16 Mai

Moi Mona Lisa, les confidences de la Joconde !

Présentation de l’éditeur

C’est le tableau le plus célèbre du monde… mais sans doute le plus mystérieux également ! Mona Lisa, La Joconde est un symbole, un modèle indépassable, une icône, un joyau, une énigme.

François Diwo fait parler La Joconde pour qu’elle nous raconte sa vie, longue de 500 ans et ponctuée d’aventures incroyables ! Mona Lisa prend la plume à la première personne pour nous parler d’elle, de ses origines, de son installation à Paris, mais aussi de son tour du monde (Tokyo, New York…) , de son enlèvement, de ses interventions scientifiques, de ses milliers de visiteurs et bien entendu de ses mystères. Qui est-elle vraiment ? Quels secrets partage-elle avec son maitre Léonard ? Vous allez enfin tout connaître de la femme la plus célèbre du monde !

Un livre passionnant ! 

François Diwo est journaliste. Il dirige la rédaction de Télé 7 Jeux après avoir officié sur Europe 1. Passionné par l’histoire et l’Art, il propose un livre original et très personnel.

10 Mai

Avec « Sharko », Franck Thilliez signe une fois encore un thriller époustouflant et passionnant !

Présentation de l’éditeur

 » Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse.

Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier.

À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. « 

Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.

Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.

Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.

Notre avis

Les mêmes causes produisent les mêmes effets : Franck Thilliez sait capter l’attention des lecteurs dès les premières pages. Et il sait ensuite maintenir le rythme, la tension et le suspense de la première à la dernière ligne. Incroyable capacité à se renouveler et à réinventer sans cesse ses personnages ! Le tout, servi par une écriture sans faille et sans concession, et toujours aussi documenté et passionnant sur le plan scientifique et technique. Thilliez est sûrement le plus grand auteur de polars français, et il n’a pas fini de nous étonner !

 

Virtuose : Armelle Carbonel bouscule les codes du polar avec son « Majestic Murder » !

Présentation de l’éditeur :

Une écorchée vive qui rêve de brûler les planches. Un squat à fuir, un homme secret et tourmenté. Et une audition menée par une troupe étrange dans un théâtre abandonné… Le Majestic. Serez-vous prêts pour la première ? Après un « Criminal Loft » encensé par la critique, « Majestic Murder » est un thriller sombre et original, asseyant définitivement son auteure parmi les plumes majeures de la littérature noire.

Notre avis :

Avec un talent éblouissant, Armelle Carbonel bouscule une fois de plus les codes du polar en écrivant une intrigue totalement hors norme. Outre l’écriture, puissante et évocatrice comme des scènes de films de David Lynch, Armelle nous transporte dans un univers où tout est possible, et explore l’âme humaine comme personne ne l’a fait avant elle. Un bijou littéraire qui devrait rafler quelques prestigieux prix du polar !! A ne surtout pas rater.

« Michel Vaillant – Renaissance » !

Présentation de l’éditeur :

L’entreprise Vaillante est démantelée par Slate, qui démonte les enseignes Vaillante pour les remplacer par les siennes. Vaillante n’existe plus. Jean-Pierre Vaillant s’est jeté d’un précipice ; il lutte entre la vie et la mort au centre médico-chirurgical des Invalides.

Michel Vaillant, terrassé de n’avoir pu sauver son frère, abandonne tout pour conduire des camions sur les pistes du Kivu. Il brave tous les dangers pour sauver un chauffeur routier blessé. Pitoyable défi pour un pilote qui n’a pu sauver son propre frère… Mais à La Jonquière, on lutte contre le destin. Françoise décide que Vaillante doit repartir à zéro. Avec l’aide de l’Oncle Benjamin, elle achète deux monoplaces électriques, et c’est dans un simple garage de La Jonquière que Patrick et sa bande de Now Future préparent les deux Formule E pour le premier ePrix de Paris. Michel acceptera-t-il de reprendre le volant ? La course se disputera autour des Invalides ; autour de Jean-Pierre, luttant lui aussi… Michel se montrera-t-il à la hauteur de ce défi symbolique ? Faudra-t-il le retour de Steve Warson à la compétition pour décider le champion français ? Après un album qui le laissait au pied du mur, cette nouvelle aventure du coureur mythique le ramène sur la ligne de départ. L’ADN des Vaillant n’est-il pas la famille, et la course ?

Notre avis :

La nouvelle saison de « Michel Vaillant » combine les talents de Philippe Graton et Denis Lapière (scénario) à ceux de Marc Bourgne et Benjamin Benéteau (dessins). L’univers de la compétition automobile a beaucoup évolué en 60 ans, mais plus que jamais, Michel Vaillant reste d’actualité. Les thèmes choisis par les scénaristes collent à la perfection à la réalité. Les récits astucieux et intelligents combinent tous les aspects de la course (technique, finance, stratégie, etc.) en maintenant un véritable suspense alimenté par de multiples rebondissements. Le réalisme des voitures, équipements, circuits, courses est saisissant. Le lecteur apprendra beaucoup sur cet univers. Une vraie réussite !

Le Mickey de Tébo, dans la Matinale !

Notre avis :

Tébo, de son vrai nom Frédéric Thébault, est un auteur de bande dessinée né à Caen le 15 juin 1972.

Sur un scénario de Zep, il a en particulier dessiné la série « Captain Biceps »

Son humour et son trait sont immédiatement identifiables.

Pour « La jeunesse de Mickey », il signe le scénario et les dessins. Son idée, particulièrement originale sans être iconoclaste, consiste à mettre en scène « pépé Mickey » ! La petite souris de Disney a bien vieilli, et raconte ses aventures à son arrière petit neveu. En cinq récits savoureux ; « La ruée vers l’or », « prisonnier dans le Bayou », « Le messager de la paix », « Hors-la-loi du chocolat » et « la course aux étoiles », Tébo revisite les anciennes aventures de Mickey. Mais avec le temps et avec l’âge avancé du héro, pépé Mickey perd un peu la mémoire, commet quelques approximations, enjolive ou exagère certains passages. Effet comique garanti. Les conclusions de récits sont souvent délirantes et l’arrière petit neveu s’interroge à juste titre, comme à la fin de « La ruée vers l’or » :

«M’ouais, c’est la vérité ?

  • Non… On a été incapables de retrouver cette fichue entrée… Mais au moins j’ai rapporté un beau vase moche.
  • Pépé, ce vase, c’est moi qui te l’ai fait quand j’étais en primaire… merci de le trouver moche. »

On découvre au passage la première rencontre de Mickey et de son ennemi juré Pat Hibulaire.

Un chef d’œuvre d’humour, qui revisite et modernise l’univers de Mickey, sans jamais tomber dans la parodie ! Une réussite !!

« Aliénor, un dernier baiser avant le silence », Mireille Calmel, XO éditions

Présentation de l’éditeur

1204.
À l’heure où la majestueuse Aliénor tente une ultime fois de sauver son royaume, son fils Jean sans Terre règne sans partage sur l’Angleterre, déterminé à éteindre jusqu’au souvenir de son défunt frère, l’illustre Richard Cœur de Lion.
Traquée jusqu’au cœur de la forêt de Brocéliande, sa filleule, la belle et puissante Eloïn Rudel, descendante de Merlin et compagne illégitime de Richard Cœur de Lion, rédige pour leurs enfants les mémoires de sa vie d’aventures. Car elle est la seule à posséder l’arme capable de contrer Jean et de protéger les siens :
La vérité.
Comme un dernier baiser avant le silence.
Entre la riante Aquitaine et le souffle brûlant de l’Orient, l’histoire follement moderne d’une femme dans l’ombre d’Aliénor, partagée entre son destin exceptionnel et son amour pour un roi de légende.
Après l’immense succès du lit d’aliénor, vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en quinze langues, le roman qui clôt magistralement la grande saga de Mireille Calmel sur Aliénor d’Aquitaine et Richard Cœur de Lion.

Notre avis

Avec « Le lit d’Aliénor« , Mireille Calmel signe un véritable best seller où la réalité se confond avec le fantastique et le merveilleux. Elle conclut sa saga avec « Aliénor, un dernier baiser avant le silence ». Une réussite !

Bob Garcia

« Le loup peint », Jacques Saussey, Ed. Toucan noir

Présentation de l’éditeur

Vincent Galtier est vétérinaire dans une petite ville de l’Yonne, près d’Auxerre. Depuis la mort de son fils, son couple est exsangue. Seule, Marion, sa maîtresse, parvient avec peine à lui faire vivre quelques rares moments d’oubli au creux de son lit. Une nuit, alors qu’il vient de la quitter et traverse une forêt isolée pour rentrer chez lui, les passagers d’une voiture inconnue lui tirent dessus et tentent de le précipiter dans un ravin. Lorsque Vincent parvient enfin à son domicile, après leur avoir échappé de justesse, c’est pour y découvrir une scène de massacre. Mais ce n’est pas la seule qui l’attend. Le cauchemar ne fait que commencer…

Notre avis

Coup de coeur pour ce thriller particulièrement bien mené. Jacques Saussey casse les conventions du genre : il nous dévoile l’assassin dès le début du récit. Pourtant cela ne retire rien au rythme et au suspense. Les rebondissements ne manquent pas et la fin est inattendue. Un bel exercice qui enchantera les amateurs du genre !

Bob Garcia

« Rêver », Franck Thilliez, Ed. Fleuve noir

Présentation de l’éditeur

Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres.
Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur.

Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.

Notre avis

Franck Thilliez mène deux oeuvres de front : d’une part, la série d’enquêtes et péripéties de son couple de policiers fétiche (Franck Sharko et Lucie Hennebelle), et d’autre part ses « one shot », qui se lisent indépendamment les uns des autres et traitent à chaque fois d’un sujet différent. Son thriller « Rêver » se situe dans cette deuxième catégorie. Avec beaucoup de maîtrise et d’intelligence, Thilliez nous entraîne dans l’univers complexe de la narcolepsie, entre le rêve et la réalité, entre le vrai et le faux, entre la logique et la folie… Comme pour perdre un peu plus le lecteur dans les méandres de la pensée de l’héroïne, les chapitres ne sont pas présentés dans l’ordre chronologique de la réalité. Mais grâce à un petit graphique en tête de chaque chapitre, on peut en situer l’action sur l’échelle du temps. A la manière d’un puzzle temporel (justement, c’est le titre d’un autre de ses livres), le lecteur reconstitue peu à peu, en même temps que l’héroïne, la chronologie et la réalité des faits. Le tout est servi par une écriture vive, précise et sans concession. Jamais de cliché facile, de poncif ni de redite dans le travail d’écriture de Thilliez. Et comme toujours, la chute est à la hauteur de l’intrigue.

Plus que jamais, Thilliez s’impose comme le maître du thriller français.

Brillant et magistral !

Bob Garcia

« Je m’appelle Requiem et je t’… », Stanislas Petrosky, Ed. Lajouanie

Présentation de l’éditeur

Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m’appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n’ai rien à voir avec eux, d’autant que j’ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d’abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu’ils dandinent du prose et qu’ils ont des yeux de biche. Chasser le diable et ses comparses n’est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas.
Biographie de l’auteur
L’individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n’est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l’humour… noir. Cet auteur atypique voue un culte immodéré à Frédéric Dard. Sa plume est trempée dans la même encre. Résultat, on se passionne, on se gondole, on frémit, bref on se régale. La preuve c’est Nadine Monfils, la mère de Mémé Cornemuse et d’Evis Cadillac qui signe la préface.

Notre avis

Gros coup de coeur pour ce polar quelque peu atypique ! C’est peu dire que l’écriture de Stanislas Petrosky est habitée par les démons de Frédéric Dard, Michel Audiard, Antoine Blondin et autre Alphonse Boudard… Le bougre a le sens de la formule qui fait mouche et qui parviendrait à décoincer les maxillaires les plus grippées. Sa grande trouvaille : le personnage haut en couleur de Requiem, synthèse assumée de San Antonio et de Don Camillo. Comme Jésus, il distribue les pains, mais pas aux mêmes personnes et pas pour les mêmes raisons… Il lui arrive d’être « excité comme un acarien au salon de la moquette » devant une belle créature, mais ne renie jamais sa foi. Car le roman de Petrosky n’est pas anticlérical. Requiem respecte les bigotes de son église et n’hésite pas à se battre contre les truands pour venir en aide à ceux qu’il aime. On l’aime déjà et on attend avec impatience la suite de ses aventures. Bravo Monsieur Petrosky, quand on tient un « client » comme celui-là, on ne le lâche pas !

Bob Garcia

« Elvis Cadillac, King from Charleroi », Nadine Monfils, Ed. Fleuve noir

Avec sa chienne Priscilla affublée d’une banane rose, Elvis sillonne les routes au volant de sa Cadillac ornée de cornes de vache pour aller donner des concerts. Abandonné à l’âge de 5 ans près des toilettes d’un restoroute, il a été recueilli par un couple d’épiciers fans de Georgette Plana, et est devenu Ze sosie officiel du King ! Invité à chanter pour l’anniversaire d’une vieille châtelaine, sur l’air de  » Blue Moon « , il va se retrouver au cœur d’un crime bien étrange, avec en prime une panoplie de pétés du couvercle, dont le chat Houellebecq qui a des mycoses aux pattes. Yeah !

Notre avis

Au fil des romans, Nadine Monfils nous balade dans son univers unique et quelque peu déjanté. Avec une écriture et un style immédiatement identifiables, une imagination intarissable, elle met en scène les vies de personnages hauts en couleur qui semblent directement sortir de l’émission Strip Tease. Son talent a été maintes fois récompensé. Elle a notamment obtenu le Prix de la ville de Limoges 2010 pour Coco givrée. Si vous avez aimé les aventures de Mémé Cornemuse, vous adorerez celles du « sosie officiel du King » (d’ailleurs inspiré de personnage réel).

Mais le rire devient parfois grinçant. Nadine Monfils dresse aussi un inventaire des tares et des dérives de certains de ses contemporains, qu’ils gravitent dans les hautes sphères de la société ou dans les bas fonds du classement. J’envie sincèrement ceux qui ne connaissent pas encore son oeuvre, car ils ont de sublimes lectures devant eux !

Bob Garcia