25 Août

Gardes et promeneurs ont célébré les 50 ans du Parc National des Pyrénées par une grande randonnée

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Le Parc National des Pyrénées a été créé il y a juste 50 ans. Il est l’un des 10 parcs nationaux français et le troisième à voir le jour en 1967. Pour jeter cet anniversaire le parc a décidé d’organiser une grande randonnée traversant tout le parc d’ouest en est. Nous avons suivi la 4è et la plus haute de ces étapes reliant Cauterets au cirque de Gavarnie.

Les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées e quelques randonneurs privilégiés ont réalisé durant cinq jours de randonnées, d’Urdos en vallée d’Aspe à Saint-Lary en Vallée d’Aure une traversée du territoire du parc à l’occasion des 50 bougies du parc. Ils sont passés de refuge en refuge avec l’idée d’élargir le rayonnement du parc, expliquer leur métier et transmettre leur passion pour la nature et ses merveilles.
A chaque étape des animations étaient organisées : des anciens gardes venus parler leurs missions, les secours en montagne..
Pour le grand public, une grande journée festive est organisée samedi 26 août à Saint-Lary Soulan avec une multitude d’animations autour de la montagne, du terroir et du sport.

Nous avons accompagné cette expérience unique :

A Lercoul dans l’Ariège, les chèvres se chargent de la réouverture paysagère du village

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Depuis deux ans une chèvrerie s’est implantée dans la commune de Lercoul en Ariège. En plus de dynamiser le territoire, les chèvres se chargent de débroussailler gratuitement et de façon naturelle les ronces qui ont envahi les parcelles. Elles contribuent à la réouverture paysagère du village.

La présence des chèvres dans le petit village de Lercoul est une véritable aubaine. La chevrière « La ferme des jardins de Pyrene » installée avec l’appui de la commune produit des savons à base de lait de chèvres. Mais les caprins ont un autre rôle d’importance. Ils débroussaillent les sous-bois et les parcelles qui entourent le village. Une façon de reconquérir le territoire laissé à l’abandon par les hommes où la nature a repris ses droits. Après l’opération de nettoyage, les arbres seront coupés. Le village à flanc de montagne, aujourd’hui cerné par la forêt, pourra à nouveau être visible des habitants de la vallée.

Un échange de bons procédés où l’éleveur et la municipalité se rendent mutuellement service.

Reportage d’Olivier Faissolle et Laurent Winsback :

23 Août

Grand Raid des Pyrénées : ils courent pour faire valoir les droits des filles

©Grand Raid des Pyrénées

©Grand Raid des Pyrénées

11 participants du Grand Raid des Pyrénées vont courir au profit de Plan International. Sept hommes et quatre femmes seront au départ du tour du Néouvielle samedi 26 août avec le dossard solidaire. Leur objectif faire parler du combat pour le droit des filles et récolter des fonds qui serviront à appuyer sur le terrain les actions de l’ONG.

Pour la 10ème édition du Grand Raid des Pyrénées (du 23 au 27 août), 11 coureurs solidaires vont participer au circuit du tour du Néouvielle (40km) pour une bonne cause. Celui de la défense des droits des filles dans le monde soutenus par la fondation Plan International. En parallèle de la course une page internet a été mise en place afin de collecter des fonds. L’objectif est d’atteindre 300 euros pour chaque dossard. Tout le monde est invité à faire un don.

Le Grand raid des Pyrénées c’est 5 jours de courses à travers les paysages de haute montagne des Hautes-Pyrénées. 5000 coureuses et coureurs participent à l’un des 5 circuits.

  • le tour Néouvielle (40km)
  • le tour des lacs (80km)
  • le tour des cirques (120km)
  • l’ultra tour (220km)
  • le Pyrénées Tour trail ( course en 5 étapes, plus de 100km)

 

22 Août

2017 une année faste pour les jeunes gypaètes barbus des Pyrénées

Gypaète barbu adulte ©Bruno Bartemy

Gypaète barbu adulte
©Bruno Berthemy

Cet été 16 gypaètes barbus ont pris leur envol dans les Pyrénées. Une année record comparée aux deux dernières années. Le gypaète barbu reste l’un des rapaces parmi les plus menacés d’Europe. Il est particulièrement sensible au dérangements et à la présence de l’homme qui affecte sa reproduction.

Un bon résultat mis qui reste inférieur au taux de reproduction dans les Alpes

2015 et  2016 ont été de mauvaises années. 9 et 11 jeunes gypaètes avaient réussi à prendre leur envol. En 2017, 16 gypaétons sont nés et ont réussi à prendre leur envol dans les Pyrénées françaises.
Le taux de natalité et de survie des jeunes s’établit à 0,4 jeune par couple seulement dans les Pyrénées contre 0,6 dans les Alpes. Mais le résultat 2017 reste le meilleur de ces 10 dernières années. Espèce extrêmement sensible aux dérangements, la fréquentation accrue des espaces montagnards (survols motorisés, travaux, activités de loisirs…) affecte sa reproduction.

44 couples sont présents sur le versant français des Pyrénées

La reproduction se passe mieux dans les territoires protégés. C’est la cas dans le Parc national des Pyrénées notamment et sur les territoires où des conventions de protection ont été établies.
Bénéficiaire d’un Plan national d’actions piloté par la DREAL Nouvelle-Aquitaine (délégation régionale du Ministère de l’environnement) et coordonné à l’échelle du massif par la LPO (Ligue pour le Protection des Oiseaux).11 couples vivent dans les Pyrénées-Atlantiques, 13 dans les Hautes- Pyrénées, 3 en Haute-Garonne, 9 en Ariège, 2 dans l’Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales, soit 22% de l’effectif total du massif. Cette population nord-pyrénéenne est la plus importante en France en termes d’effectifs, mais elle reste extrêmement fragile.

La population des gypaètes dans les autres massifs montagneux français

Dans les Alpes, 14 couples sont recensés côté français grâce à 30 années d’efforts de réintroduction menés sur l’ensemble de l’Arc Alpin, et renforcent les probabilités d’avenir de cette espèce. En Corse, de 10 couples en 2010, il ne reste que 4 couples qui ne se produisent plus depuis plusieurs années et un renforcement de population est mis en oeuvre actuellement, dernier espoir de ne pas voir s’éteindre cette population insulaire pourtant présente depuis des millénaires. Enfin, un programme de réintroduction est en cours dans le sud du massif central et dans les Préalpes du Vercors et des Baronnies afin de favoriser les échanges génétiques entre la population autochtone des Pyrénées et celle des Alpes.

L’altiport rénové de Peyragudes ravit les pilotes de montagne

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

L’altiport de Peyragudes est unique dans les Pyrénées. D’importants travaux ont permis de rénover la piste. Les pilotes pyrénéens de montagne peuvent à nouveau exercer leur passion. D’autres pilotes suivent un stage pour obtenir l’agrément nécessaire pour atterrir et décoller sur les pistes de montagne.

600 000 euros ont été nécessaires pour refaire le tarmac de la piste d’atterrissage et la rallonger. La structure a été complétée par un hangar qui peut permet de protéger les avions par temps de pluie. L’altiport de Peyragudes peut désormais accueillir des vols privés notamment pendant la saison de ski. Quelques privilégiés arriveront directement en avion aux pieds des pistes.

Une situation unique dans le massif des Pyrénées. En France il n’existe que 5 aéroports d’altitude.

Rencontres à 1580 mètres d’altitude

 

18 Août

Pléthore d’animations à Saint-Lary pour les 50 ans du Parc National des Pyrénées

Vallée de Luz/ Gavarnie © Patrice Hauser / MAXPPP

Vallée de Luz/ Gavarnie
© Patrice Hauser / MAXPPP

Samedi 26 août, la commune de Sant-Lary va fêter en grand le cinquantenaire du Parc national des Pyrénées avec de très nombreuses animations. De la culture à la nature en passant par les produits du terroir, la faune et la flore, la découverte des paysages, l’économie durable, le pastoralisme…Une 40aine d’animations originales s’adressant à tous les publics sont prévues. Prenez date.

Afin de clôturer une longue série d’événements organisés pour les 50 bougies du Parc National des Pyrénées, une grande journée festive et gratuite est prévue pour le grand public samedi 26 août à Saint-Lary en vallée d’Aure. Une occasion unique pour faire connaissance avec l’essence même du parc, son territoire, sa faune, sa flore, les produits de son terroir en tant que zone de montagne. Mais aussi des ateliers et des jeux pour réfléchir à l’avenir, à la protection de l’environnement…

Petits et grands sont invités à tester la balade à dos d’âne ou en vélo électrique, à déguster d’un délicieux smoothie, à rencontrer les éleveurs d’ovins et de bovins, où à découvrir les animaux sauvages sous forme d’atelier, de conférences ou de film notamment le bouquetin récemment réimplanté ou le desman des Pyrénées, un petit-rat trompette endémique des Pyrénées.

Au programme également des food-trucks pour se restaurer, en plus des restaurants sur place et musique rythmée pour finir la journée en rythme avec les groupes Kolinga et Karpatt. La soirée sera animée par des scènes d’improvisation par le Trio d’Impro.

Voir ici l’ensemble du programme de la fête :

17 Août

Ariège : le cheval de Mérens apprécié des centres équestres

Cheval de Merens ©Christian Watier/ MaxPPP

Cheval de Merens
©Christian Watier/ MaxPPP

On l’appelle le prince noir des Pyrénées. Le Mérens, cheval endémique de la haute Ariège a failli disparaître dans les années 70. Mais aujourd’hui on en trouve dans toute l’Europe et il est beaucoup utilisé dans les centres équestres car il est très maniable et docile. Grace à la sélection génétique et à la labellisation ce cheval montagnard a été préservé.

Le Mérens a des qualités, docilité, agilité, souplesse et de la facilité à pratiquer les chemins de montagne, qui le font apprécier des cavaliers. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. L’équidé à la robe noire a bien failli disparaître. Afin de veiller à la conservation de la race, deux journées spéciales sont organisées chaque année afin de sélectionner les meilleurs reproducteurs.

Cette année à Bouan, les plus beaux spécimens ont fait la démonstration de leurs qualités.

Olivier Faissolle et Pascal Dussol se sont rendus sur place pour rencontrer cheveux et éleveurs et assister aux tests :

Ariège : le cheval de Merens est trés apprécié des centres équestres

16 Août

Un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette ©Régis Cothias

Timothé installé dans le Cimgo piloté par François Boissette
©Régis Cothias

Il s’appelle Cimgo. C’est un fauteuil tout terrain adapté aux personnes qui ne peuvent pas marcher. Grâce à cet engin et à son conducteur, Timothé 10 ans qui souffre de myopathie, a pu réaliser l’un de ses rêves, se rendre au sommet du Pic du Midi et en redescendre par le sentier de randonnée.

Une vue imprenable sur les sommets depuis le Pic du Midi de Bigorre. C’est ce dont a pu profiter Timothé. Le jeune garçon ne peut pas marcher car il souffre de myopathie. Après avoir effectué la montée à 2877m par le téléphérique, et passer quelques heures sur la terrasse à admirer sur 360° le panorama sur les Pyrénées, c’est par le sentier de randonnée qu’il est redescendu.

Une descente rendue possible grâce au fauteuil Cimgo, un fauteuil de descente tout terrain sans moyen de propulsion qui rend la montagne accessible à tous. François Laboissette était aux commandes sur le chemin caillouteux de la descente.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont accompagné Timothé dans sa journée mémorable :


Pyrénées : un fauteuil tout terrain qui rend la montagne accessible à tous

14 Août

Quand l’envie de courir en montagne te prend

©EG / France 3 Ocitanie

©EG / France 3 Ocitanie

Tu as envie de te mettre à l’épreuve et le besoin de diversifier tes sensations autres que celles de la rando et ou du footing. On a testé la rando – course à pieds. Direction l’Andorre et un circuit autour du pic et du lac de Montmalus, un itinéraire sans surprise déjà réalisé l’hiver en ski de randonnée. Mais pourquoi ce besoin soudain d’explorer les Pyrénées autrement ?  Début d’explications.

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre) ©EG

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre)
©EG

Tu te dis que les autres y arrivent et ont l’air d’aimer, alors, pourquoi pas toi. L’engouement pour les trails explose à tel point qu’il est « presque » devenu difficile de s’inscrire à une compétition. Alors sans se prendre pour un athlète de haut niveau, et avec un tout petit peu d’entraînement, on ose se lancer. A cette étape, tu ne sais pas encore combien tu vas en baver !

Ne pas oublier d'admirer la vue. ©EG

Ne pas oublier d’admirer la vue.
©EG

Tu te rends vite compte de tes limites physiques. La course en montagne a peu de point commun avec le footing en plaine. Le dénivelé et l’altitude calment tout de suite tes ambitions. Souffle court, cœur au bord de l’implosion et mollets en feu, malgré toute la force de ton mental (quand tu en as), la montagne te met vite au diapason.

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Tu profites du paysage quand tu peux te permettre de ne pas regarder où tu dois poser les pieds. Impossible d’avancer sans regarder le chemin. Pierres, trous, pentes sont autant de pièges pour les chevilles et les genoux. Mais à courir en montagne autant profiter du paysage. Alors débutant ou pas, les pauses s’imposent pour se remplir des beaux paysages et de ses jeux de lumière uniques.

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l'approche des cols et vers les sommets. ©EG

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l’approche des cols et vers les sommets.
©EG

Tu sais que tu vas faire du bien à tes poumons, certes, mais surtout à ta tête. Loin de la circulation, tu peux enfin enlever le casque de tes oreilles pour écouter le vrai bruit de la nature. Et ainsi te reconnecter avec un environnement naturel pur et brut et retrouver un sens à courir et plus encore.

©EG

Moi, contente d’être au sommet mais loin d’être au bout de mes peines. ©EG

Tu vas de surprise en surprise. Chaque sortie est unique, en fonction de la saison, de la météo. Chaque course apporte sa part de nouveauté. Et tu trouveras même la plage de sable fin paradisiaque et l’eau limpide que l’on te fait miroiter dans les catalogues de vacances pour les Caraïbes.

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l'eau glacée. ©EG

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l’eau glacée.
©EG

Tu te sens léger et libre. Au placard les lourdes et rigides chaussures de montagne et le sac de 15kg. Tu pars léger et « court vêtu » pour une course rapide. Et là, tu remercies Kilian Jornet d’avoir révolutionné la façon dont tu peux aborder la montagne.

Si ta première tentative côté plaisir et expérience sportive est réussie. Tu seras volontaire pour renouveler l’expérience tout en restant lucide sur tes ambitions. Car ce qui compte c’est avant tout de courir pour te faire plaisir et non de courir pour courir après… on ne sait quoi.

10 Août

De l’énergie 100% verte produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Comme pour d’autres produits de la consommation courante, les consommateurs s’intéressent aussi à l’origine de l’énergie ainsi qu’à son empreinte carbone. Ainsi, le fournisseur d’électricité Engie propose un abonnement avec l’assurance pour le client de disposer d’une énergie « verte » produite dans des usines hydro-électriques. Une énergie Made in Pyrénées.

L’électricité produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées est une énergie entièrement renouvelable. L’eau des lacs descend des barrages de montagne dans des conduites forcées et arrive à grande vitesse dans des usines qui transforment cette énergie en électricité. Ce mode de production donne la garantie d’une énergie verte.

Désormais les clients peuvent même choisir l’origine de leur énergie. Le fournisseur d’électricité Engie, grâce à sa filiale, la SHEM : Société Hydro-Electrique du Midi, propose un contrat d’abonnement avec de l’électricité uniquement produite dans des centrales hydro-électriques, comme celle d’Eget, dans les Hautes-Pyrénées. L’activité de la centrale est capable d’assurer la consommation électrique d’une ville moyenne comme celle de Tarbes (environ 40 000 habitants). Elle produit 33 mégawatt par heure.

Explications avec Régis Cothias et Julien Lanchas depuis la centrale d’Eget


Dans les Pyrénées, c’est de l’énergie qui eest issue des centrales hydro-electriques