08 Fév

Pour la droite, il n’y a « aucune compétence économique ou fiscale » sur la liste de Jean-Louis Fousseret

Philippe Gonon, Jacques Grosperrin et Odile Faivre-Petitjean (©f3fc)

Philippe Gonon, Jacques Grosperrin et Odile Faivre-Petitjean (©f3fc)

La publication hier de la liste de Jacques Grosperrin avait suscité les critiques de Jean-Louis Fousseret. Et aujourd’hui devinez quoi? La publication de la liste du maire sortant suscite à son tour les critiques du camp d’en face. « Nous nous sentons redevables et lui rendons sans tarder la politesse », explique la MoDem Odile Faivre-Petitjean dans un communiqué. Après les accusations de « sexisme » de la gauche, c’est donc la femme du trio de droite (qu’elle compose avec l’UMP Jacques Grosperrin et l’UDI Philippe Gonon) qui répond. Pas un hasard.

Odile Faivre-Petitjean note par exemple que « le secteur privé représente 44% de nos colistiers contre 16% du côté du maire sortant » ou que « la société civile représente plus du tiers de notre liste contre seulement 16% pour la liste sortante. »

« Je suis fière de notre « amateurisme » qui fait fi des commentaires odieux de nos « si grands » professionnels de la politique locale, finalement très présents sur la liste du Maire sortant », conclut la conseillère municipale d’opposition.

Le communiqué d’Odile Faivre-Petitjean

« Fâché sans doute que nous puissions annoncer notre liste d’Union plus rapidement, puisque
stable depuis longtemps, M le Maire sortant s’est cru obligé de commenter notre liste.
 
Nous nous sentons donc redevables et lui rendons sans tarder la politesse.
 
Mes amis de l’Union, Jacques Grosperrin et Philippe Gonon m’ont proposé de faire cette réponse
puisque finalement, M le Maire sortant souhaitait stigmatiser la place des femmes dans notre liste.
Je cite : « … pour avoir réservé aux femmes les places d’adjoints à des fonctions bien féminines :
la santé ou la famille… ». Les femmes aux foyers ou qui exercent des professions liées à la santé
apprécieront…
 
En premier lieu, je remarque que la liste annoncée n’est finalement pas celle que nous avions eu
le loisir d’avoir en avant-première il y a quelques semaines… Des compromis difficiles, des
scissions, des désistements, des renvois, des rattrapages, des arrestations… Affaire courante en
politique politicienne donc….
 
En termes d’analyse, je remercie M. le Maire sortant de nous démontrer que, loin d’un
affrontement idéologique, nous sommes bien dans la confrontation de deux modèles de pensées
différents pour l’avenir de Besançon.
 
Nous avons choisi de faire la part belle à l’ouverture :
La société civile représente plus du tiers de notre liste contre seulement 16% pour la liste
sortante. C’est le choix de la compétence que nous avons fait en ouvrant des postes
d’adjoints aux compétences reconnues au sein de la société civile.

  • Le secteur privé représente 44% de nos colistiers contre 16% du côté du maire sortant.
  • Les cumulards de la politique sont au nombre de 8 pour la liste du Maire sortant : 4 élus d’autres collectivités et 4 collaborateurs politiques. Aucun pour notre part.
  • Aucune mère au foyer pour le Maire sortant. Aucun commentaire.  
  • Aucune compétence économique ou fiscale chez le Maire sortant
  • Enfin le maire sortant est un retraité alors que Jacques Grosperrin est actif, professeur agrégé, enseignant les sciences de l’éducation à l’université de Besançon.  

En termes d’ouverture enfin, Jacques Grosperrin a choisi de créer une répartition équilibrée afin
de pouvoir donner du poids à chacun dans l’Union : 42% UMP, 24% UDI + MoDem et 34%
Société civile. 51% PS pour la liste du Maire sortant.
 
Aucun commentaire donc… Ou plutôt si, je suis fière de notre « amateurisme » qui fait fi des
commentaires odieux de nos « si grands » professionnels de la politique locale, finalement très
présents sur la liste du Maire sortant. »

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