08 Avr

Le cirque de Gavarnie dans le TOP 10 des meilleures destinations en France selon France Magazine

Cirque de Gavarnie ©MaxPPP

Cirque de Gavarnie ©MaxPPP

Le Cirque de Gavarnie arrive en 3ème position sur les 200 destinations françaises les plus attirantes selon les journalistes et les lecteurs de France Magazine, le magazine sur le tourisme le plus vendu aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.

Se balader dans le Cirque de Gavarnie fait partie du TOP 10. La destination arrive même en 3ème place derrière la balade en vélo sur l’île de Ré et la découverte en voiture des gorges du Verdon. C’est le résultat d’une enquête basée sur les suggestions des lecteurs et des journalistes de France Magazine
En 7° position, on peut noter « voir une étape du Tour de France » qui concerne également fortement les Pyrénées.

Signe indéniable que la notoriété du site du cirque de Gavarnie s’étend au delà de l’Atlantique et fait partie des destinations les plus prisées des touristes anglo-saxons en France. Et pour preuve supplémentaire, Google street view en a fait une promenade virtuelle à l’instar de du Grand Canyon aux Etats Unis, de Venise en Italie ou bientôt du Mont Fuji au Japon.

07 Avr

Salto et flip, skis aux pieds, le tout filmé avec une caméra embarquée

Il faut avoir le coeur bien accroché, car regarder la vidéo équivaut (presque) à réaliser les acrobaties à la place du rider Paul Fraysse. On vous aura prévenu ! Mais c’est à voir, au moins une fois. Bonne glisse et bons sauts. Sensations et vertiges assurés, c’est parti!

Mettez vous à la place du rider, pour vivre en partie les sensations que vivent les riders lors de leur saut. Même tarif pour les séquences glisses. Ça va vite, mais c’est sans danger.

03 Avr

Les élus et les professionnels de la montagne se réjouissent de l’avancement dans le calendrier des prochaines vacances de printemps

Neige et soleil  ©MaxPPP

Neige et soleil©MaxPPP

C’est ce que réclamaient les professionnels du tourisme et des élus de la montagne. Depuis deux ans les vacances de Pâques pour les trois zones arrivaient trop tardivement dans la saison. Faute neige ou d’envie, les vacanciers ne pouvaient plus profiter du ski. En 2015-2016, le calendrier sera avancé d’une semaine.

Depuis deux ans, la polémique enflait et des discussions étaient engagées entre les élus de la montagne et le ministère. Le Conseil National de la Montagne et les élus de l’ANEM demandant de préserver la période des sports d’hiver. Leur objectif était de faire terminer les congés fin avril, et non plus les faire déborder en mai. Le ministère de l’Education nationale a donc entendu les appels de l’économie touristique. Pour les trois années scolaires à venir, le petit décalage d’une semaine semble satisfaire le monde montagne. 

Autre bonne nouvelle pour les Pyrénées. L’académie de Toulouse est désormais rattachée à la zone C avec Paris, Créteil, Versailles et nos voisins de Montpellier pour être en accord avec la future réforme territoriale. Un appel d’air pour les Pyrénées qui devraient bénéficier de l’arrivée des skieurs de la région parisienne.

Les vacances de printemps ont été concentrées sur le mois d’avril. Et entre les vacances d’hiver et de printemps, une durée uniforme de six semaines est retenue. L’académie de Toulouse partira en vacances d’hiver du 22 février au 6 mars et de printemps du  18 avril au 1er mai.

VIDEO / le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Basacands à Saint-Lary

 

Il jongle tout en descendant les pistes sur un snowboard

jonglage

Est-ce que vous relèveriez le défi ? Il vous reste quelques jours pour tenter d’en faire autant. Jongler et faire du snow en même temps ne semble pas facile. Pas facile certes mais quand même réalisable comme on le voit sur ces images tournées à Peyragudes.

Excellent équilibre et coordination parfaite, certains ont suffisamment de pratique et de talent pour y arriver. Une drôle d’idée mais pourquoi pas. Le snow-clown est né.

Vidéo / Connaissez-vous le « cincle plongeur » ?

Cincle plongeur ©MaxPPP

Cincle plongeur©MaxPPP

Le cincle plongeur est un étonnant petit oiseau qui aime fréquenter les torrents des Pyrénées. Il est capable de s’immerger intégralement dans l’eau et le courant afin d’y trouver sa nourriture. Un exercice qui pourrait à première vue paraître périlleux quand on sait qu’il ne pèse que 60g en moyenne. Regardez sur ces très belles images tournées dans la vallée d’Orlu en Ariège. C’est fascinant de voir comment il procède :

Il fréquente essentiellement les cours d’eau rapides et froids, bien oxygénés avec des remous et des cascades mais aussi les lacs d’altitude.
Le cincle plongeur est inimitable : nerveux, actif et méfiant, il est capable de plonger, de nager et de marcher sur le lit du torrent, parfois à contre courant, pour trouver sa nourriture, insectes et larves aquatiques. Le cincle plongeur plonge et nage avec aisance en s’aidant de ses ailes pour gagner le fond du torrent. Il reste immergé de 3 à 10 secondes, généralement à moins de 1 mètre de profondeur.

C’est un passereau aquatique sédentaire, présent en France toute l’année.
Le cincle plongeur ne fait pas partie des espèces menacées. Cependant, comme pour le desman, sa survie est étroitement liée à la qualité du milieu aquatique dont il retire toute son alimentation. Les Pyrénées abritent les plus belles densités de cincles plongeurs de toutes les montagnes d’Europe.

02 Avr

Huit bouquetins de plus dans les Pyrénées

Lâcher de bouquetins au Pont d'Espagne le 31 mars ©Parc National des Pyrénées

Lâcher de bouquetins au Pont d’Espagne le 31 mars©Parc National des Pyrénées

Cela s’est passé le 31 mars au Pont d’Espagne sous un soleil radieux. 8 bouquetins arrivés le jour même d’Espagne sont partis à l’assaut de la montagne. Ils viennent ainsi augmenter la population de bouquetins ibériques implantés au printemps dernier dans le massif. Ce quatrième lâcher s’est déroulé sous les yeux ébahis de 260 élèves des Hautes-Pyrénées et de leurs enseignants.

Ce fut un grand jour pour la biodiversité et pour les enfants. La population des bouquetins de Pyrénées comptent désormais 8 individus supplémentaires. Six mâles et aussi deux femelles pleines. Et les enfants de la vallée ont pu assister en direct au lâcher. Des longues vues pointées sur la falaise ont également permis aux jeunes enfants d’observer isards, sangliers mais surtout les bouquetins réintroduits durant l’été 2014. 

Les bouquetin ses sont élancés dans la neige (31 mars) ©Parc National des Pyrénées

Les bouquetin ses sont élancés dans la neige (31 mars)©Parc National des Pyrénées

Pour rappel le bouquetin des Pyrénées a promené ses grandes cornes et sa silhouette trapue sur les rochers et les falaises du massif pendant des millénaires, jusqu’à son extinction sur le versant français au début du XXe siècle. La mort accidentelle en 2000 de la dernière représentante de la sous-espèce du bouquetin des Pyrénées encore présente sur le versant espagnol a sans doute changé les choses et appuyé le projet d’une réintroduction côté français. Il est donc maintenant réapparu près de 100 ans après sa disparition.

Depuis deux sites ont fait l’objet de lâchers en 2013 : 20 individus dans le PNP, à Cauterets (Hautes-Pyrénées), et 20 autres dans le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, sur la commune d’Ustou.

Plus d’informations et de photos sur la page Facebook du Parc National des Pyrénées.

31 Mar

Cinq bonnes raisons de faire du ski de printemps ?

Pas convaincu par le ski de printemps. Dommage ! Cette année encore, la quantité de neige est encore très importante alors que les conditions en montagne sont de plus en plus clémentes pour profiter des beaux paysages. Et si ce n’est pas suffisant : démonstration en 4 points.

1- Des paysages de neige à couper le souffle

En plein coeur de l’hiver, les montagnes sont parfois cachées par les nuages. Entre les chutes de neige et les tempêtes de vent, les jours de beau temps se comptent parfois sur les doigts d’une main en janvier ou en février. Alors qu’à partir du mois de mars et surtout en avril, les chances d’avoir un grand soleil sont plus nombreuses. Et les paysages sont toujours enneigés. Regardez les photos de Peyragudes publiées sur twitter :

 2- Les pistes « rien que pour vous »

L’appel du jardin et l’envie montante de soleil et de mer, retiennent souvent « à tort », les skieurs potentiels en ville ou à la campagne. Conséquence immédiate, l’affluence sur les pistes est bien moindre. Ce qui vous une liberté totale pour décider de l’endroit où vous effectuerez votre virage. Ce qui promet aucune attente aux remontées mécaniques. Ce sont donc des instants plaisir assurés et une immersion montagnarde garantie. Ce qui n’est pas le cas en pleine période hivernale.

Ax  domaines le 26 mars ©Ax 3 domaines

Ax domaines le 26 mars©Ax 3 domaines

3- Les forfaits moins chers

Pour attirer le public, les stations inventent toutes sortes d’opérations promotionnelles. Pack sur plusieurs jours (logement + forfait). A titre d’exemple, Cauterets propose à partir du 6 avril un forfait journée à 29,5€. Dans l’Ariège à Ax 3 Domaines, le forfait journée est au prix de la demi-journée.

4- Des événements ludiques et gastronomiques uniques

Et puis des événements de fin de saison ludiques sont proposés. Autour de l’alliance gastronomie et ski à Gourette par exemple. Deux dîners mariant ski et gastronomie sont organisés. Deux chefs préparent des créations culinaires originales à bas de produits locaux.
A Ax 3 domaines, le snow bike contest, une course de VTT sur neige promet des instants sensations. A Peyragudes une grande chasse à l’oeuf de Pâques, du rugby sur neige, du snow beach volley
Ou encore des week-end spéciaux. Piau Engaly et Cauterets organisent respectivement 2 week-end spécifiques pour leur fermeture.  Le 19 avril à Piau Engaly, Sun and Style à Piau / Spring break avec Banked Slalom, Freestyle contest, Waterslide, Big Air Bag, village des marques, méchoui géant, concert live, DJ… le jour de la fermeture de Piau s’annonce très animé. Les meilleurs riders pyrénéens et espagnols sont attendus pour cette grande journée pour tous les publics.

Et du 20 au 26 avril le Spring Week à Cauterets les pistes de ski seront animées avec au programme : un border cross en luge, un Snowtubing, un slalom déjanté, une Pool Party, des Set DJ & show Freestyle.

5- Le bronzage quasi assuré

Et enfin, le soleil est souvent là. Donc vous en profitez pour préparer votre peau pour l’été prochain. Pour attraper une bonne mine qui vous fera tenir jusqu’à l’ arrivée de l’été et aussi recharger vos réserves en vitamine D. Excellent pour la santé.

Ici, à Saint-Lary, le soleil brille

Sur les pistes de Saint-Lary. 28 mars ©Saint-Lary

Sur les pistes de Saint-Lary. 28 mars©Saint-Lary

27 Mar

Où skier en avril dans les Pyrénées ?

Ski de printemps ©MaxPPP

Ski de printemps©MaxPPP

Même si la fin de saison approche à grand pas, le mois d’avril est encore propice pour profiter de la neige dans les stations de ski des Pyrénées. Les stations le savent, les plus grands domaines donneront le clap de fin en avril.

Tout n’est pas perdu, si vous avez mis du temps à vous décider à chausser les skis. Certaines stations ferment dès ce dernier week-end de mars. Mais, la majeure partie des stations des Pyrénées tireront le rideau à l’issue du week-end de Pâques, le 6 avril. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les stations de Gourette et la Pierre Saint-Martin réfléchissent à une prolongation d’une semaine.

Le 26 avril, dernier jour, pour skier en station :

Les stations andorranes et espagnoles de Baqueira Beret fermeront le 12 avril. Profitant de l’enneigement très important dont bénéficient les Pyrénées, Les Angles dans les Pyrénées-Orientales prévoit de fermer le 15 avril. Suivront Piau Engaly, le 19 avril et Cauterets le 26 avril, dans les Hautes-Pyrénées.

Elles espèrent attirer la clientèle des vacanciers des régions toulousaines et bordelaises qui a encore envie de se lancer sur les pistes. Bien que, l’observation des usages, les dernières années aie montré qu’à partir de mi-avril, les touristes se tournent davantage vers des activités de jardinage et ou le bord de mer.

La saison 2015, ne sera pas l’année de tous les records. L’enneigement bien qu’excellent est resté inférieur aux records enregistrés en 2013. Cette même année, la station des Pyrénées-Orientales avaient ré-ouvert ses pistes les 1er et 2 juin.

Il n’y aura pas de petits gypaétes barbus ce printemps en vallée d’Aspe

Gypaète Barbu ©MaxPPP

Gypaète Barbu©MaxPPP

Le Parc National conduit depuis plusieurs années une surveillance rapprochée de 3 couples qui nichent en vallée d’Aspe. Cette année, les 3 nids étaient occupés par des oeufs. Mais les conditions climatiques de cet hiver n’ont pas permis à la couvaison d’aller jusqu’au bout. Il n’y aura donc pas de petit ce printemps.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour cette espèce fortement menacée de disparition. Les quelques spécimens observés dans les Pyrénées font l’objet d’un suivi particulier mené par les agents du Parc National des Pyrénées. Trois couples ont été identifiés en vallée d’Aspe. Un suivi a donc été effectué pendant l’hiver.

La couvaison dans les trois nids semblait bien engagée, mais elle n’a pu aller jusqu’au bout. Les conditions climatiques difficiles de cet hiver et la grande quantité de neige qu’a reçu le massif ont été un frein à l’aboutissement de la couvaison. La neige a recouvert les nids.
Il n’y aura pas de petits gypaétes en 2015 dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques).

Reportage de France 2

Le gyapète barbu menagé

Le gypaète barbu est le plus grand rapace d’Europe. Il mesure de 110 à 115 cm de longueur et a une envergure pouvant aller jusqu’à trois mètres. Ce rapace est en danger, il ne reste que 53 couples en France, dont 39 dans les Pyrénées. Et c’est dans les Pyrénées, qu’il se trouve en plus grand nombre.

Depuis 2010 et jusqu’à 2020, un plan d’action de protection de l’espèce a été engagé par le ministère de l’écologie. Plusieurs mesures ont été décidées, entre autres : l‘interdiction pour l’armée de l’air d’effectuer  ses activités d’entraînement, de liaison, d’exercice et d’essai dans les Pyrénées et les autres massifs montagneux des Alpes et Corse, pendant la période de reproduction de l’espèce, du 1er novembre au 15 août.

Certains rapaces étant très sensibles au dérangement, il est nécessaire de disposer d’une cartographie des zones de sensibilité majeure. Le Parc national des Pyrénées les communique, pour son territoire, aux unités de l’armée de l’air.

26 Mar

Derby du Pic du Midi : une descente de 1500m de dénivelé ouverte à tous

Archive Derby du Pic du Midi ®Grand Tourmalet

Archive Derby du Pic du Midi®Grand Tourmalet

Le Derby du Pic du Midi, c’est ce samedi 28 mars. Pour la sixième année consécutive, celui qui aura le meilleur temps à l’arrivée (1500m de dénivelé) sera le grand gagnant. Tout le monde a le droit de tenter se chance quelque soit le mode de glisse utilisé. La course chronométrée fait partie des épreuves comptant pour le Trophée des Derbys.

Comment ça fonctionne ?

Le départ s’effectue du Pic du Midi par vague de quatre concurrents, le meilleur temps à l’arrivée en bas gagne…
Chaque concurrent choisit son itinéraire. Aucune porte ni tracé ne sont imposés en dehors de quelques passages interdits pour raison de sécurité. 
Le but restant d’être le premier à l’arrivée.

Les 3 meilleurs temps dans chaque catégorie (hommes, femmes, papy riders / engins de glisse,) sont récompensés. La course est ouverte à tous, licenciés ou non.
Cette année, pour la première fois, les participants peuvent s’inscrire par équipe (3 personnes) concourant sur 3 engins de glisse différents.

Inscriptions n-py.com – picdumidi.com – 0 820 208 707 (0,09 €TTC/min) 

Avec quel matériel ?

Les participants choisissent leur moyen de descente (ski, snowboard, télémark, monoski). L’organisation exige le port du casque, une protection dorsale ou un sac à dos, une pelle, une sonde et un arva (appareil de recherche de victimes d’avalanche). En effet, il s’agit d’une course en haute montagne, hors piste.

La 6ème édition est parrainée par le snowboarder pyrénéen Mathieu Crépel. L’association du Derby du Pic a été créée afin de favoriser les échanges avec la course alpine du Derby de la Grave.