Comme chaque année, un comptage hivernal des Milans royaux est organisé à travers toute l’Europe. Et particulièrement dans les Pyrénées, où l’oiseau se plait. Chacun chacune peut jouer à l’observateur et c’est le 5 et 6 janvier prochains.
Le prochain comptage des dortoirs de Milans royaux aura lieu les 5 et 6 janvier prochains dans plusieurs pays européens. Qu’ils soient bénévoles ou professionnels, des ornithologues des différents pays abritant l’espèce se mobilisent pour cet inventaire. L’objectif consiste à comprendre l’évolution cette espèce présente dans le monde uniquement en Europe.
Recenser les dortoirs, n’est pas qu’une affaire de spécialiste
Chacun d’entre nous est invité le temps d’un week-end à participer à la connaissance de cette espèce dans les Pyrénées. Pour cela il faut d’abord repérer l’oiseau. Le Milan royal est facilement reconnaissable à ses couleurs vives, teintées de roux, sa queue fourchue et sa silhouette effilée. De novembre à fin janvier, ils se regroupent à la tombée de la nuit en lisière de boisements. Ces dortoirs rassemblent plusieurs dizaines d’individus venus passer l’hiver sur le piémont, nous offrant ainsi un spectacle crépusculaire exceptionnel. C’est aussi l’occasion de les dénombrer plus facilement…
Les Pyrénées premier site d’accueil du Milan royal en hiver et en France
L’an dernier 7500 oiseaux ont été recensés sur 138 dortoirs dans les Pyrénées. Ce comptage a pu être réalisé grâce à la présence de plus de 200 observateurs. Des sessions de prospection, de repérage de nouveaux dortoirs et de pré-comptage de sites connus sont organisées partout sur le massif.
Si vous observez des rassemblements crépusculaires ou matinaux de plusieurs dizaines d’individus à l’orée de boisements, vous pouvez saisir vos observations sur la base de données Faune France https://www.faune-france.org ou sa déclinaison sous forme d’application mobile Naturalist ou contactez votre association locale (liste ci-dessous), et/ou en informer la coordination : aurelie.deseynes@lpo.fr.
Toutes les observations seront analysées. Elles permettent d’établir une synthèse à l’échelle du massif.