Pour faire des économies de fonctionnement, le Parc national des Pyrénées, établissement public financé essentiellement par l’Etat, vend cinq logements de fonction autrefois destinés à ses gardiens, des maisons aujourd’hui inoccupées et délabrées.
« Nous avons décidé de réduire notre poste immobilier, le deuxième poste de dépenses après celui du personnel, en nous séparant de logements totalement vacants et vétustes datant des années 1970 », a indiqué à l’AFP Gilles Perron, directeur du Parc.
- Une « maison de garde » à Gèdre (Hautes-Pyrénées) et
- deux autres en vallée d’Aspe à Etsaut (Pyrénées-Atlantiques), d’une surface totale d’environ 900 m2, ont été vendues cet été pour 270.000 euros, un prix fixé par les Domaines.
- Deux autres maisons situées à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) et
- à Laruns (Pyrénées-Atlantiques), beaucoup plus grandes (690 m2 et 610 m2), vont être mises en vente courant 2016.
« Ces cinq ventes devraient nous permettre de réaliser une économie de fonctionnement de 90.000 euros par an », souligne M. Perron, qui n’en prévoit pas d’autres.
Les crédits alloués au Parc national ont baissé de 10% entre 2010 et 2015 et son personnel est passé de 86 à 74 personnes. D’une superficie de 50.000 ha, à cheval sur les Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques le long de la frontière espagnole, le Parc national a été créé en 1967 et son siège est situé à Tarbes.
AFP