©manuel | MC
C’est le moment de sortir le sac à dos et les chaussures de montagne du placard. La saison de la randonnée est ouverte. Afin de bien se préparer, le site internet reussirmarandonnee.fr, recense point par point tout ce qu’il faut anticiper en terme de matériel et les comportements à adopter pour une balade en toute sécurité. Ce sont 14 commandements dont voici l’essentiel.
On ne part pas en montagne sans un minimum de préparation même la « montagne à vache », l’appellation commune des parcours peu sportifs réservés aux familles.
Essentiel. Toute randonnée n’est envisageable que si le temps est adapté. En été, les phénomènes à observer sont les orages. Ils sont fréquents et se développent vite en altitude. La foudre est un réel danger pour les promeneurs. Le vent pose aussi un problème lorsqu’il est violent, ce qui est assez commun lorsque l’on approche des crêtes. Et enfin, la neige. Car oui, il y en a encore en montagne. Les névés sont des sources fréquentes de chutes qui ne se terminent pas toujours très bien. Cette année particulièrement, les plaques de neige sont nombreuses en début de saison estivale.
Une carte tu prendras et tu t’entraîneras à lire. Chaque couleur a un sens. Une carte IGN place toujours le nord en haut de la carte. Bref, un petit apprentissage à réaliser avant de prendre le départ. Quand on est perdu, même si on a une carte, c’est trop tard.
Il est primordial d’adapter son choix de promenade à son niveau d’entraînement. Pour la première sortie de l’année éviter de faire l’un des 212 3000 que comptent les Pyrénées. Si vous partez à plusieurs. Il faut s’adapter au niveau du membre le plus faible. Outre la distance, s’est surtout le dénivelé qu’il faut regarder. Au delà de 1000m dans la journée, il faut déjà avoir un certain entraînement.
4 catégories sont décrites, elles te permettront d’évaluer les marcheurs.
S’il est important de ne pas trop se charger, il reste indispensable de prendre l’indispensable. C’est ce que l’on appelle le fond de sac. Composé pour l’essentiel de la trousse de secours, du téléphone portable chargé, de la couverture de survie, des cartes ou topos correspondant à votre randonnée, d’une casquette ou d’un bob, de lunettes de soleil, de crème solaire, d’un sifflet : utile pour alerter les secours; d’eau et de nourriture en quantité suffisante mais pas trop. Et aussi d’un vêtement pour la pluie, de gants et d’un bonnet, même en été les températures peuvent brutalement chuter, d’un sac poubelle pour ramener les déchets qui sera utile pour garder les affaires au sec en cas de pluie. Plus un sac est grand plus on tendance à la charger…
Faire de la randonnée n’est pas sans danger. La moindre chute se transformer en drame. Un coéquipier est donc indispensable. Et même accompagné, il est important de prévenir votre entourage de votre destination. Ils seront à même de contacter les secours si vous ne rentrez pas dans les temps.
Partir en montagne avec des enfants se prépare. En plus d’un itinéraire adapté à leur niveau et à leur âge, on est vigilent sur leurs chaussures qui doivent être de vraies chaussures de randonnée. Les tout petits seront portés. Là encore, il faudra être attentif à leur installation et aux protections contre le soleil et le froid.
Un seul numéro à retenir : le 112. En montagne le réseau n’est pas égal, donc il n’est pas toujours facile de téléphoner. Si un refuge est à proximité, ne pas hésiter à s’y rendre. Quand l’hélicoptère approche le signe conventionnel pour demander de l’aide est le Y fait avec les bras en l’air. En attendant leur arrivée, il faut protéger les randonneurs à commencer par soi-même et donner les premiers secours. Se faire aider si vous n’êtes pas seul.
Plus on donne le top départ de la balade tardivement plus on voit les risques de changement de la météo augmenter. En effet, pendant la période estivale, les risque d’orages est non négligeable. La plupart du temps, ils éclatent dans l’après-midi et en soirée. Cela permet aussi, de partir « à la fraîche », de se laisser de la marge en cas de prolongation forcée de la randonnée..
Plusieurs raisons à signaler pour ce commandement essentiel. Votre sécurité bien sûr. Le chemin est toujours l’itinéraire le plus sûr. Son parcours est adapté graduellement à l’effort physique. Et puis, c’est respecter la biodiversité de la nature en ne la dégradant pas en marchant hors sentier.
Rester propre et discret. Propre en ramenant vos déchets et en ne laissant rien sur place, même de la nourriture pour les animaux. Respectueux des animaux et des plantes. On ne cueille pas, on ne s’approche pas des animaux, on les dérange le moins possible…
Avant et tout au long de l’effort tu penseras à t’hydrater et à manger. Les règles de nutrition restent les mêmes que celles des autres sports d’endurance. Privilégiez la veille au soir un repas à base de sucres lents, ne pas boire d’alcool. Puis pendant, la promenade manger et boire régulièrement en petite quantité.
Tu n’aimes pas voir les détritus des autres randonneurs, donc tu ne fais pas la même chose. La montagne est un espace de liberté sauvage qu’il faut respecter pour qu’il reste une destination nature propre. Donc, ton passage doit être invisible. A commencer par les restes de tes encas.
Ils n’ont pas besoin de toi. Toute l’année, ils se débrouillent tout seul. Par ailleurs, ce que tu pourrais leur laisser risque d’être inadapté à leur besoin, tu pourrais donc les mettre en danger.
Il existe différents types de balisages. Ceux-ci te permettent de savoir où te te situe, comme ceux spécifiques du Parc National, d’autres de repérer ton chemin. Le plus connu d’entre eux est celui du GR10, le sentier qui traverse les Pyrénées de part en part. Il est constitué de deux barres de peinture une rouge et une blanche.