Il y a 30 ans, apparaissait une toute nouvelle discipline de glisse dans les Pyrénées : le snowboard. Depuis elle a conquis de nombreux adeptes. Flash back en vidéo trouvée sur le site Zapiks. A l’origine de ce nouveau sport de glisse une dizaine de surfeurs Basques également doués pour le Skateboard. Marc Sarran et ses frères conçoivent et fabriquent leur propres planches. Explications.
Cauterets et Piau-Engaly, les deux stations des Hautes-Pyrénées, ferment leurs domaines dans quelques jours. Dimanche 27 avril, les skieurs effectueront leurs dernières descentes sur pistes.
Cauterets terminera en beauté cette année anniversaire de ses 50 ans un grand concert gratuit de Yodelice et DJ Popof, samedi 26 avril.
Le reportage de Véronique Haudebourg et Jean-Yves Bascands
Les deux stations ferment la marche d’une saison plutôt réussie avec une neige précoce et abondante, ce qui a permis de commencer la saison un peu en avance. Les skieurs ont été nombreux et généreux.
La ville de Luchon vient de faire ses comptes et annonce un chiffre d’affaires en progression. Ce bon résultat doit être imputé à la bonne commercialisation des offres groupées. Le nombre de skieur est resté stable par rapport à la saison précédente. C’est la dépense moyenne par skieur qui a augmenté de 3.2% soit une moyenne par vacanciers de 20,39€ par jour.
Le chiffre d’affaires de Luchon-Superbagnères s’établit autour des 4,5M € dont 4,3 M€ imputables aux seules remontées mécaniques.
Le vrai succès de la saison, on le doit au centre de remise en forme dont la fréquentation a bien progressé +15%. Un engouement lié à la combinaison d’une offre commerciale centre de remise en forme et forfait ski. Le centre a ainsi accueilli 44 000 visiteurs en 2013.
Forte de ses bons résultats, la ville de Luchon envisage la construction d’un nouveau SPA et d’un centre thermoludique couplés à l’actuel centre de remise en forme. Des projets qui seront lancés dès cet été, pour un démarrage des travaux prévus début 2015.
Au printemps, il n’y a pas que la nature qui s’éveille. Vous vous sentez pousser des ailes et avez des envies de nature, d’évasion et de sports qui s’étaient passablement endormis pendant l’hiver. Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Avec le retour du beau temps, des journées plus longues, tout devient envisageable. Quand arrive le printemps, on en profite pour se remettre en jambe, préparer le matériel, étudier les topos… On prépare doucement l’été et on reprend progressivement l’entraînement.
Que faire pour se dégourdir et se dérouiller ?
1- Partir à la chasse aux morilles. C’est le moment, la saison est très courte. Ceux qui ont un peu d’avance connaissent déjà quelques coins dont ils gardent jalousement le secret, pour les autres c’est le moment de prospecter. La morille est fidèle. Elle pousse par secteurs. Quand vous avez trouvé un endroit, il faut le mémoriser et y revenir chaque printemps. Après avoir chassé la morille, il ne vous restera plus qu’à déguster le meilleur des champignons après l’avoir bien cuit (la morille crue est toxique).
2- Assister au réveil des marmottes et aux cavalcades de l’isard. Pour avoir toutes les chances d’observer marmottes et isards, il faudra vous rendre dans le parc national des Pyrénées ou encore dans les réserves naturelles comme celle du Néouvielle (Hautes-Pyrénées) ou encore d’Orlu (Ariège). Les marmottes sortent de leur hibernation et viennent récupérer des forces et se dorer au soleil. Les isards profitent des estives à l’herbe grasse et jeune. Un bâton, des jumelles et un peu de patience sont nécessaires.
Isards @MaxPPP
3- Faire les premières randonnées. La nature fourmille de couleurs et de formes en tous genres. C’est le moment de parcourir des paysages autrement. Les dernières neiges s’accrochent encore sur les sommets et les crêtes en corniches instables alors que les prairies se couvrent de fleurs sauvages indisciplinées et colorées. Les décors dévoilent des myriades de couleurs et des reliefs qui disparaissent au fur et à mesure de la montée des températures.
4- Dépoussiérer le vélo. Après un repos hivernal forcé, votre vélo n’attend que vous. C’est parti pour les premiers kilomètres de la saison et l’ascension des premiers cols. Avant de prendre la route ou les sentiers, vérifiez l’état des pneus, des freins et des dérailleurs pour éviter les galères.
5- Mettre le premier orteil dans l’eau. Les canyoneurs piaffent d’impatience. Il faudra souvent attendre la fin du printemps pour que l’eau se réchauffe et que les débits diminuent. Et en attendant de donner son premier bain à la combinaison, vous pouvez toujours faire des petites randonnées aquatiques et vous promener dans les barrancos à secs.
6- Sortir cordes et mousquetons. Il fallait attendre de bonnes conditions météo et un rocher moins froid. Ça arrive, le printemps fait son travail. Les rochers écoles vous attendent pour reprendre vos marques entre gestuelles et maniement des cordes. Un entrainement nécessaire avant de vous lancer, seuls pour les plus aguerris ou en compagnie d’un guide de montagne, à la conquête des multiples voies d’escalade qu’offrent les Pyrénées.
La saison 2013/2014 est tout juste terminée que déjà les gestionnaires de la station du Grand Tourmalet pensent à celle qui suit. Dès ce printemps, 20 millions d’euros d’investissement seront injectés pour améliorer les pistes et les rendre plus agréables à skier coté Barèges et La Mongie. Pour cela 211 000 mètres cubes de terre seront déversés pour aplanir, ou élargir les pistes. Le domaine skiable s’en verra donc agrandi. Par ailleurs deux télésièges seront remplacés et un autre sera installé dans les deux ans à venir côté La Mongie. En modernisant ses pistes le Grand Tourmalet espère répondre aux attentes des usagers pour les saisons à venir.
Une saison de ski qui s’achève doucement et qui laisse de bons souvenirs . Des virées en ski (alpin, fond et rando) entre Ariège, Andorre et Pyrénées-Orientales. En voici le meilleur en quelques clichés. Avant d’entamer « la cure de désintoxication » post hiver et de rêver à des activités sans neige.
Pour qu’il y ait avalanche, il faut quelques ingrédients et quelques circonstances concomitantes. L’AFP vient de publier une animation pédagogique sur la formation du manteau neigeux et les processus de déclenchement naturel ou pas des avalanches. Cela permet de mieux comprendre ce qu’est une avalanche et comment elle se produit.
Une superbe vidéo au départ de l’aérodrome de Toulouse Lasbordes vers les Pyrénées tournée depuis un avion de tourisme. Avec ce film, on ressent toute la majesté des Pyrénées, notamment lors de la montée vers les 3000 du massif de la Maladeta en Espagne. C’est la vision d’un contraste saisissant entre la vallée du Luchonnais aux couleurs du printemps et la haute montagne encore empanachée de blanc. Le décor en altitude est majestueux et impressionnant avec ses couloirs d’avalanches, ses combes enneigées, ses corniches instables, et le vent des sommets. On survole l’Aneto (le plus haut sommet de la chaîne 3404m) et le Mont Valier (2838m) dans l’Ariège. Un angle de vue bien différent de celui du randonneur.
Une visite guidée postée par Bernard Lacarry le 13 avril 014
Chaque année quand le printemps démarre, il est temps de s’occuper de la capture des isards afin de les étudier et de constater leur état de santé après l’hiver. L’ONCFS réalise depuis plus de vingt ans un suivi des populations (observations, marquage avec pose de colliers) en toutes saisons. Des animaux sont capturés, pesés, mesurés, et badgés avant d’être relâchés. Ils sont ensuite observés. Des séances de capture et d’observation sont ouvertes au public. Le 11 avril dernier, les pièges ont été installés
La réserve d’Orlu se situe en haute Ariège au coeur des Vallées d’Ax. La réserve d’Orlu est située aux confins des Pyrénées ariégeoises et catalanes, dans le département de l’Ariège. Ses 4248 ha incluent toute la partie supérieure de la vallée de la rivière « Oriège », entourée de plusieurs vallons aux flancs escarpés généralement difficiles d’accès. Son altitude est comprise entre 950m et 2765m. Elle abrite une faune et une flore diversifiées et protégées, dont l’isard, l’animal emblématique des Pyrénées que l’on peut facilement observer en se promenant.
Ils étaient plus de 150 participants, adhérents et marcheurs toulousains, à s’être donnés rendez-vous au départ du Donjon du Capitole à 9h30, pour une excursion d’un nouveau genre au coeur de la ville samedi 12 avril. 10 étapes de 10km ponctuées de diverses animations tournées sur la découverte de Toulouse. Une opération de communication et une fête en terres urbaines pour le cinquantième anniversaire du Pyrénées Club dont les adhérents souvent Toulousains cherchent l’évasion du côté des montagnes.
De l’avis des organisateurs et des nombreux participants, cette première édition de la « Rando Urbaine » est un succès et devrait donner lieu à de nouvelles éditions.