Archives de l'auteur : Emmanuelle Gayet

Col du Puymorens 1930m d’altitude
©DIRSO 09

Avec les premières chutes de neige démarrent les premières difficultés de circulation et les fermetures hivernales de routes de montagne.
Ce mercredi matin, la neige poursuit son avancée. Météo France prévoit même des flocons jusqu’à 1300m.
Dans l’Ariège et les Pyrénées-Orientales, les accès au col du Puymorens et l’Andorre sont glissants à cause de la neige. La circulation est délicate sur les RN22 et RN320 au niveau du tunnel.
Pour rappel, le tunnel est fermé à la circulation jusqu’au 15 novembre. Il faut donc obligatoirement emprunter le col du Puymorens pour se rendre côté andorran et côté PO. Il neige ce mercredi matin sur les secteurs du Pas de la Case et du Puymorens.
Dans la Haute-Cerdagne et le Capcir des plaques de glace se sont formées dans les zones ombragées.

Dans les Hautes-Pyrénées
Plusieurs accès routiers sont d’ores et déjà fermés. La route des lacs est fermée entre Orédon et Aubert (D177) et entre Orédon et Cap-de-Long (D929). La route du Col du Tourmalet à partir de Barèges à partir de Tournaboup et le col sur la D918. La D128 au-dessus de Gavarnie. La D923 de Gavarnie au col des Tentes.
Par ailleurs, les équipements spéciaux sont nécessaires pour circuler au dessus de Luz Saint-Sauveur sur la D922 et la D176 sur la D920 de Cauterets au Pont d’Espagne. Entre Bérié de Lahorre et Val d’Azun Couraduque sur la D928 et entre les Gès et l’Arrioutou sur la D100.

Ce sont les premières perturbations liées à la neige. Les automobilistes sont invités à faire preuve de la plus grande prudence et à ne plus partir en zone de montagne sans s’être équipé au préalable d’équipements spéciaux pour circuler sur la neige.

Pour suivre les dernières évolutions :
– Inforoute 65 : tel 0825 825 065
– DIRSO 09 : tel 05 61 02 75 75
– DIRSO 66 : tel 04 68 38 12 05

Ce qu’il reste du refuge de Barroude ©Pauline Vigneau

Dans la nuit du 11 au 12 octobre, le refuge de Barroude dans la haute vallée de la Gela (Hautes-Pyrénées) a été totalement détruit par un incendie. Gilles Perron, directeur du Parc national des Pyrénées, s’est rendu sur place avec le peloton de la gendarmerie. Voici ce qu’il a constaté.

Propos recueillis par Régis Cothias, journaliste à France 3 Midi-Pyrénées

Savez-vous ce qui a pu déclencher l’incendie ?

Gilles Perron : « Le refuge a été entièrement détruit par un incendie. Ce que l’on a constaté sur place, c’est que la partie la moins endommagée est celle où se trouvaient les installations du local électrique, le transformateur et le générateur des panneaux photovoltaïques. Par ailleurs, nous n’avons pas relevé d’indices accréditant l’idée d’une destruction volontaire, criminelle. Nous savons également que le sinistre a eu lieu au petit matin du dimanche 12 octobre et que cette nuit là l’activité électrique était particulièrement importante. Ce qui est un élément supplémentaire qui vient appuyer l’hypothèse de la foudre. A ce stade, nous attendons le rapport de la gendarmerie pour confirmer la cause même si le scénario le plus probable semble tendre vers la foudre. »

Que va-t-il se passer dans les jours qui viennent ?

Gilles Perron : « Notre priorité est pour l’heure la mise en sécurité du refuge…  enfin ce qu’il en reste. Sur place subsistent des tôles et des férailles calcinées que nous devons évacuer. L’autre objectif prioritaire est de prévenir les usagers de la montagne que cet hiver, les randonneurs ne pourront pas trouver d’abri à Barroude. La partie hivernale en libre accès a été détruite. Pour l’été prochain, même constat. Pas de refuge à Barroude pour des randonnées dans le vallon de la Géla pendant l’été 2015. »

Est-ce que le Parc envisage de reconstruire un refuge à Barroude ?

Gilles Perron : « Nous devons attendre l’examen précis et détaillé du contrat d’assurance du gardien pour savoir si le PNP, propriétaire du bâtiment, pourra aussi être indemnisé. De toutes façons entre l’idée de reconstruire le refuge, les  études de chantier, il ne passera pas grand chose avant 2 ou 3 ans. »