06 Juin

Cap sur l’Italie avec le Festival des Zones Portuaires

Plongez dans l’univers des ports, ces villes qui évoquent le dur labeur, la lutte, mais aussi l’espoir, la fuite, l’ailleurs … avec le Festival « ZONES PORTUAIRES – rencontres internationales cinéma et villes portuaires  » qui cette année nous embarque vers les ports de l’Italie du sud du 6 au 12 juin à Saint-Nazaire.

Ce festival de dimension internationale nous embarque dans l’univers des villes portuaires : Comment et pourquoi ces villes-ports nourrissent-elles le cinéma et son imaginaire? Comment les cinéastes du monde les représentent-elles? Qu’apprenons-nous ainsi des évolutions sociales, économiques, humaines, urbanistiques de ces villes ?

Pour cette 3ème édition, la programmation est de nouveau exigeante et variée, ouverte à tous les publics avec 24 films, dont 5 avant-premières, comme le biopic sur Romy Schneider « 3 jours à Quiberon » de Emily Atef.

Le festival fait aussi la part belle aux films patrimoines avec notamment « Le voleur de bicyclette » de Vittorio De Sica et aux documentaires comme le très beau « Les œuvres vives » de Bertrand Latouche* 

Des films d’animation, des courts-métrages, une soirée cinéma plein-air sur la plage, une soirée karaoké, une projection itinérante nocturne dans les rues de la ville sont également au programme ainsi que des temps de rencontres et d’échanges avec le public.

Zones Portuaires est un rendez-vous annuel initié par l’association Cales Obscures, proposé en partenariat avec la Salle Jacques Tati, le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire et les festivals Zones Portuaires Marseille et Gênes.

Demandez le programme !

 

* Le documentaire « Les oeuvres vives » de Bertrand Latouche sera diffusé sur France 3 le 23 juillet prochain et projeté le 12 juin au Cinématographe de Nantes.

05 Juin

En juin, le cinéma Le Beaulieu vous offre une bouffée d’air

Des arbres qui parlent, du bio dans les assiettes, un homme à la mer …. la nature s’invite au cinéma Le Beaulieu de Bouguenais !

Mardi 5 juin à 20h : « L’intelligence des arbres »

Comment les arbres communiquent et prennent soin les uns des autres, un documentaire de Julia Dordel

Un forestier en Allemagne, Peter Wohlleben, a observé que les arbres de sa région communiquent les uns avec les autres en s’occupant avec amour de leur progéniture, de leurs anciens et des arbres voisins quand ils sont malades. Il a écrit le bestseller “La Vie secrète des arbres” (vendu à plus d’1 million d’exemplaires) qui a émerveillé les amoureux de la nature. Ses affirmations ont été confirmées par des scientifiques à l’Université du “British Columbia” au Canada.

Ce documentaire montre le travail minutieux et passionnant des scientifiques, nécessaire à la compréhension des interactions entre les arbres ainsi que les conséquences de cette découverte. Ce savoir va changer notre regard sur le vivant, les arbres et les forêts.

La projection est suivie d’un débat en présence de Paul Corbineau de l’association A.R.B.R.E.S

A noter une séance supplémentaire sans débat le mardi 12 Juin à 20h

►Jeudi 7 Juin à 20h : « Zéro phyto, 100% bio » de Guillaume Bodin –  Dans le cadre du Printemps Bio

Des cantines bio et des villes sans pesticides ! 

Comment augmenter la part des produits bio au restaurant scolaire et chez soi sans amputer le budget ? Quelles solutions pour s’approvisionner en produits bio locaux ? Les cantines biologiques se développent presque aussi rapidement que l’arrêt des pesticides dans les communes françaises. Des femmes et des hommes, conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, agissent pour des paysages en transition au travers d’initiatives vertueuses !

Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques.

Ciné-débat en présence de membres du GAB 44 (Groupement des Agriculteurs Biologiques 44), et de représentants de cantines scolaires

Jeudi 14 juin à 20h : « L’homme Dauphin »

Sur les traces de Jacques Mayol, un documentaire de Lefteris Charitos, commentaire dit par Jean-Marc Barr

En 1988, sort le Grand Bleu, un film qui s’inspire de l’histoire de Jacques Mayol. Ce plongeur en apnée jusque-là quasi inconnu, devient soudain une star internationale. Son histoire a influencé toute une génération de jeunes gens dans leur manière d’appréhender la mer. Un voyage sur les traces de cet amoureux de la mer, pour découvrir ce que fût sa vie et quel héritage a laissé derrière lui cet homme qui fut le premier à descendre à 100 mètres de profondeur en plongée libre.

« L’homme qui deviendra Homo Delphinus aura compris qu’il n’est pas séparé de la nature, ni de la mer. Il saura que du microbe à la baleine, il n’existe pas d’êtres inférieurs ou supérieurs. Tout est lié. »– Jacques Mayol

Rencontre avec la productrice nantaise Estelle Robin, Les films du Balibari, à l’occasion de la sortie du film.

►Toutes les informations sur Le Beaulieu

24 Mai

Cinépride, un festival sous le signe de l’engagement

Le cinéma Le Katorza de Nantes accueille du 29 mai au 2 juin : Cinépride, le festival du film Gay, Lesbien, Bi, Trans et Intersexe (LGBTI)

Pour cette quinzième édition, CinéPride affiche plus que jamais sa volonté d’échange, d’engagement et de découverte autour d’une sélection de films évoquant chacun à sa manière, la pluralité de la représentation LGBTI+. Parmi les sujets évoqués, celui de la famille se retrouve au centre de plusieurs récits pour illustrer sa diversité.

Certes, Cinépride se veut un événement militant, mais c’est aussi un festival d’ouverture, avec une programmation qui parle au public LGBTI+ et qui sait piquer la curiosité des cinéphiles. Ainsi, des avant-premières sont proposées au public comme le très attendu « Désobéissance » de Sebastián Lelio (auteur de « Une femme fantastique », Oscar 2018 du Meilleur Film Étranger), un drame sombre et lumineux porté par Rachel Weisz et Rachel McAdams.

Des réalisateurs ont répondu présent pour venir rencontrer et échanger avec les festivaliers, à l’image de Yann Gonzales, pour son dernier film « Un couteau dans le cœur » avec Vanessa Paradis. Autre moment  fort, la projection du documentaire de Régine Adabia « Entre deux sexes », qui donne la parole aux personnes intersexes, il est présenté ici en version sous-titrée pour sourds et malentendants, suivi d’un débat traduit en langue des signes par TIC44.

Cinépride, c’est du cinéma mais c’est aussi des rencontres avec l’espace Simone de Beauvoir, l’association CONTACT et AIDES. Sans oublier les incontournables nocturnes du vendredi et du samedi qui explorent d’autres territoires avec la projection de « The Misandrists », le nouveau projet radical de l’éternel cinéaste underground Bruce LaBruce et la soirée des courts-métrages ouvrant les portes de la soirée CinéPride proposée par Usées Coutumes avec pas moins de trois DJ sets !

Petite nouveauté cette année : le public est invité à décerner un prix pour un court et un long-métrage.

►Tout sur le festival Cinépride

►Association CONTACT

►Association AIDES

Espace Simone de Beauvoir

21 Mai

Les nuits en or 2018

Venez voir les meilleurs court- métrages mondiaux de l’année !

Qui n’a jamais rêvé de découvrir Jane Campion ou David Lynch à leurs débuts quand personne ne soupçonnait encore tout à fait la carrière qui les attendait ?

Le temps d’une soirée, l’Académie des César, propose un voyage autour de la planète cinéma, à la découverte des cultures du monde et des cinéastes de demain. La collection c’est une séance exceptionnelle pour découvrir une sélection de courts-métrages (fiction ou animation) primés dans le monde entier.

Ainsi, aux côtés des deux courts-métrages césarisés de l’année, les cinémas participant à l’événement proposent leur coup de cœur parmi les oeuvres primées entre avril 2017 et 2018, l’occasion de découvrir l’Oscar ou le Magritte 2018 du meilleur court-métrage. 

Cette sélection présentée dans 25 salles de cinéma en France, s’arrête dans la région :

Jeudi 24 mai au cinéma Les 400 Coups d’Angers

Soirée présentée par Violaine Bougère, de l’association Cinéma Parlant

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Vendredi 25 mai au cinéma Le Katorza de Nantes
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03 Mai

« Mes frères », la famille au cœur du premier film de Bertrand Guerry

C’est un réalisateur heureux qui revient des Etats-Unis.

Bertrand Guerry avec son film « Mes frères » vient de remporter deux awards au Festival RIFF de Richmond : prix du meilleur scénario et prix d’interprétation pour l’ensemble de la distribution, et la semaine prochaine, direction la côte d’Azur pour une sélection aux Cannes Écrans Juniors 2018.

Un véritable coup de projecteur sur le premier long métrage de ce réalisateur manceau, avant sa sortie nationale prévue le 4 juillet.

« Mes frères » c’est une histoire de famille, celle de deux frères, Eddy et Rocco, anciennes gloires de la scène « Rock Indé » à la fin des années 90. Dix ans plus tard, ils défilent en tête de la fanfare locale d’une île isolée. Et isolés ils le sont à plus d’un titre, l’un est atteint d’une maladie incurable et l’autre s’enferme dans le mutisme. Un soir, leur sœur Lola réapparaît dans leur vie. Les souffrances humaines ont brisé les cœurs, meurtri les corps et enfoui la parole, mais la joie va renaître de la fraternité.

Ce film traite des relations particulières entre frères et sœurs, de la maladie et de son rapport au corps, d’une amitié naissante entre deux enfants, d’un souffle de liberté, le tout porté par une BO volontairement très présente.

Pour moi, Mes Frères, c’est un hymne à la vie !

Bertrand Guerry

Le réalisateur raconte : « J’ai écrit une première version de scénario à quatre mains avec mon frère, Thomas Guerry, mais le projet est resté inachevé. C’est en 2015 que Sophie Davout, qui partage ma vie, décide de reprendre l’écriture du scénario. Il était important pour moi que le film ait une couleur féminine. L’aventure reprend et une première version voit le jour en septembre 2015. S’en suivent alors des repérages qui confirment le choix de l’île d’Yeu, des rencontres, des essais. »

« J’ai voulu traiter d’un sujet qui me passionne dans mon quotidien comme au cinéma : la fratrie. Cette relation toute particulière que des frères et sœurs peuvent partager me fascine. L’élaboration de ce scénario est donc basée sur les liens forts, délicats et singuliers des fratries. Ce qu’il en résulte me captive tout autant : les non-dits ».

Une histoire de famille, faite en famille, on peut presque dire en bande. A l’origine, il y a les frères Guerry, le réalisateur et le comédien-danseur, ils ont embarqué la famille (femme et enfants), des professionnels du cinéma, des amis fidèles, et les habitants de l’île d’Yeu, dans une volonté d’aller au bout d’un rêve : faire un film.

Participatif c’est le maître mot de cette aventure.

Participatif dans sa conception. C’est suite à une rencontre avec un jeune malade atteint de la maladie de l’homme de pierre (FOP) que Bertrand a porté ce projet. Le film s’est monté en partenariat avec l’association FOP France et la moitié des bénéfices seront reversés intégralement à la recherche sur cette maladie. Bertrand explique : « au-delà du désir artistique, je souhaitais apporter une légitimité profonde ». Pour cet engagement le film a reçu le label « cinéma équitable » initié en 2013 par la société de distribution Wayna Pitch.

Participatif au tournage avec l’implication des habitants de l’île d’Yeu pour l’aide logistique, la figuration, la fanfare de Saint-Hilaire, le club de Twirling, … de vraies rencontres et un engouement pour le projet. « L’île d’Yeu, est plus qu’un décor, c’est un personnage à part entière du film Mes Frères« .

Participatif en terme financier avec un appel à financement pour la distribution via la plateforme Ulule, pour donner au film une vraie chance d’être vu, de vivre.

Participatif par la forme de la communication avec la mise en place d’un site internet dédié au film qui fonctionne comme un journal de bord. Une vraie originalité là où en général les infos d’écriture, de tournage, sont données au compte-goutte. Ici tout est raconté, partagé, presque vécu … ainsi le lecteur devient déjà spectateur. Des anecdotes, des fous rires, des portraits… Sophie Davout, la scénariste du film à l’origine du site, nous fait entrer dans les coulisses de « Mes frères » et nous donne l’envie de voir sur grand écran le résultat. A découvrir !

 

De nombreuses avant-premières sont déjà prévues dans la région avant la sortie nationale le 4 juillet, et notamment le 4 mai avec une projection très attendue au Ciné Islais de l’Ile d’Yeu. A noter que Bertrand Guerry met un point d’honneur à être présent dans toutes les salles pour présenter « Mes frères » et échanger avec le public.

Site du film « Mes Frères »

Et la suite … « Déjà un autre projet de long-métrage en développement… pour l’instant, on reste discret quant au sujet mais c’est une nouvelle fois Sophie Davout qui l’a écrit. Un tournage en automne 2019 est prévu en Pays de la Loire. Je pense que nous repartirons avec la même équipe et une belle partie de ce casting. Une famille de cinéma s’est créée. On voudra l’enrichir mais garder nos bases (…) encore de belles années d’image et de sensations à venir… On ne lâche rien… On avance… »

25 Avr

Visages et parcours de la migration : films, débats et témoignages

Le nom du bateau « Aquarius » ne vous est sans doute pas étranger, et pour cause, il fait souvent la une de l’actualité pour son action de secours auprès des migrants qui tentent d’arriver sains et saufs sur la côte. C’est avec ce navire que SOS Méditerranée, association européenne de sauvetage en mer créée en juin 2015, tente d’apporter une réponse humanitaire d’urgence en mer Méditerranée centrale, là où plusieurs dizaines de milliers de personnes sont mortes noyées depuis les années 2010 en tentant de fuir leurs pays.

SOS Méditerranée, avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre, présente Visages et Parcours de la migration, cycle de films, témoignages et débats, à Nantes le week-end des 28 et 29 avril au cinéma Bonne Garde.


Ce festival présent aussi à Bordeaux et à Paris, propose de découvrir quatre films, tous liés à une étape de la migration : la traversée de la mer Méditerranée, l’arrivée en Italie et l’accueil en France.
Au travers de puissants témoignages, ces documentaires invitent le public à porter un autre regard, humain et solidaire, sur la question migratoire en montrant comment des individus, hommes, femmes et enfants, survivent dans une immense détresse en espérant un avenir meilleur. C’est aussi une manière de sensibiliser à la diversité des parcours et des réalités individuelles qui se cachent derrière le mot « migrants » et de mettre un coup de projecteur aux initiatives citoyennes qui tendent la main à ces hommes, femmes et enfants, de la mer à la terre.

// SAMEDI 28 AVRIL //

14h : Film « Les migrants ne savent pas nager » de Jean-Paul Mari et Franck Dhelens (2016)
A bord de l’ «Aquarius» pendant 3 semaines, le grand reporter Jean-Paul Mari raconte la vie à bord, l’équipage, les quarts et les tours de garde, les opérations de secours ; les premiers pas sur le pont de ceux que la mer a épargné, les corps engloutis de ceux qu’elle a fait sombrer ; l’engagement des uns face à la détresse des autres.

15h30 : Film « Un paese di Calabria » (un village de Calabre) de Shu Aiello et Catherine Catella (2016)
Riace est un village de Calabre. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés. En observant attentivement des gens de milieux différents travailler ensemble à la création de nouvelles approches et valeurs, les réalisatrices donnent une réponse imparable à ceux qui prônent la haine, le racisme ou la ségrégation.

=> 17h-18h : Témoignages et débat animé par Bérengère Matta, responsable du bureau SOS MEDITERRANEE Bretagne-Loire Atlantique, en présence de Sandrine Floc’h pour le film « Un paese di Calabria », d’un rescapé et de Julien Long doctorant en sciences sociales.

// DIMANCHE 29 AVRIL //

10h : Film « J’ai marché jusqu’à vous – Récits d’une jeunesse exilée » de Rachid Oujdi (2016)
Venus du monde entier, ces voyageurs sans bagages et sans visas, au terme d’un long périple, débarquent à Marseille pour tenter d’y construire un avenir. Ils ont moins de 18 ans, on les appelle les Mineurs Isolés Etrangers. En attendant leur majorité, ils sont soumis à la protection de l’Aide Sociale à l’Enfance. Commence alors, pour eux, un autre périple…

11h30 : Film « Les Éclats – Ma gueule, ma révolte, mon nom » de Sylvain George (2012)
Pendant trois ans, Sylvain George a filmé les migrants bloqués à Calais dans l’attente et l’espoir d’un passage vers le Royaume-Uni. Éclats de voix, éclats de rire, éclats de rage ; bribes de mots, d’images et de mémoire ; paroles du proche et du lointain, d’hier et d’aujourd’hui, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe….

=> 13h-14h : Témoignages et débat en présence de Rachid Oujdi, réalisateur du film « J’ai marché jusqu’à vous », de Timothée Coanet pour le film « Les Eclats », de Laure Leray Patillot du collectif des hébergeurs solidaires, et des équipes de SOS Méditerranée.

Visages et Parcours de la migration, le week-end des 28 et 29 avril au cinéma Bonne Garde à Nantes – entrée libre dans la limite des places disponibles.

SOS Méditerranée

Fondation Abbé Pierre

Cinéma Bonne garde

22 Avr

Un beau programme pour les vacances !

Un lapin plein d’espièglerie, un Gaston gaffeur, un homme des cavernes courageux, …. voilà les nouveaux compagnons de vos vacances de printemps !

Avec une programmation pour petits et grands, les salles de cinéma de la région vous promettent des moments d’éclats de rires et d’émotions avec ces nouveaux amis.

  • Ciné Loustic, c’est LE rendez-vous des petits cinéphiles en Loire-Atlantique. Du 25 avril au 13 mai, assistez à une programmation spéciale jeunesse dans 5 cinémas associatifs membres d’Ecran 44 :  Eden à Ancenis, La Malouine à St Malo de Guersac, Victoria à Campbon, Le Hublot au Croisic, Le Connétable à Clisson

► Toute la programmation de Ciné Loustic

  • La semaine buissonnière, au cinéma Caméra 5 à Montaigu en Vendée du 25 avril au 1er mai, une semaine qui va plaire aux adolescents mais aussi à toute la famille avec une programmation variée : action, aventure, comédie, science-fiction… avec Avenger : Infinity war, Gaston Lagaffe ou Love addict

►Tout sur la semaine buissonnière

  • CinéMaJ, le cinéma Le Club à Challans en Vendée propose 13 films à voir ou revoir pour toute la famille de Charlot sur la route de Charles Chaplin, au plus récent Cro Man de Nick Park ou Tout le monde debout de Franck Dubosc

►Le programme de CinéMaj

  • Cinéma et théâtre c’est au Bonne Garde de Nantes, avec une belle programmation pour tous et un stage de théâtre par la compagnie l’Atelier du livre qui rêve.

►Toutes les infos sur le Bonne Garde

Bonnes vacances …

 

11 Avr

Cinéma Saint-Paul de Rezé, 80 ans ça se fête …

80 ans d’éclats de rires, de pleurs, de frissons, …. d’émotion.

Le cinéma Saint-Paul de Rezé souffle ses bougies du 13 au 15 avril, tout un programme !

Dès vendredi à 20h30 plongez dans l’univers du théâtre d’improvisation mis au service du cinéma avec « Le petit détournement ». Le principe : des extraits de films doublés en improvisation par des comédiens en direct, un vrai tour de force, à ne pas manquer !

Le temps fort de cet anniversaire, c’est samedi avec la présence du réalisateur nantais Jean-Loup Hubert pour la projection de « La reine blanche » sorti en 1990 et tourné à Nantes et à Trentemoult. L’occasion de voir ou revoir la fameuse scène de la dispute entre Catherine Deneuve et Bernard Giraudeau dans le célèbre passage Pommeraye, et de partager un moment d’échanges avec le réalisateur.

Dimanche, c’est retour vers le passé avec une projection façon « cinéma permanent » de documentaires liés à l’histoire du cinéma Saint Paul : 1er film projeté dans le cinéma Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy (1940)des documentaires, des courts métrages du dernier Festival Montre ton court … une véritable plongée dans l’âme de ce cinéma associatif.

►Toute la programmation sur le site du cinéma

 

 

 

09 Avr

Palmarès du Festival du Cinéma Espagnol : la maladie du dimanche a enfiévré le public !

Clap de fin pour le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes.

Hier soir avait lieu la soirée de clôture du festival avec le palmarès des différentes catégories.

La maladie du dimanche (La Enfermedad del domingo) de Ramón Salazar, a reçu le prix du public ET le prix Jules Verne. C’est donc un réalisateur heureux qui est monté sur la scène du théâtre Graslin pour recevoir ces récompenses et remercier ses deux actrices formidables sans qui le film n’aurait pu se faire. Tournée en partie en France, cette histoire de retrouvailles entre deux femmes, une mère et sa fille a particulièrement touchée le public et le jury.

Le prix Jury Jeune a récompensé Selfie de Víctor García Léon.

L’occasion de demander à Paul, membre de ce jury jeune que nous avions rencontré avant le festival, de nous donner ses impressions : « Participer à ce festival en tant que jury a été une expérience enrichissante, j’ai mis ma vie entre parenthèse pendant ces 10 jours« . A l’issue des projections les jeunes membres de ce jury, devaient faire une liste des 2 films qui avaient retenu leur attention pour ensuite commencer les délibérations. Le choix n’a pas été facile, Paul nous confie que tous les films avaient au moins une voix, mais au final c’est Selfie qui a fait la différence. Le jury a particulièrement aimé le thème traité, la manière de filmer en apostrophant directement face caméra le public, l’humour corrosif. Pour Paul « récompenser ce film a aussi été une manière de mettre en avant un film à petit budget mais très innovant ». Une expérience à refaire pour ce jeune passionné de cinéma.

Le prix opéra prima qui récompense un premier film, va à Pieles de Eduardo Casanova, les membres de ce jury composé de journalistes, ont souligné l’audace toute espagnole de cet ovni.

Le prix des courts-métrages a récompensé El escarabajo al final de la calle de Joan Vives et le prix du documentaire a été attribué à La Chana de Lucija Stojevic

Tous ces films primés sont projetés au cinéma Katorza lundi 9 et mardi 10.

La soirée était suivie de la projection en avant-première du dernier film d’Isabel Coixet « La Libreria » (the bookshop) en présence de la réalisatrice. Auréolée de 3 Goya reçus en février dernier pour ce plaidoyer en faveur de la littérature, Isabel Coixet est devenue la réalisatrice espagnole la plus primée en Espagne. La Libreria sortira dans les salles françaises en novembre.

Cette 28ème édition a été un beau succès. Le public, la qualité des débats, les rencontres, … ont prouvé que Nantes était bien la plus espagnole des villes françaises! Rendez-vous l’année prochaine …

Adiós y al año próximo !

05 Avr

Des bobines au Bonne Garde !

La pellicule n’est pas morte … vive la pellicule !

Le numérique est devenu depuis les années 2 000 la norme pour la projection des films au cinéma, mais certaines salles ont conservé et entretenu leur projecteur de 35 millimètres.

Exemple avec le Cinéma Bonne Garde de Nantes, qui propose vendredi 6 avril à 20h30, la projection en 35mm du film belge et déjanté « Dikkenek » de Olivier Van Hoofstadt.

Mais la mise en place de ces bobines n’est pas simple et demande un certain savoir-faire. Eric, Reynal et Patrick, bénévoles au cinéma ont pris les choses en main.

Arrivée des bobines que l’on appelle des galettes, il en faut 5 pour un film de 1h24 !

Atelier assemblage : cela se fait à l’aide de bandes adhésives (scotch) et d’un petit appareil, la colleuse ou scotcheuse, qui assure que le film est bien en place, coupe le papier adhésif et le perfore. Il faut s’assurer que les bandes son soient du même côté, et qu’il n’y ai pas de décadrage.

Attention à ne pas se mélanger les pinceaux sous peine de ne pas voir le film dans le bon ordre !

A la fin de l’assemblage, le film est entièrement regroupé sur une seule et même grande bobine, qu’il faut mettre en place sur le projecteur.

Dernières vérification, test sur l’écran … tout est ok.

Rendez-vous vendredi 6 avril à 20h30 pour « Dikkenek » dans le cadre du cycle Un film, une mousse. Le concept : tout les mois, un film populaire, décalé ou kitch à voir ou revoir sur grand écran. La projection est suivie d’un verre au bar du cinéma, pour un moment convivial, histoire de refaire le film … et avec « Dikkenek » ça promet !

►Tout le programme du cinéma Bonne Garde