08 Oct
Une réalisation utilisant la technique du timelaps qui laisse songeur et ressourcé. C’est beau, reposant, élégant ! A consulter régulièrement pour retrouver un peu de sérénité ! On vous laisse admirer !
Le tournage a été réalisé au col de Peyragude, à Anéran et à Génos en vallée du Louron (Hautes-Pyrénées).
Par Astro Dom qui propose d’autres timelaps sur sa chaîne Youtube.
07 Oct
Une jolie vidéo qui nous emmène dans les Pyrénées-Atlantiques dans la vallée d’Ossau. Bien installé dans le train vous profitez de la balade. Ça vaut vraiment le coup d’oeil. Les paysages sont splendides. Attention le petit train d’Artouste vient de clore la saison estivale. Il vous faudra attendre mai 2015 pour y prendre place.
La vidéo a été postée par René André.
Lac d’Aubert vide
©Didier Puech
Cela fait 61 ans que cela ne s’était pas produit. Le lac d’Aubert est actuellement totalement vide. La fois précédente c’était en 1953. Un paysage lunaire inhabituel capturé par Didier Puech. La raison est la mise en oeuvre de travaux d’étanchéité sur le barrage.
Les travaux ont été entamés au mois de mai dernier et prennent fin ces jours-ci. Le remplissage du lac est imminent. Puisque il est programmé pour ce mercredi 8 octobre.
Ce programme de réhabilitation se déroule dans le cadre d’une convention passée entre le Parc National des Pyrénées et EDF dont le but est de concilier la préservation de l’environnement et la maintenance des ouvrages hydroélectriques d’EDF.
Le chantier de plusieurs mois réalisé sur la barrage du lac d’Aubert, 2148 mètres d’altitude (dans la réserve du Néouvielle– 65), vise notamment à améliorer l’étanchéité et la sécurisation de la structure. De fortes contraintes liées à la protection de l’environnement ont du être prises en compte pour mener à bien le projet. La première liée à la présence du Grand Tétras, volatile protégé, dans la réserve du Néouvielle et dans le secteur du lac. Mais aussi à celle du lézard de Bonnal, espèce endémique des Pyrénées, qui vit entre les parements de pierre du barrage. Ces derniers ont été capturés puis relâchés à proximité pour être ensuite réintroduit là où ils ont été trouvés. Et enfin, à la présence de la subulaire aquatique dans les laquettes proches.
>>> Descriptif complet des travaux réalisés sur le barrage d’Aubert
06 Oct
Las Néous
©Parc National des Pyrénées
Glacier de Las Néous
©Parc National des Pyrénées
Le glacier de Las Néous se situe dans le Val d’Azun (Hautes-Pyrénées) sous le sommet du Balaïtous.
Les Angles 22 novembre 2013 ©Max PPP
Dans les Pyrénées, le top départ de la saison 2014/2015 est annoncé pour le 22 novembre 2014 (Les Angles) pour un clap de fin théorique le 10 mai pour le Pic du Midi. Encore quelques semaines à patienter avant de pouvoir glisser dans le meilleur des cas.
Début octobre, les stations finalisent encore les installations pour la nouvelle saison : ouverture de piste, aménagement de nouvelles remontées, amélioration du réseau de fabrication de la neige artificielle. On a fait le tour des stations de ski françaises pour connaître leurs dates prévisionnelles d’ouverture, les voici.
Mi novembre, les domaines se couvraient de plusieurs centimètres d’or blanc, signe que la saison de ski n’est plus bien loin.
Bien entendu, ces dates ne sont valables qu’à condition que le manteau neigeux soit au rendez-vous. A ce jour, la neige n’a pas encore fait son apparition. Mais, on l’espère, cela ne saurait tarder. On ne sait pas non plus si la neige sera suffisante pour installer la première sous-couche et les quelques dizaines de centimètres nécessaires d’épaisseur de neige pour la skiabilité des pistes. Mais mis à part ces quelques interrogations, pour aller faire du ski dans les Pyrénées, on pourra tabler sur ce calendrier.
Une semaine avant le vrai démarrage annoncé pour le samedi 29 novembre pour les stations les plus importantes comme :
Suivront en rafale pour un démarrage le 6 décembre :
Le samedi suivant, 13 décembre, ce sera le tour de :
Les derniers de la liste avec un démarrage de la saison programmée pour le 19 ou 20 décembre :
Il faudra toutefois modérer vos envies. En plus de la réserve liée aux conditions climatiques. Il se pourrait que les ouvertures soient partielles (remontées mécaniques et domaine skiable).
Ces derniers jours, au petit matin, la sensation de froid était bien là. « Ça pique un peu », comme on le dit communément. Et cela fait venir les premières couleurs de l’automne. Une saison qui magnifie les paysages de montagne et qui reste pour un grand nombre de randonneurs le meilleur moment pour profiter en toute tranquillité de la quiétude des montagnes. Le plus gros de la saison touristique est passée, ne reste que les retardataires et les passionnés. Il faut dire que la nature y met de sien en parant de mille nuances de bruns, de jaunes et de rouges la végétation dans une lumière pure et cristalline. On vous laisse regarder.
Dans la vallée de la Fruitière au-dessus de Cauterets (Hautes-Pyrénées)
Vallée de la Fruitière © Juan Carlos Gil Peña
Automne vers Peyragudes ©Station de Peyragudes
Splendeurs à Gavarnie (Hautes-Pyrénées)
Gavarnie
©OT Gavarnie Gèdre
Le lac de Balcère depuis les pentes de la station des Angles (Pyrénées-Orientales)
Lac de balcère
©Les Angles station village
02 Oct
La neige n’est certes pas encore annoncée par Météo France, cependant les stations de ski en profitent pour faire des réaménagements ou des ouvertures de pistes dans la perspective de l’hiver. C’est le cas au Grand Tourmalet et à Saint-Lary, et également à Cauterets.
Le secteur débutant est en plein réaménagement comme on peut le voir sur les photos prises au Cirque du Lys.
Page Facbeook Cauterets
30 Sep
Capture écran film Pierre Périssé
Si vous n’avez jamais mis les pieds dans ce coin des Pyrénées. Voici en images, plutôt rigolotes, l’ascension du Mont Valier, 2838m, (Pyrénées ariégoises) effectuée par une bande de copains par le refuge des Estagnous.
Mont Valier’14 from Hug Berg on Vimeo.
Et si vous connaissez par coeur la randonnée vers le Mont Valier, c’est sous un autre angle de vue que vous verrez ce magnifique sommet emblématique du Couserans. Entre percée du sommet à travers les nuages et images aériennes de son approche, la vidéo de Pierre Périssé est une vraie merveille.
29 Sep
Le glacier Arcouzan
©Parc naturel des Pyrénées Ariegeoises
Depuis 2011, le Parc Naturel régional des Pyrénées ariégeoises a mis en place une équipe de suivi de l’unique et dernier glacier de l’Ariège. Observé à la loupe depuis 3 ans, l’Arcouzan, le glacier du Mont Valier est passé de 1,8 hectare à 2,8 hectares de superficie. Une progression qui s’inscrit à l’inverse des variations que connaissent les autres glaciers des Pyrénées qui ne cessent au fil des ans de diminuer.
L’Arcouzan, fait donc exception. Les derniers relevés des scientifiques indiquent une augmentation de 7% de sa surface et un gain de 1,4 mètre de sa hauteur.
Selon Jean-Sébastien River, l’un des géomètres expert qui en assure la surveillance :
Sa superficie avoisine les 2ha. Il a gagné après une phase de stagnation quelques 5.000 m² en 2013
Une augmentation qui pour les glaciologues s’expliquerait par les importantes quantités de neige dont a profité massif. De la neige qui n’aurait pas totalement fondu pendant l’été et qui aurait profité au développement du glacier.
Le glacier d’Arcouzan fait partie d’un patrimoine devenu rare, particulièrement en Ariège, où il est le seul glacier répertorié. Il reste méconnu du grand public car son accès est difficile et réservé à des randonneurs avertis.
En savoir plus sur l’Arcouzan
Débroussaillage au-dessus d’Aulon ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées
Sept hectares de landes viennent d’être débroussaillés au dessus d’Aulon dans les Hautes-Pyrénées pour la réhabilitation des paysages de montagne maîtrisés et la sauvegarde et le développement de la biodiversité. Cette opération baptisée « Agrifaune » est le fruit d’une concertation entre plusieurs acteurs de la montagne : la Fédération départementale des chasseurs, la chambre d’agriculture, l’office National de la chasse et de la faune sauvage et la société de chasse d’Aulon. Leur objectif permettre de concilier des espaces d’élevage performants avec le maintien de la petite faune sauvage.
Le projet porte sur 3 ans (2014-2016). Il a permis de broyer des genévriers et des rhododendrons pour laisser place à un mosaïque de prairies et de Landes. Habitat type de la perdrix grise des Pyrénées et du grand Tétras qui y trouvent nourriture et couvert.
La broyeuse de végétaux
L’achat du matériel et le travail de débroussaillage ont été assurés par la Fédération de chasse. Une fois les zones nettoyées les 4000 moutons et les 200 vaches se chargeront d’entretenir le paysage.
Le reportage de Régis Cothias et Marc Lasbarrère
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