Dans les Pyrénées, la neige tombée précocement au mois de novembre est désormais une croûte dure difficile à négocier à ski ou même en randonnée. Conséquence : des accidents nombreux, parfois dangereux avec des fractures ou de gros traumatismes qui nécessitent l’intervention rapide des secouristes.
L’hélicoptère ne chôme. De nombreuses interventions de secours ont eu lieu ces dernières semaines. Sur sa page facebook, la gendarmerie rappelle quelques principes de base pour limiter le risque.
Neige glacée
Soleil radieux et nuits claires provoquent des variations de températures. La neige alterne les phases de gel et de dégel. Elle se transforme au fil des jours en une croûte dure, verglacée. Des conditions difficiles pour les skieurs, notamment les skieurs de randonnée où les randonneurs confrontés à des névés glacés difficiles à franchir sans un équipement adaptés de type (crampons et piolets)..
Traumatismes
Avec cette neige dure et très glissante, les chutes sont nombreuses. Fractures, traumatismes crâniens, ces accidents sont dangereux et nécessitent l’intervention dans les plus brefs délais des secouristes. Deux gendarmes, spécialisés dans les secours en montagne, un médecin, un pilote aidé d’un mécanicien, ils sont 5 à embarquer dans l’hélicoptère. L’équipage est disponible à la moindre alerte, et peut intervenir auprès de skieurs ou randonneurs en difficulté.
Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont suivi une journée d’intervention des gendarmes de haute-montagne des Hautes-Pyrénées :
Sur une année, le PGHM assure environ 260 interventions par an. Les CRS en réalisent tout autant.