariégeoises.
5 ans après le début du plan environ 300 individus se développent sur les pentes des Pyrénées dont 140 en Ariège.

Le lâcher du 9 octobre a pour objectif de renforcer de façon quantitative la population déjà existante. A partir de 2020, le parc envisage d’introduire des animaux d’une autre provenance afin de diversifier le patrimoine génétique des populations.

Réintroduire un bouquetin coûte environ 1000 euros

La défense de la biodiversité a un coût. Le lâcher des 8 bouquetins ce 9 octobre coûte environ 8 000 €. Cela comprend les frais de capture (par piégeage), les’analyses, le suivi sanitaire et alimentaire pendant la période de quarantaine (intercalaire entre la capture et le lâcher). Le transport des animaux depuis le centre de l’Espagne coûte environ 3 000 €.

Une bonne dynamique de l’accroissement de la population

Cette année dans le seul noyau ariégeois, il y a eu 21 naissances, dont 3 paires de cabris. 31 cabris de l’année ont été recensés dans les Hautes-Pyrénées. C’est le signe incontestable d’une bonne acclimatation des animaux réintroduits.  Il y a une bonne dynamique, car la population augmente de façon exponentielle. Les deux parcs se coordonnent régulièrement sur les lâchers et le développement de la population. Car à terme, l’idée est que les différents noyaux se connectent. Sur le territoire du PNP, 3 noyaux existent au-dessus de Cauterets, à Gavarnie-Gèdre et dans le Béarn.

 


Un animal protégé sous surveillance

Les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et des forêts) ont pour mission de suivre les animaux via des itinéraires de suivi mis en place de manière collaborative avec les autres acteurs investis dans le projet : le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, la Fédération des Chasseurs de l’Ariège et les associations locales de chasses concernées, d’Ustou et de Aulus-les-Bains.

Du côté espagnol, ce sont les équipes du Parc Natural Alt Pirineu et des agents de la généralité de Catalogne. Un suivi qui consiste à surveiller la bonne santé des animaux et qui peut nécessité l’intervention des agents sur des animaux blessés. Mais cela ne s’est jamais produit.

Un site et une chaîne vidéos youtube ont été développés pour sensibiliser le public à la défense de l’animal.

 

04 Oct

Pyrénées : la coupe du monde de ski alpin 2023 se déroulera en Andorre

© Sebastien LAPEYRERE / MAXPPP; SOLDEU LE 17/03/2019; FINALE DE LA COUPE DU MONDE DE SKI ALPIN 2019 A GRANDVALIRA EN ANDORRE

L’Andorre a été sélectionnée pour accueillir en 2023, les épreuves de la coupe du monde de ski alpin. Les courses se dérouleront sur les secteurs de Soldeu El Tater et Granvalira.
Les 25 meilleurs skieurs au monde s’affronteront dans les épreuves chronométrées.

C’est confirmé depuis ce vendredi 4 octobre, par la FIS, fédération internationale du ski. La principauté d’Andorre a été choisie pour l’organisation des compétions 2023 de ski alpin face à la Suisse et son domaine de Lenzerheide et la Norvège avec Kvitfjell-Hafjell à Lillehammer.

L’Andorre bénéficie d’une bonne expérience dans l’organisation de compétions internationales de ski. En effet, lors de la saison 2019-2020, les pistes andorranes avaient accueilli 5 compétions majeures.

02 Oct

Pyrénées : retour en 1973, quand le ski alpinisme en était à ses débuts, lors du rallye du Pic d’Anie

Capture vidéo

Les sommets des Pyrénées ont de tous temps attirés les compétiteurs. Des journalistes de l’ORTF s’étaient intéressés au rallye du Pic d’Anie, une course de ski d’alpinisme qui se court encore aujourd’hui au printemps. Retour sur une épreuve où la montée se faisait en courant et le retour à ski.

65 ans d’existence

La course du pic d’Anie, est l’une des plus vieille course de ski alpinisme d’Europe. La première édition a eu lieu en 1954. Quelques dizaines de courageux, se lançaient en équipe de trois ou deux personnes à pied et ski sur le dos dans les 1200m de pentes à gravir pour atteindre le sommet à 2504m d’altitude. Le départ se faisait depuis le refuge de Laberouat dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques). A cette époque, les femmes qui s’alignaient au départ étaient rares. Et les conditions d’enneigement compliquées. Malgré le mauvais temps et la difficulté, les coureurs s’élançaient dans une ambiance conviviale.

Après le top départ, le retour des premiers coureurs étaient attendus dans les deux heures. Un chonomètre tout a fait honorable.

Plusieurs épreuves de ski alpinisme se déroulent chaque année dans les Pyrénées ski aux pieds du départ au retour. Parmi les rendez-vous les plus prisés se trouve l’Altitoy, dans les Hautes-Pyrénées. En mars 2018, 640 skieurs étaient au départ. Le catalan Kilian Jornet, avait remporté l’épreuve.

 

24 Sep

Ouverture des stations de ski dans les Pyrénées, le grand n’importe quoi du calendrier

Sport d’hiver
©MaxPPP / Franck Dubray

Chaque année c’est un rituel. Alors que que l’automne débute, les stations de ski amorcent leur campagne de communication et indiquent des dates prévisionnelles d’ouverture. Rien d’anormal en soi. Mais ces dates sont-elles crédibles ?

Météo France indique que l’été 2019 a été l’un des 3 étés les plus chauds jamais enregistrés en France et le plus chaud à l’échelle mondiale. Par ailleurs, une étude annonce un hiver glaciaire sur l’Angleterre et potentiellement l’Europe. Le changement climatique est en route et a pour conséquence une modification de plus en plus visible des saisons.

Un calendrier hautement hypothétique

S’il y a encore une vingtaine d’années, le top départ de la saison de ski dans les Pyrénées était envisageable fin novembre début décembre avec du froid et des chutes de neige qui arrivaient dès le milieu de l’automne, ces dernières années ont montré que ce scénario était de plus en plus hypothétique. Ou au moins imprévisible.

En effet, les modèles météo utilisés actuellement permettent de donner les grandes tendances pour chaque saison. Mais, c’est encore trop tôt pour savoir comment se dessine la météo de l’hiver 2019-2020. Et même en connaissant les grandes tendances, les quantités de précipitations restent incertaines massif par massif. Alors parler de calendrier d’ouverture reste on ne peut plus hypothétique.

Un impact certain pour les amateurs impatients de glisse

Pour autant, ces annonces ne laissent pas insensibles les amateurs de glisse en mal de sensations. Frustrés par plusieurs mois de privation.

L’arrivée de l’automne calendaire le 23 septembre, marque la fin d’un été qui s’est révélé particulièrement sec. Chaque année, l’automne est marqué par de premières neiges sur les plus hauts sommets. En effet, les Pyrénées se sont réveillées tout de blanc vêtues le 10 septembre 2019. Mais si l’hiver calendaire n’est pas pour tout de suite (le 21 décembre), on se prépare déjà. Car, on sait que le retour sur les planches n’est plus si éloigné. Et on commence à rêver doudoune, bonnets et gants.

Pour ceux qui veulent y croire, il est d’ores et déjà possible de consulter un calendrier prévisionnel des ouvertures. Vous l’avez compris fortement soumis aux aléas de la météo.
La station des Angles (Pyrénées-Orientales) prévoit un début de saison le 30 novembre 2019. Une annonce faite sur sa page facebook. Un calendrier est régulièrement mis à jour sur le site skiinfo pour l’ensemble des stations en France.

Capture facebook

Le domaine d’Artouste (Pyrénées-Atlantiques) table pour le 21 décembre 2019 pour l’ouverture de son domaine skiable.

Plus prudente, la plus grande station de l’Ariège, Ax-3-Domaines, parle d’une ouverture dans « environ » 3 mois. Une annonce plus réaliste, au regard des saisons précédentes.

 

17 Sep

A Superbagnères, le grand tétras prospère à proximité des remontées mécaniques

©Philippe Clément MAXPPP

Le grand tétras est le plus grand galliforme sauvage européen. Il se plait dans les Pyrénées où on peut le retrouver sur une 20aine de territoires. Il fait l’objet d’un suivi méticuleux car sa survie est précaire. Une équipe de reportage a suivi une opération de baguage.

Le grand tétras ne se laisse pas approcher facilement. Et encore moins capturer. Pour y parvenir, les agents de l’Office National de la chasse et de la forêt ont mis en place des pièges particuliers qui ressemblent à des nasses à poissons. Ils tablent sur la curiosité et l’appétit de l’animal pour le piéger.
L’objectif de cette manœuvre est de pouvoir équiper les oiseaux de colliers GPS qui vont fournir tout au long de leur vie une multitude de renseignements sur leur mode de vie, leurs déplacements.
Si l’animal est sauvage, il s’est bien adapté à un environnement façonné par l’homme. Dans les trouées de la forêt crées par l’homme pour le besoin des remontées mécaniques de la station de ski de Superbagnères dans la Haute-Garonne.

Marc Raturat et Lorenza Pensa ont suivi Bruno Barnoud, technicien ONCFS sur les pistes de ski de Superbagnères

En savoir plus sur le Grand Tétras ou coq de Bruyère.
Il se caractérise une apparence différente entre les mâles et les femelles appelées poules.
Les mâles, dominés par des teintes noires et brun sombres, sont deux fois plus gros que les femelles, qui sont de couleur brun roux.
L’aire de présence du grand tétras est à peu près stable depuis trente ans dans les Pyrénées. On le trouve dans des hêtraies sapinières, des sapinières et des hêtraies pures, des pineraies de pins à crochets sur sol acide mais aussi calcaire, des pineraies à pins sylvestre sur raisin d’ours (Arctostaphylos uva ursi), des pineraies sylvestres sur sol acides, des chênaies à chênes sessile (Quercus petraea), à partir du moment où ces forêts présentent, sur tout ou partie de leur surface, un couvert assez clair pour qu’une végétation de sous bois s’y développe.
L’espérance de vie peut atteindre 15 à 20 ans chez les coqs, un peu moins chez les poules.

10 Sep

Photos – Premières neiges de l’automne sur les Pyrénées

©Webcam GrandValira

Comme annoncé les flocons de neige sont arrivés sur les Pyrénées ce mardi matin. Il ne s’agit que d’un léger saupoudrage. Mais il est bien là vers 2000m. La montagne blanchit petit à petit. Un premier refroidissement annonciateur de l’hiver prochain.

Quelques cm sont déjà tombés sur les remontées mécaniques d’Ax-3-Domaines dans l’Ariège.

La Webcam du Pic du Midi montre la chute de flocons et le blanchiment des coupoles.

Même scénario dans les Pyrénées-Orientales, où la neige est bien présente sur la partie haute de la station des Angles, comme on le voit sur les webcams.

En Andorre, la neige est la bienvenue.

Si l’hiver n’est pas encore là, il se prépare. Ces premières images en sont le reflet. Le mauvais temps ne va pas durer. Dès mercredi, le retour du soleil et la remontée des températures fera fondre ce saupoudrage.

Ce mardi matin, la circulation routière n’est pas impactée.