« Lire délivre » vous emmène au Salon Rétromobile de Paris, à la rencontre d’auteurs de la Nouvelle Aquitaines, comme il se doit… passionnés de voitures !
Mais cette petite visite sera aussi l’occasion de découvertes incroyables et passionnantes… Suivez le guide dans les « posts » suivants !
L’entreprise Vaillante est démantelée par Slate, qui démonte les enseignes Vaillante pour les remplacer par les siennes. Vaillante n’existe plus. Jean-Pierre Vaillant s’est jeté d’un précipice ; il lutte entre la vie et la mort au centre médico-chirurgical des Invalides.
Michel Vaillant, terrassé de n’avoir pu sauver son frère, abandonne tout pour conduire des camions sur les pistes du Kivu. Il brave tous les dangers pour sauver un chauffeur routier blessé. Pitoyable défi pour un pilote qui n’a pu sauver son propre frère… Mais à La Jonquière, on lutte contre le destin. Françoise décide que Vaillante doit repartir à zéro. Avec l’aide de l’Oncle Benjamin, elle achète deux monoplaces électriques, et c’est dans un simple garage de La Jonquière que Patrick et sa bande de Now Future préparent les deux Formule E pour le premier ePrix de Paris. Michel acceptera-t-il de reprendre le volant ? La course se disputera autour des Invalides ; autour de Jean-Pierre, luttant lui aussi… Michel se montrera-t-il à la hauteur de ce défi symbolique ? Faudra-t-il le retour de Steve Warson à la compétition pour décider le champion français ? Après un album qui le laissait au pied du mur, cette nouvelle aventure du coureur mythique le ramène sur la ligne de départ. L’ADN des Vaillant n’est-il pas la famille, et la course ?
Notre avis :
La nouvelle saison de « Michel Vaillant » combine les talents de Philippe Graton et Denis Lapière (scénario) à ceux de Marc Bourgne et Benjamin Benéteau (dessins). L’univers de la compétition automobile a beaucoup évolué en 60 ans, mais plus que jamais, Michel Vaillant reste d’actualité. Les thèmes choisis par les scénaristes collent à la perfection à la réalité. Les récits astucieux et intelligents combinent tous les aspects de la course (technique, finance, stratégie, etc.) en maintenant un véritable suspense alimenté par de multiples rebondissements. Le réalisme des voitures, équipements, circuits, courses est saisissant. Le lecteur apprendra beaucoup sur cet univers. Une vraie réussite !
Le personnage de Michel Vaillant (voir son site officiel) a été créé par Jean Graton en 1957 dans le Journal de Tintin sous la forme d’une courte histoire de quatre planches intitulée La 24e Heure.
Le premier album, Le Grand Défi, paraît deux ans plus tard
Le troisième fils de Jean Graton, Philippe Graton, devient en 1994 le scénariste de la série.
En 2007, le 70e album de Michel Vaillant est le dernier de la saison 1 de la série.
Philippe Graton décide de relancer la série en la confiant à Denis Lapière (scénario), Marc Bourgne (chargé des story-board et des personnages) et Benjamin Benéteau (dessinateur des décors, concepteur des voitures et des scènes de course), talentueux dessinateur aquitain (né en Vendée) !
Au nom du fils, tome 1 de la seconde saison de Michel Vaillant, sort en novembre 2012.
Michel Vaillant est édité chez Dupuis depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre d’un contrat de partenariat entre Graton Éditeur et les Éditions Dupuis.
Mais comme souvent dans le monde de la BD, la réalité rejoint la fiction. Ainsi, le 3 juin 2012, Michel Vaillant en chair et en os prend le départ de la septième épreuve du championnat du monde WTCC sur le circuit de Portimao. Pour l’occasion, le pilote Alain Menu, dont la Chevrolet Cruze reprend pour l’occasion les couleurs de la Vaillante, n’a pas hésité à se glisser dans la peau du personnage… allant jusqu’à se teindre et recouper les cheveux, et donner une interview en tant que Michel Vaillant !
Tébo, de son vrai nom Frédéric Thébault, est un auteur de bande dessinée né à Caen le 15 juin 1972.
Sur un scénario de Zep, il a en particulier dessiné la série « Captain Biceps »
Son humour et son trait sont immédiatement identifiables.
Pour « La jeunesse de Mickey », il signe le scénario et les dessins. Son idée, particulièrement originale sans être iconoclaste, consiste à mettre en scène « pépé Mickey » ! La petite souris de Disney a bien vieilli, et raconte ses aventures à son arrière petit neveu. En cinq récits savoureux ; « La ruée vers l’or », « prisonnier dans le Bayou », « Le messager de la paix », « Hors-la-loi du chocolat » et « la course aux étoiles », Tébo revisite les anciennes aventures de Mickey. Mais avec le temps et avec l’âge avancé du héro, pépé Mickey perd un peu la mémoire, commet quelques approximations, enjolive ou exagère certains passages. Effet comique garanti. Les conclusions de récits sont souvent délirantes et l’arrière petit neveu s’interroge à juste titre, comme à la fin de « La ruée vers l’or » :
«M’ouais, c’est la vérité ?
Non… On a été incapables de retrouver cette fichue entrée… Mais au moins j’ai rapporté un beau vase moche.
Pépé, ce vase, c’est moi qui te l’ai fait quand j’étais en primaire… merci de le trouver moche. »
On découvre au passage la première rencontre de Mickey et de son ennemi juré Pat Hibulaire.
Un chef d’œuvre d’humour, qui revisite et modernise l’univers de Mickey, sans jamais tomber dans la parodie ! Une réussite !!
Tébo, de son vrai nom Frédéric Thébault, est un auteur de bande dessinée né à Caen le 15 juin 1972.
Sur un scénario de Zep, il a en particulier dessiné la série « Captain Biceps »
Son humour et son trait sont immédiatement identifiables.
Pour « La jeunesse de Mickey », il signe le scénario et les dessins. Son idée, particulièrement originale sans être iconoclaste, consiste à mettre en scène « pépé Mickey » ! La petite souris de Disney a bien vieilli, et raconte ses aventures à son arrière petit neveu. En cinq récits savoureux ; « La ruée vers l’or », « prisonnier dans le Bayou », « Le messager de la paix », « Hors-la-loi du chocolat » et « la course aux étoiles », Tébo revisite les anciennes aventures de Mickey. Mais avec le temps et avec l’âge avancé du héro, pépé Mickey perd un peu la mémoire, commet quelques approximations, enjolive ou exagère certains passages. Effet comique garanti. Les conclusions de récits sont souvent délirantes et l’arrière petit neveu s’interroge à juste titre, comme à la fin de « La ruée vers l’or » :
«M’ouais, c’est la vérité ?
Non… On a été incapables de retrouver cette fichue entrée… Mais au moins j’ai rapporté un beau vase moche.
Pépé, ce vase, c’est moi qui te l’ai fait quand j’étais en primaire… merci de le trouver moche. »
On découvre au passage la première rencontre de Mickey et de son ennemi juré Pat Hibulaire.
Un chef d’œuvre d’humour, qui revisite et modernise l’univers de Mickey, sans jamais tomber dans la parodie ! Une réussite !!
1204.
À l’heure où la majestueuse Aliénor tente une ultime fois de sauver son royaume, son fils Jean sans Terre règne sans partage sur l’Angleterre, déterminé à éteindre jusqu’au souvenir de son défunt frère, l’illustre Richard Cœur de Lion.
Traquée jusqu’au cœur de la forêt de Brocéliande, sa filleule, la belle et puissante Eloïn Rudel, descendante de Merlin et compagne illégitime de Richard Cœur de Lion, rédige pour leurs enfants les mémoires de sa vie d’aventures. Car elle est la seule à posséder l’arme capable de contrer Jean et de protéger les siens :
La vérité.
Comme un dernier baiser avant le silence.
Entre la riante Aquitaine et le souffle brûlant de l’Orient, l’histoire follement moderne d’une femme dans l’ombre d’Aliénor, partagée entre son destin exceptionnel et son amour pour un roi de légende.
Après l’immense succès du lit d’aliénor, vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en quinze langues, le roman qui clôt magistralement la grande saga de Mireille Calmel sur Aliénor d’Aquitaine et Richard Cœur de Lion.
Notre avis
Avec « Le lit d’Aliénor« , Mireille Calmel signe un véritable best seller où la réalité se confond avec le fantastique et le merveilleux. Elle conclut sa saga avec « Aliénor, un dernier baiser avant le silence ». Une réussite !
Vincent Galtier est vétérinaire dans une petite ville de l’Yonne, près d’Auxerre. Depuis la mort de son fils, son couple est exsangue. Seule, Marion, sa maîtresse, parvient avec peine à lui faire vivre quelques rares moments d’oubli au creux de son lit. Une nuit, alors qu’il vient de la quitter et traverse une forêt isolée pour rentrer chez lui, les passagers d’une voiture inconnue lui tirent dessus et tentent de le précipiter dans un ravin. Lorsque Vincent parvient enfin à son domicile, après leur avoir échappé de justesse, c’est pour y découvrir une scène de massacre. Mais ce n’est pas la seule qui l’attend. Le cauchemar ne fait que commencer…
Notre avis
Coup de coeur pour ce thriller particulièrement bien mené. Jacques Saussey casse les conventions du genre : il nous dévoile l’assassin dès le début du récit. Pourtant cela ne retire rien au rythme et au suspense. Les rebondissements ne manquent pas et la fin est inattendue. Un bel exercice qui enchantera les amateurs du genre !
Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres.
Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur.
Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Notre avis
Franck Thilliez mène deux oeuvres de front : d’une part, la série d’enquêtes et péripéties de son couple de policiers fétiche (Franck Sharko et Lucie Hennebelle), et d’autre part ses « one shot », qui se lisent indépendamment les uns des autres et traitent à chaque fois d’un sujet différent. Son thriller « Rêver » se situe dans cette deuxième catégorie. Avec beaucoup de maîtrise et d’intelligence, Thilliez nous entraîne dans l’univers complexe de la narcolepsie, entre le rêve et la réalité, entre le vrai et le faux, entre la logique et la folie… Comme pour perdre un peu plus le lecteur dans les méandres de la pensée de l’héroïne, les chapitres ne sont pas présentés dans l’ordre chronologique de la réalité. Mais grâce à un petit graphique en tête de chaque chapitre, on peut en situer l’action sur l’échelle du temps. A la manière d’un puzzle temporel (justement, c’est le titre d’un autre de ses livres), le lecteur reconstitue peu à peu, en même temps que l’héroïne, la chronologie et la réalité des faits. Le tout est servi par une écriture vive, précise et sans concession. Jamais de cliché facile, de poncif ni de redite dans le travail d’écriture de Thilliez. Et comme toujours, la chute est à la hauteur de l’intrigue.
Plus que jamais, Thilliez s’impose comme le maître du thriller français.
Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m’appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n’ai rien à voir avec eux, d’autant que j’ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d’abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu’ils dandinent du prose et qu’ils ont des yeux de biche. Chasser le diable et ses comparses n’est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas.
Biographie de l’auteur
L’individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n’est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l’humour… noir. Cet auteur atypique voue un culte immodéré à Frédéric Dard. Sa plume est trempée dans la même encre. Résultat, on se passionne, on se gondole, on frémit, bref on se régale. La preuve c’est Nadine Monfils, la mère de Mémé Cornemuse et d’Evis Cadillac qui signe la préface.
Notre avis
Gros coup de coeur pour ce polar quelque peu atypique ! C’est peu dire que l’écriture de Stanislas Petrosky est habitée par les démons de Frédéric Dard, Michel Audiard, Antoine Blondin et autre Alphonse Boudard… Le bougre a le sens de la formule qui fait mouche et qui parviendrait à décoincer les maxillaires les plus grippées. Sa grande trouvaille : le personnage haut en couleur de Requiem, synthèse assumée de San Antonio et de Don Camillo. Comme Jésus, il distribue les pains, mais pas aux mêmes personnes et pas pour les mêmes raisons… Il lui arrive d’être « excité comme un acarien au salon de la moquette » devant une belle créature, mais ne renie jamais sa foi. Car le roman de Petrosky n’est pas anticlérical. Requiem respecte les bigotes de son église et n’hésite pas à se battre contre les truands pour venir en aide à ceux qu’il aime. On l’aime déjà et on attend avec impatience la suite de ses aventures. Bravo Monsieur Petrosky, quand on tient un « client » comme celui-là, on ne le lâche pas !