18 Sep

Vers une dizaine de listes pour les municipales 2020 à Besançon

Les prétendants à la succession de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon depuis 2001, seront nombreux en mars prochain. 6 candidats se sont déjà déclarés, et on en attend d’autres. Une chose est sûre, les Bisontins devraient avoir du choix les 15 et 22 mars 2020 dans les bureaux de vote. On fait le point à 6 mois du scrutin. Continuer la lecture

14 Juin

Municipales à Besançon: le PS claque la porte des négociations avec les écologistes et les communistes

Nicolas Bodin (PS) le 26 mai 2019 à Besançon (©f3fc)

A Besançon, l’union de la gauche aux municipales a du plomb dans l’aile. Le Parti socialiste et son candidat, Nicolas Bodin, ont décidé de ne plus participer aux réunions préparatoires avec Europe Ecologie-Les Verts, le Parti communiste, Génération(s) et A gauche citoyens ! Les négociations entre ces différentes forces de gauche avaient débuté il y a plusieurs mois. Le PS prend acte de « désaccords profonds » sur le programme et surtout du refus des autres forces de gauche d’avoir un socialiste pour tête de liste. Continuer la lecture

27 Mai

Européennes: A Besançon, de nouveaux rapports de force à un an des municipales

Les écologistes Anthony Poulin, Cécile Prudhomme, Anne Vignot et Cyril Devesa le 26 mai à Besançon (©f3fc)

Les municipales, c’est dans dix mois. Autant dire demain. A Besançon comme dans beaucoup de villes, les états-majors politiques attendaient avec impatience et fébrilité parfois le verdict des européennes. Les urnes ont parlé, et le message est passé. Dans la capitale comtoise, les candidats LREM et EELV se sentent pousser des ailes. A l’inverse, Les Républicains et la France insoumise sont en difficulté. Continuer la lecture

11 Mai

Les européennes, le rendez-vous en terre inconnue pour le PS

Sylvie Guillaume, numéro 2 sur la liste menée par Raphaël Glucksmann, entourée de la candidate comtoise Myriam El Yassa et du premier fédéral PS du Doubs Abdel Ghezali (©f3fc)

La vice-présidente sortante du Parlement européen Sylvie Guillaume a fait étape en Franche-Comté avant un meeting ce vendredi soir à Dijon, avec François Rebsamen. A Besançon, la numéro 2 sur la liste de Raphaël Glucksmann a retrouvé la conseillère municipale Myriam El Yassa, en position non éligible, et une poignée de militants. Une campagne difficile, presque dans l’indifférence générale, pour le parti d’Olivier Faure, toujours pas remis du traumatisme électoral de 2017. Continuer la lecture

26 Fév

Eric Alauzet déjà en marche vers les municipales à Besançon: « une stratégie, pas juste de la com »

Eric Alauzet le 25 février 2019 à Besançon (©f3fc)

Il est le premier candidat d’envergure officiellement déclaré pour les élections municipales à Besançon. Le député La République en Marche Eric Alauzet mène campagne depuis le début du mois de décembre, avec la publication régulière de listes de soutiens. A plus d’un an des municipales de mars 2020, ne s’est-il pas mis en marche trop tôt ? Nous l’avons rencontré pour évoquer cette stratégie de campagne. Continuer la lecture

31 Jan

Le socialiste Nicolas Bodin (lui aussi) candidat à la mairie de Besançon

Nicolas Bodin le 31 janvier 2019 (©f3fc)

Et de trois. Après le marcheur Eric Alauzet et l’écologiste Anne Vignot, le socialiste Nicolas Bodin est le 3e membre de l’actuelle majorité municipale à se porter candidat à la mairie de Besançon. L’actuel adjoint à l’urbanisme se présente comme « l’alternative à la droite macroniste et à la droite républicaine » et propose de prendre la tête d’une liste d’union « pour que la ville demeure à gauche ». Continuer la lecture

19 Juin

La ville de Besançon n’a plus de maire socialiste

Jean-Louis Fousseret sur le plateau de France 3 Franche-Comté le 9 mlai 2017 (©f3fc)

Jean-Louis Fousseret sur le plateau de France 3 Franche-Comté le 9 mai 2017 (©f3fc)

La clarification était nécessaire et devenue inéluctable. Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, qui fut l’un des premiers élus locaux de France à se mettre en marche derrière Emmanuel Macron, démissionne du parti socialiste. Et le patron de la ville et de l’agglo ne claque pas la porte seul. Il est imité par cinq autres élus municipaux. Un changement de statut qui pose la question du devenir de la majorité municipale, composée de socialistes, d’écologistes et de communistes. Continuer la lecture

03 Juin

En marche et toujours socialiste, Frédéric Barbier, l’exception qui confirme la règle

Frédéric Barbier en novembre 2016 (©f3fc)

Frédéric Barbier en novembre 2016 (©f3fc)

Député sortant socialiste de la 4e circonscription du Doubs, Frédéric Barbier a sollicité l’investiture de la République en Marche, qu’il a obtenue. Pourtant, la direction du Parti socialiste a décidé de lui maintenir son investiture. C’est ce que stipule un courrier dont nous avons pris connaissance (à consulter ci-dessous). Christophe Borgel, secrétaire national du PS en charge des élections, y explique que « la mobilisation contre le FN doit être sans faille dans la 4e circonscription du Doubs ». Continuer la lecture

24 Avr

Dimanche, 20h: et soudain, tout le monde ne pensa qu’à une chose, les législatives

vote illustration isoloir

N’allez pas croire que la qualification d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle envoie aux oubliettes les partis traditionnels. Malgré l’élimination précoce et historique de leur candidat, PS et LR misent sur les législatives pour revenir dans le jeu, et pourquoi pas, remporter une majorité à l’Assemblée. Avec des candidats souvent méconnus, En Marche comme le FN ne seront pas en position de force pour ce scrutin, où la prime au sortant reste importante. Continuer la lecture

30 Jan

Après la primaire : rassemblement, attentisme ou départ annoncé ?

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Seule la députée du Doubs Barbara Romagnan avait misé sur le cheval gagnant, Benoît Hamon. Le député de Haute-Saône, Jean-Michel Villaumé, soutenait, lui, Manuel Valls. Sinon, les autres parlementaires de gauche s’étaient montrés… discrets, voire prudents. Aujourd’hui que la victoire de Benoît Hamon est incontestable, comment réagissent les uns et les autres ?

On commence notre tour des grands élus avec Martial Bourquin, sénateur du Doubs. Il note :  » Une grande volonté de changement dans l’électorat de gauche. On doit tous être unis derrière Benoît Hamon. Franchement, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche. Cette page, il faut qu’on l’ouvre ensemble et qu’il n’y ait pas de volonté de ne pas respecter ce verdict. En ce qui me concerne, je serai derrière le candidat choisi par la primaire. » (son interview en longueur plus bas)

« Faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. »

Frédéric Barbier, le député de la 4ème circonscription du Doubs, souhaite également une union : « J’espère que nous allons être capable de faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. » (Pour cette synthèse, il faudrait appeler… non, non, ce n’est pas une bonne idée. François Hollande a jeté l’éponge.)

Marc-Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Jura, a soutenu Arnaud Montebourg au premier tour puis il a voté Benoît Hamon au second. Lui aussi appelle au rassemblement derrière le vainqueur. Il affirme que ce « score net et incontestable lui donne une véritable légitimité. Les gens ne veulent pas d’un discours basé sur la peur, comme ceux tenus par Trump ou Poutine. Ils souhaitent de l’espoir, de la solidarité. Benoît Hamon propose un futur désirable. Il faut se rassembler derrière lui pour une transition démocratique, écologique et sociale. »

Beaucoup moins enthousiaste, Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, se pose de nombreuses questions pour « l’après », c’est à dire pour maintenant et pour les campagnes présidentielle et législative. Lui, il s’interroge tout haut : «Quelle ligne politique sera défendue pendant la campagne de la présidentielle ? Celle du PS ou celle de Benoît Hamon ? » Oui, quelque part, il y aurait « incompatibilité, comme dirait l’autre…

« Je ne peux pas soutenir le revenu universel »

L’un des parlementaires a tranché : Jean-Michel Villaumé, député PS de Haute-Saône qui ne se représente pas (ce détail n’en est pas un…). Dès les résultats du premier tour favorables à Hamon, il avait annoncé dans un communiqué :  » Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix et soutiendrai le candidat qui sera en mesure d’éviter aux Français d’avoir à choisir, au second tour, entre Marine Le Pen et François Fillon. »

Ces propos avaient au moins le mérite de la clarté, même s’ils ont été jugés inapropriés avant le deuxième tour par certains responsables socialistes. Aujourd’hui, Jean-Michel Villaumé « récidive » : « Je suis un social-démocrate ou un réformiste. Alors, pour moi, en ce moment, c’est douloureux. Je suis un député légitimiste. J’ai soutenu le pacte de responsabilité et la loi travail. Faut tout jeter aujourd’hui ? Je ne peux pas soutenir le revenu universel moi qui défend les valeurs du travail et du courage. » Et il ajoute que :

« Je serai demain à Paris avec les 30 députés du Pôle Réformateur et nous publierons une tribune sur notre position. D’ici quelques semaines, j’étudierai une autre offre politique, celle d’Emmanuel Macron. »

Pas la première scission

Entre volonté de rassemblement, questionnement et départ quasi annoncé, les positions des socialistes sont très variables.

Grandes questions : qui va rester au PS ? Qui va en partir ? Le PS va-t-il exploser ?

Habituellement, c’est l’aile gauche qui quitte le navire. Sans remonter au Congrès de Tours de 1920, deux exemples récents : Jean-Pierre Chevénement qui part du PS en 1993 pour fonder le MDC (Mouvement Des Citoyens) et Jean-Luc Mélenchon qui s’en va du PS pour créer le Front De Gauche en 2008.

Jean-Pierre Chevénement, s’il représente une référence à gauche, n’a réussi qu’un petit 5 % à la présidentielle de 2002.

Dix ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon, lui, a totalisé 11 % des voix à la présidentielle. Il est encore en course pour le 23 avril de cette année. Mais c’est lui, en fait, qui est certainement le plus gêné par la victoire de Benoît Hamon : il commence à y avoir beaucoup de candidats à la gauche du Parti Socialiste.


Martial Bourquin: « on doit tous être unis derrière Benoît Hamon »

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