Dilili, l’héroïne du dernier film de Michel Ocelot, devient messagère de l’UNICEF pour défendre le droit des filles.
A la veille de la journée internationale de la fille et à l’occasion de la sortie du nouveau film de Michel Ocelot « Dilili à Paris », le 10 octobre, la jeune héroïne devient messagère de l’UNICEF. La petite kanake prend la parole pour revendiquer au nom de toutes les petites filles le pouvoir s’épanouir librement et en paix : « Nous, les filles, avons le droit de grandir, de découvrir le monde et d’étudier en sécurité. La curiosité des filles ne doit connaître aucune limite. Avec l’UNICEF donnons aux filles le pouvoir d’inventer l’avenir. Nous délivrerons toutes les filles pour qu’elles puissent vivre leur enfance », promet-elle. Un vrai plaidoyer pour soutenir l’UNICEF contre les mariages précoces et pour le droit des filles à l’éducation.
Michel Ocelot qui a fait ses études à l’école des Beaux-Arts d’Angers, a souhaité aborder le sujet de la maltraitance des femmes dans son film et engager son héroïne aux côtés de l’UNICEF, pour aider les filles et les femmes à inventer leur avenir.
L’auteur de « Kirikou » ou de « Azur et Asmar » explique : « On a le choix entre deux cultures : une société ouverte où les hommes et les femmes se développent ensemble et apportent leur pierre à l’édifice, et une société fermée où la moitié de la population piétine l’autre. Sur ce sujet de la maltraitance des femmes, j’ai franchement réduit tout ce que j’avais prévu, pour que mon film reste un conte pour tous, mais sans éviter un moment dur »
►Avant-première de « Dilili à Paris » au cinéma le Grand Palace de Saumur, dimanche 7 octobre à 14h30, une séance exceptionnelle en présence du réalisateur.