Les belles images

C’est un pari un peu fou que s’est lancé Thierry Troupeau, un passionné des Pyrénées. Depuis le 25 mai dernier, il réalise le rêve de sa vie en arpentant le GR 10 de son extrémité Ouest à Est sur une jambe (une jambe valide et son autre jambe équipée d’une prothèse).
Au départ de Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), il a pris le chemin qui doit le conduire à Banyuls (Pyrénées-Orientales). Une expédition de 894 km qu’il compte mener en solitaire sur une durée de deux mois à raison de sept heures de marche par jour à un rythme de 2,2 km/h.

Une expédition possible grâce à sa jambe bionique

Un système ingénieux permet de fournir de l’électricité à sa jambe sa jambe. Des panneaux solaires fournissent l’électricité  nécessaire au fonctionnement du genou artificiel en totale autonomie deux à trois jours.  Le professeur Jocelyn Sabatier, de l’IUT de Technologie de Bordeaux, a mis au point des panneaux solaires adaptés à son sac à dos.

En temps normal, la traversée des Pyrénées est déjà une épreuve de force et d’endurance. Pour Thierry Troupeau, la performance est d’autant plus importante. Il a déjà parcouru 290 Km et entre dans sa 5ème semaine. Ici, Thierry Troupeau entame sa descente sur Cauterets

Thierry Troupeau mettra à jour l’évolution de son périple sur son blog : www.gr10-surunejambe.fr

En Espagne comme en France, il reste encore une bonne quantité de neige en ce tout début d’été. Les névés nombreux sont parfois très glissant et donc à aborder avec précautions et un équipement adopté. Sous le Mont-Perdu les amas sont conséquents. Sur la page Facebook du refuge de la Pineta (massif d’Ordesa en Aragon) on donne quelques recommandations d’usages sur les ponts de neige qu’il faut aborder avec la plus grande prudence. Quand c’est possible il vaut mieux les éviter. Ils sont particulièrement traîtres à cette époque de l’année. Le col d’Anisclo est déneigé.

Dans cette partie du massif le Mont-Perdu (le sommet le plus élevé du massif avec 3 355 m d’altitude) est absolument exceptionnel de beauté et on y voit des effets lumineux fabuleuses qui font penser à des aurores boréales.

C’est le constat que font les agents du PGHM et les CRS, lors d’un exercice d’entraînement de secours en montagne. Au dessus de 2000 mètres d’altitude, il reste encore une grande quantité de neige autant que l’an passé. Pour autant, la situation n’est pas aussi alarmante que lors des inondations de juin 2013 car les torrents et les sols en moyenne et basse montagne sont moins gorgés d’eau.

Sur les images tournées depuis un hélicoptère, on constate effectivement que la neige est encore bien présente en haute-montagne (tournage dans le Luchonnais au dessus d’Espingo et du Portillon)

Cet été, il restera de nombreux névés, qu’il faudra aborder avec prudence. Les polytraumatismes liés aux glissades sont une des principales causes d’intervention des secours en montagne.

Notre équipe Marc Raturat et Olivier Denoun ont suivi les CRS et les gendarmes dans un de leurs entraînements. Ils en profitent pour rappeler qu’on ne part pas en altitude sans être préparé et équipé.

Le refuge d’En Beys (1970 mètres d’altitude) dans la vallée d’Orlu (Haute-Ariège) a ouvert pour la saison estivale, samedi 29 mai. Tout est fin prêt pour accueillir les premiers randonneurs et les premiers pêcheurs. L’ouverture de la pêche en lac de montagne est officiellement ouverte depuis ce week-end. Les lacs d’altitude restent encore partiellement gelés et leurs abords sont souvent enneigés. La prudence s’impose pour les approcher. Il subsiste de nombreux névés qui peuvent s’avérer glissant.

 

Diaporama de la pré-ouverture

Le refuge d’En Beys est situé au coeur de la Réserve Nationale de Faune Sauvage d’Orlu, à 1970 m d’altitude. Outre les nombreux étangs (plus de 30 dans un rayon de 4 km autour du refuge), c’est surtout la diversité des paysages qui caractérise cette « frontière » entre l’Ariège aux vallées profondes et l’altiplane Cerdan des Pyrénées Orientales.