08 Oct

Il se filme en caméra embarquée avant de faire un saut pendulaire de 30m dans les Pyrénées Catalanes

Capture d'écran

Capture d’écran

Si vous êtes sujet au vertige, mieux vaut éviter de regarder cette vidéo. Equipé de deux caméras embarquées, et à 30 mètres au-dessus du sol un jeune homme s’élance dans le vide, bien assuré par des câbles, dans le parc de tyroliennes des pyrénées catalanes Tyrovol. Attention si voir ces images vous donne des fourmis dans les jambes c’est normal !

Tyrovol est l’un des plus grands parcs de tyroliennes des Pyrénées. Un jeune homme s’est filmé pendant les quelques minutes où il se positionne à l’endroit d’où il veut s’élancer à quelques trente mètres au-dessus du sol. Deux caméras embarquées permettent de vivre le saut comme si on y était. Rien de dangereux toutefois, puisqu’il est accroché par des câbles. Mais à coup sûr une bonne montée d’adrénaline, essentiellement avant de sauter.

Ici, on ne parle pas de record, comme pour les équipes de Pyrénaline, mais juste de sauts pour s’amuser et avoir des sensations fortes. Après la vidéo, peut-être serez-vous tenté d’essayer ?

06 Oct

[Diaporama] Une brèche contre le cancer : opération réussie

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose ©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose
©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Malgré des conditions météorologiques peu engageantes, le ruban rose d’octobre rose a bien été installé en travers de la Brèche de Roland. Dimanche 4 octobre, pendant plus d’une heure, le ruban, symbole de la lutte contre le cancer du sein, a apporté une touche de couleur vive au décor somptueux de la brèche. Une image étonnante mais hautement symbolique et esthétique.

Prévue initialement le 3 et décalé le 4 octobre, en raisons du mauvais temps, le ruban rose d’octobre rose, a finalement pu être installé entre les deux parois de la Brèche de Roland. Ce défi a été accompli grâce aux compétences et au dévouement de nombreux volontaires. Le public courageux qui a accompagné la mise en place a pu admirer le spectacle insolite et rare dans les trouées du brouillard. Puis, se réchauffer autour d’une collation au refuge des Sarradets.

Vous n’y étiez pas, voici en quelques clichés le beau spectacle de la Brèche de Roland parée d’un ruban rose :

29 Sep

Bouquetins du Parc national des Pyrénées : 4 de plus et ce n’est pas fini !

Lâcher du 25 mai au Pont d'Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Lâcher du 25 mai au Pont d’Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Samedi 26 septembre 4 femelles bouquetins arrivées d’Espagne ont été lâchées au Clôt au-dessus de Cauterets sous les yeux ébahis de leurs parrains et marraines. Les animaux ont rejoint en quelques secondes les barrières rocheuses et plus haut leurs congénères.

Le 26 septembre au Clôt, près de Cauterets (Hautes-Pyrénées)

Il s’agissait du 7ème lâcher de bouquetins ibériques dans cette partie des Pyrénées au coeur du Parc National. Une dizaine d’animaux était attendue en provenance d’Espagne, mais ils ne se sont pas laissés capturer dans un premier temps. Ce sont donc 4 animaux au lieu de 10 qui sont arrivés en provenance de la sierra de Guadarrama.

Quatre femelles et quatre mâles devraient arriver d’ici la fin du mois d’octobre. La population devrait alors atteindre 60 individus.

L’achat de ces nouveaux animaux a été financé par les généreux donateurs. Il étaient plus de quatre-vingt à avoir assister à la remise en liberté de leur bouquetin.
L’opération de financement participatif se poursuit. Chaque donateur peut défiscaliser en partie le montant de son don. L’argent récolté permet d’acheter des bouquetins qui une fois capturés en Espagne sont réintroduits dans le Parc national des Pyrénées.

Avant que la population ne soit considérée comme viable, il faudra d’autres animaux. En effet, le seuil de viabilité de la population est estimé à 200 individus.

En savoir plus sur le bouquetin des Pyrénées.

28 Sep

Travaux spectaculaires pour l’installation d’un nouveau télésiège à Luchon-Superbagnères

Le super puma d'Heliswiss en charge du transport des pylônes et des pièces les plus lourdes

Le super puma d’Heliswiss en charge du transport des pylônes et des pièces les plus lourdes ©Luchon-Superbagnères

Les stations préparent activement la saison de ski. Cette année Luchon-Superbagnères (Haute-Garonne) se dote d’un nouveau télésiège. Les pylônes et les pièces les plus lourdes sont héliportées. Une opération dangereuse et spectaculaire réservée à des spécialistes.

Installation des Pylônes ©Luchon-Superbagnères

Installation des Pylônes
©Luchon-Superbagnères

Les conditions météo étaient optimales ce vendredi 25 septembre. L’héliportage des pièces du nouveau télésiège 6 places de la station de ski Luchon-Superbagnères a pu être réalisé. Ce ne sont pas moins de 27 pylônes à implanter sur 3.5 km dans une noria d’aller-retour de l’hélicoptère Puma entre la vallée et la piste de ski.
L’opération est dangereuse et exige coordination et précision entre le pilote et les techniciens au sol.

Le nouveau télésiège « le Céciré express » permettra aux skieurs de se rendre au point le plus haut de la station (2200 m) en seulement 8 minutes. Au total, 8 millions d’euros pour ses travaux auxquels s’ajoutent la rénovation d’une autre télésiège. La station se donne un coup de neuf avant le début de la saison qui devrait démarrer si les conditions d’enneigement le permettent le 5 décembre.

VIDEO / Thierry Sentous et Eric Foissac se sont rendus sur place :

Pour voir d’autres photos, la page Facebook Luchon-Superbagnères

La « lune de sang » vue des Pyrénées

Dans la nuit de samedi à dimanche une éclipse lunaire associée au phénomène de super lune s’est déroulée sous les yeux d’un public de passionnés qui se sont levés en plein milieu de la nuit pour observer ce double événement conjoint qui ne se reproduira qu’en 2033.

Voici glanés sur les réseaux sociaux quelques clichés magnifiques de la lune de sang vue des Pyrénées:

Lire aussi >>> Près de Toulouse, les passionnés d’astronomie ont veillé pour admirer la lune

>>> Trois choses à savoir sur l’éclipse « super lune » du 28 septembre

23 Sep

Vidéo : descente du canyon du Sciala dans les Pyrénées-Atlantiques

Descente du canyon du Siala ©Capture écran

Descente du canyon du Siala ©Capture écran

En septembre, il est encore possible de pratiquer le canyoning. Mais attention, les conditions sont parfois plus difficiles et dangereuses. La descente du canyon du Sciala réalisée le 20 septembre dernier le montre. La quantité et la puissance de l’eau sont impressionnantes, et donc la descente par les sportifs beaucoup plus technique.

Superbe canyon situé près d’Eaux Bonnes dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa descente dure environ 3 heures dans un enchaînement de cascades et de ressauts assez encaissés. Dans la partie médiane du canyon, présence d’un siphon peu visible et dangereux dans l’enchaînement de 3 ressauts (ressaut 13m). Il est possible de sortir au niveau des 2 ponts de singe de la via ferrata.
Le canyon se déroule en 3 parties : la première encaissée puis élargissement jusqu’à la via ferrate suivi d’un dernier encaissement. Le canyon s’élargit quelques mètres avant la sortie.

S’engager dans le canyon du Sciala est dangereux. L’activité est engagée et une bonne maîtrise des techniques de cordes et les mains-courantes est indispensable. Il s’agit d’un canyon aquatique. Un siphon dangereux est à signaler. D’autant plus risqué lorsque le débit augmente. La pratique du canyoning peut être encadrée par des professionnels. Avant tout départ, il faut s’assurer des conditions de débit de l’eau, être en bonne condition physique et avoir l’équipement adéquat.

22 Sep

Le pic du Taillon, un 3000 parmi les plus abordables de la chaîne des Pyrénées

Le pic du Taillon depuis le col des tentes (au dessus de Gavranie) ©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Le pic du Taillon depuis le col des tentes (au dessus de Gavranie)
©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Voici (presque) venu l’automne, l’une des périodes de l’année où randonner en montagne est certainement le plus agréable. Un ciel pur, des couleurs contrastées, un relief lavé sans parler de la météo très souvent clémente et des paysages (presque) vierges. Dimanche 20 septembre, la brèche de Roland et le Pic du Taillon nous tendaient les bras.

Chaussures aux pieds, bâtons et sacs à dos, nous voilà partis pour quelques heures de crapahutes tant rêvées la semaine depuis les bureaux. Monter au sommet du Pic du Taillon, se fait en plusieurs étapes. Un parcours idéal dans le Parc National des Pyrénées qui peut s’adapter au niveau de chaque randonneur.

  • du col des tentes au refuge des Sarradets. Une belle montée sur un relief varié, avec le passage de la cascade qui nécessite un peu de concentration sans qu’il y ait pour autant de difficulté si le sol n’est pas gelé. Il suffit donc de regarder où l’on met les pieds pour éviter de se tremper.
  • du refuge des Sarradets à la Brèche de Roland. Une petite pause dans la grimpette. Casse croûte en compagnie de marmottes, quasiment apprivoisées. Elles viennent réclamer leur dû quitte à finir obèses. La brèche de Roland est à portée de main, bien en vue. Il ne reste plus de 45 minutes d’efforts pour atteindre ce lieu emblématique des Pyrénées. Depuis le parking du col des tentes, environ 600m de dénivelé sont à grimper.
  • de la brèche de Roland au Pic du Taillon, 300 mètres de dénivelés supplémentaires à flanc de paroi et en crête jusqu’au sommet 3144m. Une vue à 360° à couper le souffle sur le Vignemale, le massif du Néouvielle, le canyon d’Ordesa, le Mont Perdu…A ne pas rater s’il vous reste un peu de jus.

Rien ne vaut quelques photos pour mieux se rendre compte de ce qu’il ne faut pas rater :

18 Sep

Vidéo : le gypaète barbu blessé puis soigné a retrouvé la liberté

Le gypaète barbu retrouve sa liberté © Grégoire Trunet/ Hegalaldia

Le gypaète barbu retrouve sa liberté © Grégoire Trunet/ Hegalaldia

Récupéré en avril 2015 par les gardes moniteurs du Parc national des Pyrénées, de nuit, sur une vire rocheuse en vallée d’Aspe, le gypaète barbu a été soigné par l’association Hegalaldia. Cinq mois de soins intensifs, deux opérations ont été nécessaires pour rétablir sa patte et son blanc et enlever deux plombs qui l’empoisonnaient. Le 15 septembre, le rapace a retrouvé la vie sauvage en vallée d’Aspe (64), soigné et équipé d’un GPS qui permettra aux soigneurs de l’équipe Hegalaldia de suivre sa convalescence.

Le rapace avait été retrouvé perché sur une vire rocheuse. Son sauvetage avait été réalisé par les gardes du parc national au prix de nombreux efforts et de plusieurs tentatives.
L’oiseau a été suivi et c’est finalement dans la vallée d’Aspe qu’il avait pu être capturé pendant la nuit. L’oiseau avait a été aussitôt transféré au centre de soins spécialisés d’Hegalaldia.

Voir le dossier sur le gypaéte barbu dans les Pyrénées.

 

15 Sep

Au Grand Tourmalet, on protège le lézard de Bonnal

Lézard de Bonnal ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Lézard de Bonnal
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Les travaux de la piste « panoramic » sont suspendus au Grand Tourmalet. Le lézard de Bonnal, un reptile pyrénéen et protégé, est installé sur les pentes de la future piste de ski. Avant d’y envoyer les pelleteuses, les spécimens sont capturés et déplacés quelques mètres plus loin.

Les skieurs devront attendre au moins une année supplémentaire avant de pouvoir profiter de la nouvelle piste « panoramic » du Grand Tourmalet. Le responsable de ce retard est le lézard de Bonnal, un petit reptile à la robe verte qui vit sur les pentes herbeuses du domaine skiable. Cette espèce est unique et elle vit dans les Pyrénées. Sous la pression des écologistes, les gestionnaires de la station ont préféré reporter le traçage de la piste.

Et en attendant, les spécimens sont  collectés et déplacés quelques mètres plus loin. Notre équipe Régis Cothias et Marc Lasbarrère étaient sur place pour assister à la capture. Diaporama.

Et reportage :