Nicolas Dupont-Aignan entouré de quelques-uns des candidats en Bourgogne Franche-Comté (©f3fc)
Debout la France, née d’une scission avec l’UMP en 2008, est un des seuls partis politiques à présenter des listes dans l’ensemble des régions de France. Son président, Nicolas Dupont-Aignan, est lui-même candidat en Île-de-France, où les sondages le situent entre 5% et 8% des suffrages. En Bourgogne Franche-Comté, le député de l’Essonne fait confiance à un jeune de 24 ans, Maxime Thiébaut. Ce juriste des collectivités locales aura la lourde tâche de tirer une liste qui tente de rejeter les partis de gouvernement tout en se distinguant du Front national.
« Ni système, ni extrêmes ». C’est le slogan de Debout la France. Le parti de Nicolas Dupont-Aignan renvoie, comme le FN, PS et LR dos à dos. Mais il assure que contrairement au FN, ses solutions sont réalistes.
Avant même les attentats du 13 novembre, DLF prônait dans ses tracts pour les régionales plus de sécurité et moins d’immigration, bien que ces deux problématiques soient éloignées des compétences premières des conseils régionaux.
Lors de son passage éclair en Franche-Comté en fin de semaine dernière, Nicolas Dupont-Aignan a d’ailleurs rendu visite… aux gendarmes !
A l’image de leur chef de file régional, Maxime Thiébaut, les candidats de Debout la France revendiquent l’héritage gaulliste et se trouvent des affinités avec Charles Pasqua, Philippe Séguin, Philippe De Villiers ou encore Jean-Pierre Chevènement.
Absent aux dernières régionales de 2010, Debout la France a obtenu moins de 4,5% des suffrages bourguignons et franc-comtois aux européennes l’an passé.
Le parti espère faire beaucoup mieux cette fois-ci, et prendre date, pour la prochaine présidentielle, en 2017… En 2012, Nicolas Dupont-Aignan n’avait recueilli que 1,8% des suffrages.
En Bourgogne Franche-Comté, un sondage BVA pour la presse régionale créditait la liste de Maxime Thiébaut de 3% des intentions de vote le 23 octobre dernier.
Reportage de Jérémy Chevreuil et Jean-Marie Baverel
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