Vous ne le saviez peut-être pas mais quand vous faite du ski au Pic du Midi, vous glissez sur l’une des plus belles destinations ski free ride du Monde.
C’est du moins ce qu’affirme le fameux journaliste anglais Patrick Thorne, le plus grand spécialiste des destinations ski. Dans son livre-guide intitulé « Powder : the greatest ski runs on the planet » il a retenu l’espace free ride du Pic du Midi parmi les 50 plus beaux sites du Monde. Une reconnaissance exceptionnelle, surtout lorsque l’on sait que le journaliste est passé par 80 pays pour faire le tour des 6000 stations de ski répertoriées.
L’espace free ride du Pic du Midi fait parti des espaces prisés par les amateurs de glisse pure. La descente s’effectue sur une pente non balisée et non sécurisée. Elle s’adresse donc a des skieurs expérimentés, équipés et connaisseurs de la haute montagne en hiver.
Sur la partie Est de la chaîne (Pyrénées-Orientales et l’Andorre), il n’y a pratiquement pas de neige en versants sud en dessous de 2400m, et les premières traces de neige se trouvent au delà de 2200 à 2300m en versants nord. Les quelques plages de neige restantes sont souvent glacées le matin et molles et fondantes dans l’après-midi. Sur les versants nord la neige est coulante mais en quantité insuffisante pour qu’il y ait un risque d’avalanche.
Plus au centre, vers l’Ariège et la Haute-Garonne. L’enneigement est très faible. On rencontre les premières traces de neige à partir de 2200 à 2300 m. L’enneigement devient continu vers 2500 m sur les pentes les plus ombragées. On trouve 15cm à partir de 2600m et jusqu’à 30cm au-dessus de 2800m.
Plus à l’ouest sur les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées Atlantiques. Quelques traces de neige sont visibles au dessus de 1800/2000 m en versants nord. Il ne reste plus rien des chutes de début novembre sur les pentes sud et cela jusqu’à haute altitude. L’enneigement est continu à partir de 2400 m avec 5 à 10 cm de hauteur. Seuls les hauts sommets de la crête frontière restent skiables au dessus de 2100/2300m.
La qualité de la neige est médiocre. Elle s’apparente à de la neige de printemps sauf à haute altitude (au dessus de 2600 m) où elle est plus seiche et plus dure.
A quand les prochaines chutes ?
Le ciel sera chargé pour les 3 prochains jours mais n’apportera que de faibles chutes de neige et seulement au dessus de 2400m mardi, 2100m mercredi, donnant 1 à 5 cm pas plus au total, localement un peu plus en crête frontière. Le manteau neigeux va donc rester bien faible. Le temps va rester humide mais très doux jusqu’à jeudi puis les conditions deviendront plus hivernales.
Et pour le ski ?
Impossible également de produire de la neige artificielle. Le flux de sud apporte une trop grande douceur qui rend inefficace les canons à neige. Au sol, on ne trouve que pelouse desséchée. Comme ici à la Mongie et au col du Tourmalet Photos : Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées
Si depuis deux ans, l’enneigement est suffisant pour ouvrir dès la fin novembre, il n’est pas exceptionnel que l’arrivée en masse de la neige arrive plus tard dans la saison sur la chaîne des Pyrénées. Les professionnels du ski croisent les doigts pour que froid et neige arrivent vite, avant le week-end de l’Immaculada, une fête espagnole qui amène une manne de skieurs ibériques sur les pistes des stations françaises.
Le Parc Naturel des Pyrénées ariégeoises vient de mettre en ligne un petit film sur la réintroduction des bouquetins dans les Pyrénées. Deux lieux, le pont d’Espagne dans les Hautes-Pyrénées et Ustou dans l’Ariège ont été les points de départ des lâchers. Dans ce film institutionnel, proposé par le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises, vous retrouverez les moments forts ainsi que les principales étapes qui ont abouti à la réintroduction côté français de bouquetins espagnols. Observez-les bien vous aurez certainement l’occasion d’en rencontrer au cours de vos promenades.
4 minutes et 47 secondes de pur bonheur. Les Pyrénées entre Louvié-Juzon jusqu’à la station de ski de Gourette dans les Pyrénées Atlantiques offrent un splendide spectacle. La blancheur de la neige uniquement sur les plus hauts sommets crée le contraste avec les étages plus bas aux couleurs de l’automne.
Le film a été tourné depuis un paramoteur à une altitude maximale de 3440 m. Et le vol a duré 1h24, à une vitesse max de 96 km/h avec le vent dans le dos.
L’équipe de Skyrider64, propose des vidéos de ses vols au dessus des Pyrénées dans une série appelée « Du Pic du Midi à l’Océan ». Dernièrement, nous vous proposions les images tournées au dessus du Pic du Midi de Bigorre.
Alors, cliquez sur play. Cela vaut le coup d’oeil.
La tentation était trop forte, alors ils l’ont fait. Une première descente, des premières traces dans le désert blanc qu’il aura fallu gagner en montant avec les peaux de phoque sous les skis. Mais quelle récompense, neige fraîche et vierge, temps splendide pour les premières sensations de la saison.
Pour rappel, les domaines skiables ne sont pas encore ouverts.
Comme chaque année « Montagne en scène », le festival du film de montagne affiche une programmation de films d’aventures montagnardes extraordinaires et des images spectaculaires. Ce jeudi 20 novembre, la tournée fait une halte à Toulouse. Mais la mauvaise nouvelle c’est qu’il n’y a plus une place de disponible.
Aussi, il faudra se contenter du teaser dans lequel on a un tout petit aperçu des 5 films qui seront projetés dans la soirée, parmi lesquels celui de Dejame Vivir avec Kilian Jornet, « Beyond good and evil » de Bertrand Delapierre (alpinisme) et « Mission Steeps » avec le snowboarder pyrénéen Xavier Delerue toujours à la recherche des pentes les plus raides.
C’est parti pour le teaser, attention les yeux et le coeur :
Le festival de la montagne « Pyrénicimes » poursuit son chemin à Pibrac, prés de Toulouse du 27 novembre au 29 novembre 2014. Une occasion supplémentaire est ainsi donnée à tous les amoureux des Pyrénées, à tous les curieux qui aiment le partage de pouvoir voir et échanger avec des personnalités qui incarnent et vivent de près le relief.
Comme chaque année, le festival est tourné vers le plaisir ou plutôt les plaisirs de la montagne. Situé à une quinzaine de kilomètres de Toulouse, Pyrénicimes attire un public citadin qui a besoin de grand air et d’espace mais aussi toute une catégorie de gens passionnés par les cimes. Cette 6ème édition annonce un programme alléchant avec démonstrations de highline, ciné-débats, expositions et rencontres avec des montagnards passionnés sous le haut patronage du pyrénéen aurois Polo De le Rue, parrain de cette édition 2014.
Trois jours de plaisir à Pibrac autour de la montagne
Comme chaque année, les organisateurs ont soigné, l’entrée en matière. Dès le jeudi soir, c’est par un repas composé de spécialités montagnardes et animé par les conteurs occitans Célestin et Emile que débutera le festival. Puis on rentrera dans le vif du sujet avec les projections de films. Parmi les moments forts, il faudra retenir la projection du film « De fil en aiguille » de Laurent Triay, « Rockin’Cuba » de Vladimir Cellier, « Alone On the River » de Stéphane Pion vendredi 28 novembre et « Zembrocal » de Pietro Porro, »On a marché sur l’Everest » de François Daminalo, le feuilleton de France 3 Midi-Pyrénées « Voyage sur les 212 » de Romain Da Fonseca, et le documentaire « Orbayu » de la TSR, samedi 29 novembre.
Samedi, c’est toute la journée que Pibrac sentira les Pyrénées. Dès le matin avec le marché montagnard et les démonstrations de fabrication de gâteau à la broche par la confrérie d’Arreau, des démonstrations de chiens de bergers, des exhibitions de jumpline par le slacker Lucas Caussade et de highline au sommet de la basilique Saint-Germaine par le Team Pyrénaline, une première mondiale et enfin la descente en rappel de la Basilique Saint-Germaine par Pibrac Randonnée Montagne.
Côté conférence, Paul Henry De Le rue viendra partager avec son public son expérience Olympique.
Les rues de Pibrac verront également la présence de personnalités, notamment la grimpeuse suisse Nina Caprez, le kayakiste Mathieu Coldobella, les alpinistes François Damilano et Vanessa François, les grimpeurs Caroline Ciavaldini et James Pearson, l’alpiniste Romain Da Fonseca, le skieur de l’extrême Andreas Fransson et des réalisateurs et photographes spécialisés dans la réalisation d’œuvres sur la montagne.
La neige est revenue en force recouvrant pour le plus grand plaisir des skieurs les pistes de ski des stations pyrénéennes. Voici ce lundi 17 novembre les premières images qui circulent sur les réseaux sociaux.
De bien jolies images aériennes qui ont été tournées lors d’un vol en paramoteur d’1h40 au-dessus des sommets dont le Pic de Midi de Bigorre (identifiable grâce à son observatoire). Ce qui est frappant c’est le contraste entre les sommets plutôt blancs et les étages inférieurs qui ont revêtu les couleurs hivernales et qui attendent les flocons. Le point de vue est grandiose. On peut également se rendre compte de l’état d’enneigement. Mi-novembre, les montagnes ne semblent pas encore prêtes à accueillir les premiers skieurs. Alors que les premières stations ont annoncé des ouvertures pour le 29 novembre. Ce n’est visiblement « pas gagné ».
Au pied des aiguilles d’Ansabère, les falaises de calcaire et les pâturages se côtoient pour offrir un paysage unique et facilement reconnaissable. Cette partie du massif des Pyrénées Atlantiques et le cirque du même nom font partie des destinations favorites des randonneurs. L’été, les vaches bien installées proposent à leur insu des concerts de sonnailles inoubliables.
