La construction du téléphérique Skyvall qui va relier le village de Loudenvielle à la station de ski de Peyragudes est en cours. Les énormes pylônes ont été hélitreuillés et leur montage se fait. Le travail des pilotes et des techniciens exigent une extrême précision. Nous étions sur place pour suivre ces opérations toujours spectaculaires.
Vendredi 10 et samedi 11 mai, en vallée du Louron dans les Hautes-Pyrénées, le balai de l’hélicoptère Super Puma d’Airtelis était captivant. La construction du télésiège qui permettra à terme de faire de Peyragudes une station 4 saison est en cours comme prévu ce printemps. La tâche est impressionnante. Car la structure compte 23 pylônes dont 21 à transporter par l’hélicoptère. Et pour chacun d’entre eux 5 rotations de l’hélicoptère pour transporter les énormes tubes et les éléments tubes, marches-pieds, potences, balanciers, poulies et autres nécessaires.
Ce sont 60 personnes (helpeurs et monteurs) qui sont mobilisées pour assembler cet énorme mécano. Le Skyvall, c’est son nom, devrait être achevé cet été. Il grimpera en quelques minutes les 700m de dénivelé sur les 3000 m de distance séparant la vallée de la station.
Le coût total de sa construction est de 10 millions d’euros.
Une nouvelle télécabine est en construction pour relier le village de Loudenvielle (Hautes-Pyrénées) à la station de ski de Peyragudes. En plus de permettre aux skieurs de loger dans le village et rejoindre la station, l’investissement doit permettre à la station de développer une activité 4 saisons. Une nécessité à l’heure du réchauffement climatique.
Dans les Pyrénées, le réchauffement climatique est une menace pour l’activité hivernale. Les chutes de neige sont attendues pour engager la prochaine saison hivernale et l’ouverture des domaines skiables prévue début décembre. Des stations à l’équilibre économique fragile avec en plus des craintes sur l’enneigement dans les années à venir en raison du changement climatique. A Peyragudes, on poursuit les investissements dans l’idée de développer des activités estivales. La télécabine entre la station de ski et le village de Loudenvielle dans la vallée engage un investissement de 10 millions d’euros.
Les travaux préparatoires ont été engagés. Il se limitent pour le moment à déboiser la trajectoire de la future télécabine. L’essentiel du chantier : construction des gares, installation des pylônes est prévu au printemps prochain. La télécabine doit être opérationnelle pour l’été 2019 et permettra de réduire l’emprise des parkings toujours difficile à construire en montagne.
Une mise en place que sont allés filmer Régis Cothias et Sarah Kamara :
Le pass Pyrénées2Vallées c’est le nouvel outil de l’Office Communautaire Aure Louron à destination des vacanciers . Ce pass à pour vocation de faciliter la vie des touristes séjournant dans les vallées voisines du Louron et d’Aure. C’est un moyen de paiement qui permet de profiter de bons plans. Une première dans les Pyrénées françaises mise en route pour l’été.
Des réductions, des lots à gagner en plus d’être une carte sécurisée de paiement. C’est la promesse faite par ce nouveau pass proposée aux touristes en visite dans les vallées pyrénéennes d’Aure et du Louron (65). Après une version hivernale, le pass a été décliné a version estivale.
La formule permet notamment de profiter des offres promotionnelles sur plus de 65 activités, commerçants ou restaurateurs. Desoffres exclusives destinées aux détenteurs du passou des remises immédiates de 10% à 15%.
Après avoir créditer sa carte via une plateforme sécurisée, le vacanciers et sa famille sont en mesure de profiter des diverses activités proposées sans s’encombrer du chéquier ou de la carte bancaire. Le pass suffit. Le solde est restitué à la fin de séjour.
Le pass a été développé par la startup PayinTech spécialisée dans les technologies de paiement notamment pour le développement du tourisme sous forme de bracelets ou de cartes tout en un.
Les vallées d’Aure et du Louron, ce sont 4 stations de ski ou de loisirs nature, le Parc National des Pyrénées, deux réserves naturelles, 4 centres thermoludiques, un centre thermal….
Cet hiver et pour la première fois, les 4 stations de ski des vallées d’Aure et du Louron (Saint-Lary Soulan, Peyragudes, Piau-Engaly et Val Louron) proposent un pass de 8 jours consécutifs qui proposera aux skieurs de profiter des 4 domaines.
Jusqu’à présent, les quatre stations vantaient leurs avantages respectifs dans un esprit concurrentiel. Changement d’état d’esprit et offre nouvelle pour le skieur dés cet hiver avec ce service inédit proposé par l’Office du tourisme communautaire. Le pass « Pyrénées 2 Vallées », c’est une autre façon de consommer le ski. Les vacanciers pourront ainsi découvrir, sans s’inquiéter des forfaits, des 247km de pistes de ce secteur des Pyrénées. Ainsi, les 4 domaines peuvent se positionner en concurrent potentiel de « Granvalira » en Andorre (210km) ou celles des stations du groupe Aramon en Aragon (200km).
Autre avantage, le pass donne un accès illimité à Ludéo (situé à Loudenvielle), à la piscine municipale de Saint-Lary-Soulan, au parking d’Orédon et au télésiège des Myrtilles à Val Louron ;
Modalités pratiques
La carte sera vendue 20 euros dans les offices de tourisme (Saint-Lary Soulan, Loudenvielle, Arreau, Vielle-Aure, Maison de Peyragudes, Sarrancolin, Piau-Engaly ou Bordères-Louron) et sur les sites internet des stations. Le client aura le choix entre un envoi postal ou un retrait de celle-ci sur place. Seules les journées skiées seront payées par prélèvement bancaire en fin de mois et bénéficieront de réductions de l’ordre de 10% (pendant les vacances scolaires) et de 15% (hors vacances scolaires) par rapport au prix de vente en caisse sur chacune des stations.
Dans les villages pyrénéens, même en hiver, la vie fourmille. Entre les personnes âgées, les éleveurs et ceux qui travaillent dans les stations de ski ou sur les installations hydroélectriques, la vie y est parfois rude. Direction les vallées d’Aure et du Louron dans les Hautes-Pyrénées.
Que se passe-t-il dans les Pyrénées quand on n’est pas sur les skis ? Toute une vie qu’ignorent totalement les touristes, et qui gardent pourtant les montagnes vivantes.
Immersion dans ce chapelet de petits villages qui jalonnent la vallée d’Aure et du Louron, dans les Hautes-Pyrénées, derrière leurs habitants, et leurs professions montagnardes. Parfois elles gravitent autour des stations de ski et des touristes, mais avec des activités à des années lumière du skieur. Exemple type à Soulan, le tout petit village qui préexistait à St Lary-Soulan, la station de ski, dans la vallée d’Aure.
Plus il y a de la neige, plus les skieurs sont contents, et plus les facteurs, les infirmières et les boulangers ambulants se décarcassent pour arriver jusqu’à leurs patients/clients souvent enfouis dans la neige dans ces petits villages d’altitude. ce sont essentiellement des personnes âgées, voire très âgées.
Nous suivons Cécile, une aide à domicile. Nous, on appellerait ça une randonnée pleine neige; elle c’est sa mission : réussir à atteindre ses vieux habitants qui l’attendent. Et elle y met sacrement du coeur, et des jambes et elle est tellement appréciée qu’elle fait partie des familles qu’elle visite. Comme une fille de la maison. Des Céciles, il en faudrait 10 fois plus dans ces coins de Pyrénées où les vieux sont de plus en plus livrés à eux même, faute de postulant aux métiers d’aide à domicile, vital, et trop mal payé.
Nous allons à Aulon, rencontrer une chevrière qui a monté sa « fabrique de laine mohair » il y a trente ans, et qui transmet ces jours-çi une « entreprise d’avenir »à une jeune. Aulon, petit village d’altitude qui fait souvent parler de lui pour ses « célèbres » avalanches, et sa route régulièrement coupée. C’est dans ce splendide bout du monde que Christiane a monté sa chèvrerie il y a trente ans; les skieurs et les touristes sont ses alliés, et l’essentiel de sa clientèle. Ce qui fait qu’aujourd’hui, cette pionnière « inconsciente » ou visionnaire, celle qui « élevait 3 chèvres » dans les Pyrénées, d’il y a trente ans peut transmettre une entreprise saine, et totalement avant-gardiste dans le domaine environnemental à une jeune…parisienne!
Dans les Hautes-Pyrénées, tout au fond de la vallée du Louron, au pied de la montagne, la centrale hydroélectrique de la SHEM, (société hydro electrique du Midi) turbine l’eau de la montagne depuis 88 ans. Des générations y sont passées; un village d’altitude a même existé, avec école de montagne intégrée.
Aujourd’hui ils sont encore 15; et de précurseur pour l’irrigation, cette centrale est aujourd’hui, malgré son âge, à la pointe des énergies nouvelles, en produisant son électricité « propre ».
Il n’y a pas que les chemins de randonnées à parcourir dans les Pyrénées. Les vallées regorgent de trésors à découvrir pendant les vacances. C’est le cas du moulin de Saoussas situé dans le Louron. Les meules fonctionnent encore à la seule force de l’eau. Une pause à apprécier autour des métiers d’antan dans un cadre apaisant.
Le Moulin de Saoussas propose un véritable musée où l’on découvre l’activité meunière telle qu’elle était pratiquée dans les Pyrénées. A côté de la meule, un véritable musée met en valeur les objets et outillages utilisés entre les XVIII et XIX siècle. Le visiteur est invité à voir fonctionner la meule qui tourne et broie le grain à la seule force de l’eau. L’énergie hydraulique fait partie de l’histoire économique de la chaîne. Depuis toujours elle est utilisée pour irriguer, moudre ou encore produire de l’énergie et de l’électricité.
La scierie qui jouxte le moulin est également d’époque.
Dans un cadre verdoyant et apaisant, le moulin de Saoussas constitue une intéressante pause entre deux randonnées. Visite guidée en images.
Ce sont de drôles d’oiseaux très colorés que l’on peut voir cette semaine dans le ciel de Val Louron (Hautes-Pyrénées). Le championnat de France de parapente s’y déroule en ce moment. 120 pilotes français se sont donnés rendez-vous pour s’affronter en plusieurs manches et déterminer le meilleur d’entre eux.
Idéalement placée, la vallée du Louron offre aux parapentistes un terrain de jeu idéal pour exercer leur passion. C’est donc en toute logique que le championnat de France de vol libre s’y déroule cette année. C’est cette semaine entre 19 et le 25 juin. Les meilleurs sportifs nationaux s’élancent depuis le col d’Azet. Leur objectif rester le plus longtemps dans les airs.
Outre l’exploit sportif c’est aussi un spectacle extraordinaire :