Les vacances scolaires d’hiver sont terminées. C’est le temps de la basse saison pour les stations de ski. Afin de ne pas casser la dynamique de l’activité les domaines skiables sont maintenus ouverts entre les week-end. Une gestion à l’économie est mise en place. Exemple à Luz-Ardiden dans les Hautes-Pyrénées.
Haute-saison rime pour les stations de sports d’hiver avec vacances scolaires. Elles se sont achevées, il y a quelques jours avec les skieurs de la zone C. C’est le début de la basse saison jusqu’à la fermeture des pistes. Le plus gros de la fréquentation est donc derrière. Pour autant, la saison de ski n’est pas complètement terminée. Les domaines skiables sont maintenus ouverts en semaine, car le week-end, les skieurs affluent.
Personnels, damage, gestion des remontées mécaniques sont les principaux postes de dépenses d’une station. A Luz-Ardiden, une journée en haute saison revient à 20 000€ en moyenne alors qu’une journée en basse saison à 12 000€. Pour générer des économies, on fait moins tourner les dameuses, deux remontées mécaniques sont fermées, on ne produit plus de neige artificielle. Et le skieur s’y retrouve avec un prix du forfait à la baisse.
Explications avec le reportage d’Amélie Poisson et Jean-Yves Bascands :
Comment les stations de ski des Pyrénées s’organisent en basse saison ?