Chaque mois, la Préfecture des Hautes Pyrénées délivre les chiffres sur l’activité des services de secours en montagne. Au démarrage d’une nouvelle année, vient le temps des bilans de l’année précédente.
Un bilan 2014 plutôt en amélioration mais qui a été publié le jour où un skieur de randonnée âgé de 40 ans a été retrouvé mort près du col d’Aoube.
Dans les Hautes-Pyrénées, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) basé à Pierrefitte-Nestalas et le groupe « secours en montagne »de la CRS 29 de Lannemezan alternent d’une semaine à l’autre la permanence des secours pour venir en aide aux montagnards en détresse. Précision importante, en hiver, ces interventions sont réalisées en dehors des domaines skiables.
A la lecture des chiffres publiés, le plus frappant est la remarquable stabilité des interventions. Sur les 3 dernières années, les secouristes réalisent 330 interventions par an. L’écrasante majorité des secours, 70%, concerne des randonneurs à pied ; viennent ensuite (dans une proportion bien moindre) des missions pour venir aide à des alpinistes (9%), ou des randonneurs à ski (6%).
D’autres loisirs de pleine nature (VTT, parapente, raquettes à neige) comptent chacun pour 2% des missions.
Ces interventions sont réalisées par hélicoptère dans 70% des cas, chiffre en légère baisse en 2014, probablement en raison du mauvais temps durant l’été qui a limité l’utilisation de l’hélico.
Le nombre de blessés est lui aussi stable, 380 personnes secourues en 2014, à peine 10 de plus les années précédentes.
Finalement, le changement le plus significatif concerne le nombre de tués :
12 personnes ont péri dans des accidents de montagne en 2012, 10 en 2013 et 7 en 2014.
En conclusion : stabilité des interventions et du nombre de personnes secourues pour un nombre de morts en nette diminution.
Régis Cothias
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