08 Sep

Il effectue un vol en parapente en hommage à son arrière arrière grand-père le pyrénéiste Célestin Passet

Capture écran du film

Capture écran du film

Le 22 août dernier les conditions météo étaient idéales. Christophe Castagné a effectué un vol en parapente de plus de 6 heures au-dessus des sommets les plus emblématiques des Pyrénées. Un voyage qu’il dédie à son arrière arrière grand père, le pyrénéiste Célestin Passet décédé il y a tout juste 100 ans. Une très belle vidéo toute en émotion.

C’est un voyage émouvant entre 1200 et 4400 mètres d’altitude qu’a effectué Christophe Castagné accroché à son parapente. Issu d’une grande famille de guides de montagne, il est revenu par les airs sur les traces de son ancêtre, Célestin Passet . Ce dernier fut l’un des pionniers de la conquête des sommets prestigieux de la chaîne. Il a notamment accompagné Russell au Mont Perdu, par la brèche de Roland et fut celui qui a ouvert pour la première fois le mythique couloir de Gaube dans la face nord du Vignemale.
Parti de Barèges, l’émotion a été à son comble lorsque Christophe a survolé le Vignemale. Un moment intense qu’il a tenu à exprimer en accompagnement de ses belles images.

En mémoire à sa disparition en 1917 il y a 100 ans, je lui dédie ces quelques images et ce vol au dessus du massif de Gavarnie et par le survol du Vignemale et de son terrible couloir de Gaube, je lui rend hommage pour son exploit d’ascension le 6 août 1889 avec ses amis Henri Brulle, Jean Bazillac, Roger de Monts, et le guide de Gavarnie François Bernat-Salles.

Des 6 heures de vol, Christophe en a tiré un film d’une quinzaine de minutes où l’on peut admirer depuis le ciel, la majestueuse beauté sauvage de la partie centrale du massif. Parmi les moments forts du voyage, le survol des parcs nationaux des Pyrénées et d’Ordesa (Espagne), ainsi que la réserve du Néouvielle. Des territoires protégés que l’on ne peut survoler, en raison de la réglementation, qu’à condition d’être au-dessus de 1000m. Passionné et féru de liberté, Christophe se bat pour que le vol libre soit possible partout dans les Pyrénées.

 

 

06 Sep

A la découverte de la vallée de Gaube dans le Parc National des Pyrénées

©Capture écran

©Capture écran

Du pont d’Espagne au refuge des Oulettes de Gaube dans le Parc National des Pyrénées. Une balade bucolique sur l’un des territoires les plus emblématiques des Pyrénées avec une arrivée au panorama splendide sur la face nord du Vignemale

3 minutes 30 secondes d’évasion pure sur le sentier des vallées du Mercadau et de Gaube. Passage par le Pont d’Espagne, Cascade du Pont d’Espagne où la randonnée débute puis au lac du Pourtet, aux lacs de l’Embarrat, au lac de Gaube,  pour arrivée à portée du refuge des Oulettes de Gaube et sa vue unique sur le sommet du Vignemale (3298 m) et son glacier.

« A sense of adventure » un film à regarder sans modération

04 Sep

Une journée au sommet du Pic du Midi résumée en 25 secondes

Capture image

Capture image

Cet été vous n’avez pas eu l’occasion de vous rendre au Pic du Midi, ce n’es pas grave. Dans cette vidéo de 25 secondes vous allez passer une journée à 2877m du lever au coucher du soleil. Un grand bol d’air dépaysant.

La vidéo en timelapse offre une belle vue sur les coupoles de l’observatoire astronomique et de sa terrasse. Entre les va-et-vient des touristes et le jeu des bancs de nuages qui s’enroulent et se déroulent sur les sommets environnants le Pic du Midi prend vie.

Au sommet se trouve un important observatoire et de recherche. La météorologie puis l’astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire. L’astronomie est encore à l’heure actuelle le domaine d’investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L’observatoire est rattaché à l’Observatoire Midi-Pyrénées. Depuis 135 ans, chercheurs et techniciens de l’espace y scrutent la galaxie à la recherche de phénomènes célestes inconnus.

25 Août

Gardes et promeneurs ont célébré les 50 ans du Parc National des Pyrénées par une grande randonnée

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Le Parc National des Pyrénées a été créé il y a juste 50 ans. Il est l’un des 10 parcs nationaux français et le troisième à voir le jour en 1967. Pour jeter cet anniversaire le parc a décidé d’organiser une grande randonnée traversant tout le parc d’ouest en est. Nous avons suivi la 4è et la plus haute de ces étapes reliant Cauterets au cirque de Gavarnie.

Les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées e quelques randonneurs privilégiés ont réalisé durant cinq jours de randonnées, d’Urdos en vallée d’Aspe à Saint-Lary en Vallée d’Aure une traversée du territoire du parc à l’occasion des 50 bougies du parc. Ils sont passés de refuge en refuge avec l’idée d’élargir le rayonnement du parc, expliquer leur métier et transmettre leur passion pour la nature et ses merveilles.
A chaque étape des animations étaient organisées : des anciens gardes venus parler leurs missions, les secours en montagne..
Pour le grand public, une grande journée festive est organisée samedi 26 août à Saint-Lary Soulan avec une multitude d’animations autour de la montagne, du terroir et du sport.

Nous avons accompagné cette expérience unique :

24 Août

Quand le ciel au-dessus des Pyrénées est éblouissant

Moins de pollution lumineuse et l’air pur de l’altitude font des ciels de montagne des tableaux naturels magnifiques. Des passionnés photographes amateurs et professionnels nous invitent sur les réseaux sociaux à admirer leurs beaux clichés. Petite sélection majoritairement nocturne pour le plaisir des yeux.

Lever du soleil depuis la Hourquette d’Ancizan (65)

Collioure et la voie lactée (66)

En vallée d’Aspe, ciel nocturne(64)

Dans le Val d’Aran (ESpagne) sublieme voie lactée

Le spectre de Borken capturé depuis le sommet du Montaigu (65)

Le lac de l’Oule et le Néouvielle sous la brume en valle d’Aure (65)

22 Août

2017 une année faste pour les jeunes gypaètes barbus des Pyrénées

Gypaète barbu adulte ©Bruno Bartemy

Gypaète barbu adulte
©Bruno Berthemy

Cet été 16 gypaètes barbus ont pris leur envol dans les Pyrénées. Une année record comparée aux deux dernières années. Le gypaète barbu reste l’un des rapaces parmi les plus menacés d’Europe. Il est particulièrement sensible au dérangements et à la présence de l’homme qui affecte sa reproduction.

Un bon résultat mis qui reste inférieur au taux de reproduction dans les Alpes

2015 et  2016 ont été de mauvaises années. 9 et 11 jeunes gypaètes avaient réussi à prendre leur envol. En 2017, 16 gypaétons sont nés et ont réussi à prendre leur envol dans les Pyrénées françaises.
Le taux de natalité et de survie des jeunes s’établit à 0,4 jeune par couple seulement dans les Pyrénées contre 0,6 dans les Alpes. Mais le résultat 2017 reste le meilleur de ces 10 dernières années. Espèce extrêmement sensible aux dérangements, la fréquentation accrue des espaces montagnards (survols motorisés, travaux, activités de loisirs…) affecte sa reproduction.

44 couples sont présents sur le versant français des Pyrénées

La reproduction se passe mieux dans les territoires protégés. C’est la cas dans le Parc national des Pyrénées notamment et sur les territoires où des conventions de protection ont été établies.
Bénéficiaire d’un Plan national d’actions piloté par la DREAL Nouvelle-Aquitaine (délégation régionale du Ministère de l’environnement) et coordonné à l’échelle du massif par la LPO (Ligue pour le Protection des Oiseaux).11 couples vivent dans les Pyrénées-Atlantiques, 13 dans les Hautes- Pyrénées, 3 en Haute-Garonne, 9 en Ariège, 2 dans l’Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales, soit 22% de l’effectif total du massif. Cette population nord-pyrénéenne est la plus importante en France en termes d’effectifs, mais elle reste extrêmement fragile.

La population des gypaètes dans les autres massifs montagneux français

Dans les Alpes, 14 couples sont recensés côté français grâce à 30 années d’efforts de réintroduction menés sur l’ensemble de l’Arc Alpin, et renforcent les probabilités d’avenir de cette espèce. En Corse, de 10 couples en 2010, il ne reste que 4 couples qui ne se produisent plus depuis plusieurs années et un renforcement de population est mis en oeuvre actuellement, dernier espoir de ne pas voir s’éteindre cette population insulaire pourtant présente depuis des millénaires. Enfin, un programme de réintroduction est en cours dans le sud du massif central et dans les Préalpes du Vercors et des Baronnies afin de favoriser les échanges génétiques entre la population autochtone des Pyrénées et celle des Alpes.

L’altiport rénové de Peyragudes ravit les pilotes de montagne

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

L’altiport de Peyragudes est unique dans les Pyrénées. D’importants travaux ont permis de rénover la piste. Les pilotes pyrénéens de montagne peuvent à nouveau exercer leur passion. D’autres pilotes suivent un stage pour obtenir l’agrément nécessaire pour atterrir et décoller sur les pistes de montagne.

600 000 euros ont été nécessaires pour refaire le tarmac de la piste d’atterrissage et la rallonger. La structure a été complétée par un hangar qui peut permet de protéger les avions par temps de pluie. L’altiport de Peyragudes peut désormais accueillir des vols privés notamment pendant la saison de ski. Quelques privilégiés arriveront directement en avion aux pieds des pistes.

Une situation unique dans le massif des Pyrénées. En France il n’existe que 5 aéroports d’altitude.

Rencontres à 1580 mètres d’altitude

 

16 Août

Un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette ©Régis Cothias

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette
©Régis Cothias

Il s’appelle Cimgo. C’est un fauteuil tout terrain adapté aux personnes qui ne peuvent pas marcher. Grâce à cet engin et à son conducteur, Timothé 10 ans qui souffre de myopathie, a pu réaliser l’un de ses rêves, se rendre au sommet du Pic du Midi et en redescendre par le sentier de randonnée.

Une vue imprenable sur les sommets depuis le Pic du Midi de Bigorre. C’est ce dont a pu profiter Timothé. Le jeune garçon ne peut pas marcher car il souffre de myopathie. Après avoir effectué la montée à 2877m par le téléphérique, et passer quelques heures sur la terrasse à admirer sur 360° le panorama sur les Pyrénées, c’est par le sentier de randonnée qu’il est redescendu.

Une descente rendue possible grâce au fauteuil Cimgo, un fauteuil de descente tout terrain sans moyen de propulsion qui rend la montagne accessible à tous. François Laboissette était aux commandes sur le chemin caillouteux de la descente.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont accompagné Timothé dans sa journée mémorable :


Pyrénées : un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

14 Août

Quand l’envie de courir en montagne te prend

©EG / France 3 Ocitanie

©EG / France 3 Ocitanie

Tu as envie de te mettre à l’épreuve et le besoin de diversifier tes sensations autres que celles de la rando et ou du footing. On a testé la rando – course à pieds. Direction l’Andorre et un circuit autour du pic et du lac de Montmalus, un itinéraire sans surprise déjà réalisé l’hiver en ski de randonnée. Mais pourquoi ce besoin soudain d’explorer les Pyrénées autrement ?  Début d’explications.

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre) ©EG

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre)
©EG

Tu te dis que les autres y arrivent et ont l’air d’aimer, alors, pourquoi pas toi. L’engouement pour les trails explose à tel point qu’il est « presque » devenu difficile de s’inscrire à une compétition. Alors sans se prendre pour un athlète de haut niveau, et avec un tout petit peu d’entraînement, on ose se lancer. A cette étape, tu ne sais pas encore combien tu vas en baver !

Ne pas oublier d'admirer la vue. ©EG

Ne pas oublier d’admirer la vue.
©EG

Tu te rends vite compte de tes limites physiques. La course en montagne a peu de point commun avec le footing en plaine. Le dénivelé et l’altitude calment tout de suite tes ambitions. Souffle court, cœur au bord de l’implosion et mollets en feu, malgré toute la force de ton mental (quand tu en as), la montagne te met vite au diapason.

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Tu profites du paysage quand tu peux te permettre de ne pas regarder où tu dois poser les pieds. Impossible d’avancer sans regarder le chemin. Pierres, trous, pentes sont autant de pièges pour les chevilles et les genoux. Mais à courir en montagne autant profiter du paysage. Alors débutant ou pas, les pauses s’imposent pour se remplir des beaux paysages et de ses jeux de lumière uniques.

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l'approche des cols et vers les sommets. ©EG

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l’approche des cols et vers les sommets.
©EG

Tu sais que tu vas faire du bien à tes poumons, certes, mais surtout à ta tête. Loin de la circulation, tu peux enfin enlever le casque de tes oreilles pour écouter le vrai bruit de la nature. Et ainsi te reconnecter avec un environnement naturel pur et brut et retrouver un sens à courir et plus encore.

©EG

Moi, contente d’être au sommet mais loin d’être au bout de mes peines. ©EG

Tu vas de surprise en surprise. Chaque sortie est unique, en fonction de la saison, de la météo. Chaque course apporte sa part de nouveauté. Et tu trouveras même la plage de sable fin paradisiaque et l’eau limpide que l’on te fait miroiter dans les catalogues de vacances pour les Caraïbes.

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l'eau glacée. ©EG

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l’eau glacée.
©EG

Tu te sens léger et libre. Au placard les lourdes et rigides chaussures de montagne et le sac de 15kg. Tu pars léger et « court vêtu » pour une course rapide. Et là, tu remercies Kilian Jornet d’avoir révolutionné la façon dont tu peux aborder la montagne.

Si ta première tentative côté plaisir et expérience sportive est réussie. Tu seras volontaire pour renouveler l’expérience tout en restant lucide sur tes ambitions. Car ce qui compte c’est avant tout de courir pour te faire plaisir et non de courir pour courir après… on ne sait quoi.

13 Juil

L’extraordinaire photo de l’altiport de Peyragudes avant l’arrivée des coureurs du Tour de France

©Tour de France

©Tour de France

Quelle belle photo ! L’altiport de Peyresourde, le lever du soleil sur les Pyrénées en fond et la mer de nuages dense du deuxième plan. C’est magnifique ! Et c’est l’un des décors naturel que peuvent admirer les organisateurs du Tour de France et les supporters au petit matin.

Le cliché a été pris ce jeudi matin et postée sur le réseau social twitter par @LeTour de France. Elle offre un contraste saisissant entre le soleil qui éclaire les sommets et la vallée enfermée dans une mer de nuages opaque. L’altiport déroule sa toute nouvelle piste jusque aux sommets lointains et qui pourtant paraissent si proches.
La qualité de la photographie tient aussi à la netteté de la lumière.

Le col de Peyresourde est l’un des passages mythiques du tour cycliste. Il a été au programme du Tour de France plus de 60 fois depuis le début de la compétition. Il sera une nouvelle fois un passage obligé pour les coureurs de la 12e étape du Tour de France ce jeudi. Les coureurs sont attendus pour l’arrivée de la 12ème étape ce jeudi 13 juillet vers 17 heures dans les Hautes-Pyrénées.