Fortes précipitations, chute brutale des températures, la neige s’est à nouveau invitée sur les hauteurs des Pyrénées. Un phénomène qui n’a rien d’exceptionnel même à cette période de l’année mais qui offre des paysages de toute beauté. En voici quelques illustrations.
Le col du Tourmalet
Pic du Midi
Le Pic du Midi recouvert de neige ce matin. Belle image des Pyrénées en cette saison . pic.twitter.com/IlCAzyIM8d
Grand soleil et premières chaleurs. C’est la combinaison idéale pour le vol en parapente (ou vol libre). Sur le spot du col de Couraduque connu des amateurs de la discipline, les connaisseurs étaient réunis. Il ne fallait pas rater le créneau. Explications.
Le printemps est une saison idéale pour les vols longs.
Voici une sélection de 10 photos prises dans les Pyrénées. Des clichés que vous avez peut-être postés sur le réseau social instagram. Certains panoramas, sommets, sont emblématiques des Pyrénées et vous les retrouverez parfois. Quant aux autres pépites, elles vous emmèneront là où vous n’êtes peut-être jamais allé. Et aussi, et c’est là l’un des objectifs vous ouvrirons les yeux sur la diversité de la chaîne. Toujours filtrée par le prisme de ceux qui en sont passionnés.
C’est une descente inédite et toute en synchronisation qui a été réalisée par Alexis Righetti, rider de l’extrême VTT et Claire Arola, skieuse. Le 22 avril dernier, ils ont grimpé puis descendu l’un à vélo, l’autre à ski le couloir de Font Negra en Andorre. 350m à 40° à aborder au bon moment.
Faire du VTT en haute montagne et sur de la neige, c’est la spécialité d‘Alexis Righetti, dont nous suivons les sorties extraordinaires. Cette fois, il s’est attaqué à un couloir étroit et raide au-dessus du Pas de la Case en Andorre accompagné de la Claire Arola qui pratique le ski de randonnée. Le Font Negra c’est une pente avoisinant les 45 degrés dans sa partie supérieure dont le départ se fait à 2800m. Le risque de chute est important, pour réaliser la descente sur le vélo, il faut des conditions particulières de neige (sous-couche dure avec une sur-couche légèrement ramollie par le soleil). Le créneau est étroit dans la journée tout au pus une heure. En effet : trop tôt, c’est trop dur et glissant, trop tard, c’est trop mou. Le risque d’avalanche est aussi à mesurer et l’arva reste indispensable même pour le vttiste.
Le résultat est décoiffant, esthétique, revigorant :
Admirer le Pic du Midi d’Ossau d’en haut, d’en bas c’est possible grâce à la modélisation en 3D de l’emblématique sommet des Pyrénées-Atlantiques. C’est le résultat du travail des géomètres experts d’Aquitaine qui fête aussi les 70 ans de leur ordre.
La réalisation de ce vaste travail a été présentée à Laruns le 10 avril. Les images de cette modélisation ont été réalisées avec un drone et par GPS avec le réseau Teria. Par la même occasion l’altitude exacet du sommet a été vérifié. Le pic du midi d’Ossau culmine à 2883,34 mètres soient 12 centimètres de plus que la mesure qui avaient été réalisée par l’IGN (l’Institut National de la Géographie) 50 ans plus tôt.
Depuis l’un des 4 secteurs, découvrez le magnifique Ossau.
L’astronaute français, Thomas Pesquet, en mission dans l’ISS régale le monde en tire de ses photographies de la Terre. Ce lundi 10 avril, il a tweeté une deuxième photo de la chaîne des Pyrénées en version printemps. La neige recouvre encore les plus hauts sommets tandis que la végétation prend de la vigueur dans les vallées.
S’il est le plus grand des vautours, le gypaète barbu n’en est pas moins très fragile. C’est pour cette raison, que les gardes du Parc National des Pyrénées, assurent sa surveillance dans la plus grande discrétion en évitant tout dérangement pendant la période de couvaison.
Le gypaète barbu est connu pour son régime alimentaire particulier, il casse les os avant de les ingérer. Cette année les quatorze couples qui vivent dans le Parc national des Pyrénées semblent en bonne voie pour apporter de nouveaux gypaétons. Douze d’entres eux couvent leur oeuf.
C’est la période de la couvaison, l’une des étapes à haut risque pour le développement de l’oisillon.
Les couples sont observés de loin à la jumelle par les agents du parc et les hélicoptères sont systématiquement interdits de vols dans environs immédiats des nids. Les parents dérangés n’hésitent pas à abandonner leur progéniture en cas de dérangement.
Elle était annoncée et elle est bien arrivée. La neige est tombée dans la nuit de mercredi à jeudi en moyenne altitude dans les Pyrénées à quelques jours du début du printemps. Rien de rare à cela mais un retour à des conditions hivernales un peu surprenant après les jours précédents marqués par une grande douceur.
L’ensemble de la chaîne des Pyrénées est concernée ce jeudi matin par les chutes de neige. Celle-ci est tombée jusqu’en moyenne altitude aux alentours de 1000m. Voici pour le plaisir de yeux quelques photos des villages et des paysages. La prudence est recommandée pour la circulation et les équipements spéciaux sont obligatoires.
Dans les villages pyrénéens, même en hiver, la vie fourmille. Entre les personnes âgées, les éleveurs et ceux qui travaillent dans les stations de ski ou sur les installations hydroélectriques, la vie y est parfois rude. Direction les vallées d’Aure et du Louron dans les Hautes-Pyrénées.
Que se passe-t-il dans les Pyrénées quand on n’est pas sur les skis ? Toute une vie qu’ignorent totalement les touristes, et qui gardent pourtant les montagnes vivantes.
Immersion dans ce chapelet de petits villages qui jalonnent la vallée d’Aure et du Louron, dans les Hautes-Pyrénées, derrière leurs habitants, et leurs professions montagnardes. Parfois elles gravitent autour des stations de ski et des touristes, mais avec des activités à des années lumière du skieur. Exemple type à Soulan, le tout petit village qui préexistait à St Lary-Soulan, la station de ski, dans la vallée d’Aure.
Plus il y a de la neige, plus les skieurs sont contents, et plus les facteurs, les infirmières et les boulangers ambulants se décarcassent pour arriver jusqu’à leurs patients/clients souvent enfouis dans la neige dans ces petits villages d’altitude. ce sont essentiellement des personnes âgées, voire très âgées.
Nous suivons Cécile, une aide à domicile. Nous, on appellerait ça une randonnée pleine neige; elle c’est sa mission : réussir à atteindre ses vieux habitants qui l’attendent. Et elle y met sacrement du coeur, et des jambes et elle est tellement appréciée qu’elle fait partie des familles qu’elle visite. Comme une fille de la maison. Des Céciles, il en faudrait 10 fois plus dans ces coins de Pyrénées où les vieux sont de plus en plus livrés à eux même, faute de postulant aux métiers d’aide à domicile, vital, et trop mal payé.
Nous allons à Aulon, rencontrer une chevrière qui a monté sa « fabrique de laine mohair » il y a trente ans, et qui transmet ces jours-çi une « entreprise d’avenir »à une jeune. Aulon, petit village d’altitude qui fait souvent parler de lui pour ses « célèbres » avalanches, et sa route régulièrement coupée. C’est dans ce splendide bout du monde que Christiane a monté sa chèvrerie il y a trente ans; les skieurs et les touristes sont ses alliés, et l’essentiel de sa clientèle. Ce qui fait qu’aujourd’hui, cette pionnière « inconsciente » ou visionnaire, celle qui « élevait 3 chèvres » dans les Pyrénées, d’il y a trente ans peut transmettre une entreprise saine, et totalement avant-gardiste dans le domaine environnemental à une jeune…parisienne!
Dans les Hautes-Pyrénées, tout au fond de la vallée du Louron, au pied de la montagne, la centrale hydroélectrique de la SHEM, (société hydro electrique du Midi) turbine l’eau de la montagne depuis 88 ans. Des générations y sont passées; un village d’altitude a même existé, avec école de montagne intégrée.
Aujourd’hui ils sont encore 15; et de précurseur pour l’irrigation, cette centrale est aujourd’hui, malgré son âge, à la pointe des énergies nouvelles, en produisant son électricité « propre ».