Ce sera l’une des premières tâches de l’assemblée élue les 6 et 13 décembre prochains. Le nouveau conseil régional devra choisir le nom de la nouvelle région, née de la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté. Pas primordial (quoique), mais symbolique (certainement). Pour l’instant, beaucoup se contentent de la solution la plus rapide et la plus efficace: accoler les deux noms, Bourgogne Franche-Comté, abrégé en BFC, et le tour est joué… Peut-être pas aussi simple.
Pour l’instant, le sigle BFC semble avoir pas mal d’avance sur ses concurrents, ce que confirme le sondage de francetvinfo sur la question. Même François Sauvadet, qui a exprimé des réserves sur le sujet (lire ici), a choisi rassemblementbfc.fr pour nom de site de campagne.
Géographiquement et historiquement, la Burgondie ou la Grande Bourgogne pourraient convenir, mais le risque de braquer les Francs-Comtois est grand.
Pour Joël Gayet, fondateur de la chaire de marketing territorial à l’université d’Aix-Marseille, le nom des futures grandes régions doit être indissociable du projet. L’universitaire estime d’ailleurs à l’AFP que « si vous faites une étude de perception internationale, Franche-Comté est quatre fois moins puissant que Jura. Donc il faudrait appeler la
région Bourgogne-Jura, pas Bourgogne-Franche-Comté », développe-t-il.
Il est vrai que la communication touristique régionale s’appuie déjà sur le moteur jurassien avec la marque « Montagnes du Jura »…
Un beau casse-tête en perspective donc pour les futurs élus. Car les candidats font aujourd’hui campagne pour diriger des entités qui n’ont, officiellement, pas encore de nom.
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