La pellicule n’est pas morte … vive la pellicule !
Le numérique est devenu depuis les années 2 000 la norme pour la projection des films au cinéma, mais certaines salles ont conservé et entretenu leur projecteur de 35 millimètres.
Exemple avec le Cinéma Bonne Garde de Nantes, qui propose vendredi 6 avril à 20h30, la projection en 35mm du film belge et déjanté « Dikkenek » de Olivier Van Hoofstadt.
Mais la mise en place de ces bobines n’est pas simple et demande un certain savoir-faire. Eric, Reynal et Patrick, bénévoles au cinéma ont pris les choses en main.
Arrivée des bobines que l’on appelle des galettes, il en faut 5 pour un film de 1h24 !
Atelier assemblage : cela se fait à l’aide de bandes adhésives (scotch) et d’un petit appareil, la colleuse ou scotcheuse, qui assure que le film est bien en place, coupe le papier adhésif et le perfore. Il faut s’assurer que les bandes son soient du même côté, et qu’il n’y ai pas de décadrage.
Attention à ne pas se mélanger les pinceaux sous peine de ne pas voir le film dans le bon ordre !
A la fin de l’assemblage, le film est entièrement regroupé sur une seule et même grande bobine, qu’il faut mettre en place sur le projecteur.
Dernières vérification, test sur l’écran … tout est ok.
Rendez-vous vendredi 6 avril à 20h30 pour « Dikkenek » dans le cadre du cycle Un film, une mousse. Le concept : tout les mois, un film populaire, décalé ou kitch à voir ou revoir sur grand écran. La projection est suivie d’un verre au bar du cinéma, pour un moment convivial, histoire de refaire le film … et avec « Dikkenek » ça promet !
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