Les belles images

26 Août

Thierry Troupeau est arrivé à « bon port »

Thierry Troupeau à son arrivée à Banyuls-sur-mer ©Facebook de Gr10.fr

Thierry Troupeau à son arrivée à Banyuls-sur-mer ©Facebook de Gr10.fr

C’est un pari réussi ! Thierry Troupeau, randonneur unijambiste, s’était donné pour objectif de réaliser la traversée des Pyrénées par le sentier du GR10. Cet amoureux du massif a su dépasser son handicap en parcourant 895 km du mythique sentier avec une jambe valide et l’autre équipée d’une prothèse spécialement adaptée. 
Trois mois à braver, les pentes abruptes, les névés encore nombreux, pour réaliser son rêve. Tout cela dans des conditions météo particulièrement difficiles. L’arrivée à Banyuls-sur-mer, samedi 23 août, en était  l’aboutissement. Il est désormais le premier homme à avoir réalisé la traversée des Pyrénées par le GR10 avec une prothèse de jambe. Et hasard ou pas du calendrier pour la 50ème année du sentier. Chapeau bas !

Le voici, réalisant les derniers pas de l’épopée sur la plage des Pyrénées-Orientales :
(La photo et la vidéo ont été réalisées par Eric CHAIGNEAU, administrateur de la page Facebook de Gr10.fr)

Publication by gr10.fr.
Quelques chiffres pour mesurer l’ampleur de l’exploit
  • Il aura fallu 90 jours en 14 semaines à Thierry Troupeau, pour relier Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à Banyuls-sur-mer.
  • Il a marché sur 900km avalant 5000 mètres de dénivelé avec des passages à 2800 mètres d’altitude sans que son moral soit entamé.
  • Son expédition a débuté le 25 mai et s’est achevée le 23 août. Il est possible de la retrouver jour par jour sur son site Internet « Le GR10 sur une jambe« , photos et vidéos à l’appui.
Lire aussi : « La neige, c’est la vraie galère » pour Thierry Troupeau qui poursuit sa traversée des Pyrénées sur une jambe.

22 Août

L’Estaragne, ça nous gagne !

Montée au pic par le val d'Estaragne ©EG

Montée au pic par le val d’Estaragne ©EG

Le pic d’Estaragne fait partie de ces sommets qui permettent aux promeneurs de passer la barre des 3000 en un peu plus de 2 heures de marche et sans prendre de risque inconsidéré. Avec le Pic du Néouvielle, il est considéré comme l’un des 212, 3000 les plus facilement accessibles. 950 mètres de dénivelé et trés peu de distance à parcourir. Le temps estimé de l’ascension est de 2h à 2h30 pour un marcheur moyen. Le tracé du chemin est direct et de ce fait très raide. Ça chauffe assez vite dans les mollets. Mais la récompense est vite au rendez-vous.

Au sommet en 3 étapes :

    • Le cheminement par le Val d’Estaragne. Dès le départ, vous ne saurez plus ou poser vos yeux. Le lac d’Oredon que l’on domine, le vallon qui se dessine devant, et les crêtes du Pic Méchant sur la gauche et de l’Estaragne sur la droite chantent l’appel de la montagne. On chemine en bordure de ruisseau jusqu’à l’entrée de la réserve naturelle du Néouvielle.

 

    • Le passage des verrous rocheux. Les choses sérieuses commencent. La pente devient très raide. Il s’agit du premier verrou. Le cheminement à travers les plaques de gispet et quelques éboulis ne sont qu’une mise en jambe. Pas de difficulté du côté du chemin mais une certaine attention est toutefois nécessaire sur ce terrain inégal et parfois escarpé. Ce qui ne doit pas vous empêcher de commencer à admirer le paysage grandiose qui s’offre avec la prise rapide d’altitude. On laisse le col sur la gauche et on emprunte le sentier qui se poursuit à flanc de montagne à travers une série d’éboulis parfois instables.

 

  • La dalle rocheuse. Entre la crête finale et les éboulis, le sentier longe une dalle sur laquelle il faudra grimper. Soit on passe au-dessus directement (petit passage où il faut parfois s’aider des mains) et la progression se fait sur la dalle dans des éboulis instables, soit on longe la barre rocheuse jusqu’à une petite cheminée facile à aborder. Le sentier bien marqué continue jusqu’à crête puis jusqu’au sommet que l’on atteint une dizaine de minutes plus tard.

L’ascension du Pic d’Estaragne est souvent associée à celle du Pic de Campbielh. Ils se trouvent sur le territoire de la réserve naturelle du Néouvielle (Hautes-Pyrénées).

18 Août

Qui sont les maîtres du ciel en vallée d’Aure : les vautours ou les parapentistes ?

Ils se partagent le ciel Aurois. Vautours et parapentistes volaient de concert ce dimanche 17 août dans la vallée d’Aure dans les Hautes-Pyrénées. Une cohabitation qui semble se passer au mieux et qui vous est proposée par Philippe Villette avec son magnifique diaporama.

Entre le bleu du ciel, le vert des prairies, la majesté des sommets et l’agilité du vautour et du parapentiste, on assiste à un tableau parfait à admirer à volonté.

Toute l’actualité de la vallée est à retrouver sur le site de curation Scoop-it Vallée d’Aure et sur le site MontagnePyrénées.info

23 Juil

Sécurité en montagne : des règles à respecter

Randonneurs ©Archives MaxPPP

Randonneurs ©Archives MaxPPP

Vacances et beaux jours emmènent de nombreux randonneurs sur les chemins des Pyrénées. Si de nombreuses promenades sont à la portée de tous, il est important de respecter quelques règles et de suivre les conseils des gendarmes de haute montagne pour maximiser sa propre sécurité.

Les principales règles à respecter :

  • ne pas surestimer ses capacités et choisir un itinéraire à sa  portée
  • prendre les renseignements utiles sur le parcours
  • se munir de vêtements chauds, même en plein été, et de chaussures de randonnées
  • ne pas oublier eau et nourriture
  • savoir renoncer en cas de météo maussade ou de fatigue

Nous nous sommes rendus au départ du Pont d’Espagne dans le Parc National des Pyrénées où les promeneurs affluent.

Chaque année dans cette partie du massif entre 10 et 20 randonneurs perdent la vie en montagne et encore tout récemment un randonneur espagnol s’est tué dans le massif du Montcalm en Ariège.

17 Juil

Promenade en Andorre, cap vers le port d’Inclès

Lac de Fontargente (côté français). Vue depuis le port d'Inclès ©EG / France 3

Lac de Fontargente (côté français). Vue depuis le port d’Inclès©EG / France 3

Tout d’abord, vous entrez en terres étrangères. Même si la principauté d’Andorre jouxte les Pyrénées ariègeoises et orientales, la montagne y est différente. Une différence que l’on peut imputée à la situation de l’Andorre où activités commerciales et touristiques se mélangent à une échelle qui nous est inconnue sur le versant français. Aussi effrayant et peu engageant que cela puisse paraître, l’Andorre recèle quelques vallées où l’authentique est valorisé et protégé.

C’est le cas de la vallée d’Inclès, lieu de départ de plusieurs randonnées, parmi lesquelles la montée vers le port d’Inclès appelé également port de Fontargentes (en France).

Des granges et des habitations en pierres sèches. Petites merveilles de l’habitat andorran ancien et moderne.

Une promenade facile à la portée de tous dans des décors variés.
Le chemin est très bien balisé. Deux options sont possibles de part et d’autre du ruisseau que l’on suit presque jusqu’à la destination finale.

 

Des fleurs par milliers

09 Juil

Retour en images sur le Trophée du Vignemale 2014

Trophée du Vignemale 2014 ©Capture d'écran

Trophée du Vignemale 2014 ©Capture d’écran

Une vidéo magnifique pour une épreuve très technique postée par race-cauterets et réalisée par B&B. Le Trophée du Vignemale s’est déroulé le 5 juillet dernier dans des conditions météo compliquées, froid, brouillard et des plaques de neige nombreuses et étendues.

Trophée du Vignemale from B&B on Vimeo.

Comme toute course, l’objectif est d’atteindre en un temps record le sommet du Pic Vignemale (3 298 m) au départ de Cauterets en passant par Col d’Araille, refuge des Oulettes, col des Mulets, col d’Aratille, refuge Wallon, lac du Pourtet, lac de Nère, col de la Haugade, refuge d’Ilhéou ou Vignemale…Ce ne sont pas moins de 45km à parcourir et 2717m de dénivelé positif.

Les paysages de ce trail hors norme restent grandioses. Benat Marmisolle  a été en 4h39 le plus rapide chez les garçons et c’est Sandrine Prissé qui décroche le prix chez les filles en 6h16.

02 Juil

Faune des Pyrénées : le cerf, le renard et la belette

Rares sont ceux qui côtoient les animaux sauvages des Pyrénées. Certains  comme le renard, le sanglier, le cerf, le chevreuil ou encore la belette se cachent et préfèrent sortir de nuit. Voici quelques images d’animaux filmés par une caméra automatique fixe en pays Toy :

 Quant à la marmotte, elle n’hésite pas à se montrer et à vous observer.

01 Juil

Revivez en vidéo la transhumance des moutons Campan / Le Tourmalet

La transhumance des moutons Campan / Le Tourmalet s’est déroulée le 14 juin dernier.
Plusieurs centaines de moutons ont gagné l’estive et son herbe plus grasse pour les quelques mois d’été. Ponctuée de moments festifs entre repas et animations musicales, l’ambiance était au partage. Des instants à vivre ou revivre sous un autre angle de vue avec ces images tournées par un drone.

La transhumance vue d’en haut, un film de FLYVIDEOM drones

30 Juin

« La neige, c’est la vraie galère », pour Thierry Troupeau qui poursuit sa traversée des Pyrénées sur une jambe

Thierry Troupeau, traversée des Pyrénées par le GR 10 ©DR

Thierry Troupeau, traversée des Pyrénées par le GR 10©DR

Une équipe de reportage de France 3 Midi-Pyrénées (Régis Cothias et Marc Lasbarrères) est allée à la rencontre de Thierry Troupeau, le randonneur unijambiste qui a entrepris la traversée des Pyrénées par le GR 10 le 22 mai dernier au départ d’Hendaye. Il entame les deux derniers tiers de son périple en laissant le cirque de Gavarnie derrière lui.

Avec une moyenne de 10 à 12km de marche par jour, il espère bien arriver aux alentours du 15 août sur les plages de Banyuls-sur-mer, point final du GR 10, même si la marche s’avère plus difficile que prévue en raison des conditions d’enneigement actuelle.

Le plus difficile ce sont les névés

Et ils sont nombreux, ce printemps 2014. L’enneigement est encore important au dessus de 2000 mètres d’altitude. Le parcours du GR 10 chemine sous les sommets avec certains passages culminant à 2500 mètres. C’est une véritable épreuve pour Thierry Troupeau, dont l’équilibre est fortement mis à l’épreuve par les névés glissants et instables. Perte des bâtons, glissades non maîtrisées, les pièges sont souvent invisibles.

Entre la neige et les problèmes de prothèse, qu’il a du résoudre en cours de traversée, Thierry poursuit sa traversée, encouragé par les nombreux messages de soutien qu’il reçoit via son blog.