Les chèvres des Pyrénées ont failli disparaître dans les années 90 car elles ne sont pas assez productives. Dans l’Ariège sur les hauteurs de Lavenalet, Quentin et sa compagne s’occupent d’un cheptel d’une quarantaine d’individus. Cette race très rustique se nourrit essentiellement de feuilles d’aubépines et d’églantiers. Aujourd’hui le massif des Pyrénées compte 5000 individus.
Brice Delsouiller passe 5 mois de l’année en montagne sur les estives pyrénéennes en compagnie de ses 400 vaches gasconnes. Courir dans la montagne, il en a fait son métier mais aussi son sport de prédilection. Il allie ainsi travail et terrain de sport. Une situation idéale qui lui permet de combiner son métier et sa passion pour le trail. Nous avons suivi ce passionné qui enchaîne les courses et les victoires au grand dam de ses concurrents. Un portrait signé Sandrine Mörch et Johan Touleron
Une photo postée sur le réseau social twitter par Europa en el Pirineo @CTPPOCTEFA. Un cliché signé Thomas Richard proposé au concours « Mon été dans les Pyrénées » initié par le CTP (communauté de travail des Pyrénées).
Le Gouvernement propose d’augmenter de 50 millions d’euros sur trois ans la contribution des collectivités au financement de l’ONF. Les communes forestières, nombreuses dans les Pyrénées, seraient directement impactées par le projet de Bercy.
L’Etat planche sur la préparation du budget 2015 et cherche à élargir les ressources. Il prévoit d’augmenter la contribution des communes au financement de la gestion des forêts par les collectivités. Concrètement, cela passerait par l’augmentation des frais de garderie (Les frais de garderie constituent la contribution de ces communes au financement de la mise en œuvre du régime forestier, par l’Office National des Forêts) et la taxe à l’hectare.Chaque municipalité s’engageait à verser à l’ONF 2 euros par hectare. La taxe passerait, en 3 ans, à 14 €. Selon la Fédération na tionale des Communes forestières cette charge est trop importante et met en danger la forêt en France.
Par ailleurs, pour la Fédération nationale des Communes forestières et le Syndicat National Unifié des Personnels des Forêts et de l’espace Naturel, ce projet signifierait la rupture du contrat d’objectif entre l’Etat et l’Office. Un contrat qui court jusqu’en 2016. Et qui avait été mis en place en 2011 afin de remettre à flots l’ONF. Parallèlement, les élus de montagne dénoncent ces mesures. Selon eux, elles mettraient en péril les budgets municipaux qui vivent en grande partie des revenus de l’exploitation forestière. Explications avec le reportage préparé par Régis Cothias :
Pour plaider leur cause la Fédération nationale des Communes forestières sera reçue par le ministre Stéphane Le Foll, le 18 septembre.
La scène se passe début août, dans la vallée d’Anisclo (province de Huesca) côté espagnol des Pyrénées, juste derrière Gavarnie. Le journaliste de France 3 Marc Raturat est en randonnée en famille. Il filme la scène sans s’approcher.
Tout à coup, sur le versant d’en face, des vautours fauves s’approchent d’une vache qui vient de vêler. Le veau est encore faible, allongé au sol. La vache va alors tout faire pour protéger sa progéniture.
Elle charge le groupe de plusieurs dizaines de vautours. Puis le veau parvient à se lever. La vache va alors protéger en priorité son veau et abandonner le placenta aux vautours qui le dévorent en quelques secondes.
Phénomène intéressant sur cette vidéo : la vache reçoit le soutien de ses congénères.
C’est d’ailleurs très intéressant de regarder les comportements de groupes des deux espèces qui se font face.
Le Parc National des Pyrénées veille sur une plante emblématique des Pyrénées : la subulaire aquatique. Dans les Hautes-Pyrénées, elle n’est présente que dans une petite laquette de la réserve naturelle du Néouvielle. Son déclin est observé de près chaque année. A ce jour, on impute sa disparition progressive aux effets du barrage situé au-dessus. La pollution n’est pas en cause.
Vidéo / le reportage de Régis Cothias et de Marc Lasbarrères
La Subulaire aquatique est une petite plante verte vivant qui a besoin d’un biotope bien particulier pour vivre et se développer. Elle aime les eaux peu profondes et fraîches des rives et des fonds des lacs d’altitude. Où on la trouve à moitié enfouie dans les sédiments. La petite plante de la famille des crucifères fait partie des espèces végétales protégées, elle est inscrite au Livre rouge de la Flore menacée de France. Sa présence en France n’a été décelée que dans le massif pyrénéen, particulièrement dans des Hautes-Pyrénées et dans la laquette inférieure d’Orédon dans la Réserve naturelle nationale du Néouvielle.
C’est ce que nous propose l’astronaute Reid Wiseman actuellement à bord de l’ISS (La station spatiale internationale). Il en profite pour prendre des clichés de la planète bleue. Sur son compte twitter @astro_reid, on découvre la Terre autrement. Ici, les Pyrénées se dévoilent dans toute leur splendeur d’Est en Ouest.
La Station spatiale Internationale est en orbite autour de la Terre à environ 325 km d’altitude à la vitesse de 28 000 km/h. L’ISS est la plus grande structure jamais assemblée dans l’espace. Occupée en permanence par au moins 3 astronautes, elle regroupe les États-Unis, le Canada, plusieurs pays européens (sous l’égide de l’ESA), le Japon, la Russie, l’Italie (participation supplémentaire par rapport à celle opérée via l’ESA) et le Brésil. Cliquez ici pour en savoir plus sur l’ISS et connaître sa position.
Ce n’est pas l’envie qui vous manque, mais vous avez toujours pensé, certainement à tort, que la pratique du canyoning n’était pas faite pour vous. Un seul moyen pour le savoir : vous rendre du 12 au 14 septembre à Luchon Superbagnères, au Rassemblement InterFédéral de canyoning.
Trois jours où fédérations (Fédération française de spéléologie, fédération de montagne et d’escalade et Fédération française des clubs alpins et de Montagne) organisent le RIF pour expliquer, faire des démonstrations et accompagner cette activité sportive à la croisée de plusieurs disciplines de montagne et d’activités d’eau vive. Nombreux sont ceux qui entre les mois de mai et d’octobre pratiquent les marches en rivière, les sauts et les descentes de toboggans, les descentes en rappel et la nage dans des piscines d’eau turquoise dans les Pyrénées ou dans la Sierra de Guara (toute proche).
Pendant ces trois jours des professionnels du canyoning vous proposeront (des initiations sportives, des conférences et des animations) ponctués de festivités et de rendez-vous conviviaux autour d’un repas-concert les vendredi et samedi soirs.
En vidéo / petit aperçu de ce qui vous attend
Voilà, vous n’avez plus aucunes excuses pour ne pas vous jeter à l’eau. C’est du 13 au 14 septembre à Luchon-Superbagnères (Haute-Garonne).
Dans les stations de sport d’hiver, l’heure est aux grands travaux. C’est le cas dans les stations des Hautes-Pyrénées du Grand Tourmalet et de Saint-Lary où d’importants aménagements permettront aux skieurs de mieux profiter de l’espace de glisse.
Au Grand Tourmalet, les travaux d’aménagement d’une nouvelle piste entre les deux versants de la station sont en cours. Une portion de 20 mètres dont l’objectif est de permettre à des skieurs de tous niveaux de relier les deux versants de la station celui de Barèges et celui de La Mongie. Une zone qui jusqu’à aujourd’hui était réservée à des skieurs confirmés. Parallèlement, la station poursuit les travaux d’aménagement d’une piste de crête. Pour une facture de 5,5 millions d’euros au total.Travaux qui ont été partiellement suspendus à la suite de la découverte sur la zone du lézard de Bonnal, une espèce endémique et protégée des Pyrénées.
A Saint-Lary également, on prépare activement la saison de ski. Les moyens sont mis sur la capacité à produire plus de neige artificielle. Pour cela, une canalisation de 1,2 km permettra d’acheminer l’eau du lac de l’Oule jusqu’au compresseur des canons à neige. Un gros effort est aussi fait sur la modernisation des pompes. Le budget des travaux est évalué à 2 millions d’Euros.
Vidéo / le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascands
C’est un pari réussi ! Thierry Troupeau, randonneur unijambiste, s’était donné pour objectif de réaliser la traversée des Pyrénées par le sentier du GR10. Cet amoureux du massif a su dépasser son handicap en parcourant 895 km du mythique sentier avec une jambe valide et l’autre équipée d’une prothèse spécialement adaptée. Trois mois à braver, les pentes abruptes, les névés encore nombreux, pour réaliser son rêve. Tout cela dans des conditions météo particulièrement difficiles. L’arrivée à Banyuls-sur-mer, samedi 23 août, en était l’aboutissement. Il est désormais le premier homme à avoir réalisé la traversée des Pyrénées par le GR10 avec une prothèse de jambe. Et hasard ou pas du calendrier pour la 50ème année du sentier. Chapeau bas !
Le voici, réalisant les derniers pas de l’épopée sur la plage des Pyrénées-Orientales : (La photo et la vidéo ont été réalisées par Eric CHAIGNEAU, administrateur de la page Facebook de Gr10.fr)
Quelques chiffres pour mesurer l’ampleur de l’exploit
Il aura fallu 90 jours en 14 semaines à Thierry Troupeau, pour relier Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à Banyuls-sur-mer.
Il a marché sur 900km avalant 5000 mètres de dénivelé avec des passages à 2800 mètres d’altitude sans que son moral soit entamé.
Son expédition a débuté le 25 mai et s’est achevée le 23 août. Il est possible de la retrouver jour par jour sur son site Internet « Le GR10 sur une jambe« , photos et vidéos à l’appui.